C'est le troisième trajet de vacances aux segments un peu mouvementés :
CDG-MCT-KUL (Oman Air) : reprotégé sur CDG-KUL(Air France)
SIN – PEN (Jetstar) : annulé, remplacé par ce vol(Tiger Airways)
PEN – SZB (Firefly) : avancé (Vous êtes ici)
KUL – MCT – CDG (Oman Air) : Il y a un problème avec votre itinéraire à lire ici
Aller dans des pays de création récente, qu'il s'agisse de la Malaisie ou de Singapour, c'est prendre le risque d'essuyer les plâtres d'un transport aérien encore balbutiant à l'échelle du Vieux continent. Les désagréments ont quand même été limités sur ce segment, avec un courriel annonçant que l'horaire du vol FY2027 était désormais à 11h20, donc 25 minutes plus tôt. C'est une bonne illustration du fait qu'il faut toujours lire attentivement les courriels d'une compagnie aérienne, car l'ayant survolé à sa réception, je n'avais pas fait attention aux lignes en petits caractères au dessus de la confirmation du vol, des PAX, de la date.. .qui semblaient tous inchangés.

M. Webanonymous, dont l'adresse était [email protected], semblait ne pas vouloir engager la conversation, mais était-ce nécessaire ? Ce changement d'horaire, pris en compte à temps, n'avait pas d'impact significatif sur le déroulement de notre journée.
Une semaine avant le vol, Firefly devait avoir des doutes sur la bonne entente dans notre couple, car ils nous proposaient de faire rang à part dans l'avion. Nous ne nous sommes pas reconnus dans l'illustration, car c'est moi qui tape mes FR dans les avions, alors que Mme lit ses journaux, avec beaucoup plus de respect pour l'espace vital de ses voisins.

L'île de Penang est reliée au continent par deux ponts, dont nous avons aperçu l'un depuis le taxi qui nous emmenait à PEN.

Georgetown est une ville historique dans cet état qui est beaucoup plus vaste que la seule île de Penang. Elle subit la malédiction de sa notoriété touristique : le classement en 2008 de Georgetown dans la prestigieuse Liste du patrimoine mondiale dressée par l'Unesco a fait bondir le nombre annuel de touristes de deux millions à six millions et demi. Le prix de l'immobilier s'envole, chassant les habitants dans des grands ensembles à une vingtaine de kilomètres de la ville.

Un de nos interlocuteurs espérait un crash immobilier, mais en attendant, il leur faut se contenter de cette vague évocation des Petronas Towers.

Les appartements y sont sans doute moins chers que les bureaux des tours Petronas, mais les salaires locaux ne sont pas mirobolants non plus, comme l'atteste cette publicité vue dans la zone de l'aéroport (diviser par 4 pour avoir des euros, actuellement).

Arrivée à PEN sans encombre, avec la tour de contrôle

Et les auvents protégeant la dépose des voyageurs, qui ne doivent pas être de trop quand s'abat le déluge quotidien dans l'après-midi en cette saison de mousson.

Non, ce n'est pas Pakistan International Airline, mais Penang International Airport

Et ses portes d'entrée dans le terminal

Le café au durian (et au lait) semble être une spécialité malaisienne. Avant de prétendre que le Durian est imbuvable, il faut essayer.

Voulant en avoir le cœur net, et n'écoutant que mon devoir de FRiste, j'ai investi 4,80 ringgit dans une tasse de ce très exotique breuvage.

Après dégustation, il ne peut pas laisser indifférent. Le goût du café est totalement masqué, mais la caféine reste bien présente. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette douceur locale est très longue en bouche. Comprenez que si vous n'aimez pas ce fruit, conserver son goût pendant une heure peut être désagréable. Mais qui pour qui apprécie le durian (avec ou sans majuscule), c'est à ne pas manquer.

Pendant ce temps, Mme (que vous ne voyez pas sur cette photo), s'intéressait de près à d'autres articles. Vu les prix pratiqués par cette bijouterie, il ne pouvait s'agir que de pierres de pacotille sur monture au mieux en argent.

