Bonjour à tous,
Voici un FR sur un type d’appareil, une compagnie et deux aéroports jamais encore reportés, issu d’un vagabondage aéronautique effectué à l’automne 2013 au Canada et aux USA, au cours duquel j’ai eu la chance de pouvoir combiner plusieurs obligations professionnelles outre-Atlantique avec une utilisation maximale de mon temps libre afin d’effectuer quelques vols insolites, dont le Convair 580 de NOLINOR en objet est assurément le highlight.
Tout cela avait commencé un vendredi après-midi, au décollage d’Orly, l'occasion de découvrir le nouveau produit « Grand Large » de Corsair, confortablement installé au pont supérieur d’un de leurs trois B747-400 récemment rénovés, rempli à pas plus de 50%.
Bon appétit.
Quelques heures plus tard, arrivée à Montréal-Pierre Eliott Trudeau, anciennement connu sous le nom de Dorval, pour entamer une semaine aéronautiquement intense en Amérique du Nord.
Ce détour par Montréal n’avait comme raison que seuls les initiés pourront apprécier à sa juste valeur. En effet, le lendemain, un groupe de spotters réunis sous la bannière de l’un d’entre eux ayant eu la bonne idée de créer Classic Jet Tours, agence spécialisée dans l’affrètement d’avions insolites pour le seul plaisir de voyager ensemble, avait rendez-vous dès 8 heures à Mirabel, dans l’aérogare privée, qui est aussi le siège social et la base opérationnelle de la compagnie NOLINOR. Comme chacun sait, les québécois sont très protecteurs de la langue française. Pas question pour eux d’utiliser le mot « charter ». Un affrètement est par conséquent un « vol nolisé », d’où la marque NOLINOR, qui décrit parfaitement l’activité principale de la compagnie : vols nolisés vers le nord…
Les retrouvailles avec certains fanas connus, notamment lors d'un récent voyage en Corée du Nord, puis les formalités d’enregistrement effectuées, on nous invite à passer en piste pour embarquer, tout en nous donnant la liberté de photographier la bête du jour « sous toutes les coutures ».
Ce Convair 580 n’est plus de la première jeunesse, mais il est encore bon pour le service. En 2013, il volait encore sur la planète une cinquantaine de Convair « Twins », appellation utilisée pour regrouper l’ensemble de la famille des Convair à hélices, qui débuta après-guerre par le 240, suivi par les séries 300, 340 et 440, tous avec moteurs à pistons, ensuite transformés au début des années 60 en séries 540, 580, 600, 640 et même 5800 lorsque des turbo-propulseurs sont devenus disponibles.
La grande majorité des Convair Twins toujours en exploitation ont été transformés en cargos, d’où le plasir rare et non dissimulé d’embarquer comme passager dans l’un des derniers exemplaires encore « prenables » de cette manière.
Cette mention mystérieuse n’est pas le nom de baptême de ce CV-580, mais un sticker apposé quelques temps auparavant quand il fût affrété pour opérer en pays inuit par la désormais défunte « Kitikmeot Air ».
NOLINOR est pour sa part bien vivante. Outre quatre B737-200 Combi et un Learjet 31A, elle exploite encore quatre Convair 580, avec lesquels elle propose autant de configurations cabine : tout pax en 50 sièges (celui-ci), Combi en 32 ou 40 sièges avec fret au pont principal, et tout cargo.
Une photo du moteur ALLISON 501 en embarquant, avant de rejoindre mon siège un peu plus loin vers l'arrière.
Une fois les annonces effectuées, mise en route et roulage rapide vers le point d'arrêt en bout de piste, suivi d'un décollage tout en souplesse. Temps de vol estimé vers Rouyn-Noranda (YUY) : une heure et huit minutes.
Depuis 2004, lorsque le trafic passagers international a entièrement été rapatrié à Dorval, Mirabel est devenu une sorte d'aéroport fantôme, avec son tarmac et ses taxiways gigantesques, quasiment déserts. L'aérogare principale a été fermée, et doit même être bientôt démolie. Le seul trafic passagers possible a lieu à partir des aérogares privatives commme celle de NOLINOR. C'est un peu le même principe qu'au Bourget. A part ça, le reste de l'activité est faite de cargo, de construction (Bombardier, Bell Helicopters) et de maintenance aéronautique.
