C'est la suite de mon itinéraire estival indonésien :
CDG - NRT : Air France (Boeing 777-300ER) Lever de soleil
NRT – DPS : Garuda Indonesia (Boeing 777-300ER) L'île des dieux
DPS – JOG : Garuda Indonesia (Boeing 737-800)La ville du Ramayana
JOG - SUB : Sriwijaya Air (Boeing 737-800) Un volcan de hauteur nulle
MLG - DPS : Wings Air (ATR72-600) Le volcan de soufre
DP - xxx : Le calme du matin
Ce vol illustre l'instabilité du paysage aéronautique indonésien, car à l'origine, je comptais aller de Surabaya (SUB) à Labuan Bajo (LBJ), la porte d'entrée du parc national de Komodo, avec Sky Aviation (SY), sur une liaison exploitée en Sukhoi Superjet 100, partiellement reportée ici. Mais quand j'ai cherché à réserver des billets sur SY par une agence de voyage indonésienne, j'ai reçu cette réponse :
Thank you very much for visiting our site.
Further to your email, let us inform that Sky Aviation is not operated.
The airline would not serve any flight schedule anymore.
Could you inform your flight detail please. And we would check it for you.
We looking forward to you.
SY était en cessation de paiement et tous ses vols étaient suspendus. La Merpati, exploitant de tout aussi exotiques Xi'an MA-60 sur la ligne DPS-LBJ, subissait le même sort. Exit le SSJ100, exit le MA-60, et exit ma visite de Komodo, car il devenait impossible de faire le trajet entre l'est de Java et LBJ dans la même journée, ce qui obligeait à une nuit près de DPS et beaucoup de perte de temps aller-retour. Je me suis contenté de ce dragon de Komodo vu dans le Jardin des oiseaux de Bali, et il devenait plus simple dans mon itinéraire de quitter Java par le petit aéroport de Malang, qui n'avait jamais été reporté sur FR.

Contrairement à Sriwijaya Air, l'achat d'un billet Wings Air se fait très facilement sur le site de Lion Air, sa société mère. A posteriori, les heures limites standard n'étaient manifestement pas applicables dans un petit aéroport comme MLG, et on ne m'a pas demandé de présenter la carte de crédit ayant servi à l'achat.

Mais cela, je ne pouvais pas le savoir, et ce FR commence à l'arrivée à MLG, en taxi depuis le centre ville, avec une solide marge. Le chauffeur de taxi nous a annoncé des embouteillages, auxquels nous avons échappé : nous avons aperçu sur le trajet un festival qui ne prenait plus ou pas encore possession de la chaussée. La course a coûté 55 040 IDR, plus 3 000 IDR d'entrée dans l'aéroport, soit moins de quatre euros pour 13,4 km.

Malang, c'est une petite ville, et c'est un très petit aéroport. Il aura bientôt un terminal moderne…

… mais en août 2014, il n'y a encore que ce minuscule terminal qui fleure bon les aéroports de campagne.

Le parking est tout aussi réduit

Il y a un premier passage des bagages aux rayons X pour pénétrer dans le bâtiment, et vous avez ici une vue intégrale de la zone landside, avec le PIF d'accès airside au fond à gauche.

Côté opposé, une sandwicherie et l'accès aux toilettes, les seules de l'aéroport pour le public.

… et hors champ à droite de la première photo, la banque de comptoirs d'enregistrement.

Une franchise de 10 kg en soute, et un seul bagage à main selon le panneau de droite : on ne trouve nulle part sur le site de Wings / Lion Air le tarif du kg excédentaire, et il me semblait qu'une sacoche d'ordinateur en plus était tolérée. Qu'à cela ne tienne, j'avais trouvé un ordre de grandeur du tarif dans un blog indonésien, et il était possible de faire tenir le contenu de nos deux petits sacs à dos dans un seul.

