Avis du vol entre Lisbon et Paris en classe Economique avec Air France

C'est le retour d'un mémorable week-end Flight Report, dont le routing n'avait rien de mémorable :
AF1924 CDG – LIS Quelques FRistes à bord - ici
AF1625 LIS – CDG Charter de FRistes - Vous êtes ici
Ce FR commence à l'arrivée en métro dans le hall du Terminal 1 de LIS, décoré d'un inévitable sapin de Noël.

Les reflets kolossaux m'ont empêché de photographier l'écran de la borne, mais le menu me proposait de changer de place.

Ah oui, mais comme tout LCC qui se respecte, AF fait désormais payer le choix de la place. Mais comme AF est une high cost, le tarif est dissuasif : 11 EUR par PAX, contre 3,56 EUR chez EZY pour le même segment.

Certes, chez AF, les FB-Elite ont une réduction progressive sur ce tarif, allant jusqu'à la gratuité pour les FB-Plat, mais sur ce vol, il fallait être GP-R1 pour pouvoir choisir un siège devant le rideau. La hiérarchie bien connue des PAX reste respectée chez AF jusque dans le moindre détail.
Cette hiérarchie m'amuse plus qu'elle m'agace.
Ce qui m'a profondément agacé, c'est de constater que sur ce vol, au moins quatre couples avaient été séparés dans l'attribution des sièges : nous étions placés d'autorité par AF aux 8E et 11B, le PAX11D voyageait avec sa compagne assise à l'arrière, le PAX11C voyageait avec sa femme et son fils en 11E et 11F, et un PAX au rang 7 était séparé de sa compagne à l'arrière. Cela ressemblait beaucoup à une dispersion volontaire des couples pour les inciter à alourdir leur tarif de 11 EUR par PAX(soit presque 20% dans notre cas, excusez du peu).
Que cela ait été délibéré ou non, je trouve cela particulièrement déplaisant, et cela me choque plus que le fait de faire passer systématiquement le personnel devant les clients.
Il n'y avait quasiment personne aux guichets manuels, mais nous avons longuement attendu le FRiste qui enregistrait une valise en soute.

J'ai un souvenir mitigé du PIF, avec un employé qui ne parlait que portugais. J'ai eu du mal à comprendre qu'il m'indiquait où attendre mon tour pour passer sous le portique de détection.

Ensuite, passage obligé en zig-zag dans un étroit cheminement au milieu de boutiques hors-taxes.

Je n'apprécie guère cette manière de considérer les PAX comme des poissons à capter dans une nasse mercantile.

Bon alors, où sont les salons dans ce terminal ? Pas sur ce plan, qui nous apprend que les durées de cheminement sont limitées à LIS.

Ni du côté de cet atrium

Il faut apercevoir un panneau

Ici en hauteur, vraiment pas très visible

… en traversant des food courts aux odeurs de restauration rapide

Pour atteindre ce salon multi-compagnies

Comme d'habitude, l'entrée à 25 euros ne les vaut pas, sauf à la rigueur si on peut faire une note de frais. Le scan des BP de tout le monde et la vérification du nombre suffisant de FB Elite+ va prendre beaucoup de temps aux cerberines modérément souriantes. Vingt FRistes sur le même vol, un vrai charter !

Je ne me souviens plus de la nature de cette machine à droite qui ressemble vaguement à un ATM.

L'offre de presse est correcte – les habitués reconnaîtront les différents titres présents.

Vous avez dans cette vue panoramique la quasi-totalité du salon qui est aveugle, avec le buffet à droite (il y a un petit espace supplémentaire au-delà du buffet).

Ce jour là, c'était un salon Flight Report, mais les autres PAX étaient acceptés, bien que très minoritaires. Ca parlait beaucoup avions !

Pour ce qui est du catering, c'est dans la moyenne basse européenne. Une machine à café,

… un coffret de sachets pour ceux qui ignorent que le thé, en vrai, ce sont les feuilles d'un arbuste

Des sandwichs pas très exaltants, mais qui ont le mérite d'exister

Des pains au chocolat

Et des pommes. Il faudra les autres repas de la journée pour parvenir aux sacro-saints cinq fruits et légumes quotidiens.

Voici ma première sélection

… et la suivante, avec un gobelet de carton pour le café que la machine s'obstine à servir extrêmement court.

Elles ne sont pas très nombreuses, mais il y a des prises électriques de type F dispersées un peu partout.

La connexion wifi est correcte – le code d'accès est rappelé un peu partout.

Passage aux toilettes. Ici, les femmes, les handicapés et les bébés sont dans une seule catégorie que je ne qualifierai pas, de peur de m'attirer les foudres de Mme, d'AirCanada881+0,5 et de moi-même (si l'on prend mon Quotient Identificateur d'avions pour référence).

Le message est clair : s'occuper des bébés est une tâche exclusivement féminine à LIS, et d'ailleurs une PAX qui allait à droite m'a regardé de travers alors que je photographiais le banal aménagement des lieux.

