Review of British Airways flight from London to Boston in Premium Eco

Bonjour, 

Une fois à LHR, j'ai environ 3h avant le départ de mon vol pour Boston. 

Arrivé au hall C du Terminal 5, je dois prendre le train pour rejoindre le hall A où je dois passer le contrôles. 

L'impact de la grève en France se fait immédiatement sentir quand on voit la liste des vols annulés. 

Je suis maintenant hors d'impact et je pars passer le temps au Galleries First.

Je commence par me servir une coupe de champagne depuis le bar prévu à cet effet. On y trouve du Canard-Duchêne pour le brut et du Japper pour le rosé. 
Il y a aussi une offre intéressante de vins.

Je me dirige vers le buffet pour compenser le peu de choses qu'avait Iberia à Madrid. 

De quoi tenir jusqu'au repas à bord. 

Je prends ensuite une coupe de vin et m'installe sur un fauteuil pour rattraper mon retard de lecture de FR. 

Mes prédécesseur ont laissé les restes de leur petite fête.

La vue est sympa et j'aperçois même un autre avion BA avec une livrée retro. 

Après avoir lu quelques FR je prends la direction du hall B d'où partira mon vol mais aussi pour découvrir les Galleries, le lounge British Airways du hall B.

Le soleil fait une courte apparition avant de se coucher.

J'en profite pour faire quelques photos potables du hall et de mon avion avant qu'il ne fasse nuit.

Un A320 pour Milan

Le 777 du soir, le G-VIIE. 22 ans. 

Je n'ai qu'une petite dizaine de minutes avant l'embarquement alors je monte au Galleries voir ce que ça vaut.

Il est bien moins bondé que ceux du hall A et c'est bon à savoir. On trouve de l'espace et des fauteuils sans trop de problèmes. 

Pour ce qui est du buffet, il y a un choix correct de snacks et même de plats chaud.

D'un côté on trouve le bar à vin.

On retrouve aussi des vins plus proche du buffet. On doit pouvoir picoler depuis chaque recoins du lounge.

Avec les softs

Et plus d'alcools et de vins.

Il y a certes moins de monde que dans les autres lounges de British Airways, il reste assez basique, au mobilier vieillot et il y a très peu de prises de courant. 
Je ne m'attarde pas, mon vol est déjà en pre-boarding. 

L'embarquement débute véritablement à 16h05. Malgré son âge, l'avion est équipé de wifi. 

Je traverse la cabine Business, en 2-4-2. 

Pour rejoindre la Premium Eco, elle aussi en 2-4-2. Derrière est une assez petite cabine éco en 3-3-3.

Les sièges ont l'air assez confortable et la cabine est bien séparé des autres par des cloisons. 

De face la cabine est visuellement attrayante mais de dos c'est un peu fade avec cette couleur plastique. Avec l'ouverture dans la cloison les passagers business du dernier rang et ceux du premier rang de Premium sont forcé à un face-à-face…

J'ai sélectionné le 25K, siège hublot au dernier rang de cette cabine Premium Eco. J'ai une préférence pour les sièges en fond de cabine. On a une vue sur tout ce qui se passe et j'aime n'avoir personne derrière moi.

Ces sièges du fond sont souvent perçus comme moins confortable avec une inclinaison limitée et pourtant c'est plus l'exception que la règle. Surtout sur long-courrier. 

Sur le siège on trouve l'oreiller, la couverture et le casque. Le casque est le même qu'en Business et on le retrouve aussi chez Iberia. C'est un très bon casque pour de la Premium Eco.

Pour ce qui est du legroom, c'est excellent et meilleur que chez Iberia.

Un repose pied peut être déplié. 
Quant aux boîtes IFE, elles ont la vie dure! 

On retrouve le même siège avec d'autres couleurs en Premium Eco chez Iberia.

Contrôle du siège, assez simple, et de l'IFE ainsi qu'une petite tablette.

La tablette est située dans l'accoudoir central.

Tablette en deux parties

Deux prises USB sont disponibles sous l'écran et des prises de courant sous la console centrale.

La couverture est un peu moins bonne que l'oreiller. Je ne l'ai pas utilisé de toute manière. 

Une petite trousse de confort est emballée avec le casque. 

On y trouve un nécessaire basique mais très appréciable. 

Pour terminer la visite de mon espace, la vue depuis mon 25K. Le soleil nous a déjà abandonné. 