Enregistrement avec une employée très souriante. La première valise fait un peu plus de 10 kg, et la seconde atteint 19kg. L'employée toujours aussi souriante et polie m'annonce qu'il y a un supplément à payer et m'annonce le tarif : 11 000 IDR le kilo, soit 0,70 EUR ! C'est la moitié de ce que j'avais budgeté, et ce n'était vraiment pas la peine d'avoir optimisé les bagages à main.
A votre retour, ne faites pas la queue pour me donner le reçu, me précise-t-elle.

Il faut payer le MCO au guichet de Wings à l'extérieur du bâtiment.

Neuf kilos donc 99 000 IDR : je tends un billet de 100 000 IDR (la plus grosse coupure en Indonésie, valant 6,50 EUR actuellement),

… et je reçois deux exemplaires de ce reçu tamponné, dont l'un agraphé à la copie papier du billet d'avion où se trouvent déjà les étiquettes de bagage. J'ai forcé à mort le contraste pour que cette impression très pâle soit lisible.

Je reviens au guichet à l'intérieur où je reçois instantanément les cartes d'embarquement qui m'attendaient. On notera que bien qu'il s'agisse d'un vol Wings Air, ces cartes portent le logo et un numéro de vol Lion Air : JT1841 au lieu de IW1841.

Il reste encore une formalité payante à effectuer, encore moins coûteuse : le paiement de la taxe d'aéroport, à ce comptoir à gauche. MLG étant très petit, la taxe est à un niveau record de modestie : 11 000 IDR par PAX, soit 0,70 EUR.


Passage du PIF sans histoire. Tout le personnel au sol sans exception est efficace, courtois, aimable, et plus souriant encore que ne le sont leurs homologues taïwanais, c'est vous dire.

On débouche dans la salle d'embarquement, dotée des mêmes sièges métalliques. Le PIF ressemble à ceci, avec un rideau formant isoloir sous la pendule pour une fouille eventuelle.

Il n'y a pas de WC airside : il faut repasser landside par une porte (et repasser le PIF au retour, mais c'est rapide).

En revanche, il y a un nombre suffisant de prises secteur mises à disposition des PAX, sur ce pilier et un autre similaire, et même une table à laquelle un étudiant révise ses cours.

Et il y a un accès internet gratuit par wifi

Le standing du mobilier de l'unique porte d'embarquement est le plus modeste que j'aie jamais vu dans un aéroport.

Arrivée du 738 GA qui va effectuer le prochain vol vers Jakarta. On notera le poteau qui va me gêner un peu. MLG n'est pas très spotter friendly, mais il y a bien pire, et de toute façon, il n'y a guère plus d'un avion à la fois sur le tarmac.

L'embarquement du vol GA commence

… et se termine, laissant la salle assez vide et donc beaucoup plus calme

Embarquement des derniers PAX dans le 738

Repoussage, avec un éclairage très contrasté


Et l'avion s'éloigne

… prend la bretelle d'accès à la piste

… s'aligne

… et commence sa course – il décolle hors de mon champ de vision

Peu de temps après arrive l'ATR72 de Wings Air. Il est 14h33, soit huit minutes après l'heure du vol vers DPS. La ponctualité n'est pas la qualité principale des vols intérieurs indonésiens.


La position de stationnement est déjà indiquée


Le personnel s'approche, alors que le moteur droit tourne encore


Ouverture de la soute à bagages


Gros plan sur le moteur gauche

Débarquement des PAX. On notera que personne ne s'oppose aux photos sur le tarmac


Le camion citerne s'approche pour faire les pleins

Arrivée des bagages; quelques fauteuils roulants attendent d'éventuels PMR

Et c'est à nous d'embarquer

Il n'y a pas de tabou au passage sous l'aile dans ce pays

Pour les immatriculophiles, c'est PK-WGH qui est la star du jour

Et s'agissant d'un ATR72-600, il ne peut pas être très âgé.

J'ai raté l'arrivée d'un 737 Sriwijaya Air.