Les deux images qui suivent permettent de prendre la mesure de ce qu'est Mirabel sur le plan foncier, ou plus exactement de ce que cette plate-forme avait pour vocation quand elle fût conçue dans les années 60 : un hub incontournable de l'hémisphère nord, avec beaucoup de place pour de futures pistes et aérogares…
Cap à l'ouest de l'Etat du Québec.
Notre Convair 580 a atteint son altitude de criosière, ce qui va permettre au service de commencer.
Il y a deux hôtesses navigantes à bord de ce vol, un luxe pour les 27 passagers présents, alors qu'une seule aurait pu être suffisante, non pas eu égard au fait que l'appareil est équipé de 50 sièges, ce qui est la limite en Europe pour opérer avec un seul PNC, mais parce qu'il y a moins de 41 passagers à bord, conformément à la norme canadienne en la matière.
Comme d'habitude au Canada, le service est à la fois professionnel et amical, surtout que l'ambiance festive du vol, dont je rappelle qu'il n'a pour but que le plaisir de voyager dans cet appareil, contribue à détendre l'atmosphère.
La cabine est configurée 2+2 avec des sièges en tissu bleu marine en excellent état.
Le catering proposé est sympa, avec ce petit déjeuner fruité. Le pitch est assez restreint, je dirais au hasard 28 pouces.
Un détour par le galley une fois le débarrassage effectué permet de vérifier que l'âge n'a pas altéré la côté brillant des éléments qui le composent.
Pas d'alcool sur un vol matinal comme celui-ci, mais tous les documents sont en règle !
Une entorse à la langue française pourtant omniprésente chez NOLINOR : le briefing des PNC se fait à partir d'un document anglophone…
On amorce la descente vers Rouyn-Noranda.
Approche. C'est l'été indien dans la belle province !
Courte finale.
Atterissage, toujours suivis par notre ombre qui grossit de plus en plus.
A l'arrivée au parking, 1h20mn après le bloc départ de Mirabel, voici un autre oiseau rare : le Grummann Gulfstream G-I de la compagnie locale, Propair. Le Gulftsream est l'un des rares avions de transport, avec le Dornier 328 notamment, à avoir été conçu avec des turbopropulseurs (G-I, une version assez rare) puis à avoir été décliné en version Jet : G-II, G-III, G-IV, qui ont eu leurs heures de gloire dans l'aviation d'affaires.
Je m'attarde un peu à bord du CV-580 après le débarquement de mes compagnons de voyage, afin de faire une nouvelle photo de la cabine. Confirmation : c'est bien le français qui prédomine, comme en témoigne la tétière du siège réservé à l'agent de bord (avec l'accent s'il vous plaît).
Le cockpit du Convair 580.
Et l'aérogare vue du tarmac.
Revoilà le fameux G-I de Propair. A l'origine, le voyage proposé par Classic Jet Tours prévoyait aussi un vol à bord de ce splendide avion. Hélas, la raréfaction des G-I en service rend les approvisionnements en pièces détachées compliqué. Il faut souvent les usiner spécialement, en fonction des besoins. Et ce G-I est immobilisé depuis maintenant trois semaines pour cette raison. Nos gentils organisateurs avaient été prévenus de manière à avertir les participants que le voyage ne serait pas aussi complet que prévu, mais tous avaient décidé de maintenir cette journée en raison de l'intérêt que présentait à lui seul le fait de pouvoir voler en Convair 580.
Une visite de l'intérieur du G-I est cependant organisée. Ayant eu la chance de voler en G-I sur quatre compagnies différentes au cours des années 80 (Cimber Air, American Eagle, Air Provence, Birmingham Executive), je me remémore l'espace de quelques instants ces moments magiques. On notera la dimension exceptionnelle des hublots, qui n'a rien à envier à ceux des A380 et autres B787 d'aujourd'hui.
A défaut de pouvoir voler sur le Gulfstream, c'est vraiment une journée portes ouvertes que propose Propair. Tout notre groupe peut se balader à volonté sur le tarmac, et photographier toute la flotte de Beech King Air, y compris en pénétrant dans les hangars !
Outre NOLINOR et PROPAIR, il y a une troisième compagnie présente ce jour-là à Rouyn-Noranda : Bearskin Airlines, avec ce Metroliner et sa très belle livrée…
… A bord duquel 18 chanceux, parmi les 27 passagers du groupe, se retrouvent un peu plus tard !
