Avis du vol entre Hong Kong et Hangzhou en classe Economique avec Cathay Dragon

Cela aurait dû être un FR sur le vol MU594 HKG-HGH, au départ de ce superbe nouvel aéroport de Hong-Kong.

Mais dans la queue plutôt longue à l'enregistrement des vols de China Eastern, un quart d'heure avant la clôture du vol, un employé passe de voyageur en voyageur en demandant leur destination.
- Hangzhou ? le vol MU594 est annulé, vous allez être reportés sur un autre vol.
En effet, l'affichage a changé

Et le vol suivant pour Hangzhou est affiché

Je n'ai que des compliments à faire sur la courtoisie des employés successifs qui ne nous laissent qu'une fois dans la queue à l'enregistrement des vols de Dragonair, à l'autre extrémité de l'immense aérogare, avec les nouvelles références de voyage sur KA620, et un numéro de téléphone en cas de difficulté.

Ce sera dans un avion semblable à cet autre A330-300 de Dragonair

Un 747 de la Thai au départ

Une heure et demie d'attente, bien la peine de s?être réveillés un peu tôt. Faute de mieux, cela permet de consulter ses courriels : HKG est avec PEK l'un des rares aéropots que je connaisse avec un accès wifi gratuit dans les salles d'embarquement. A condition d'avoir au besoin un adaptateur électrique pour les prises au standard britannique !
C'est dans un A330 complet que nous embarquons ? je soupçonne Dragonair d'avoir remplacé au dernier moment un A320 initial par un plus gros porteur pour accueillir les passagers du vol MU594 annulé.

Décollage de Hong-Kong : le ciel est plutôt brumeux, mais permet quand même de voir l'île de Lantau.

Aucun souvenir du repas ? ce devait être banal.
Un pays, deux systèmes : Hong-Kong, pour ce qui est de l'immigration, est traité comme un territoire étranger. Le formulaire de déclaration sanitaire, remis avec le formulaire d'immigration, est beaucoup plus détaillé que celui que nous avions à remplir quelques jours plus tôt pour entrer à Hong-Kong : itinéraires des jours précédents et suivants, numéros de téléphone, jusqu'au numéro du siège dans l'avion.
Alors que l'appareil amorce sa descente dans cet étranger paysage urbanisé en lanières est-ouest, avec quarante minutes de retard, une annonce trilingue (cantonais - anglais - mandarin) demande aux passagers de rester à leur siège le temps des contrôles de température.

Contrôles de température ? Regardez ces deux hommes qui marchent au pas en s'approchant de l'avion qui vient de s'arrêter à son point de stationnement.

Dûment masqués, équipés de thermomètres électroniques qu'ils pointent sur le front de chaque passager, ils enregistrent effectivement la température de chacun à sa place. Avec ses lunettes noires, son masque et sa blouse blanche, ce fonctionnaire me fait plutôt penser à un Robocop de la Guerre des Etoiles à la recherche de sa proie. Remarquez que ce passsager doit retirer son masque pour le contrôle. Et alors que les passagers commencent à se lever, un rappel à l'ordre : pas question de bouger avant que tout le monde n'ait été vérifié.

Arrivée au sol : alors que les formulaires sanitaires étaient sommairement accumulés dans des cartons à l'arrivée à Hong-Kong, les fonctionnaires de Hangzhou examinent au peigne fin chaque formulaire, vérifiant toutes les informations par rapport au passeport et posant des questions complémentaires.

C?était un vol entre Hong-Kong (2 cas confirmés) et la Chine (3 cas confirmés), en l'an I de l?épidémie A-H1N1.