Le voici vu à travers un hublot pas très propre, depuis l'ATR72

Encore un rappel de la maison mère

Les sièges sont identiques à ceux de l'ATR72-600 d'Uni-Air

… avec un pitch correct


En revanche, il y a un support qui gêne le placement d'un bagage à main sous le siège au hublot.

La largeur entre accoudoirs serait inconfortable pour un vol long courrier, mais pour une heure de vol, cela va.

Le siège s'incline un peu, approximativement de deux épaisseurs de dossier, avec cette commande en extrémité d'accoudoir

La numérotation des rangs est inhabituelle : il n'y a ni rang 13 (portant malheur dans la civilisation occidentale) ni rang 14 (le chiffre 4 porte malheur dans les civilisations chinoises et japonaises, car 四 [4] se prononce en chinois et en japonais comme 死 : la mort)

… mais il y a un rang 4 ! Comprenne qui pourra.

Moins de deux ans d'exploitation commerciale, et le bas du siège, qui forme pochette, montre déjà de sérieux signes de fatigue, à mon siège comme à celui de Mme.


-Tu ne vas quand même pas photographier ça ?
- Je vais me gêner, peut-être !
- La note de confort de Wings va en prendre un coup !
Ca, c'est le chewing gum délicatement déposé après usage dans la fiche de sécurité de mon siège, un nombre de vols indéterminé avant celui-ci.

Beurk !
La fiche de sécurité de Mme est propre, recto et verso :


Il y a aussi une fiche avec les mêmes prières que chez GA et SJ


ainsi qu'un sac un peu chiffonné, mais apparemment propre, en bas à droite

La carte du réseau de Wings Air dans le magazine de vol illustre sa vocation d'effectuer des sauts de puce entre les innombrables îles indonésiennes.


Le témoin appareils électroniques interdit trahit un appareil mis en service dans les années 2010

Une PNC fait le topo standard aux PAX assis aux issues de secours à l'avant.

Sortie se dit Keluar en indonésien

Les PNC de Wings Air… elles ont un uniforme aussi moulant que celles de SQ, ont plus de ce qu'il faut là où il faut, et donnent envie de regarder jusqu'au bout la démonstration de sécurité faite à l'ancienne faute d'IFE.

Il vaut d'ailleurs mieux profiter de leur esthétique à ce moment là, car il n'y a ni catering offert ni BOB, et cette tablette va rester vide. Autant dire qu'on ne les revoit plus avant la vérification de la cabine pour l'atterrissage.

Le rang 5 d'un ATR72 est un siège pour turbopropophile, avec une vue idéale sur le moteur, une distance réduite pour être bercé par le son mélodieux qui vous rappelle que vous êtes dans un véritable avion, et avec une vue dégagée vers l'avant pour regarder l'IFE extérieur, aussi appelé paysage.

Moins de 25 minutes entre l'arrivée à MLG et le départ : c'est de l'efficacité du low cost. Dernier aperçu du 737 SJ.

Et décollage, avec une vue fugitive d'une base aérienne avec quatre appareils de transport militaire stationnés.

Le temps est couvert, et il ne faut pas espérer grand-chose de la vue sur Java

Au fur et à mesure que l'avion prend de l'altitude, le ciel devient bleu derrière le turbopropulseur



Quelques volcans javanais

Avec un peu de traitement d'image et beaucoup de conviction, vous apercevez ici l'extrémité ouest de Bali, toute proche de Java. Les Balinais s'opposent catégoriquement à tout projet de construction d'un pont à travers ce détroit.


La cote sud de l'extrémité ouest de Bali, très peu développée, et fréquentée surtout par des surfeurs.

La piste de DPS a été allongée par une longue digue sur la mer, ce qui donne l'impression d'amérir.

… mais on aperçoit la piste dans le coin droit du hublot

Un autre ATR72 de Wings Air attend pour décoller

… suivi par un appareil TG

Il y a beaucoup d'appareils de compagnies différentes à DPS; le contre-jour n'aide pas à les identifier. A l'extrémité gauche, c'est la livrée rouge et blanche d'Air Asia.