Ce n'est certes pas aussi excitant que de voler en Gulfstream, mais Classic Jet Tours a fait de son mieux pour trouver un lot de consolation honorable. Nous voici partis vers Timmins, Ontario (YTS).
… où nous ferons une escale de cinq minutes, moteurs tournants, avant de redécoller vers Rouyn-Noranda…
… où nous attend notre Convair 580, et nos neuf autres camarades d'un jour, qui, eux, ont eu droit entre temps à faire un petit tour en Beech King Air de PROPAIR. Pas de jaloux !
Le temps de comparer nos expériences, et nous voilà de nouveau à bord du Convair. Mise en route avant le retour vers Mirabel. Je me suis cette fois-ci assis côté droit, le plus près possible du moteur.
Bye-bye YUY.
Deuxième décollage de la journée en Convair 580, toujours aussi puissant et silencieux. Le rêve absolu serait de remettre ça un jour à bord d'un des CV-580 encore exploités par Air Chatams entre la Nouvelle-Zélande et les îles Chatams. Oui, c'est encore possible, tant ces avions semblent increvables.
Une collation bien méritée nous est servie, car il est déjà plus de 14h et toutes ces périgrinations entre ciel et terre ont mis le groupe en appétit. La collation proposée est accompagné d'un vin blanc californien très correct… et du certificat de vol édité par l'affréteur, pardon, le… noliseur :-)
Le vol retour est plus court qu'à l'aller, sens Ouest-Est oblige, et la descente a commencé 40 minutes après le décollage.
Dernière image de Mirabel, volontairement floue à travers l'hélice du Convair 580, en guise d'adieu à cet aéroport qui appartient déjà au passé. Nous arrivons au bloc une heure tout juste après le départ. Je salue rapidement mes amis du jour avant de reprendre la voiture de location stationnée depuis le matin dans le parking de NOLINOR, car la journée n'est pas finie…
… Merci aux FRistes qui m'ont lu jusqu'ici. Le récit du vol en CV-580 NOLINOR s'arrête là. Rendez-vous à la conclusion et à la séance de notation pour ceux qui ont été attirés par ce type d'appareil et cette compagnie. Le reste de ce FR est en effet un bonus aéro-touristique des sept jours suivants en Amérique du Nord…
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… Nous revoilà environ une 1h30 plus tard (pas d'embouteillages un samedi après-midi) à Montréal-Dorval, en salle d'embarquement zone domestique, où je m'apprête à monter dans un Dash-8Q-400 de Porter Airlines.
Qui décolle quelques minutes plus tard à destination de Toronto Island Billy Bishop (YTZ) …
… un magnifique petit aéroport dont je ne me lasserai jamais de l'approche, ni du décollage d'ailleurs, avec le skyline de Toronto dont on a l'impression qu'il est à portée de mains !
L'insolite dans cet aéroport ne se limite pas à la partie aérienne. Il faut aussi emprunter un bac pour accéder à l'île sur laquelle il se trouve, et pour en repartir comme c'est mon cas ce soir là. Distance : 121 mètres. Durée de la traversée : 90 secondes !
Une fois arrivé sur la terre ferme dans le centre de Toronto, je rejoins l'aéroport international (YYZ) pour passer la nuit au Sheraton. Contrairement à certains FRistes, je ne suis pas un adepte des photos de chambres d'hôtel à outrance sur flight-report.com (il existe trip advisor pour ça) mais je ne résiste pas à la tentation de publier une image de ce qu'est la chambre d'hôtel idéale pour un fana d'aviation : une vue imprenable sur le tarmac !
Lever aux aurores le lendemain, et me voici déjà arrivé à 7h30 à Chicago O'Hare, à bord d'un CRJ-700 d'American Eagle..
… que l'on retrouve 45 minutes après sur la photo, alors que je repars à bord d'un Embraer-145, toujours d'American Eagle.
90 minutes plus tard, c'est l'approche vers Wichita (ICT), dans l'Etat du Kansas, où il fait très beau, ce qui va s'avérer capital pour la suite de la journée.
Deuxième passage du week-end chez Avis, afin de prendre la route en direction du nord du Kansas. 35 miles plus loin, voici l'aéroport de Newton (EWK), où se trouve la raison de cette incursion dans le coeur de l'Amérique profonde…
… car derrière la toute petite aérogare est stationné un avion à propos duquel je n'ai pas osé faire un FR spécifique,
par crainte de trop m'éloigner des standards de flight-report.com, mais qui vaut à mes yeux le détour : un Ford Tri-Motor !