Clairement, dans son esprit, ma place était là bas, au-delà de cette œuvre artistique d'un goût exquis.

Remarquez, les hommes ne laissent pas les lieux dans un état de propreté irréprochable.

Il est temps d'aller à la porte d'embarquement : c'est affiché à ce FIDS

En passant devant cet espace enfant.

L'embarquement avait déjà largement commencé, mais la tentation des baies vitrées très spottter-friendly était trop forte.
A320 TAP

A319 TAP sur le départ

A310 SATA. J'aime beaucoup le logo sur la dérive

777 TAAG (Angola)

767 Med-View (Nigéria)

Au loin, un 738 RYR, compagnie très présente, mais reléguée au terminal 2 comme tous les LCC

Il n'y a plus qu'un spotteur isolé, et il est temps de se tourner vers notre avion

Cela ne m'a pas frappé sur le coup, mais la dérive de l'A318 est bien plus haute que celle de ses grands frères. La faute à la diminution du moment entre les deux voilures, du fait du raccourcissement de la carlingue.

C'est F-GUGL qui fera ce trajet

On embarque – les priorités sont respectées avec un accès Sky Priority à gauche. La leçon du trajet aller ayant porté), j'ai confié cette fois-ci ma valise (pas plus lourde, mais plus encombrante) à Mme qui est encore FB-Silver.

Fini le beau temps ! il pleut à Paris

Il y a un présentoir des journaux au bout de cette passerelle vitrée

J'ai craint qu'il ne soit abusif d'entrer dans une passerelle où ça bouchonne, car ce crime est puni de trois mois de prison

Confirmation avant d'entrer à bord : c'est bien un babybus, et c'est une première pour moi.

Pour ce qui est de la motorisation, cela ne change pas beaucoup des autres A32x

Tant que j'ai encore accès au hublot, un vue du wingtip fence, avec A330 TAP à l'arrière plan

L'alignement de témoins au plafond

A318 ou pas, les fondamentaux sont respectés : il n'y a pas de rang 13

Le CDB se met face aux PAX pour faire l'annonce de bienvenue. J'apprécie le fait de ne pas se cacher dans le cockpit.

Une PNC s'enquiert de la compétence d'un FRiste à l'usage d'un siège en issue de secours.

Pour ce qui est du pitch, c'est du standard A32x AF

Roulement vers la piste. Traitement d'image pour lutter contre le contre-jour et immortaliser les spotters qui eux ont un éclairage correct.

Décollage

J'ai eu plus de mal avec le contre-jour qu'avec la PAX portugaise, mais francophone, assise en 11A, qui m'a courtoisement laissé faire des photos.

Au premier plan, la bifurcation entre l'autoroute A9 et l'autoroute A10 qui part vers l'horizon.

Le petit viaduc de l'A10 au niveau de Calhandriz

Un alignement diagonal de porte-gobelets

Babybus ou pas babybus, le porte gobelet a le diamètre réglementaire

Cette tablette se trouve au rang devant moi, d'où l'auto-collant à gauche en raison de l'issue de secours.

Un autre FRiste a trouvé petite la tablette de l'A318. A peine plus grande qu'une page A4, elle ne permet pas d'étaler beaucoup d'affaires.

La fiche de sécurité, sans intérêt particulier puisque c'est la même pour les A318 et A319

Je me demande depuis quelle année les fiches de sécurité d'AF ont ajouté intégré le chinois simplifié ? Ce serait une mesure de la progression du nombre de visiteurs de Chine populaire, les seuls avec les Singapouriens à utiliser cette graphie.

Je me demande ce que ces PAX peuvent bien photographier ? : )

La tablette a beau être petite, elle est trop grande pour la collation, car vous voyez ici la totalité de la prestation reçue initialement par LES Marathon.
Le CDB a annoncé après le décollage qu'en raison du retard de l'avion, la nourriture n'avait pas pu être chargée à CDG. Annonce bilingue, mais très indistincte : j'ai dû tendre l'oreille pour la capter, et la plupart des PAX ne l'ont pas entendue ou comprise.

Quant à Mme, qui était quelques rangs devant moi, la PNC a tout simplement oublié de lui proposer une boisson. Il a fallu que Mme utilise le bouton d'appel pour recevoir son dû, et vaincre l'air dubitatif de la PNC face à sa réclamation, ce qui m'a valu des commentaires peu amènes à ce sujet à l'arrivée. La note repas d'AF va se prendre une claque.
Cependant:
- A l'aller, nous avons reçu au total 2 sucrés, 1 salé, 1 café, 1 coca, 1 verre d'eau
- Au retour, nous avons eu 150 ml de coca

On m'objectera que cela fait 0,75 sucré-salé et 1 boisson par PAX et par segment, en comptant le verre d'eau, mais pas la réclamation. A cela, je réponds que le PIFman ne m'aurait pas autorisé à apporter l'une des boissons excédentaires du vol aller, et me l'aurait dit en portugais, qui plus est.
Mon voisin somnolait au passage du chariot : la PNC lui a mis un verre d'eau dans le porte-gobelet.