Et là, je connais !

Le moteur gauche va être arrêté

Un Xi'an MA-60 Merpati et un ATR72 Garuda, stationnés au loin

Débarquement

On est tout près d'une entrée du terminal

A DPS aussi, on passe sous l'aile.


La soute à bagages

La décoration façon temple indou (et donc typiquement balinaise) du terminal

Un 737 Lion Air passe

Stationné au contact à côté, un 738 GA

Dernières vues de l'ATR72 avant d'entrer dans le terminal


Livraison des bagages : notez la présence d'une femme vêtue d'un niqab, rare à Java et rarissime à Bali. Il y a un peu de monde,

… car les bagages de trois vols sont livrés sur le même tapis

Sortie en zone publique, et pas trace de l'employé d'Avis qui doit nous accueillir. Avis n'a pas de bureau à DPS (trop cher, m'a dit l'employé), et il faut prendre rendez-vous à l'arrivée comme au départ. Il y a deux ans, cela s'est très bien passé, là moins. Serait-il allé m'attendre aux arrivées internationales, alors qu'il avait mon numéro de vol ?
Je laisse Mme et les bagages, et je pars au (nouveau) terminal international, où il y a une foule d'employés tendant leurs pancartes vers le passage des PAX, inaccessible au public que je suis. Ca part mal… mais je finis par apercevoir une casquette rouge : bingo, c'est bien Avis !

Les formalités sont rapidement faites dans un coin, et il m'emmène retrouver Mme qui attend patiemment, en se demandant si je cherche à nouveau à l'abandonner comme à URC. Ceci est une décoration de l'aéroport vue au passage.

(Attention : on est en train de glisser vers le bonus touristique. Vous pouvez passez à la conclusion si ce dernier ne vous intéresse pas)
Pourquoi louer chez Avis, alors que
- ça complique un peu la logistique à l'aéroport
- les loueurs locaux ont des tarifs très compétitifs
- Avis ne loue à DPS que des monospaces, gros ou très gros, alors que les routes locales sont étroites ou très étroites ?

Parce que :
- mon entreprise a des tarifs de groupe négociés très compétitifs
- la franchise de l'assurance en cas de pépin est de 500 000 IDR, soit 35 EUR, ce qui tranquillise quand on conduit sur le côté gauche d'une route étroite ou très étroite un véhicule gros ou très gros.

Ici, ce n'était pas la bonne direction, et faire demi-tour a été délicat
Mais à Java, j'ai préféré faire appel à des chauffeurs parce que
- nous avions de très longs trajets, pendant lesquels je préférais somnoler plutôt que conduire
- les tarifs locaux étaient abordables
- nous pouvions être laissés à des heures de route de notre point de départ
- la signalétique routière javanaise est très médiocre
- la conduite javanaise est très déroutante
Ce dernier argument est le plus facile à illustrer. Quelques dizaines d'heures sur les routes javanaises m'ont rappelé mes meilleurs souvenirs des routes chinoises, où je monopolisais aussi la place à côté du chauffeur pour mieux profiter du jeu vidéo, pardon, de la conduite. Il faut savoir qu'un axe principal dans l'est de Java est constitué de chaque côté d'une bande blanche souvent continue :
- d'une voie principale destinée aux véhicules à quatre roues
- à sa gauche (donc côté bas-côté) d'une voie nettement plus étroite destinée aux innombrables motos 125 cm3, et exceptionnellement à des vélos
- et enfin d'un bas-côté d'une largeur très variable.

