Avis du vol entre Montreal et Toronto en classe Premium Eco avec WestJet

Rappel du routing :

• Euroairport - Amsterdam, KL J/E90 : ICI
• Amsterdam - Montreal, KL J/M11 : ICI
• Montreal - Toronto WS Y/736 : Présentement.
• Toronto - Montreal WS Y/736
• Montreal - Amsterdam KL J/M11
• Amsterdam - Euroairport KL/F70

Après une excellente nuit au Marriott de l'aéroport, et beaucoup, beaucoup, beaucoup de spotting (voir report précédent) il est déjà temps de poursuivre vers Toronto.
Je quitte l'hôtel vers 12:15 non sans avoir encore pris quelques photos du bâtiment principal de YUL, qui ressemble beaucoup à Orly Sud :

Je m'enregistre aux bornes libre service, et comme j'ai envie de faire un report soigné, donc pouvoir me lever comme je veux, mais aussi prendre des photos de l'extérieur, je m'autorise le supplément de CAD 30.- (21€) pour un siège plus, à savoir plus d'espace pour les jambes, siège à l'avant, embarquement prioritaire et open bar dans le BOB. J'ai songé un instant à envoyer la facture à Flight-Report puisque ce n'est pas pour mon confort personnel mais par sens aigu du sacrifice pour la communauté. Rien qu'à imaginer la tête de Flavien la recevant, je me suis dit que non, définitivement, ce n'était pas une bonne idée :)
Voici les BLS :

L'aéroport est calme, il n'y aura d'ailleurs personne au PIF :

Un petit mot sur le personnel du PIF. J'ai naturellement choisi la bonne file, celle où tout le personnel était nouveau et en formation. J'avais deux personnes devant moi, ça à prit 15 minutes. Les agents étaient charmants et souriants, mais comme ils étaient en pleine formation, tout, absolument tout, mais archi tout leur a été montré. Comme il fallait bien s'exercer à la fouille approfondie, j'y ai eu le droit.
Mon bagage cabine a aussi eu le droit à la détection d'explosifs. Mais on m'a expliqué que c'était à des fins de formation. Comme j'avais le temps, ça m'a fait sourire, mais si j'avais été pressé, j'aurais certainement été moins heureux :)
Puis un peu de spotting s'impose en attendant mon vol, de l'Embraer, de l'Airbus, et du Dash :

Petit tour à Starbucks en attendant, aire de jeu pour parker les enfants 5 minutes et docs de voyage :

Et mon destrier arrive. Mon premier vol en 737-600 et la première fois avec WestJet. J'aime bien leur livrée, et j'aime bien le côté trapu du 736. Tout petit mais costaud !

Savez vous pourquoi les CFM56 des 737-300 à 900ER ont cette forme particulière ? Parce que s'ils étaient ronds comme sur les 320, par exemple, il n'y aurait pas assez de marge par rapport au sol et à la moindre ornière ou dos d'âne, exit les réacteurs :)

L'embarquement sera lancé 25 minutes avant le départ, avec les assistances et les bébés en premiers, suivis par la rangée 10 sortie de secours (j'image que c'est pour pouvoir leur donner un briefing en temps et en heure), puis les passagers en sièges plus (donc moi) et le reste. Découverte de la cabine que je trouve assez jolie. Les sièges sont confortable :

Il y a une PTV riquiqui, mais qui a le mérite d'être là :

L'espace entre les sièges est très bon, normal, c'est de l'éco premium :

L'inclinaison est bonne :

Le plafonnier :

La Safety - Card sous toutes ses coutures :

Le contenu de la pochette, avec le magazine de bord et le BOB :

Le réseau et les différents avions de WS :

Les coffres à bagages avec l'inscription plus, le panneau de contrôle de l'IFE, et le logo de WS sur le bulkhead avant droit :

Fermeture des portes, safety demo à l'ancienne, français et anglais, puis push back et un peu de spotting. Je ne vous présente pas les avions, c'est toujours pareil, un peu d'Embraer, un peu d'Airbus et beaucoup de Dash 8 (du 100 au 400, en veux tu en voilà !) :

Je m'étonne que les chiffres de la géovision ne soient pas en chiffre romains tant c'est old-school :

