Ce nouveau FR a été réalisé à l’occasion de vacances aux Iles du Cap Vert, l’île de Sal précisément, destination de plus en plus en vue depuis les déboires du Maghreb et de l’Egypte notamment. Nous y avons passé, avec mon épouse, une semaine au soleil, lors des vacances de la Toussaint 2014. Le vol qui nous attend se fera en 2 parties, Paris-Boa Vista puis un saut de puce pour l’île de Sal.
Notre vol étant prévu à 5h30, pour des raisons de transport nous arrivons au T3 de CDG aux alentours de 0h30. Ce terminal est dédié aux vols charters et affrétés pour les vacances. Il n’est pas à l’image du T1 et encore moins des T2. Mais bon, il augure comme les autres de la perspective de destinations de rêve. A cette heure-là, le terminal est ouvert mais quasi désert.


Le panneau d’affichage précise bien notre horaire. Il n’y aura ce matin qu’un seul vol qui nous précédera, à destination de Fuerteventura. Il est prévu à 5h00. Le dernier de la veille, pour Tunis est parti à 22h55.


En attendant 3h30, heure prévue de l’enregistrement, nous tenterons un somme sur ces banquettes très inconfortables lorsque l’on essaye de s’y allonger. Ce sera en vain, d’autant plus que des travaux de réfection du carrelage dans la salle d’à côté étaient très bruyants.
Encore peu de monde même après l’enregistrement et les contrôles. Pourtant ce vol, affrété par Héliades (qui n’était pourtant pas notre voyagiste) devrait remplir les 189 sièges du 737-800 qui nous attend.

Mais, tout doucement ça se remplit.

Le vol est toujours prévu à l’heure.

Nous embarquons à 5h15 via Pax bus. Il est fort probable que nous décollerons en retard. Notre oiseau sera F-HAXL, le bien nommé. Il a effectué son premier vol, le 22 mai 2008. Il a donc 6,5 ans. Je ne suis pas fan du 737 que je trouve court sur pattes et pataud au sol. Et la perspective de passer 6 heures dans ce mono couloir ne me réjouit guère.

Voici le pitch (correct) du siège 9D sur lequel je vais passer les 6 heures prochaines.

Finalement, avec mon épouse nous aurons les 3 sièges pour nous deux, notre voisine disparaitra peu après le décollage… mystère dans un avion pourtant à priori plein… mais tant mieux pour nous.

Les consignes de sécurtié


Comme nous, de nombreux passagers ont passé une nuit blanche et la fatigue se fait sentir déjà avant le décollage, qui aura lieu avec 33 mn de retard à 6h03.

Peu après les écrans collectifs sont allumés (évidemment, pas d’IFE sur ce genre de vol !) et un film est proposé avec une participation de 3€ pour avoir le son. Heureusement, les écouteurs perso sont compatibles mais on entend parfois que d’une oreille.

Un seul film est proposé sur tout le vol. Je ne me souviens même pas du titre. Je ne l’ai pas regardé. J’avais trop sommeil.

Vers 6h45, le petit déjeuner est servi. Il est gratuit car nous sommes sur un vol affrété par un TO. Tout le reste est payant, mis à part l’eau servie au gobelet et qu’il faut souvent réclamer. Ce petit déjeuner s’avérera très correct et en tout cas le bienvenu après une journée de travail la veille et une nuit blanche. Il a également été très vite débarrassé par des PNC très aimables.

Après une petite heure de repos sur nos 3 sièges pour 2, le jour s’est levé sur l’aile droite et sur le CFM 56 bleu. La superposition de toutes ces nuances de bleu est d’ailleurs un très beau spectacle au petit matin. Cela fait aussi partie des vacances.


Le Winglet caractéristique du 737-800. Dommage que la compagnie n’y colle pas un petit XL.

Soudain, nous croisons la trainée d’un autre appareil.

Est-il plus gros que nous ?

Environ 3 heures après notre décollage, nous survolons Tenerife.

Un peu de lecture avec le magazine du bord, très intéressant d’ailleurs.

Avec, d’autres incitations à partir ou repartir…

Un petit tour au petit (très petit) coin. Les toilettes sont restées propres tout le long du vol.


Je sacrifie à la traditionnelle photo des FRistes… mais pour souligner que la proposition d’eau pour se désaltérer n’est pas systématique à bord, au contraire de ce que font les PNC sur AF par exemple. C’est dommage de devoir sans cesse réclamer sachant qu’en avion, on se déshydrate beaucoup, surtout sur un vol de plus de 6 heures.

Après 5h00 de vol, nous amorçons notre atterrissage sur Boa-Vista, une des Iles du Cap Vert.
Voici donc l’aéroport Aristides Pereira sur l’île de Boa-Vista. Nous allons y laisser nos compagnons de vol, pour cette destination.

Pas beaucoup de trafic.


Débarquement des vacanciers pour Boa-Vista. Nous, nous resterons dans l’avion. Nous serons moins de 50 à attendre de redécoller pour Sal, environs 40 mn plus tard.

Nous redécollons à 8h49 locales (le décalage horaire est de 3 heures avec la France), pour le vol le plus court que j’ai eu à effectuer depuis que je prends l’avion…10 mn.
Une photo de l’endroit ou passerons les 8 prochains jours.

Notre atterrissage sur l’île de Sal. Il est 9h03 soit 15 mn de retard sur l’horaire prévu. C’est bien, surtout avec 33mn de retard au départ de Paris.
Pas beaucoup de spotting à se mettre sous la dent, à part ce seul ATR 72 qui fait des liaisons inter-îles.

Nous débarquons pour monter dans un Pax bus, pour faire à peu près 100 mètres.



Au revoir, F-HAXL, à la semaine prochaine ; qu’elle ne passe pas trop vite. En attendant, toi tu vas faire quelques rotations.

Nous passons le contrôle douanier avec des fonctionnaires capverdiens très heureux d’accueillir des touristes (mais pourquoi ont-ils choisi ce métier ?!).


Les bagages sont très vite livrés, étant donné le peu de passagers ayant débarqué avec nous.

L’aéroport international Amilcar Cabral, vu du taxi qui nous conduit à notre hôtel. Il est situé près d’Espargos, «capitale » de l’île.

Un petit aéroport simple et propre, qui joue son rôle d’accueil des touristes dans un pays prometteur de ce point de vue.

Petit bonus, un 747 cargo de Kalitta Air présent lors de notre vol de retour.

6 heures en mono couloir, heureusement que c'est pour la bonne cause des vacances.
Avec un siège de libre et le petit déjeuner c'est correct.
Belle lumières bleus sur l'aile pendant le vol.
Merci pour ce FR!
Merci pour ce FR sur une compagnie peu reportée. Finalement le vol en monocouloir ne semble pas trop génant. Les PNC d'XL semblent être très souvent sympathiques. Un vrai plus sur une compagnie low cost LC.
Merci pour e FR sur une destination assez agréable.
Perso j'aime bien les 737 surtout le -700.
PNC sympa, 3 sièges pour 2 le vol c'est finalement bien passé même s'il a fallut passée une nuit blanche.
A bientôt pour le retour
Le t3 de cdg est nul comme xl airways
Que reprochez vous au monocouloir ? J'ai déjà fait un Paris pointe à pitre en 747-200 AF en 3-4-3, ce n'était pas mieux que les 737 ou A320. Pour moi le problèmes n'est pas tant la taille de l'avion, mais la classe.