Le FIDS

Tiens, des bornes d'auto-enregistrement !

Les premières étapes sont faciles


Mais je reste longtemps coincé à l'étape suivante du jeu. Toutes les informations sont correctes, appuyer dessus ne fait apparaître que des menus de modification sans objet, et comment aller plus loin ?

Le truc, c'est qu'il fallait glisser le doigt sur l'écran tactile pour faire apparaître le bas de cette fenêtre. Face à des PAX de la génération des souris mécaniques, c'est à la limite du déloyal.

Et là-dessus, bingo, sort un double ticket de caisse sur papier thermique


Voici la queue au dépose-bagages quand nous nous y présentons

Avec 20 kg par PAX inclus dans le tarif de base, donc 40 kg à deux, FY nous laissait beaucoup de marge

L'employé prend la peine de me faire confirmer l'absence dans mes bagages de tous ces articles susceptibles d'incendier l'avion.

Et voici la queue après dépose des bagages.

J'avoue avoir été intrigué par cette affiche située juste devant le PIF. Le citoyen de l'UE que je suis peut séjourner sans visa 90 jours en Malaisie (plus précisément, en Malaisie occidentale et dans l'Etat de Sabah), mais ne peut pas emporter de traitement médical ou de produit de beauté pour plus d'un mois ? Il faudrait peut-être mettre à jour cette règlementation vieille de trente ans.

Cela étant, le PIF qui n'était pas surchargé de travail n'en a pas profité pour contester notre volume de crème solaire, inutilisée, donc dépassant notre usage mensuel.

On débouche sur ces boutiques, avant la vraie zone airside

La première impression : c'est vaste, aéré, lumineux et spotter-friendly


Une des boutiques

Avec des produits que je n'ai pas besoin de présenter en détail

Il n'y a pas un trafic débordant, mais quand même de quoi remplir la case spotting. On commence par un ATR72 Firefly

Le même juste après le repoussage, vu par Mme. Au premier plan, un 737 MH fait le plein.

Un autre ATR72, de Malindo, filiale malaisienne de la low-cost indonésienne Lion Air

Un 738 Malaysia


Arrivée d'un A320 Air Asia

Il s'approche de la passerelle

Mais ce sera du faux contact : ici comme ailleurs, il n'y a pas de petites économies pour les LCC.

Le turn-around est rapide : cette photo a été prise 22 minutes après la précédente

Un autre A320 Air Asia, en livrée spéciale promouvant leur programme de fidélisation

Au loin, trois appareils dans la zone fret

La porte B4 descend à l'étage inférieur : rien d'étonnant pour un vol en ATR72

Mais à la place de stationnement correspondant aux portes B2 et B4, il n'y a rien, et il est déjà 11h08. Le vol FY2027 a été avancé à 11h20… mais il est en retard !

Et pour le moment, il n'y a évidemment pas beaucoup d'activité à la porte

En attendant, une revue des pictogrammes locaux, avec un coin informatique (j'y reviendrai), des salles de prières pour hommes et femmes, respectivement, et des sanitaires pour PMR, femmes et hommes, respectivement.

Les sanitaires sont propres : rien à dire

Pour ce qui est du coin internet, c'est uniquement un endroit où il y a des prises électriques, et une demi-douzaine de fauteuils trop bas pour être utilisés face aux tables.

Le message est assez clair : vous pouvez recharger votre joujou, mais vous devrez probablement attendre debout ce faisant.

Aucun poste en libre service, mais il y a une couverture wifi gratuite (ce qui fait que ce coin n'est pas plus dédié à l'accès internet que le reste du terminal, si votre accu est suffisamment chargé).

Voici donc l'écran corporate du moment

Cette partie du terminal est dédiée aux PAX ayant une phobie de l'avion: tous les sièges tournent le dos au tarmac. Ailleurs, la rangée centrale fait au contraire face aux baies vitrées.

