Avis du vol entre Chennai et Singapore en classe Economique avec Jet Airways

Bonjour à tous,
Chennai n’est qu’un transit, notre destination est Singapour où nous prévoyons d’y passer le réveillon nouvel an avant de continuer notre voyage.

1. Madrid - Istanbul ? Turkish Airlines / B737-800
2. Istanbul - Abu Dhabi ? Turkish Airlines / A330-200
3. Abu Dhabi - Chennai ? Etihad / A320
4. Chennai - Singapore ? Jet Airways / B737-800
5. Singapore - Denpasar (Bali) ? Garuda Indonesia / B737-800
6. Bali (Denpasar) - Sydney ? Virgin Australia / B737-800
7. Sydney - Nadi ? Virgin Australia / B737-800
8. Nadi - Honolulu ? Fiji Airways / B737-800
9. Honolulu - Seattle ? Delta Air Lines / B757-300
10. Seattle - New York JFK ? Delta Air Lines / B757-200
11. New York JFK - Reykjavik ? Icelandair / B757-300
12. Reykjavik - London LHR ? Icelandair / B757-200
13. London LCY - Madrid ? British Airways Cityflyer / E-190LR

Je vous avez laissé à la sortie du vol précèdent où nous étions attendu par un agent de l’aéroport. Sans aucunes explications, celui-ci nous demande d’attendre la fin de l’embarquement puisqu’il y a un 3e passager sur sa liste. Nous ne savons pas pourquoi nous devons attendre ici mais j’ai ma petite idée. Il me semblait avoir lu qu’il n’était pas nécessaire de demander un visa pour transiter entre deux pays par l’Inde, or il semblerait que le visa soit nécessaire.
Finalement le 3e passager ne se montre pas, ce qui n’a pas l’air de contrarier notre employé. Il nous demande de le suivre et commence enfin à nous parler. Seulement pour nous demander notre destination, que nous devons le suivre parce que nous sommes en transit, qu’il va nous laisser dans le Transit Lounge et que quelqu’un viendra nous y chercher dans « 30 minutes ».
Le transit lounge est une petite salle avec quelques sièges et nous sommes seuls. Il y a des toilettes au fond qui sont des toilettes turques dégueulasses. Le tout étant déjà pas très propre.

Au bout de 40 minutes deux policiers entrent dans la salle et s’installent en face de nous. Ils nous saluent puis nous demandent d’où on vient. « France ? Zidane ! Zidane !. Puis ils sortent leur dîner, nous proposent de goûter du poulet indien et se mettent à manger très bruyamment avec la bouche ouverte. J’espère qu’ils sont là pour nous et donc j’attends qu’ils aient fini leur repas avec impatience. Finalement ils n’étaient pas là pour nous puisqu’après avoir mangé ils sont repartis en nous saluant.
Après 2h d’attente, quelqu’un vient enfin nous chercher. Il est aussi aimable qu’un mur et n’est vraiment pas ouvert à la discussion, en complète opposition avec les deux policiers. Il nous fait passer par les entrailles de l’aéroport tout en gardant nos passeports et BP dans la main. Nous ressortons au niveau de la sécurité où nous sommes accueillis par des policiers tout aussi accueillants. Bizarrement tout le monde fait la gueule aux postes de sécurité et on y ressent une certaine tension. On nous rend nos passeports pour passer le sas de sécurité pour lequel il faut au préalable prendre un bag tag de n’importe quelle compagnie et le mettre sur notre sac à dos pour y recevoir un tampon. Bien sûr personne ne nous l’a dit et nous avons du faire demi tour pour aller en chercher un sous le regard agacé de l’employé qui nous accompagne. Après la sécurité notre employé nous assoit sur des sièges, prends nos passeports et BP et nous dit de rester là le temps qu’il aille réimprimer nos BP.
Nous attendons donc dans cette partie du terminal, fatigué et légèrement agacé qu’on ne nous laisse même pas avoir de l’eau. Puis rapidement stressé quand on remarque que l’homme est parti avec nos passeports et BP et que tant qu’il n’est pas revenu, nous sommes bloqués ici sans identités.