Je vous laisse prendre connaissance de son pedigree. Son 75ème anniversaire remontant à 2004, cet avion a bel et bien… 84 ans en ce jour d'automne 2013 !
Pour du métal, c'est du métal…
… mais pas de capot moteur métallique pour autant à cette époque…
Les amateurs de vieilles gloires se sont semble-t-il donné rendez-vous en ce dimanche ensoleillé.
la météo étant de la partie, l'avion n'effectuera pas moins de dix vols locaux ce jour là, tous complets. Je suis inscrit sur le troisième d'entre eux, prévu à midi.
Le pitch est correct :-)
Le cockpit rassemble tous les éléments essentiels. A cette époque, Ford utlisait les volants pour équiper invariablement automobiles… et avions !
On décolle. Il vole très bien notre vétéran des airs !
Une vingtaine de minutes après le décollage, c'est le retour à Newton airport.
Dernière vue de ce majestueux témoin des débuts de l'aviation commerciale, qui ne va pas tarder à régaler une nouvelle dizaine de curieux, nostalgiques et fanas en tous genres.
Cette parenthèse années 30 refermée, je reprends la route vers l'aéroport de Wichita, où mon périple se poursuit en fin d'après-midi, à bord de ce MD-83 d'Allegiant Air, dixième étape du week-end après avoir quitté Orly 48 heures plus tôt.
En vol vers Las Vegas, Mc Carran Int'l. Je vous passe les détails sur le produit vol d'Allegiant Air. Du BOB classique, mais prendre un MD-80 fin 2013 commence à devenir un plaisir rare. Alors, j'apprécie surtout ce vol à ce titre, d'autant que j'avais dû renoncer en juin 2012 à voler en MD-80 Allegiant Air, tout en ayant passé plus d'une heure à bord dans l'attente un hypothétique départ de San Francisco (Oakland), mais le vol avait finalement été annulé en raison d'une panne…
Arrivée dans la soirée, suivie d'une balade parmi les lieux les plus fameux de la ville.
Le début de semaine sera studieux, sans pour autant être pénible : j'ai la chance de participer à WORLD ROUTES, lieu d'échanges annuel entre aéroports et compagnies aériennes, qui réunit plus de 2.000 participants. C'est là que se décident souvent les ouvertures de lignes, et que se négocient les fameux incentives accordés, de manière transparente ou pas, par les gestionnaires des aéroports souhaitant attirer de nouveaux opérateurs.
Nous sommes à huit mois du Mondial 2014, et je découvre sur le stand d'EMIRATES cette maquette d'un A380 brésilien qui laisse augurer d'un avion réellement peint à ces couleurs d'ici le mois de juin. Le temps a passé depuis, et nous a montré qu'il n'en a, hélas, rien été.
Le mardi après-midi, je quitte temporairement WORLD ROUTES et Las Vegas pour un aller-retour rapide vers Los Angeles, à bord d'un A319 de Virgin America. Nous sommes effectivement bien un mardi, jour de la semaine où Allegiant Air ne vole quasiment pas. Sa flotte de B-757 et surtout de MD-80 est sagement parquée à Mc Carran, en attendant d'être activée à partir du jeudi, et ce de manière intense jusqu'à la fin du week-end. D'où l'avantage de ne pas avoir une flotte d'avions trop récents, donc très lourds en financement, afin de se permettre de ne les utiliser que quand la demande est là.
Virgin America n'est pas pour rien une des compagnies américaines les mieux notées pour sa qualité de service. L'équipement des cabines, allié à un produit en de nombreux points novateur, contribue à cette très bonne expérience.
Arrivé à LAX, je n'y resterai que quelques heures pour un rapide rendez-vous à l'aéroport même, avant de repartir dans la soirée vers Las Vegas, toujours sur Virgin America, mais en A320 cette fois-ci.
Le lendemain matin, je fais partie des heureux invités d'un survol du Grand Canyon dont ont bénéficié un certain nombre de participants à WORLD ROUTES. Après une bonne heure de trajet dans un van, nous sommes accueillis dans l'aérogare privative de Maverick Air, située sur l'aéroport d'Henderson, avant d'embarquer à bord de ce Cessna Caravan 208B.