L'extrémité du terminal est devenue déserte avec le départ du vol de la porte concernée

Ca commence enfin à s'activer (un peu) à la porte B4

Et l'embarquement est enfin annoncé. Une petite queue raisonnablement ordonnée se forme. Les jupes des employées sont orange corporate Firefly.

On descend par la cette rampe douce (ce n'est pas Mme, devant).

Pour arriver dans cette salle au niveau du tarmac

Devant un tarmac toujours aussi vide. Notez les parapluies qui ne doivent pas être de trop en milieu d'après-midi.

Il est 11h21, et l'avion qui va opérer le vol FY2017 de 11H45 et avancé à 11h20 arrive à son point de stationnement.


Débarquement des PAX

Et des bagages de la soute avant

C'est à notre tour d'embarquer (par zone, après les PAX avec enfants que l'on aperçoit).


L'appareil a six ans, et donne l'impression d'être à l'état neuf

Les places du fond, qui dans un ATR sont celles proches de la sortie, sont identifiées comme des Preferred Seats.

Le premier rang aussi, en raison de l'espace devant les sièges


Pour le PAX lambda, voici le pitch

Pour les amateurs de mesure précise. Les chaussures ont été choisies pour s'accorder aux couleurs de mon mètre ruban et de Firefly.

Autre vue du pitch, sans mètre jaune, mais avec chaussures jaunes. Le support du siège gêne pour loger un bagage à main.

En largeur, c'est comme dans tous les ATR. Ca serait étroit pour un vol LC, mais il faut être tahitien pour voler trois heures et plus dans ce type d'appareil.

Les sièges s'inclinent de manière assez symbolique

Particularité locale : la pub pour un médicament contre la rhinopharyngite collée au dos de la tablette


Avec un prospectus dans la pochette à magazines

Il y a aussi la fiche de sécurité

Et de la publicité pour un BOB (non disponible sur ce vol), et pour l'option siège vide à vos côtés.

De la pub pour des produits dérivés divers

Et pour des îles de rêve sur les coffres à bagages, qui donne une impression de mood lighting (mais c'est de la lumière blanche, en fait).

Autre vue en hauteur


Bon, ce n'est pas le tout, le moteur gauche est démarré

Et les PNC font la démonstration de sécurité à l'ancienne puisqu'il n'y a pas d'IFE

A propos de ceinture de sécurité, la boucle est au logo de Firefly.

Impossible de ne pas voir les PNC, avec une couleur corporate aussi voyante

Arrivée d'un appareil Silk Air.

C'est l'un des meilleurs moments du vol, quand le turboprop vrombit à plein régime pour le décollage. Si vous n'êtes pas turbopropophile, vous ne pouvez pas comprendre.

Il est 11h39, c'est-à-dire quasiment l'horaire initial du vol.
Le problème des ATR, c'est que leurs hublots sont souvent très rayés, et celui-ci ne fait pas exception.

L'habitat : des maisons basses remplacées par un nombre croissant de grands ensembles.

Au fond, c'est Georgetown

L'un des ponts qui relient l'île à la terre ferme, déjà vu en arrivant à l'aéroport

Le turboprop, qui semble presque flotter dans l'air à côté de l'avion

L'estuaire d'un petit fleuve côtier

Surprise ! il y a une collation

Présentée et reçue avec le sourire

On ne peut pas qualifier cela de repas, mais ici, on a sucré ET salé

La PNC repasse avec des gobelets de lait de soja et de jus d'orange (des couleurs décidément très corporate).

Donc voici l'ensemble de la prestation (entamée pour ce qui est du sachet de fruits secs).

Le turboprop, sur fond de ciel pas si bleu que cela, car l'altitude de croisière est modérée

Avez-vous déjà lu un article de magazine de vol promouvant le métier d'ingénieur ?

