Chers amis FRistes, bonjour,
Retour vers la France avec ce FR, après trois jours intenses passés en Asie fin janvier, principalement en Indonésie, pour raisons professionnelles, et en profiter accessoirement pour me livrer à un de mes « hobbies » préférés : voler autant que possible de manière insolite et « exotique », tant en ce qui concerne les types d’appareils que les compagnies empruntées, en combinant les deux si possible.
Jusque-là, mon itinéraire a été le suivant, tout en classe éco :
- ORY-VKO, B737-800 TRANSAERO. FR disponible.
- VKO-HKT, B747-400 TRANSAERO. FR disponible.
- HKT-SIN, B737-800 SILK AIR. Pas de FR.
- SIN-CGK, B737-800 GARUDA. Pas de FR.
- CGK-LLG, BAe 146-200 AVIATRANS. FR disponible.
- LLG-CGK, BAe 146-200 AVIATRANS. Pas de FR.
Pour la suite du voyage, point d’insolite à, propos du type d’appareil, un A330-200 des plus courants, puisqu’il s’agira de ma 59éme compagnie sur ce type, mais beaucoup plus d’exotisme en ce qui concerne la compagnie, jamais reportée à ce jour sur ce site : YEMENIA !
Comme tout FRiste originaire du monde occidental, je n’ai pas vraiment de bonne raison de me rendre en ce moment au Yémen, pays pourtant magnifique dont je regrette de ne pas avoir été visiter les merveilles lorsque cela était possible, c’est-à-dire il y a bien longtemps. Inutile en effet d’insister sur les années plus que troubles que traverse le Yémen, et sur les risques qu’un français prendrait de s’y aventurer en touriste aujourd’hui.
Sans jamais avoir visité le Yémen, j’ai pourtant déjà mis les pieds une fois dans ce pays, enfin pas vraiment parce qu’il s’agissait d’un vol à escales multiples au cours duquel les passagers restaient à bord : Djibouti-Sanaa-Jeddah-Paris CDG, en A300B4 AF en mai 1988. S’agissant d’un vol de nuit, bien avant l’ère du numérique, je n’ai aucune photo de ces moments. Rien que de vagues souvenirs dans ma mémoire du tarmac de l’aéroport de Sanaa dans l’obscurité…
Et sans jamais être entré au Yémen, j’ai pourtant déjà volé trois fois sur YEMENIA, mais là aussi c’était il y a bien longtemps : deux fois en Boeing 727-200 (LGW-ORY en 1985 et ORY-LCA en 1992), et une fois en Airbus A310-200 (ORY-LGW en 1995).
Comme il y a vingt ans, il faut donc bien viser pour tenter de prendre cette compagnie si l’on veut éviter de passer par Sanaa ou Aden. Et par conséquent, rechercher la ligne où elle exerce, comme dans les années 80 et 90 précitées, un droit de 5ème liberté. C’est le cas deux fois par semaine sur Dubai-Jakarta-Kuala Lumpur-Dubai, sans que cette autorisation concerne cependant le tronçon CGK-KUL. La chance a voulu que le jeudi soit à la fois l’un des deux jours d’opération hebdomadaire de cette ligne et la date de mon retour. C’est donc sans hésiter que j’ai construit la suite de mon itinéraire à partir de ce vol, car j’étais très curieux de reprendre YEMENIA 20 ans plus tard, l'occasion de découvrir le fleuron de leur flotte qu'est l'A330.
L’autre curiosité va consister à voler en Première classe, chose que je ne place pas dans mes priorités car je préfère dépenser (ou faire dépenser mon entreprise dans ce cas) pour voler selon mes critères, à savoir en faisant des détours, et en cumulant des billets différents, quitte à être en éco pour ne pas risquer de dépassement budgétaire. Mais aujourd’hui est un jour différent, car les tarifs pratiqués par YEMENIA sont sans comparaison avec ceux des autres compagnies. Jugez plutôt (source GO Voyages, aller simple à J-10 de la date de départ, en excluant les acheminements sans correspondance immédiate) :
- CGK-DXB en 1re classe :
* Emirates : ne propose pas de 1st sur ses 3 vols quotidiens CGK-DXB. Seule la Business est en vente à 2.450€.