Il n'y a qu'un pilote dans l'avion, ce qui libère par conséquent une place à sa gauche.
La déception du voyage : très exceptionnellement, il fait mauvais temps sur le Grand Canyon. Tout est gris, ou plutôt beige, ce qui nuit forcément à la qualité des images. Le vol durera une heure. A refaire un jour de beau temps !
Une fois revenu à Las Vegas, afin de passer quelques heures à WORLD ROUTES, nouveau transfert vers Mc Carran, d'où je ferai un deuxième A/R express vers LAX, pour un rendez-vous qui n'avait pu avoir lieu la veille. Cette fois-ci, ce sera à bord d'un A319 Delta à l'aller, et d'un CRJ-700 Delta Connection au retour. Vous avez largement le choix de FRs plus que complets dans ce domaine.
La soirée d'adieu de WORLD ROUTES 2013 achevée, départ à minuit vers Minneapolis-St Paul, à bord d'un A320 de SPIRIT AIRLINES, puis, après un rapide transfert à MSP (les deux compagnies utilisent le même terminal) au lever du jour, continuation immédiate à bord d'un B737-700 de SUN COUNTRY, dont voici la photo à l'arrivée à New York JFK, terminal 4, vers 10 heures du matin. Ici encore, peu de souvenirs marquants de ces deux vols typiquement low-cost nord-américains : pitch stanadard, service BOB sans particularité. Mais au final, vu le (bas) prix payé, l'essentiel est d'être à l'heure et ce fût le cas.
Passage à l'hôtel à Manhattan pour une bonne douche avant d'entâmer deux journées chargées en rendez-vous et réunions, à deux pas de l'Empire State Building. Il y a pire comme cadre de travail…
… avant le retour à la maison, depuis Newark, à bord d'un Boeing 787-8 Dreamliner de BRITISH AIRWAYS, en CLUB WORLD. Ce type d'appareil vient de débuter les vols sur la ligne EWR-LHR, sur la plus tardive des trois fréquences quotidiennes de BA.
Quelques heures plus tard, c'est l'arrivée à Heathrow. Le genre de vol dont on se dit qu'il est vraiment trop court, tant il y aurait à découvrir en matière de restauration et de divertissement, sachant que j'ai choisi de surtout profiter du full flat bed afin de récupérer un peu de mes périgrinations de la semaine…
Une belle image du Terminal 5, même si chacun sait que c'est moins idyllique deux étages plus bas, avec une attente au PIF des transfers qui reste à améliorer, même quand on bénéficie du fast track en tant que passager business class.
Je parviens cependant à attraper la correspondance vers Orly. Le voyage se termine comme il a commencé, autour d'un bon repas, savouré à sa juste valeur en guise de célébration de ce 19ème vol en à peine plus d'une semaine.
J'espère que le récit de cette balade nord-américaine vous aura intéressé. Même si elle n'avait pas le côté aventurier de certains voyages dans des pays supposés moins civilisés que le Canada ou les USA (tout est relatif), j'en garderai pour ma part un très bon souvenir.
Merci à ceux qui m'ont lu jusqu'au bout et à bientôt sur flight-report.com pour d'autres voyages un peu décalés.
Pour résumer :
ORY-YUL SS900 F-HSUN Boeing 747-422 Corsair International (Grand Large)
YMX-YUY NLR510 C-GTAP Convair 580 Nolinor
YUY-YTS BLS7680 C-GJVB SA227 Metro 23 Bearskin Airlines
YTS-YUY BLS7680 C-GJVB SA227 Metro 23 Bearskin Airlines
YUY-YMX NLR511 C-GTAP Convair 580 Nolinor
YUL-YTZ PD422 C-GLQC DHC Dash-8Q-402 Porter
YYZ-ORD AA3079 N500AE CRJ-701ER American Eagle
ORD-ICT AA3312 N661JA Embraer 145LR American Eagle
EWK-EWK EAA3 NC8407 Ford Tri-Motor Eastern Air Transport
ICT-LAS G4405 N421NV MD-83 Allegiant Air
LAS-LAX VX475 N530VA Airbus A319-122 Virgin America
LAX-LAS VX490 N845VA Airbus A320-214 Virgin America
HSH-HSH MVR72 N272MA Cessna Caravan Maverick Airlines
LAS-LAX DL637 N361NB Airbus A319-114 Delta
LAX-LAS DL4502 N613SK CRJ-701ER Delta Connection
LAS-MSP NK612 N604NK Airbus A320-232 Spirit
MSP-JFK SY243 N712SY Boeing 737-7Q8 Sun Country
EWR-LHR BA186 G-ZBJA Boeing 787-8 British Airways (Club World)
LHR-ORY BA334 G-EUPC Airbus A319-131 British Airways (Club Europe)
Merci beaucoup, excellent FR et un peu hors du commun !…
J'ai eu beaucoup de plaisir à lire votre report en intégralité, vous m'avez fait découvrir des appareils dont j'ignorais l'existence.