La voie principale de chaque sens étant monopolisée par les camions et le trafic bidirectionnel étant intense, on ne double que par la gauche, c'est-à-dire du mauvais côté. Nous avons ici une synthèse intéressante :
- Notre chauffeur double comme d'habitude une file de camions par la voie deux roues
- Il se fait doubler en troisième position par plusieurs conducteurs plus agressifs
- Ces derniers se font doubler en quatrième position par un couple en moto parce que zut, quoi
- Ce n'est pas de chance, mais il y a un poteau électrique au bout
- Le tout avec le soleil en face, parce que sinon, c'est trop facile

Tout ça pour atteindre deux des volcans les plus célèbres de l'île de Java, pour lesquels Malang est une base logistique idéale.
Voir le lever du soleil sur le Mt Bromo est l'un des must à Java. Je peux vous assurer qu'arrivés une heure en avance, nous nous sommes cramponnés à notre mètre linéaire de place presque idéale pour ne pas nous la faire prendre avant le moment crucial.
L'aube arrive sur la caldeira remplie à ras bord de nuages.

Au premier plan, le Mt Batur, puis le Mt Bromo et son nuage de fumée

Et à l'arrière plan, le Semeru, le plus haut volcan de Java, également actif.

Le soleil arrive enfin

… et éclaire ce paysage pour lequel le réveil a sonné à 2h45 ce matin là.


Plus tard, depuis les pentes du Mt Bromo : le Mt Batur au–dessus de la brume matinale

Le cratère du Mt Bromo

Le Mt Batur. Les premières photos ont été prises trois heures plus tôt depuis le sommet situé au fond de la photo

Le deuxième must de la région, c'est le Kawah Ijen, situé à l'extrémité est de Java. Cette fois-ci, c'est à 23h30 que le réveil a sonné, car il y avait deux heures de route puis deux heures de marche, et il fallait arriver dans la nuit. Le Kawah Ijen est un volcan actif qui crache en permanence un sympathique mélange gazeux à 600°C de soufre, de dioxyde de soufre, de sulfure d'hydrogène et d'acide chlorhydrique (le lac de ce cratère est réputé être le plus acide du monde). Le soufre devient liquide, puis se solidifie en se refroidissant.

Le sulfure d'hydrogène, lui, s'enflamme spontanément, donnant de spectaculaires flammes bleues visibles uniquement dans la nuit.


Quand vient l'aube, le spectacle s'estompe.

Des rafales de vent rabattent de manière impromptue le sympathique mélange gazeux précité sur ceux qui sont dans le cratère ou sur le bord. La plupart se protègent assez vainement avec des écharpes ou des masques chirurgicaux totalement inadaptés, et crachent leurs poumons. Rares étaient ceux qui comme votre serviteur et Mme s'étaient équipés de masques à gaz professionnels.

Il y a des touristes, il y a leurs guides, et il y a les porteurs de soufre. Car dans l'enfer du Kawah Ijen travaillent des damnés de la terre : des canalisations captent les vapeurs soufrées qui se condensent,


… et le soufre est cassé à la barre à mine pour être remonté du cratère, puis descendu sur le très raide sentier sur la pente du volcan jusqu'à la route, à plus de trois kilomètres de là.

Ces porteurs font quatre trajets par jour, ou plutôt par matinée,

… portant entre 55 kg et 75 kg à chaque trajet

… et sont payés 800 rupiah le kilo, soit environ cinq centimes d'euros.