Là, en revanche, c'est de la publi-information pour des établissements hospitaliers qui insistent beaucoup sur le fait que la Malaisie étant un pays musulman, ils savent prendre en compte les besoins des patients musulman, mentionnant notamment le non-usage d'un médicament non identifié utilisant un produit porcin. Des valves cardiaques, peut-être ?). Le tourisme médical est en expansion dans le monde : j'ai vu des prospectus sur papier glacé à ICN sur le même sujet.

Les ravages sur l'environnement de la monoculture du palmier à huile


Suivie par la monoculture de maisons individuelles

La prison de Sangai Buloh, dans l'alignement des pistes de SZB

L'autoroute E35

En finale

Au centre de cette photo, c'est la maquette d’entrainement des pompiers

Ils n'ont pas cherché à fignoler les détails

Les hangars situés le long de la piste contiennent quelques antiquités

Deux 727 de Transmile

Celui qui est sous le hangar semble en état

Les réacteurs de l'autre 727 ont été démontés.

Encore plus exotique : à droite, l'immatriculation m'a permis d'identifier l'unique appareil de Layang Layang Aerospace, un Short SC 7 Skyvan.

Deux ATR72 de Malindo

L'horaire initial était 11h45 – 12h45, a été avancé à 11h20 – 12h20, et a été finalement 11h39 – 12h35. Autant dire que le vol était légèrement en avance sur son horaire initial, mais un quart d'heure en retard sur son horaire révisé. Pas de quoi fouetter un chat, au total.


Un dernier coup d'œil à l'ATR72 qui a fait son travail

Devinette : où va partir cet autre ATR72 Firefly ?

La salle de livraison des bagages est simple : deux courts tapis de livraison le long du mur derrière lequel se trouve le tarmac. Ils sont destinés aux bagages des vols internationaux et domestiques, respectivement.

Et c'est aux PAX de passer ou non devant les douaniers

Arrivée en zone publique, achat d'un bon de taxi pour le centre ville.

Le tarif forfaitaire de 70 RM est plutôt cher, par rapport aux 45 RM payés pour atteindre PEN, mais il épargne cette queue pour les taxis standard.

C'est la fin du volet aéronautique de ce FR, pour lequel il reste un peu de place pour un bonus touristique.
Si Georgetown subit un afflux de touristes, c'est tout simplement parce que c'est une ville historique dans le détroit de Malacca, qui mérite au bas mot les deux jours que nous y avons passés, sans avoir exploré les ressources du reste de l'île.
Tout comme Malacca avant-hier et Singapour aujourd'hui, Georgetown fut hier une place de commerce maritime entre l'Extrême Orient, l'Inde et au-delà l'Europe. Le centre historique de George town en a conservé un quartier indien.

… avec des magasins de vêtements de style tout aussi indiens.

Cette communauté indienne était pour partie indouiste, d'où le temple Sri Maha Mariammam, dont voici un détail du fronton

Et l'autre partie des Indiens était musulmane, d'où la Mosquée Kapitan Keling (les Kapitan étaient les chefs de chaque communauté indienne, chinoise, etc.), dont le bâtiment actuel date de 1916.


Les marchands chinois, eux, se regroupaient en guildes par province d'origine, et construisirent autant de temples des ancêtres et maisons communes. Certains étaient modestes, comme par exemple celui dédié à Loo Pun, saint patron des charpentiers, coincé dans un quartier d'habitations.

La décoration du toit est néanmoins un peu inhabituelle pour l'œil exercé

D'autres sont d'une exubérance débridée, comme le temple du clan Khoo Kongsi, originaire d'un village près de Xiamen, dans le Fujian.

Il faut plusieurs heures pour détailler la richesse de ses sculptures

Penang, Malacca, Singapour, ce sont les villes où s'est développée la culture et la fortune des Peranakan qui sont les descendants des Chinois ayant fait souche en épousant des Malaisiennes. Les musées de ces trois villes consacrés à l'art et à la culture de ces Chinois du détroit sont passionnants, et celui de Penang n'est pas le moindre.