Virgin America propose vraiment de magnifiques services, c'est indéniable.
Dommage que la météo ne fut pas bonne pour le survol du Grand-Canyon, mais je pense que ça reste une expérience incroyable, non ?
En vous souhaitant une bonne année !
merci pour ce partage époustouflant
j'ai rouvert mon livre de géographie
j'aurais mis 10 partout
bonne année
beau fr
Quel tourbillon ! Je pense qu'il aurait mieux valu séparer ce récit en plusieurs FR, mais cela aurait demandé beaucoup plus de travail; je suis bien placé pour le savoir.
Ce qui me frappe le plus dans le Convair 580, ce sont ces porte-bagages étroits et ouverts.
La rusticité du Trimotor ressort d'autant plus qu'il a été parfaitement entretenu.
Merci pour le partage !
Plusieurs FRs en 1, regroupant des vols atypiques et des avions hors des âges. Merci pour ce très bon report ;)
Merci pour ce FR et tous ces vols atypiques dont il me semble que vous êtes devenu un peu le spécialiste sur FR.
Très chanceux d'avoir la place à gauche du pilote à bord du Cessna ,malgré la mauvaise météo les conditions de vol sont superbes dans ce cas.
Merci encore pour ce partage.
Merci pour ce FR d'anthologie. Le Convair 580 est sur ma liste d'appareil où mes fesses doivent être posées dedans :)
Par contre, si je peux me permettre, comme le disait Marathon, il aurait mieux valu séparer le récit en plusieurs FR, même si ça engrange plus de travail. Pourquoi ne pas séparer le Convair du reste, qui a moins d'intérêt ?
Merci pour ce fr Lucky Lucke, l'homme qui prend plus d'avions que son ombre !:)
Une orgie de vieux pépère, très fringants je trouve pour leur âge.
Le vol nolisé est superbe et l'avion remarquablement entretenu.
Pour le reste c'est comme d'habitude d'un très bon niveau, avec plein de curiosité comme seul un fan d'aviation peut le faire.
Je comprends le mode full dodo dans le 787 BA, qui de toute façon aurait fait un fr juste standard ^^
A bientôt
Plongée dans l'histoire de l'aviation.
Un itinéraire pour se faire plaisir.
Mention spéciale pour le ford-tri-motor.
Merci pour ce FR !
Merci pour ce FR et ces appareils si rares dans nos contrées françaises !
Merci à tous pour vos commentaires et messages très sympa.
Exact, j'aurais pu faire plusieurs FRs séparés, mais comme indiqué dans le récit, je n'ai pas osé concernant le Ford Tri-Motor, me disant que cela risquait d'être hors sujet pour flight-report.com, tandis que le survol du Grand Canyon ne méritait pas à mes yeux un FR entier, vu la pauvreté de la qualité des images eu égard à la météo ce jour-là. Mais c'est promis, mes futurs FR seront aussi dissociés que possible dès lors que j'ai suffisamment de matière pour cela.
Meilleurs voeux à tous pour la nouvelle année.
Merci pour ces FR qui nous replonge dans la belle époque de l'aviation !
Un itinéraire hard core mais qui a de quoi faire plaisir !
Bien joué le Ford Tri-motor !
A bientôt !
Bonjour Luc,
Mille mercis pour ce magnifique reportage qui me laisse sans voix... Les photos sont magnifiques et j'ai vraiment eu le sentiment de voyager à travers les époques.
À très bientôt,
Mathieu F
Je retombe par hasard sur ce FR qui, on doit bien le dire, est quand même au centre d'un routing de MALADE ! :D
Le Convair m'inspire bien, mais le Tri-Motor... j'aurai une appréhension à voler là-dedans ^^
Merci pour ce report "19 en 1", and my apologies for this delay.