Il revient finalement 10mn plus tard avec nos passeports et les mêmes BP procurées par Etihad à Abu Dhabi avant de disparaître sans un mot ou un sourire. Désormais je sais qu’il faut un visa pour transiter en Inde, j’ai été stupide et on a passé un sale moment. Maintenant que l'évènement est passé, on en rigole mais on faisait pas les fiers sur le moment.
Désormais vous savez ce qu’il se passe si vous souhaitez transiter à MAA sans visa.
Nous avons à présent à attendre le départ de notre vol pour Singapore. Après toute cette histoire on a faim, on a soif et on n’a pas de Roupies. On parcourt donc l’aéroport qui est assez petit, dégueulasse et inintéressant. Impossible de trouver un ATM ou un bureau de change.

Puis finalement on trouve un petit lounge qui s’appelle le Travel Food Service Lounge dont l’accès nécessite un statut ou 1000 roupies ou 15 US dollars. Affamés on paye et on se jette sur le buffet.
La salle est vraiment petite mais on s’en fiche. J’ai pris du poulet qui était hyper épicé mais super bon. J’ai sacrifié ma gorge parce que c’était décidément trop bon pour laisser passer ça.

L’embarquement débute à l’heure sans respect de quelconques priorités. L’avion est le VT-JBW, il a 3 ans. On ressent un certain soulagement de partir d’ici.

La business

Et l’éco. L’avion est équipé d’IFE et de Skyinterior et la cabine semble bien récente.

Le pitch est correct

Le casque n’est pas génial, ce n’est définitivement pas la même qualité que celui d'Etihad

L’offre de l’IFE est pas mal, il y a de quoi faire

Même si il y a quelques problèmes par moments

Tous les films sont répertoriés dans le journal de la compagnie et on peut voir si ils sont accessibles par type d’appareil ainsi que les langues proposées pour chaque film. En gros, sur cet IFE à bord d’un 737 il y a moins de choix que sur les IFE des 777 ou des 330.

La géovision est de bonne qualité avec une petite remarque qui permet d’éviter les conflits.

A côté arrive un 787 de British Airways

Du côté des films il y a quelques classiques.

Mais par moment l’IFE affiche quelques problèmes par moments

Les démonstrations de sécurité sont faites et je découvre que les gilets de sauvetages se trouvent au plafond et non sous le siège.

Repoussage avec vue sur le 787 de BA

Adieu Chennai !

Moodlightning mit en marche pour le décollage.

Décollage avec quelques minutes de retard

Passeport, BP et carte d’immigration de Singapour

Comme un petit enfant je décide de regarder Némo.
Très rapidement après le décollage, le service est entamé. Il a mis près d’1h à arriver à notre niveau. Et quand enfin nous devions recevoir notre plateau il y a eu de fortes turbulences et les PNC ont du ramener le trolley à l’arrière et revenir plus tard.

L’entrée est bonne

Un peu de naan

Le riz a un goût bizarre et le poulet n’est pas mauvais mais vraiment trop épicé, je ne peux pas le manger. Mon palet n’est décidément pas encore prêt à un voyage un Inde.

En dessert une mousse au chocolat correcte.

On a déjà fait un bon petit chemin

Quand le steward a récupéré mon plateau il a remarqué que je n’avais pas mangé et m’a demandé si je n’avais pas aimé. Je lui explique le pourquoi du comment et il me répond qu’il va regarder si il y a quelque chose d’autre dans le galley ou en business pour moi. Je lui dis que ce n’est pas nécessaire et je salue l’initiative.
Finalement il revient avec un plateau de fruit et un verre de vin tout en s'expliquant que c'est tout ce qu'il a pu trouver de non-épicé dans l'avion puis en présentant ses excuses. Sympa de sa part !

Dur de dormir sur ce vol où on n’a pas d’oreiller ni de couverture.
Le soleil commence lentement à se lever.

Kuala Lumpur et son aéroport.

On approche de SIN et on retrouve le soleil après une longue et difficile nuit entre Etihad, Chennai et Jet Airways

La descente est entamée 30mn avant l’atterrissage

On arrive bien à Singapour !

Atterrissage avec près de 30mn d’avance

Nous sommes maintenant au royaume de Singapore Airlines

On se parque à côté d’un 330 et d’un 380 de SQ

Merci d'avoir lu.