* Singapore Airlines (via SIN) : 3.276€
* Yemenia (1-stop) : 480€
- CGK-DXB en classe éco
* Emirates (nonstop) : 821€
* Sri Lankan (via CMB) : 311€
* Garuda (via AUH, puis bus) : 289€
* Qatar Airways (via DOH) : 652€
* Yemenia (1-stop) : 215€
Pour toutes ces bonnes raisons (enfin, me concernant…), c’est bien devant le comptoir de la First de YEMENIA que je me retrouve au Terminal 2 de l’aéroport de Jakarta, à 11h30 pour un départ programmé à 13h00, dont j’avais vérifié quelques heures plus tôt sur le site de l’aéroport de Dubai, qu’il avait de bonnes chances d’être à l’heure, puisque l’appareil avait quitté Dubai à 00h10 locale, pile à son horaire.
On m’attribue le siège 3A après quelques conciliabules entre les agents d’enregistrement de la société JAS (Jakarta Air Services) et le représentant local de YEMENIA, avec qui je finis pas engager directement la conversation en lui indiquant l’endroit précis de mon billet qui indique bien que c’est en F et pas en Y que je dois voyager.
Mon précieux sésame en poche, je m’acquitte des 150.000 roupies de taxe de départ internationale (un procédé vraiment archaïque dont on peut se demander quand les indonésiens sortiront un jour) et je passe rapidement les formalités se sortie du territoire pour me diriger vers le salon…
Salon dans lequel je ne vais pas m’attarder, car comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous tout est sombre et vieux…
…mal loti en nourriture et boissons…
… et pas loti du tout en presse internationale.
Il y a des travaux en cours du côté du coin internet…
… où une petite pancarte d’excuses ne devrait cependant pas suffire à consoler les voyageurs les plus exigeants.
En sortant, je note que certaines compagnies clientes de ce salon un peu essoufflé…
… ont pris soin de passer un autre contrat avec le salon voisin, qui a l'air un peu plus accueillant.
Direction le PIF…
… puis de la salle d’embarquement…
… où des passagers indonésiens, sans doute en correspondance vers Jeddah une fois arrivés à Sanaa, effectuent leur prière.
Notre A330-200 est à son point de stationnement. Cette photo est la seule que je pourrai faire de lui depuis l’extérieur. Immatriculation 7O-ADP. Toute ressemblance avec un gestionnaire d'aéroports existant ou ayant existé serait fortuite ou involontaire…
A 12h30, les passagers en transit qui continuent vers Kuala Lumpur embarquent les premiers, puis ceux dont le voyage commence à Jakarta, dont je fais partie, sans annonces ni distinction de statut Y ou F. Une fois la porte 2G franchie, je penètre dans la cabine First où je suis tout de suite agréablement surpris par le pitch particulièrement généreux !
C’est moins vrai au 1er rang, même si chacun des 18 sièges (3 rangées de 6, en 2+2+2) dispose en théorie du même espace, puisque le pitch aussi important des rangs 2 et 3 est en fait lié à l’inclinaison « full flat » des sièges des rangs 1 et 2. J’espère que je me fais comprendre.
La cabine n’a sans doute connu aucune modification depuis la livraison de l’appareil à YEMENIA en 2004. C'est assez vintage eu égard aux évolutions technologiques survenues depuis en matière de sièges et plus généralement d'habitacle dans les classes P, F, J et même C. La toilette de la zone avant, dédiée aux 18 sièges de la F, est propre. Ses amenities sont un mix d'un produit d'entretien, d'un désinfectant et de cosmétiques.
En guise de verre de bienvenue dans cette compagnie « sans alcool », le PNC procède à un service au plateau d'un choix de jus de fruits divers, dans de bons vieux gros verres.
L’heure du départ approche (13h00) et tout se présente bien, même si j’ai bien noté que l’absence de magazine de bord dans les pochettes, seulement garnies d'une consigne de sécurité, témoigne du fait que YEMENIA n’est sans doute pas au mieux de sa forme en matière de produit.
C’est alors que tout l'avion a droit à une prière « en live », sans doute prononcée depuis le P.A. (public address) par un passager du groupe de pèlerins aperçu en salle d’embarquement.
Mise en route avec l'aide d'un ASU (APU H.S. ?), push back avec 5mn de retard et roulage. A travers les hublots hélas assez opaques, on aperçoit les travaux de la future aérogare de l’aéroport international de Jakarta.
