Avis du vol entre Honolulu et Lihue en classe Domestic First avec Hawaiian Airlines

Bonjour à toutes,
Bonjour à tous,
J’ai encore beaucoup de retard, pour ne pas changer, j’en conviens. Envisageant de finir ces récits avant Noël 2032, j’accélère donc la cadence.
Pour mémoire, rappelons le sommaire de ce périple estival.

1. Jeudi 3 juillet 2014 – LUX/LHR – British Airways – BA417 - J (Club Europe) – Déjà reporté.
2. Jeudi 3 juillet 2014 – LCY/JFK – British Airways – BA003 – J (Service spécial) – Déjà reporté.
3. Vendredi 4 juillet 2014 – EWR/DFW – American Airlines – AA1381 – F – Déjà reporté.
4. Vendredi 4 juillet 2014 – DFW/HNL – American Airlines – AA123 – F – Déjà reporté.
5. Mardi 8 juillet 2014 – HNL/LIH – Hawaiian Airlines – HA143 – F – Vous êtes ici.
6. Mardi 8 juillet 2014 – LIH/LAX – American Airlines – AA286 – F – À venir.
7. Mercredi 9 juillet 2014 – LAX/JFK – American Airlines – AA002 – J – À venir.
8. Mercredi 9 juillet 2014 – JFK/LCY – British Airways – BA004 – J – À venir.
9. Jeudi 10 juillet 2014 – LHR/PRG – British Airways – BA856 – J (Club Europe) – À venir.

Introduction
Ce vol a bien entendu été réservé séparemment de mon routing.
En effet, mon arrivée à HNL et mon retour au départ de LIH avait pour objectif de faire baisser le tarif de ce routing au maximum.
L’aéroport de LIH est très bien desservi depuis HNL avec HA à un tarif tout à fait raisonnable, y compris en F. Je ne voulais pas prendre un vol trop tard dans l’après-midi de peur de louper mon vol pour LAX et en conséquence mon retour. Aucune repro possible dans ce cas de figure.
La base étant posée …
C’est parti !
Report
Après un douloureux trajet en taxi depuis le Hilton, c’est avec une avance non négligeable que j’arrive à l’aéroport de Honolulu, dans le domaine dédiés aux vols Hawaiian.

Direction le check-in.

C’est plutôt bien pensé. Le self check-in est décomposé étape par étape.
Première étape, édition du boarding pass et des étiquettes bagages.

Cette grosse bécane bien pratique procèdera à mon enregistrement grâce à mon code de confirmation et après vérification de mon identité.

Quelques vérifications d’usage.

Et impression de mon BP.

Je me dirige vers le PIF où aucune file prioritaire n’était proposé. Néanmoins, la faible affluence laisse présager un temps d’attente réduit.
Une fois le PIF rapidement passé, comme imaginé, je me dirige naturellement vers les portes d’embarquement en zone airside.

Un wifi existe. Il ne fonctionnera pas gratuitement. Je m’abstiens donc.

Le terminal est sombre et ça sent le gras ; j’en veux pour cause la quantité de fastfood au mètre carré.

Le tableau des départs du jour indique mon vol à l’heure et me confirme la porte. L’embarquement sera donc en porte 56.

Il me semble inutile de préciser que l’absence d’un quelconque salon me permettant de grignoter quelques cacahuètes est remarquée.
Je me dirige donc vers la seule enseigne qui ne sert pas que du gras à toute heure : Starbucks. J’y achète également un mug pour agrandir ma collection.

Une fois mon godet descendu, il est temps de rejoindre ma porte. L’appareil n’est pas encore arrivé de sa précédente liaison.

Quand soudain …

Les PAX précédents débarquent à une cadence soutenue pendant que l’attente se forme à proximité de la porte.

Deux files sont constituées. Une prioritaire et une “general boarding”.

La séparation est nette.

Quant à notre appareil, il s’agit d’un Boeing 717-200 immatriculé N479HA âgé d’un peu plus de 13 ans.
Le chargement des bagages est par ailleurs en cours.

L’embarquement est ouvert.

Il convient, une fois de plus sur le territoire américain, de parcourir un jetbridge aveugle.

Je ne manque pas à mes habituelles manies comme celle de caresser la bête pour lui souhaiter bon vol.

L’accueil à bord est charmant. Les PNC sont d’une rare courtoisie.
J’ai développé également une forme d’attachement pour le siège 1A.

