Avis du vol entre Paris et Doha en classe Affaires avec Qatar Airways

Et voila mon périple vers le Pays des Neiges.
3/11/2014 - QR40 - Certains se font désirer - CDG-DOH, affaire - C'est ici
4/11/2014 - Air Himalaya - http://flight-report.com/fr/report-8673.html
25/11/2014 - Priorités VIP - http://flight-report.com/fr/report-8706.html
26/11/2014 - Eva Air - A paraître
Avant le rapport de vol proprement dit, je vous propose une petite présentation du projet.
Comme les deux années précédentes, j'avais prévu de retourner au Népal afin de pratiquer la randonnée dans l'Himalaya.
Nous sommes en janvier, environ 10 mois avant le départ, la durée de la randonnée étant fixée, je commence à regarder les prix et disponibilités des vols aux départs de Francfort, Luxembourg et Paris sur Qatar Airways, Etihad et Turkish.
Quelques jours plus tard, je reçois un message promotionnel de Qatar Airways dans ma boite électronique : promotions sur les vols au départ de Paris achetés au cours des deux prochaines semaines. Je tente une simulation et là, surprise ! Une J pour seulement 40% de plus qu'une Y au tarif d'il y a quelques jours ! Connaissant la qualité de la J chez QR (par deux surclassement en deux ans, mais surtout grâce à flight-report), je n'hésite pas et décide de me faire plaisir.
Bon, à ce prix, je me retrouve avec un billet de classe I (la plus basse des classes tarifaires business), mais comme je ne vole pas assez pour tirer bénéfice des miles que je cumule, ce n'est pas un problème.
Le vol est prévu en A340 qui n'a pas encore de sièges full-flat, mais ce sera toujours mieux que les sièges Y que j'utilise habituellement.
Puis débute le fameux feuilleton à rebondissements de l'A380 de QR. Quelques semaines plus tard, sur ma réservation, l'appareil est modifié en A380. Génial ! Le suspense dure jusqu'à la semaine précédent le départ ou mon vol repasse en 777. Déception, mais il y a pire dans la vie. Par contre, je remarque avec horreur que les sièges ont été réaffectés et non seulement je ne suis plus à la fenêtre (j'ai été réaffecté en 2F), mais tous les sièges de ce type sont indisponibles. En désespoir de cause, je consulte trois fois par jour ma réservation, au cas où …..
Effort payant, le jeudi précédent le départ, je vois que le 2K est libre. Pas une seconde à perdre, je change ! Ouf !
La veille du départ, je me rends à CDG par TGV. Ce moyen de transport n'est pas du tout pratique lorsque l'on dispose de gros bagages, car il y a très peu d'espaces pour les stocker dans les rames (et même entre les rames) !
Vers 22h00, je suis enfin a mon hôtel.
Enfin, assez de bla-bla et venons-en au rapport proprement dit.
Le décollage de mon vol étant prévu à 15h00, je prévois de me rendre au T1 un peu avant midi. Et avec l'accès au salon juste après l'enregistrement, cela me permettra de prendre un petit repas, du moins, je l'espère.
Vers 11h30, je prends le CDGVAL au niveau du T3 (là ou se trouve mon hôtel) et arrive au T1 bien en avance, une dizaine de minutes plus tard. Le CDGVAL, c'est bien, mais pas pratique avec de lourds bagages (je sais je me répête).
Je localise les comptoirs QR. Ils ne sont pas ouverts, mais cela ne devrait pas tarder à en juger par l'activité des employés qui s'y trouvent.
Il reste une place libre a proximité, je m'y installe.

Une file importante ne tarde pas à se constituer. Ou plutôt deux : une pour l'enregistrement classique et l'autre pour le dépôt de bagage des passagers ayant utilisé l'OLCI.
Dès l'ouverture, c'est la ruée. Mais privilège d'un billet J, je me dirige vers les deux derniers comptoirs sous les regards des autres passagers. Un cerbère se rue alors sur moi et demande à voir mon e-ticket, après quoi il me laisse passer
L'attente ne devrait pas être longue, seul un couple de passagers se trouve devant moi. Mais qu'ils sont longs ! Avant que mon tour n'arrive, au moins quatre personnes sont passées dans la file des OLCIs.
Quand vient mon tour, je reçois mes cartes d'embarquement (celle du vol CDG-DOH ainsi que celle de la correspondance), ainsi qu'un carton d'invitation pour le salon Air France Première (qui, comme je le sais grace à flight-report n'a rien d'une première classe).
Muni de ces documents, je me dirige vers la PAF et tente le sas PARAFE. Ca ne fonctionne pas, mais comme il n'y a personne, je passe au guichet. En trente seconde, me voila de l'autre côté.
Je suis les indications pour le salon qui se trouve presque caché au fond d'un couloir, comme s'ils en avait honte. Sonnette, accueil très courtois, puis je m'installe. Je suis tout seul. Pour la déco, on aime ou pas, mais ça aurait pu être pire (désolé, peu de photos, étant seul, je suis continuellement observé par les trois membres du personnel présents).

Je m'installe et vais visiter le buffet. Là, catastrophe : quelques parts de sandwich, des soupes instantanées, un piètre choix de boissons chaudes et froides, quelques biscuits emballés !!!
Enfin, voici mon repas quatre étoiles

A noter que j'ai pris 4 assiettes de sandwich et que j'ai vidé les deux tiers du stock à moi tout seul. Le personnel, lui, ne réapprovisionne pas.
Quelques passagers font leur apparition. Quelle foule, nous devons être à 8 !
Un petit café pour finir, accompagné de la photo corporate avec le report de Ramalair en une

Les documents de vol précisant le passage prioritaire au PIF

Et je n'ai pas fini d'en découvrir. Ne trouvant pas les toilettes, je demande à l'agent d'accueil qui m'indique très serieusement qu'il n'y en a pas et qu'il faut sortir utiliser celles du couloir. On croit rêver !!!!!!
Allez, il est 13h30, je quitte ce salon et me dirige vers le PIF.