Ils gagnent environ trois fois plus que dans les champs, mais les poumons brûlés par les gaz toxiques et le corps désarticulé par les charges trop lourdes, ne dépassent guère la quarantaine.
Nos bons masques à gaz ont fait le bonheur de notre guide, lui aussi porteur le reste de la journée. Ils accorderont un répit à ses poumons, mais ne pourront rien à ses épaules qui n'étaient que plaies mal cicatrisées. Tant que l'Indonésie ne se sera pas suffisamment développée, les forçats du soufre continueront à ruiner leur santé dans la solfatare du Kawah Ijen.
Merci François pour ce fr !:)
Ah ces tarifs laissent rêveur, le taxi, une bouchée de pain, dépassement du poids pas cher...
Aéroport minimaliste,à taille humaine, qui à l'air de fonctionner correctement
Cet ATR à du te rappeler tes nombreuses escapades taiwanaises
J'aurais suivi avec grande attention les consignes de sécurité....les hotesses ont l'air graouuuu^^
Rien de particulier sur le vol, dommage qu'il n'y ai pas de catering
Superbe bonus, avec cette caldera duveteuse, ces flammes bleutés bien plus sexy que les torchères du Havre, et ces volcans chateau de sable sortis des entrailles de la terres avec fracas.
Damné de la terre, le mot est juste, quel boulot de merde, je suis à la fois admiratif et triste pour ces courageux damnés du septième cercle des enfers...
En Indonésie, les tarifs de beaucoup de services sont dérisoires pour des Occidentaux, ce qui en dit long sur le bas de l'échelle des revenus.
J'adore ces petits vols en biturboprop, même si je préfère le Dash-8. La démonstration de sécurité était une excuse idéale pour mater l'une des PNC en présence de Mme qui n'était pas dupe :)
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR
Excellent rapport qualité prix pour ce vol et aéroport campagnard sympathique
Bonus intéressant : je ne savais pas qu'il y avait un Mount Batur à Java et un autre à Bali
A bientôt
En effet, deux monts Batur pas très éloignés l'un de l'autre à vol d'oiseau, ce qui génère parfois des quiproquos dans des forums. Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR.
vivement le nouveau terminal car celui-ci affiche malgré tout ses limites ! Est ce que SQ se fournirait en PNC chez IW, on peut se le demander :)
très joli bonus qui laisse qui ne manque pas de charme même si les forçats du souffre peuvent nous faire relativiser face au sort et aux tâches éreintantes qu'ils subissent.
Ce sont des conditions de travail du XIX° siècle, mais une mécanisation serait impossible à rentabiliser, vu le faible coût de la main d’œuvre, et l'absence de notion d'hygiène et de sécurité au travail.
Merci pour ce FR d'un vol typiquement dans l'ambiance indonésienne :)
Très joli bonus !
Merci pour le commentaire :)
Merci pour ce FR et le super bonus bien documenté.
J'adore le charme de ces petits aéroports où tout semble si simple, donc je ne suis pas d'accord avec Aurel-lil : le nouveau sera certes plus moderne, mais sera surement beaucoup plus standard...
Le terminal actuel doit difficilement faire face à l'arrivée de groupes à l'enregistrement. Mais ce ne sera plus tout à fait la même chose.
Merci pour ce FR qui laisse rêveur. Dommage pour Kommodo, un de ces endroits où pn rêve d'aller depuis tout gosse.
Très amusant ce choc à l'aéroport, d'un côté une aérogare très pays pauvres et malgré tout le wifi gratuit alors qu'il n'a que 2 mois à CDG.
Pour que le sourire soit encore plus agréable qu'à Taiwan dans votre bouche, c'est qu'il devait être au top du top.
ET magnifique bonus, les photos des volcans sont superbes, celle de ces pauvres gens font hélas pitié. Pour la conduite j'ai connu exactement la même situation dans le Tamil Nadu.
Pour Komodo, ce sera pour une autre fois. Ce ne sont ces vacances qui me dissuaderaient de revenir, bien au contraire !
Ce terminal était rustique, mais pas sous-développé. Je préfère une multiprise un peu bricolée sur un poteau mais parfaitement opérationnelle, avec du mobilier un peu fatigué, à un terminal de verre et d'acier sans prise de courant ni wifi gratuit.
Chaque pays de cette partie d'Asie que je connais bien a des sourires différents; ce sont des cultures différentes, mais un accueil toujours excellent, et cette partie de l'Indonésie est exceptionnellement accueillante et décontractée - je me garde de généraliser aux 13 000 îles habitées que je n'ai pas visitées !