Mes impressions sur la cabine sont plutôt bonnes. Elle est assez sobre et les sièges semblent être confortables.

Je trouve le pitch un peu juste, du fait de la première rangée sans doute.

Encore plus une fois mon bazar étalé.

Une fois tout installé dans les coffres à bagages, le pitch reste bien selon moi réduit.

D’ailleurs, merci de ne pas mettre les pieds où il n’est pas convenable de les mettre.

Enfin merci … Mahalo !
L’éclairage fait très … bar lounge. … raté.

L’éclairage individuel.

Je poursuis la découverte de mon siège attribué pour les 30 prochaines minutes.

Boarding pass griffonné à la mode américaine par nos agents TSA préférés.

Petit aperçu du galley et de la boisson chimique à base de 2% de fruits proposée aux PAX Y.

Le jetbridge est retiré. Mon hublot est défiguré.

Nous repoussons…

… avant d’entamer notre roulage jusqu’à la piste.

Notre charmante PNC en charge de cette cabine, à 100% occupée, viendra pendant le roulage prendre la commande de notre boisson (soft) post-décollage. Elle installera dans le galley les boissons pour que le service débute rapidement du fait de ce temps de vol très court.

Le roulage est assez long. Pardonnez la piètre qualité des photos mais le hublot ne se prêtait pas au jeu des prises de vues.

Nous y sommes.

Alignement.

Nous quittons HNL …

… pour arriver là haut, dans les airs.

J’observe le contenu de la pochette. Magazine Hawaiian et safety card. Le reste m’appartient.

La distribution de ma commande, à savoir un coca light, s’enclenche.

Un snack salé, à titre infiniment subsidiaire ignoble, sera proposé en sachet. Il s’agit d’un vol de 35 minutes, certes, mais tout de même. Une madeleine pourrait à mon sens être préférée.

La tablette, pratique et suffisante.

Quelques vues aériennes.

Nous approchons de LIH très rapidement.

Une végétation luxuriante en vue.

Les derniers mètres avant de toucher le sol…

… et nous y sommes.

Il y a déjà du Hawaiian dans le coin. Il faut dire que c’est très couleur locale.

United au loin.

Nous stationnerons quelques minutes afin de laisser passer ce 717 …

Un ATR d’Island Air en stationnement à LIH.

Nous rejoignons notre point de stationnement.

Jetbridge.

L’équipage aura été agréable jusqu’au bout avec des salutations chaleureuses.
Nous débarquons rapidement.

Récupération des bagages.

La suite de ce FR est dédiée à un bonus et à une anecdote relative à mon court séjour sur LIH. Vous pouvez bien entendu jouer de la souris et descendre jusqu'à la conclusion de ce FR !
Bonus & Anecdote
Les propos tenus ne relèvent que de l’opinion personnelle bien entendu.
Il est tôt à mon arrivée à LIH. Mon vol pour LAX part tard le soir. Très tard. Va s’en suivre un douloureux calvaire pour ma part.
Je tente dans un premier temps le check-in pour le soir. BP en main, rien à enregistrer, tout se passe très bien jusque là.
“And where is the lounge ?”
“Oh, I’m so sorry Sir. This is a small airport. There is no lounge !”
Les choses ne fonctionnent déjà plus très bien.
Je me dirige donc vers un agent de l’aéroport.
“Do you have a free wifi here ?”
“I’m sorry. There is no wifi. This is a small airport !”
“No free wifi ?”
“No. No wifi, Sir !”
Il est temps de trouver une alternative et quitter cet aéroport. J’interroge. Il est possible d’aller déjeuner à quelques minutes de l’aéroport. Pour cela, il convient de prendre un bus pour rejoindre un mall où un wifi devrait être présent. Je tente le coup.

Bien entendu, aucun wifi. Je prends l’initiative de déjeuner afin de faire passer le temps. Une fois terminé je découvre avec horreur qu’il me reste plus de 7h avant l’heure officielle de l’embarquement. Valise et sacs sur le dos.
Face à ce mall ? Un resort. Le Marriott.
Je prends la rapide décision de dépenser plus de 250$+tax pour … tout simplement exploser mon CPM et trouver un endroit où survivre !
L’endroit était exceptionnel. L’après-midi parfait. Je ne regrette pas l’investissement.

Merci de m'avoir lu !