J'utilise l'accès prioritaire No1, mais cela ne me sert à rien, il n'y a absolument personne devant moi. Mon sac est fouillé, puis je me retrouve en salle d'embarquement. Que de monde, j'ai du mal à trouver un siège libre près de la porte 47.
Pas possible de spotter, toutes les places proches de la vitre sont occupées. En plus, elle est pleine de buée. Tant pis.
Le temps passe. Je sens qu'il va y avoir du retard. Enfin, à 14h40, l'embarquement débute. C'est clair que le décollage à 15h00 ne sera pas réalisable.
Passage dans un jetbridge aveugle décoré de messages vantant une institutuion financière

Puis arrivée à l'entrée de mon destrier du jour, un 777-300 répondant au doux nom de A7-BAZ.

Je m'installe en 2K

Le pitch est royal

Les commandes du siège

L'agencement cabine est 2-2-2.
La cabine J est presque complète, je repère trois sièges inoccupés seulement.
Mon voisin du 2J ne semble pas vouloir engager la conversation et nous n'échangerons donc que quelques mots durant tout le vol.
La traditionnelle trousse de confort Salvatore Fergamo est disposée sur le siège (photo prise après le vol).

Elle contient un très bon masque, une paire de chaussettes, un peigne, des bouchons d'oreille (en mousse, pas terribles), une petite fiole de parfum, une crème pour les mains ainsi qu'un baume à lèvres.
L'IFE est actif, je commence l'exploration

Quand tout à coup, l'écran s'éteint et une belle checklist de mise en route apparaît.

Espérons que cela fonctionne mieux pour les pilotes !
Une PNC vient me proposer un rafraîchissement pour patienter. Je demande un lemon mint, c'est vraiment excellent.

L'embarquement s'éternise, il presque 15h30.
Pour le spotting, c'est un peu raté, parce que le temps est épouvantable (grosses pluies et rafales de vent), mais également parce que notre appareil est parqué dans un coin ou le traffic est rare.

J'ai tout loisir d'observer l'embarquement du fret

Enfin, voila quand même quelques oiseaux qui ont daignés nous approcher
Un avro CityJet

Un 777 de chez ANA

Puis un autre japonais, son cousin 777 de chez JAL

Un 737 de la RAM vient prendre sa place à nos côtés

Peu avant le départ, notre PNC vient prendre la commande du repas et me demande à quelle heure je souhaite le prendre. J'opte pour deux heures après le décollage.
15h55. Le roulage commence enfin !
Passage sur le pont

Puis à proximité de ce 737 Enter Air, compagnie charter polonaise (déjà reportée d'ailleurs)

Une petite brochette d'appareils : un 737 XL Airways, un 737 Luxair et un appareil (un A320 ?) d'Air Méditérannée

Le célèbre concorde

C'est enfin le décollage, et ça secoue pas mal dès qu'on prend un peu de hauteur

L'appareil sort peu à peu de la grisaille

Ca y est, on est bien parti.

Etudions un peu le programme des réjouissances.

Sur les conseils d'un membre de flight-report dont j'ai malheureusement oublié le nom, je commande un château Dereszla en apéritif.

Merci pour ce très bon conseil, car il est excellent. Il est servi avec une coupelle de pistaches et noix de cajou chaudes.
Passage au dessus de chez moi

Toast à la santé de flight-report et de ses membres

Nous volons vers l'est

et le jour décline vite

lointaine rencontre air-to-air

L'apéritif terminé (les PNC auraient vidé la bouteille dans mon verre si je ne les avait pas arrêtées), il est temps de se mettre en position repos

Nous sommes au dessus de la Bavière lorsque la nuit tombe. Le spectacle est superbe

L'avion approche de la frontière roumaine et le repas ne va pas tarder, il est temps d'étudier un peu le matériel fourni.
Le casque (que je n'ai pas utilisé)

Petite exploration de la partie musique de l'IFE (en particulier la pop asiatique dont ma fille rafolle), avec quelques informations sur le vol en haut d'écran

Visite des commodités

C'est très propre

Les brosses à dent sont de très bonne qualité

Le repas arrive, avec les traditionnels Mezze en entrée.
Belle nappe en tissus, couverts en métal, beurre en coupelle, le tout servi à l'assiette et sans trolley, il faut le reconnaître, c'est assez classe.

Désolé, j'ai oublié de photographier le menu, honte à moi !
J'ai ensuite commandé un plat de poisson

Sur la photo, il ne semble pas très appétissant, mais il était excellent et pas sec du tout, contrairement à ce que je craignais.
Pour accompagner ce poisson, j'avais commandé le sauvignon blanc de Nouvelle-Zélande Babich, mais celui-ci n'étant plus disponible, j'opte pour le Semillon australien McWilliams. Il va très bien avec le plat.
Glace en dessert

Je n'ai mangé que les fruits, la glace elle même avait mauvais goût (un peu industriel).
Le repas terminé, notre appareil vient de passer Bucarest. Je décide de profiter du full-flat du siège et somnole pendant tout le survol de la Turquie et de l'Iran.
Nous approchons de la destination

Ambiance cabine

La descente se poursuit. Quel silence dans la cabine avant ! Les lumières de Doha apparaissent.

Désolé pour la photo un peu floue.
Il est 23h55, heure de Doha. Posé très doux, mais avec retard.
Je salue mon confortable 2K et me dirige vers le jetbridge

Merci de m'avoir lu et à bientôt pour la suite de ce voyage.