Installé dans une superbe maison bourgeoise, il vaut tout autant pour les objets qui y sont exposés que pour sa décoration propre et son architecture.

Ce musée rivalise avec la Maison Cheong Fatt Tze, appelée aussi Maison bleue pour des raisons évidentes.

Elle fut construite par Cheong Fatt Tze (1840-1916). Homme d'affaires avisé, consul chinois de Singapour, conseiller de l'impératrice douairière Cixi (Tseu Hi), il fut surnommé le Rockefeller de l'Orient.

Hélas, aucun de ses nombreux fils qu'il eut de ses huit femmes – sa préférée n'avait que 17 ans quand il l'épousa à 70 ans – n'hérita de ses talents. Il ne devait pas se faire d'illusion à leur sujet, car un codicille à son testament lègue la somme de 500 livres sterling à l'un d'eux, à la vie particulièrement dissolue.

Négligée, pillée, squattée, cette superbe demeure n'était qu'une triste coquille dévastée quand elle fut rachetée à la mort du dernier des fils de Cheong Fatt Tze par trois architectes.

Ils engloutirent des sommes considérables pour restaurer la splendeur de cette demeure de 38 pièces, qui est aujourd'hui un hôtel de luxe. Les cinéphiles y reconnaîtront le décor de certaines scènes du film Indochine.

Il n'était que temps de classer la zone historique de Georgetown, car déjà des hôtels commençaient à en défigurer le pourtour, écrasant de leurs dizaines d'étages de béton la Maison bleue.

Nous avons séjourné dans une autre demeure historique (Noordin Mews), moins prestigieuse, mais où l'accueil méritait les éloges unanimes des clients dans les sites de voyage.

La chambre était confortable

Et l'on ne risquait pas d'y être incommodé par des odeurs désagréables

Revenons au fait religieux à Penang. Je ne pouvais pas manquer d'aller dans ce temple. Vous avez reconnu l'inscription au fronton : 天后宫 (Temple de l'Impératrice du Ciel), écrite à l'ancienne de droite à gauche, qui partout désigne un temple dédié à Matsu, déesse protectrice des marins du panthéon taoïste particulièrement révérée à Taïwan.


Rien dans l'intérieur du temple ne déroute un habitué des innombrables lieux de culte de Matsu à Taïwan.

Les tours coniques sont faites de milliers d'alvéoles, chacune éclairée d'une petite LED qui sera éclairée pendant un an après le don d'un fidèle. C'est la réponse taïwanaise aux cierges et aux bougies dont la suie encrasse l'intérieur des édifices religieux, toutes religions confondues.

Ce petit panneau le rappelle aux visiteurs chinois dont la piété n'aurait pas franchi le cap de la modernité (et celui de gauche informe ceux qui ont perdu leurs repères religieux).
à gauche : Sainte Mère du Ciel (Matsu)
A droite, le texte en chinois demande aussi de ne pas brûler d'encens

Ces objets en forme de croissant de lune, plats d'un côté et convexes de l'autre sont des jiaobei 筊杯, ou blocs de divination. Après avoir s'être silencieusement identifié et avoir exprimé sa question à la déesse, le fidèle laisse s'échapper de ses mains jointes les jiaobei et peut constater trois configurations possibles :
- Un bloc est à plat, et l'autre est sur sa face convexe : la réponse de la divinité est positive
- Les deux blocs sont à plat : la divinité est en colère, et cela s'interprète comme une réponse négative
- Les deux blocs sont sur leur face convexe : la divinité rit. Cela signifie que le fidèle devrait connaître la réponse, ou que la question est amusante.
Dans les temples taïwanais qui attirent de nombreux fidèles, le cliquetis de la chute de jiaobei sur le sol est incessant.

Matsu est comme toujours entourée des deux géants qu'elle a soumis à son service – celui de gauche entend à mille kilomètres et celui de droite voit à mille kilomètres les fidèles en détresse.