Merci pour le commentaire.
Merci pour le partage !
Un vol bien agréable dans une ambiance typiquement locale :)
Ces petits aéroports ont toujours un charme malgré qu'ils soient parfois, comme ici, un peu surchargé dès qu'il y a 2 avions !
Très joli bonus ! Dommage pour Kommodo par contre...
A bientôt pour la suite
En effet, je me disais que deux 737 simultanés doivent dépasser les limites de ce terminal.
Merci pour le commentaire.
Merci pour ce FR hyper intéressant !
Vol agréable mais c'est sur qu'à ce prix là, il ne faut pas demander le Pérou....difficile à atteindre en ATR depuis DPS d'ailleurs....XD !
Super spotting et bonus tourisme :)
Je confirme que la circulation en Indonésie est un ENFER....Je me demande si AC/DC n'a pas composé Highway to Hell pendant un séjour à Bali ^^
On touche du doigt les limites de la notation de FR : c'était un excellent vol, mais la note est fatalement médiocre, faute de repas et de divertissement qui n'ont guère de raison d'être.
La conduite à Bali est beaucoup plus facile que dans l'est de Java, car les routes y sont tellement étroites et sinueuses que les dépassements folkloriques sont impossibles.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR très riche
Je me souviens d'un CDB barbu et rouquin très tatillon sur le poids des bagages lors d'un vol entre DPS et LBJ, (ATR de Wings), vol classique avec la filiale de Lion Air, LBJ est doté à présent d'un terminal flambant neuf, l'ancien était à bout de souffle, dommage pour les dragons de Komodo, même si j'ai été un peu déçu lors de ma visite en mai 2013... Par contre Florès est encore authentique avec une colonie d'Italien, (tout comme Lombok).
Bonus très intéressant, les damnés de la terre ne font pas de vieux os...
Couleurs magnifiques, quel spectacle
La conduite en Indonésie est un roman, moi j'adore!
Mieux vaut peut-être un CDB tatillon plutôt que des avions surchargés. UPG, DPS, LBJ, MLG : les aéroports indonésiens se modernisent, manifestement.
On attend peut-être trop des dragons de Komodo, à force de voir des documentaires et articles de magazine pour lesquels on ne sait combien de temps il a fallu pour avoir des images parfaites.
La conduite était en fait beaucoup moins dangereuse qu'en Chine.
Merci pour le commentaire !
1,4 Euros pour le supplément bagage et les taxes d’aéroport, cela laisse rêveur.
Pas besoin d'IFE pour les démonstrations de sécurité, c'est très bien comme ça :)
Vol très court mais un dépaysement assuré.
Superbe bonus, une région à découvrir même si les conditions de vies de la population locale
ne sont pas toujours roses.
Merci pour ce FR !
1,40 EUR, c'est uniquement pour les taxes d'aéroport pour deux. L'excédent de bagages était beaucoup plus cher : pas moins de 6,50 EUR :)
Je crois n'avoir jamais regardé aussi attentivement une démonstration de sécurité.
Il est facile de ne pas voir l'envers du décor social dans ce pays, d'autant plus que les sourires sont omniprésents.
Merci pour ce commentaire !
Merci pour la suite de cet itinéraire estival.
MLG me fait penser aux aéroports de province de Madagascar, le wifi en plus.
La malédiction de l'opacité des hublots d'ATR frappe derechef.
Le bonus code de la route optionnel prête à sourire.
Les forçats du soufre en rappellent d'autres arc-boutés sur leurs charrettes à bras, les corps disloqués mais les poumons préservés.
Les photos du lever de soleil sont magnifiques.
A bientôt !
MLG était aussi détendant que JOG était fatigant : il n'y avait aucun des défauts que j'ai pointés à JOG. Et pourtant, le confort était minimaliste et l'avion là aussi en retard.
Je n'ai pas grand mérite pour le bonus touristique : ce sont des sites très visités, qui génèrent beaucoup de recettes touristiques.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce magnifique FR. L'approche sur Denpasar est impressionnante (ça me rappelle celle de Corfou).
Merci de m'avoir donné l'occasion ces souvenirs de bien belles vacances à tous points de vue.
(J'en ai profité pour rétablir les idéogrammes qui n'avaient pas survécu au passage à la version 3 de FR)
* l'occasion de revoir ces souvenirs...