Avant de s'aligner on laisse décoller ce 737-800 d'Air Transat :

Devant nous encore un CRJ 900 de Delta Connection et encore un Dash :

Air Inuit, en 737-200, jamais vu en live encore :

Et puis décollage avec de très jolies vues sur YUL et ensuite sa proche banlieue :

Puis je farfouille un peu dans l'IFE, j'étais mauvaise langue car si la géovision date des Romains, il y a la direct-TV. Je peux donc regarder Discovery, qui traite du crash de l'EMB 120, vol 2574 opéré pour Continental, de Laredo à Houston.
Episode à voir ici :
lien vers video dailymotion
Assez contre nature de regarder un épisode de Mayday pendant un vol :)

Comme je suis seul sur ma rangée, j'utilise la télé d'à côté pour la géovision (si on peut l'appeler comme ça) :

Puis arrive le moment du service, c'est café, thé, eau, vin rouge, vin blanc ou bière. Rien de plus. Par contre tous les snacks payants sont gratuits et à choisir parmi la carte. Je n'ai pas très faim, donc va pour une boite de Smarties histoire de me rappeler que j'étais un enfant un jour :

Puis quelques vues externes, pas de winglet, ni de wingtip, encore moins de Sharklet ou de Split-winglets ici :

D'ailleurs, à ma connaissance, aucun 737-600 n'a été équipé de winglets.
Puis petit tour vers le pipi-room :

Ensuite quelques photos du galley et de la porte de ce 737 :

Qui me permet de vous faire un exposé théorique sur l'illogisme de Boeing. Tous les avions, si leur seuil de porte est à plus d'1 mètre 80 du sol, doivent posséder un toboggan d'évacuation sur chaque porte.
Ces toboggans sont généralement armés au moyen d'un levier, encore une fois, généralement de couleur jaune. (sur mon dernier report en MD11 on voit très bien ces leviers d'armement). En armant les toboggans, ceux ci sont fixés sur le seuil de porte au moyen d'une barre métallique qui s'insère dans deux crochets à gauche, et à droite.
Sur les 737 (ainsi que sur les DC9-MD80, MD90 et B717, pour ne citer que les avions récents), il n'y a pas de levier. Le PNC doit se baisser et insérer lui même cette barre métallique dans les crochets.
Déjà là, c'est très chiant, pourquoi Boeing n'a pas équipé ces 737 d'un armement automatique par levier restera un mystère pour tout le monde. Là ou c'est encore plus chiant, c'est quand le personnel au sol doit ouvrir une porte de l'extérieur (catering, cleaning, maintenance, etc…)
Quand la porte est armée au moyen d'un levier (armement automatique), si le personnel au sol essaye d'ouvrir la porte par l'extérieur, les toboggans sont automatiquement désarmés. Raison de sécurité, car se prendre un toboggan dans la tronche, c'est pas fameux pour l'apparence physique.
Mais, comme sur le 737 il n'y a pas d'armement automatique, si la porte est ouverte en mode armé de l'extérieur, tu te prends donc le toboggan dans la tronche :p
Pour éviter ça, Boeing a penser à faire attacher un ruban rouge au dessus de la fenêtre de porte par les PNC lorsqu'ils arment les toboggans … Technologie moderne vous avez dit ? Voici ce fameux ruban rouge, et la barre métallique que les PNC accrochent aux crochets après fermeture des portes, et décrochent avant l'arrivée en porte.

Fin de mon exposé sur les portes. Oui, j'aime les portes d'avion, j'aime les prendre en photo, mais j'aime aussi leur histoire et fonctionnement ^^
Retour à mon siège pour le début de la descente vers Toronto. J'ai pris une tonne de photos, je vous laisse juger. Déjà une très belle approche nous permet de voir la ville au travers des nuages, avec un premier aéroport qui n'est pas Pearson :

Puis Toronto - Pearson apparaît, immense :

Une église et ensuite une maison que j'achèterais bien :

Les slats sont sortis :

Micro piste d'atterrissage :

Posé et premier avion visible, ce MD11 de Fedex :)

Puis ce 767-300 d'Air Canada :

Et un frère jumeau :

Et KLM, en … MD 11 :

Arrivée à l'heure en porte, sortie rapide, dans le taxi en 5 minutes après le bloc.