Décollage. Deux heures de vol jusqu'à Kuala Lumpur.
Sur cette étape, le PNC va servir une collation, avec boisson unique : un verre d’eau.
Ce sera tout pour les deux heures bloc bloc en direction de Kuala Lumpur. L’impression dégagée depuis un bon moment se confirme : il ne faut pas s’attendre à un service de luxe dans cette Première classe, mais juste à un siège confortable, dans une cabine séparée du reste des passagers.
On arrive à 16h05 locales à KLIA, 5mn en retard mais à vrai dire ce n’est rien, vu la réputation peu envieuse de YEMENIA en matière de ponctualité, pas du tout appropriée sur ce vol. Détail gênant : les mouches sont elles aussi du voyage et se baladent allègrement d'un endroit à un autre de l'avion.
Les pax dont la destination finale est Kuala Lumpur, dont ceux de la quasi totalité de la First, débarquent, tandis que ceux qui continuent vers Dubai et Sanaa sont invités à rester à bord pour une escale d’une heure environ.
J’en profite pour prendre cette photo de la cabine éco pendant qu’un ménage sommaire est effectué.
Il est maintenant 17h00, les pax embarquant à KLIA sont arrivés depuis un moment, mais quasiment aucun en First.
Un nouveau jus de fruit de bienvenue est servi.
Push back à 17h10 (retard 10mn) en parallèle d’un 777-200 Malaysian stationné à côté.
Roulage en passant devant un hanger de maintenance visiblement spécialisé dans les A320.
Décollage dans la foulée en survolant la nouvelle aérogare low cost, théâtre du hub d’AIR ASIA. Impressionnant même si ça ne semble pas être l’heure de pointe. C’est parti pour 7 heures de vol.
Le PNC ne va alors pas tarder à « dresser la table » pour le dîner.
L’entrée est servie : une assiette où sont disposés quelques morceaux de poulet froid, et un bol contenant essentiellement de la salade avec un peu de saumon. Le tout présenté avec un verre d’eau. Un peu plus tard, l’hôtesse reviendra pour proposer d’autres boissons, en l’occurrence le choix entre Pepsi ou soda à l’orange.
Il n’y aura aucune repasse de pain. Il n’y a pas de beurre mais simplement ce 1/8 de fromage à pâte, dont la traduction semble inutile à faire !
Il ne se passe ensuite plus rien durant un bon moment. Pour m’occuper, je sors l’écran vidéo de son logement dans l’accoudoir de droite et j’active le joystick récupéré dans celui de gauche. Des écouteurs « modèle de base » ont été distribués. A l’heure où les grandes compagnies de ce monde rivalisent d’ingéniosité pour mettre à la disposition de leurs clients First et Business des casques aussi sophistiqués les uns que les autres, c'est assez désuet…
… mais au moins, ceux-là, on peut les emporter gratuitement… !
Le PNC réapparaît pour débarrasser l’entrée et proposer un choix de plat chaud entre poulet, agneau et poisson. J’opte pour ce dernier, qui ne me laissera cependant pas de souvenir impérissable. A propos du choix du plat, inutile de mentionner qu’aucun menu n’a été distribué, d’ailleurs rien n’est disponible à bord comme lecture, description du service, catalogue duty free (un trolley de ventes passera furtivement après le repas), etc. Nous sommes dans un autre temps, ou plutôt dans un autre monde, celui auxquels appartiennent par exemple CUBANA ou AIR KORYO.
Le repas va s’achever par un gâteau au chocolat qui était succulent, et par une tasse de thé (du café était aussi possible), le tout servi dans une porcelaine très « couleurs locales » qui aura agrémenté tout le service. Sur ce point, YEMENIA peut se targuer d’avoir un matériel adapté et une vraie identité.
Je me dis alors que le mieux est de profiter de ce que cette première classe décidément hors du commun a de meilleur, en l’occurrence son siège « full recline » sur lequel je vais bientôt me mettre à l’horizontale, ce qu’une hôtesse a remarqué puisque je vois arriver dans les instants qui suivent une couverture, ainsi que ces chaussons et ce masque. Si vous êtes habitués à ce que les compagnies sur lesquelles vous voyagez en First vous offrent des trousses de toilette et de repos dont le contenu dépasse parfois celui de votre propre salle de bains, ce n'est pas ici qu'il faut s'adresser.
