Avis du vol entre Bucharest et Paris en classe Affaires avec Tarom

Dernière étape, dimanche en milieu de matinée.
1. Contexte + Routing
Voir: http://flight-report.com/fr/report-8941.html
Rappel:
- Vol CDG-OTP (Tarom, 73H, Affaires D): http://flight-report.com/fr/report-8941.html
- Vol OTP-AMM (Tarom, 318, Affaires D): http://flight-report.com/fr/report-8955.html
- Vol AQJ-AMM (Royal Jordanian, Emb 195, remplacé en dernière minute par 320, Affaires J - Plus de place en Eco): http://flight-report.com/fr/report-9763.html
- Vol AMM-OTP (Tarom, 318, Affaires D): http://flight-report.com/fr/report-9770.html
- Vol OTP-CDG (Tarom, 733, Affaires D):[C'EST ICI]
2. Au sol
Peu après le débarquement de mon vol AMM-OTP, direction le couloir de transit et son PIF. Déjà ouvert en cette heure matinale, mais je serai le seul à le franchir, et l'employé avait l'air plutôt surpris de voir un passager en transit si tôt dans la journée ;-)
Une fois dans la zone Départs, je constate avec dépit que le comptoir de transit est fermé, donc pas possible d'avoir ma carte d'embarquement (celle-ci n'ayant pu être émise à AMM…). Je me risque malgré tout à monter jusqu'à la porte du Lounge, et là, la cerberine, toute souriante, me répond que mon cas est connu, et que la carte me sera donnée à l'embarquement. Quasiment un service VIP, waou, Tarom m'étonnera toujours ;-)
J'ai le Lounge pour moi tout seul, et j'en profite pour m'allonger en chien de fusil sur le canapé arrondi tout au fond, pour 2 petites heures de marmottage, après avoir profité de quelques verres d'eau et jus de fruit.
Photos du Lounge ici: http://flight-report.com/fr/report-8955.html
Au réveil, le Lounge est plus animé, sans être bien rempli non plus. Il est temps pour moi de reprendre mes esprits, et de me diriger vers la porte d'embarquement, où mon pass m'est remis avec le sourire.
3. En vol
Je suis un des derniers à embarquer, et c'est une habitude chez moi que de laisser s'installer les passagers Y et de n'embarquer qu'au dernier moment, lorsque je voyage sur un petit-porteur.
Vue de mon siège (après le vol). L'appui-tête ergonomique qui fut la signature de ces fauteuils Air France Le Club est bien appréciable sur un tel trajet…

Comparée à celle du 738, la décoration du 733 fait un peu vieillote, mais ça reste très confortable…
Service de bienvenue au sol, selon un rituel désormais bien réglé:

Le tarmac est peu animé ce dimanche matin vers 9h:

Un peu de compagnie malgré tout:

Décollage après roulage très court, le panorama s'annonce nuageux sur le Carpathes:

Apéritif servi 40min après le décollage:

Et 10min plus tard, le brunch arrive.

Je craignais un doublon avec le 1er vol, mais le plat principal est différent, et il y a aussi des viennoiseries. Seuls la salade de fruit et le muesli constituent un doublon, mais secondaire cette fois-ci.
La prestation chaude est de bonne qualité, même si elle n'est pas très originale (ce qui explique que sur un vol LC, je vais avoir tendance à privilégier les options autres que omelette+saucisse pour le pdj).
Café et Gin Tonic servis 10 min plus tard:

45min de sieste plus tard, nous sommes déjà au-dessus de l'Allemagne.
Plus exactement, on vient de passer les Monts de Franconie, et on vole juste au Sud de Bad Kissingen:

Survol de la Vallée de la Sinn, à la hauteur de Burgsinn:

Et du Hessischer Spessart:

Puis de la région Est de Gelnhausen (Wächtersbach et Bad Orb), là où l'on rejoint le corridor Fulda-Francfort:

On approche de Francfort, avec survol de Hanau:

Et Francfort elle-même, largement sous les nuages, mais on reconnaît bien la Hauptbahnof à gauche:

Au Nord de Bingen, passage de la Vallée du Rhin et de son île Lorcher Werth:

Je sens que ça va devenir intéressant ;-)
Vallée de la Moselle, à Bullay:

Et un peu plus au Sud, c'est Francfort Hahn (HHN):

Pour une visite guidée de HHN et de ses installations en mode Pripyat': http://flight-report.com/fr/report-8797.html
Nouvelle vue de la zone de Bullay:

Secteur entre Traben Trarbach et Bernkastel-Kues:

Gros plan sur Bernkastel-Kues, le plus ripoliné de tous les villages de la Moselle Allemande ;-))

Survol de Bitburg et de son aéroport (BBJ), ancienne base de l'OTAN, pressentie de temps à autre pour faire office de Ryan'airport, en plus ou à la place de HHN:

On passe la frontière entre l'Allemagne et le Luxembourg, qui coïncide avec la rivière Sure/Sauer qui serpente, juste au Nord d'Echternach:

Gros plan sur Vianden, dont le château est le site le plus visité du Grand-Duché:

Vue de la Nordstad : Ettelbrück (à gauche) et Diekirch (à droite):

Survol de la Belgique au Nord d'Arlon, le Grand-Duché est encore visible à droite:

Gros plan sur Martelange, village à cheval sur la Belgique (à gauche) et le Grand-Duché (à droite). Il doit y avoir un pipe-line sous la partie luxembourgeoise, vu la densité de stations-service de ce côté-là de la frontière ;-)

Survol de l'Extrême Sud de la Belgique (Gaume):

Gros plan sur Marbehan, village bien tranquile où pourtant tous les trains IC Bruxelles-Luxembourg marquent un arrêt…

Sedan:

Charleville-Mézières, où la phase de descente a commencé:

Picardie, entre Laon et Tergnier:

Et entre Laon et Soissons:

Compiègne et sa forêt:

Verberie, là où la ligne TGV Nord descend sur la Vallée de l'Oise avant de la franchir:

Creil:

Après un demi-tour au-dessus des Mureaux, cap plein Est.
Gonesse, là où la ligne TGV Nord s'amorce:

Atterrissage rapide, 2h55 après le décollage, et vues sur le T1:

Puis sur le T2:

Montjoie, St-Denis, nous voilà revenus dans le Royaume de (Air) France ;-D
4. A l'arrivée
Débarquement en portes L, pas génial pour une sortie rapide, d'autant que le poste est quasiment tout en bout de jetée.
Marathon pour aller prendre LISA, après avoir passé la PAF en accès numéro 1 (la file n'est pas facile d'accès).
Le débarquement a commencé à 11h55, sachant que j'ai mon TGV depuis CDG à 12h36…
Ma valise arrive vers 12h15, juste le temps de marcher jusqu'au quai de CDG-TGV, et d'embarquer sans stress pour Lorraine TGV. De là, 1h de bus-navette CFL jusqu'à Luxembourg. Lorsque j'ouvre la porte de mon chez moi, 18h viennent de s'écouler depuis le moment où j'ai quitté ma chambre au Double Tree d'Aqaba. Et malgré une nuit très fragmentée, j'ai quand même réussi à dormi un peu plus de 6h, en 5 fois …
.