Franchement, cette statue de Matsu est l'une des moins belles que j'aie jamais vues. Mais le divin transcende la représentation que l'on en fait.
On retrouve Matsu sauvant des marins de la noyade dans ces bas-reliefs typiquement sino-taïwanais.


Nous n'avons pas eu à souffrir de tempêtes au dessus des océans lors de notre retour; ne faut-il pas y voir le signe de la protection que Matsu nous a accordée en son temple ?
Merci pour ce fr François !:)
Un bon petit vol sur cet ATR aux hôtesses chatoyantes !:)
L'aéroport est agréable, ses grandes baies vitrées le rendent très lumineux en plus de faire le bonheur des spotteurs, même la tête à l'envers.Les tarifs sont très corrects à la cafét' :)
Le confort à bord à l'air correct, et le catering est plutôt généreux, du moins pour nous qui sommes habitués à peu.
Le bonus est somptueux, et nous fait découvrir la richesse de cette ville et de la région en général. Retrouver Matsu à du te plaire, même si cette statue n'est pas géante ^^
A bientôt
Rétrospectivement (le terme est doublement approprié !), ces sièges tous tournés dos aux baies vitrées sont logiques à cet endroit, car ils font face à la porte B2-B4, dédiée aux embarquements à pied dans les biturboprop.
Le temple de Matsu faisait partie de ma liste d'incontournables à voir à Georgetown.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce Fr ,
Je reconnais l'ATR que j'avais pris pour Kuantan-Singapore.
J'avais trouvé le personnel super sympa et l'offre de produits dérivés intéressante
pour un vol court.
Au passage le polo Firefly en taille XL Francais est a prendre en taille XXL.
Pas possible d'avoir cet appareil et cet équipage pour faire CDG-EAP :)
En effet, un personnel au professionnalisme souriant et décontracté, ce qui est vrai de tous ceux auxquels j'ai eu affaire dans les aéroports, les hôtels et les sites touristiques. Ils ne sont pas pour rien dans l'excellent souvenir que je garde de ce premier double passage en Malaisie.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR.
Un aéroport qui semble fonctionnelle et agréable dans une ville qui pourrait l'être tout autant et qui nous rappelle grâce au bonus également que la Malaisie a aussi son histoire et son charme.
Vol tranquille en ATR avec cette collation qui est le (petit) plus du vol. Voilà qu'on vend même des tee-shirts à l'effigie d'une compagnie, idée originale bien que si porté en France, le tee-shirt ferait plutôt de la pub pour un opérateur téléphonique !
A bientôt pour le retour.
Un aéroport moderne et bien dimensionné pour le trafic actuel. La Malaisie, ce ne sont pas seulement des resorts et des plantations de palmier à huile :)
Merci pour le commentaire !
Merci de ce FR.
Je trouve la presation globale très bien surtout si on la rapporte au prix payé. Le catering et les boissons offertes sont très bien pour la durée du vol.
L'ensemble est très orange à la Easyjet mais avec une touche asiatique sympa.
Tu as de superbes baskets à la Pititom !
Par rapport à un trajet en bus dont je n'ai même pas cherché le tarif, il n'y avait pas photo, au regard du temps de transport et de l'agrément pour un FRiste.
Ces chaussures ont été achetées plus pour leur confort pendant les promenades de 42,195 km que pour leur couleur.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR à la rédaction ciselée.
Entre découvertes gustatives et culturelles, le vol devient anecdotique, tout comme les changements d'horaires le concernant. Dommage que comme d'habitude les hublots de l'ATR se soient opacifiés avec le temps.
Une déesse qui rit : voilà qui n'est pas ordinaire...
A bientôt pour la dernière étape.