Cela n'allait pas augmenter mon alimentation, mais je suis allé me promener au galley. Il y avait là une PNC, très agréable, peut-être plus que l'animatrice de télévision à laquelle elle ressemblait étonnamment. Elle était sincèrement navrée du manque du catering et de l'inintelligibilité de l'annonce faite à ce sujet (un PAX anonyme lui a demandé pourquoi il n'y en avait pas), et pas particulièrement ravie de savoir qu'il n'y en aurait pas non plus pour le vol vers FLR.

L'A318 est tellement court qu'il n'y a aucune séparation entre le galley et l'arrière de la cabine (mon logiciel favori ayant refusé de raccorder mes photos, ceci est un panoramique artisanal. Tout les FRistes sur ce vol n'avaient pas un objectif fish-eye).

La cabine vue de l'arrière

Je n'étais pas le seul à l'arrière de l'avion : une demi-douzaine de FRistes étaient rassemblés là, surpris pas l'objectif pas très discret de Mme (car elle avait oublié l'existence de la lampe pilote de l'autofocus).

AF ayant d'autorité placé Mme sur un siège milieu à côté du siège hublot de Flavien, elle a profité de ses déplacements dans la cabine pour se surclasser au hublot, et voici sa contribution à notre FR conjugal.
La Sierra de Gredos qui culmine à 2 592m au Pico Almanzor, déjà identifiée ici par Saraoutou que je remercie.

Wing view

Le réacteur, vue générale

Et mises en garde

Quelques paysages que j'ai renoncé à identifier

Beaucoup de champs d'éoliennes

Je remercie à nouveau Saraoutou pour l'identification de Zamora, sur les rives du Duero

Wing tip fence trilogy, by Mrs Marathon

La nuit tombe rapidement début décembre, surtout quand on vole vers le nord-est, et ce FR se termine un peu abruptement sur l'arrivée à CDG, où nous n'avons pas de bagage à récupérer

Et où ne prenons pas le temps de méditer sur ce week-end qui va se terminer dans une rame de RER

C'est la fin de ce FR et le début d'un bonus touristique.
Vous n'aurez pas de photos de la rencontre FR elle-même, car une fois les visages floutés, elles n'ont qu'un intérêt limité. Il fallait participer, ou plutôt, il faudra participer à la prochaine rencontre !
Les animateurs avaient cependant prévu (hum!) un spectacle spécialement pour l'un des participants.

Oui, le marathon de Lisbonne, c'était ce dimanche là,

avec le Pont du 25 Avril (ex Pont Salazar, dont le nom n'est plus politiquement très correct) en arrière plan.

Et non, je n'avais pas envisagé de participer, ne serait-ce que parce que le départ était un peu tard, à 10h du matin. A 11 heures du matin, le gros du peloton n'en était logiquement qu'ici, au 11° kilomètre. Impossible de prendre le vol AF1625 en commençant un marathon à cette heure là, à moins d'avoir un passeport kenyan ou éthiopien.

Il n'empêche que ce récit inaugure une série de quatre FR consécutifs (celui-ci et les trois à paraître début janvier) avec un bonus course à pied. Enfin, en principe, car qu'il s'agisse de voler sur AF ou de participer à une course hors stade, les surprises sont toujours possibles (teasing).
Un clin d'oeil à l'aérien : vous remarquez un appareil blanc au-dessus du pont

Il s'agit de ce 332 de la TAP, photographié ici à fond de zoom 20x

Le parcours du marathon longeait côté mer la Place du Commerce, où a été prise la photo de groupe déjà postée ici

De là, comment aller au point de vue pour une autre photo de groupe ? Malgré la basse saison, les tramways étaient bondés.

Notamment celui-ci, qui passe devant la cathédrale

Pititom avait loué une voiture qui respectait la charte graphique de Flight Report, mais était un peu juste pour nous ramener tous à l'hôtel.

C'est donc à pied que nous sommes parvenus à ce superbe point de vue sur l'ancien quartier de l'Alfama, point de vue qui contrairement à celui du Château St Georges prévu initialement est accessible gratuitement.

La veille, nous n'avions fait qu'effleurer ce quartier, sans vraiment en trouver la porte tant c'est un dédale de ruelles

Certes, on peut y aller par le célèbre tram 28

Il passe par des rues parfois trop étroites pour avoir une double voie

On peut aussi y aller en voiture, mais c'est heureusement réservé aux résidents

Car outre le très faible nombre d'emplacements de stationnement

…et l'exiguïté de la voirie impossible à partager avec les tramways

.. et les rampes qui justifient d'avoir des escaliers en guise de trottoirs,

… on bute souvent sur des escaliers

… au bout desquels on aperçoit la mer

C'est à une de ces terrasses qu'on se rappelle qu'à Terrace, un FRiste est reparti faire une croisière qui ne quittera jamais le quai.

C'est le moment d'arriver à la conclusion. Le volet Flight Report a été parfaitement réussi, mais quid du volet AF ?