Retour sur l’IFE. Seules trois chaînes sont en service : une pour un film, genre tarte à la crème, qui passera en boucle pendant tout le vol sur les écrans cabine, une autre pour un deuxième film, du même type, en « exclusivité » pour les pax First Class et en boucle lui aussi sur l’un des canaux des écrans individuels, et enfin la chaîne consacrée à ce que j’appelle « Géovision ». Circulez, il n’y a plus rien à voir… ni à entendre d’ailleurs car les chaînes audio sont toutes désactivées. Ce n’est pas que ça ne fonctionne pas, c’est qu’il n’y a pas de programme chargé à l’intérieur.
Une heure avant l’arrivée à Dubai, la cabine est encore dans le noir. Je suppose par conséquent que je n’ai pas dû rater grand-chose en matière de service durant la longue sieste qui a été la mienne.
L’éclairage n'appraîtra qu'au début de la descente. Il n'y aura donc pas eu de deuxième service, collation, boisson, ou autre. La seule prestation pour ce vol de 7 heures aura donc été un repas.
On atterrira à 20h20, l‘heure supposée de l’arrivée au parking et on entamera un très long roulage, pour une arrivée réelle à 20h40, soit avec 20mn de retard. Je débarque sans plus tarder, en jetant un denrier coup d‘œil à l’avion et à cette compagnie bien insolite.
Seuls quelques autres personnes, des ouvrières philippines visiblement, débarquent elles aussi à Dubai…
… tandis que l’équipage de relève attend dans la salle d’embarquement.
Retour à l’abondance devant le tableau des départs de la soirée et de la nuit de Dubai International Airport…
… qui a franchi le cap de 70 millions de passagers en 2014, ce qui lui a permis de doubler l’aéroport qui détenait depuis très longtemps le premier rang mondial en termes de trafic aérien international : Londres Heathrow.
Coincidence, c’est vers LHR que je m’envolerai quelques heures plus tard, ici encore en quête d’insolite, à bord d’un Boeing 787 Dreamliner de Royal Brunei Airlines, qui assure quotidiennement la ligne. Vous me pardonnerez je l’espère de ne pas faire de FR sur ce vol, entièrement de nuit et à bord duquel j’ai essayé de dormir un peu.
Arrivé au petit matin au Terminal 4 de Londres Heathrow, je termine ce voyage à bord du premier A320 AF en correspondance vers CDG, non sans avoir visité cette petite merveille qu'est l' obseravtion deck, situé airside au T4 (entre les portes 15 et 16) avec vue à 270° sur les pistes et les aérogares, plans panoramiques détaillés de tout l'aéroport, jumelles en libre service et i-pads sur lesquels flightradar24 est accessible en live. On ne peut pas faire plus spotter friendly. Trop forts ces anglais. J'aurais presque eu envie de rater ma correspondance pour profiter encore un peu plus de l'ambiance.
Sur cette note positive, je vous remercie de votre attention et de vos commentaires, passés ou à venir, à propos de ces quelques périgrinations aéronautiques de ce début d'année entre Europe et Asie.
Vous l'avez superbement bien résumé : Vu le tarif proposé, il n'y a aucune comparaison à faire avec une Major occidentale ou asiatique. Cette expérience est très intéressante. L'avantage de voler sur ce type de compagnie étant le siège full flat. Le catering n'est pas si nul que ça, et l'horaire a été respecté. Cela reste une bonne surprise
Yéménia n'ayant été jamais reporté, votre FR est le bienvenu
Merci beaucoup pour ce partage
Merci pour ce FR.
on peut dire que la prestation n'est pas mensongère vu le prix proposé pour cette P ! quant à la comparaison avec les majors, elle est difficilement objective tant la différence est grande...toute comme le tarif encore une fois.
ce qu'on retiendra du catering, c'est la vaisselle très identifiée à la compagnie. Un antiseptique dans les toilettes, pourquoi pas.
Visiblement vous devez aimer les compagnies en mode Dry pour emprunter d'abord Yemenia puis ensuite Brunei !! d'ailleurs une bière offerte par moi-même et même 2 bières par Indianocean (pour ça faut lire régulièrement FR bien sûr) auraient pu vous revenir en cas de FR complet sur cette compagnie :) pensez-y la prochaine fois, à moins que vous ne buvez pas d'alcool.