Matsu est une divinité très nature. Elle peut avoir des envies de détour impromptus quand elle se rend de temple en temple au printemps sur la côte ouest de Taïwan, ce qui rend l'itinéraire de ce grand pèlerinage un peu imprévisible. Ce n'est pas parce qu'elle a été élevée au rang de Reine du ciel au XIX° siècle en raison de ses états de service qu'elle n'a pas conservé la spontanéité de la jeune fille qui a vécu vers l'an mil sur la côte du Fujian.
Merci pour le commentaire !
Je reprends (sans copyright) l'expression de Franck: la rédaction est ciselée. Et parfois fort amusante...
Merci pour ce très bon FR, qu'on aurait pu appeler: mais où se cache Mme Marathon?: entre le mini short et le Hidjab, il y a de la marge...
Très beau et très intéressant bonus, je ne connaissais pas du tout cette ville et sa richesse passée, manifestement plutôt bien préservée après avoir été oubliée.
Il est plus facile d'écrire un FR plaisant quand le vol a été agréable, ce qui fut le cas.
Je pensais qu'il y aurait plus à voir à Malacca, au regard de son histoire. A contrario, Penang m'a surpris dans le sens inverse.
Merci pour le commentaire !
Bonjour et merci pour ce FR exotique qui sent bon les vacances.
Le café au durian doit être une expérience intéressante. J'aime ce fruit mais il a tendance a me rester sur l'estomac et je garde longtemps le goût en bouche.
Merci aussi pour le bonus touristique.
A bientôt.
J'ai acheté du café instantané au durian, mais tout comme le café instantané sans durian, c'est très loin de valoir l'original. Merci pour le commentaire !
Arrivée à PEN sans encombre, avec la tour de contrôle ou batterie de DCA :)
Bon vol Easy Jet en référence à la couleur corporate.
Excellent rapport qualité/prix.
Merci François pour ce FR et son bonus à la rédaction soignée !
J'ai pensé la même chose en voyant cette tour, mais j'ai oublié de le mentionner. Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR, toujours aussi agréable à lire avec ce ton inimitable.
Bon vol, encore une fois, une compagnie asiatique de bon niveau.
Et merci pour ce bonus qui non seulement est joli mais très instructif.
Ce qui fait un bon vol quand il est aussi court est assez impalpable, mais j'ai essayé de le transcrire.
Le bonus d'un FR, c'est un peu comme le sourire pour le service à bord : il n'est pas obligatoire, mais c'est indispensable :)
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR
Il y a un problème avec votre itinéraire
La suite ne m'étonne pas car vous avez fait un noshow sur vous itinéraire aller et il n'a pas du être régularisé au niveau de votre dossier
Avant de prétendre que le Durian est imbuvable, il faut essayer.
Voilà qui est sage ;)
Comprenez que si vous n'aimez pas ce fruit, conserver son goût pendant une heure peut être désagréable. Mais qui pour qui apprécie le durian (avec ou sans majuscule), c'est à ne pas manquer.
Toute expérience est enrichissante
mais ne peut pas emporter de traitement médical ou de produit de beauté pour plus d'un mois ?
Je me souviens de touristes qui ont fini en prison à cause de cela : la même législation sévit au Vietnam et dans d'autres pays d'Asie
La cabine est lumineuse et aérée : dommage qu'il y ait toute cette pub
Vol plutôt agréable avec une petite collation
Pas de quoi fouetter un chat, au total.
Surtout que vous pourriez avoir des ennuis avec Brigitte Bardot à le faire
Superbe bonus comme d'habitude qui regorge d'informations et de données historiques
C'est volontaire d'avoir choisi un hôtel ou le durian est interdit ? ;)
A bientôt
Bien vu pour l'itinéraire !
La fiche Vietnam du site du Quai d'Orsay mentionne effectivement des condamnations pour transport de certains anxiolytiques. J'ai aussi relevé qu'il faut s'abstenir d'apporter du permanganate de potassium pour stériliser ses fruits et légumes. Rien en revanche à ce sujet pour la Malaisie : les risques encourus dans ce pays par les voyageurs de bonne foi doivent être plus théoriques.
Les hôtels ont été réservés avant que le durian ne devienne un fil rouge de ce voyage^^
Merci pour le commentaire !