On n'est jamais déçu quand on voit que c'est vous le signataire du FR, on va avoir droit à de l'inédit. Là c'est très fort car il y a finalement deux compagnies jamais reportées sauf erreur, en un seul FR.
Tout à fait d'accord avec votre avis, il faut bien sûr tenir compte du rapport qualité prix sinon les comparaisons n'ont plus de valeur. Certes le siège parait un peu vieux, mais il ne vous a visiblement pas empêché de dormir, ce qui compense l'absence d'un lourd programme de film.
La collation fait moyennement rêver, même si ce n'est pas affreux, on ne se sent clairement pas en P, le tissu des nappes et serviette fait un peu chip, et la vaisselle certes très régionale, mais je la trouve un peu style Tati ;-)
Vous ne dites pas grand chose de l'équipage, un 6 comme note est assez moyen, il paraît avoir été peu présent.
Encore un grand merci pour ce report.
Erreur : un FR sur Royal Brunei a été publié très récemment (SIN-BWN)
bonjour, et un grand merci pour ce partage tres tres interessant, on sort des sentiers battus, les pilotes étaient ils yemenites ?
Très bon FR sur une compagnie intéressante. Comme tu le dis, il ne faut pas s'attendre à quoi que ce soit d'extraordinaire mais c'est le genre de vol inédit et spéciale ou l'on ressent une certaine ambiance.
Les assiettes sont sympa et aux couleurs locales !
Pas de FR sur la Royal Brunei !!? ahah, pardonné pour cette fois seulement. Merci ;)
Moins de 500 euros pour un vol long-courrier en First, c'est du jamais vu. Je passerai donc sur les détails qui pourraient fâcher pour une First Class.
Seul point positif que je retiendrai: la vaisselle en porcelaine que je trouve pas mal et une nappe qui sort de l'ordinaire.
Dans le cadre de l'insolite: vous avez décidé de voyager uniquement sur des Dry Airlines?
Pour ma part, pas de FR détaillé sur BI, donc je laisserai Aurélien payer la bière (lol)
Merci pour ce FR très intéressant et très convaincant.......de ne pas voyager sur IY.
Bonsoir LUCKY LUKE,
Merci pour ce FR totalement inédit sur Flight Report !
Je partage votre avis et l'avis des autres FRistes, mis à part l'intérêt exotique de cette compagnie et les tarifs extrêmement abordables, ça ne fait pas rêver.
L'intérêt réside donc, dans la mesure du possible, à comparer une compagnie hors des standards actuels aux majors occidentales et asiatiques.
Néanmoins, malgré un catering et un produit en vol un peu désuets, je noterai l'effort important effectué pour la vaisselle magnifique bien que je ne la trouve pas à mon goût.
L'appareil est un grand classique.
Impressionnant ce terminal low-cost Air Asia !
Bonne fin de week-end,
Mathieu F
Pour faire simple, c'est une prestation de classe affaires au prix de la classe éco de la concurrence. Un peu moins bien que la J des grandes et un peu plus cher que leur Y, mais le rapport qualité-prix est excellent. Surtout pour qui comme moi ne s'intéresse qu'à la géovision et ne boit pas d'alcool. Avec le bonus évidemment d'une compagnie particulièrement exotique, et donc forcément intéressante.
En revanche, cet aménagement un peu désuet ne prévoit pas de prise électrique, qu'on n'imagine plus absente en place avant.
La taille de KLIA2 est effectivement impressionnante !
Merci pour ce récit à la hauteur de la réputation de l'auteur !
Merci Lucky :)
Une compagnie qui n'envoie pas du rêve mais qui pour le prix offre l'essentiel: du confort ! rapport qualité/prix imbattable !
La vaisselle est originale, le repas moyen mais on n'a pas faim à la fin.
En fait cette compagnie est tellement décalée du main stream que c'est un vrai bonheur à voir en temps que lecteur.
J'aurais bien vu la suite sur Royal Brunei mais la fatigue ça ne se commande pas
Merci encore !
Au final un très bon rapport qualité / prix.
Au delà de cet aspect le sentiment diffus de remonter le temps et le plaisir
d'une découverte ou redécouverte.
Belle vaisselle également qui sort de l'ordinaire.
Merci pour ce FR !
Merci pour ce FR étonnant.
Le prix de ce vol est hors concurrence mais il faut avoir envie de voler sur de telles compagnies.
Le divertissement à bord est inexistant et cela semble être encore pire pour la classe éco.
Au moins la cabine est aérée, et le siège est bien meilleur que celui proposé en éco.
Merci pour ce fr. Comme le souligne un autre commentateur, un fr de Lucky Luke est gage d'insolite. Ce vol ne déroge pas à la règle.
Le tout bien écrit et plaisant à lire: c'est super!
Merci à tous les FRistes qui ont bien voulu apporter des compléments d'information et des commentaires fort appréciés.
Je me réjouis de contribuer de temps à autre à la diversité de ce site en y postant des FRs comme celui-ci. Ceci me permet de prolonger le plaisir du voyage par la sélection des photos ainsi que par le récit, mais surtout par les échanges qui suivent grâce à la pertinence des commentaires d'autres FRistes, tels que ceux que l'on peut lire plus haut.
Une fois de plus, mea culpa de ne pas avoir fait de FR spécifique sur le 787 Royal Brunei qui a suivi l'A330 Yemenia, mais la tentation de m'allonger plusieurs heures sur un tri-place laissé vide a été trop forte :-). Pas de regret pour le côté dry de cette compagnie. Que les épicuriens du voyage aérien se rassurent (lol) : j'aime bien moi aussi siroter une coupe de champagne ou un bon vin en avion quand les circonstances le permettent (cf. certains de mes autres FRs, tels que B757 La Compagnie ou A321 TAP), mais avec un départ à 3h00 de DXB et une arrivée à 6h40 locale à LHR, je ne pense pas que j'aurais de toute façon vidé le bar de BI s'il avait existé.
Avec plaisir en tous les cas pour partager quelques bières avec Aurélien, Indianocean ou tout autre FRiste dont je pourrais faire la connaissance le mois prochain lors de la rencontre flightreport de Bangkok, si pour autant mes clients asiatiques, objet du voyage dont le présent FR faisait partie en janvier, daignent bien me confirmer un nouveau rendez-vous fin mars, ce qui serait une occasion idéale de faire d'une pierre deux coups dans la région.
@ Horatius : j'ai mis un 6 car pas facile de juger les PNC Yemenia, parfois étrangement absents (entre l'entrée et le plat chaud), parfois aux petits soins (la couverture, le masque et les chaussons qui arrivent dès que je suis passé à l'horizontale). Je crois surtout que ce n'est pas facile pour eux d'avoir aussi peu de choses à proposer.
@ Laverdure : pas de certitude à propos de la nationalité des pilotes, qui n'ont fait aucune annonce. Je pense cependant que ce sont des yéménites, vu l'ancienneté de cette compagnie et la variété des appareils qu'elle a exploité par le passé.
@ Marathon : vous me faites réaliser que j'avais oublié de préciser que des prises électriques individuelles existent bel et bien dans chaque siège de 1st sur Yemenia... mais qu'elles ne fonctionnaient pas... !
Merci encore à tous pour ces échanges et à bientôt, soit à Bangkok, soit pour d'autres FRs, soit... les 2 :-)
Merci pour ce FR hors des sentiers (aériens) battus.
Je ne connaissais à ce jour Yeménia que pour l'accident qu'elle connut à Moroni en juillet 2009 que nous suivîmes en direct depuis Mayotte.
Une compagnie totalement désuète qui en donne toutefois pour son argent.
A bientôt !
Merci pour votre FR.
Très belle performance de votre part pour avoir reporté deux compagnies pour la première fois. Vos FR rivalisent d'originalité à chaque fois, c'est le moins qu'on puisse dire.
Cette compagnie est définitivement hors de notre temps. Les prix sont très attractifs c'est indéniable mais l'offre est peu attirante. Les sièges sont certe full recline mais sont assez laid et vieux. Le catering n'est pas très attirants et surtout il n'y a qu'une seule prestation pour un vol aussi long. En même temps il ne faut pas s'attendre à beaucoup de la part d'une compagnie d'un pays aussi pauvre. En tout cas l'essentiel était là : le confort.
C'est exceptionnel d'assister à une prière en live dans un avion. Cela a dû vous surprendre non ?
C'est vraiment dommage de ne pas avoir pu plus reporter le vol de Royal Brunei mais quand on est fatigué, on est fatigué.
Dans l'attente de nouveaux FR tout aussi originaux de votre part et à bientôt