Quelque chose que j’aime bien chez BA, c’est la musique classique pendant l’embarquement. On a tous des goûts musicaux différents mais personne ne se plaindra de musique classique alors que les autres genre musicaux peuvent être plus divisifs.

Pendant ce temps les PNC passent offrir une boisson de bienvenue. Je note le petit drapeau français sur le badge du PNC, Vincent. Je lui demande donc si il est Français et oui, bingo!
Puis sa collègue de la classe éco passe la tête. « Ah tiens, on a un français ici? Bonjour!, bienvenue à bord ». Puis c’est Mme 24K qui se retourne et qui dit « moi aussi je suis française. Bonjour et enchantée! ».
Bonne ambiance entre français à bord de BA, ma voisine américaine au 25J est un peu perdue mais Vincent l'a rapidement mit à l'aise.

Pour ce qui est de la boisson de bienvenue, je prends du champagne.

Deux passagers se partagent les 4 sièges centraux. Un Américain et un Allemand. En bon américain, il est en train de socialiser avec l’allemand. Sauf qu'il n'arrête pas de parler. Le pauvre allemand, l’autre est tellement typique américain et j’ai été dans cette même situation plusieurs fois. Il te raconte sa vie, ce qui lui ai arrivé avec un…autrichien (parce que de toute manière c’est la même chose).
L’inévitable « j’ai fait du 120MPH par heure sur l’autoroute allemande. Comment elle s'appelle déjà? Autobahn, c'est ça! ».
Et au final c’est l’américain qui parle qui parle et qui parle pendant que l’allemand rigole de manière gênante, répond « yeah, yeah » avec peu d'enthousiasme en espérant qu'il ait fini avec ses histoires. L'allemand profite d'un moment d'inattention de l'américain pour mettre son casque sur les oreilles. 

Pendant ce temps les menus sont distribués. Vincent me demande comment se prononce mon nom de famille, pour s’adresser à moi sans écorcher mon nom. J'apprécie l'effort étant habitué à entendre tout sauf la prononciation correcte de mon nom. 

Repoussage et consignes de sécurité. Il s'agit soit-disant d'une nouvelle version mais je n'ai rien noté de nouveau.

Le chef de cabine passe me souhaiter la bienvenue pendant le roulage. Il me donne une bouteille d’eau.

Décollage pour 6h50 de vol, une petit sieste. 

Voyons voir l'IFE

L'interface est simple d'utilisation, l'écran est tactile mais la télécommande reste plus pratique et réceptive. 

Il y quelques films et séries intéressantes mais sinon je dois dire que le contenu est décevant. Il n'y a, au final, pas tant de choix qu'il paraît. Je suis aussi surpris de ne pas voir des films et séries qu’on pourrait penser voir sur BA tel que The Crown, Harry Potter, James Bond etc.

Il y a quand même quelque chose de spécial, assez unique à BA (je crois). 

Mon écran fait un peu des siennes mais après quelques minutes les bugs disparaissent. 

Le service commence par une serviette chaude.  

Je m'installe confortablement. L'inclinaison du siège est excellente et le legroom aussi. L'espace entre le siège et la paroi est un plus.

On commence par un apéritif. La séléction est pas mal pour de la Premium éco avec même des cocktails.

Vincent s’adresse à moi par mon nom, bien prononcé.
Je demande si le « vin pétillant » offert en boisson de bienvenue est encore disponible ou si ce n’était que pour le verre de bienvenue.
Il me répond que ce n’était que pour l'embarquement mais qu’il va s’arranger et qu’il peut même faire mieux.
En attendant il me propose de prendre quelque chose, si je veux du vin avec mon repas ou autre.
Les verres de vin sont en verre, le reste est en plastique.

Il revient, sourire au lèvres, avec un verre de champagne de la business en me disant: « c’est du Canard-Duchêne » avant de partir vers la classe éco.

Le wifi est disponible et je retrouve une interface familière puisqu'Iberia utilise la même. 

Les passagers First y ont accès gratuitement.

Les prix sont attractifs.

La même avec les prix en euros qui, je pense, parlent plus au lectorat des FR en français.

Le service prend pas mal de temps à commencer et c'est près d’1h30 après le départ qu'arrivent les plateaux. Vincent demande si je souhaite plus de champagne. Écoute, je ne vais pas dire non.^^ Je lui rends le vin blanc et accepte sa proposition.
Je reçois mon plateau avant les autres grâce au statut. Il s'excuse auprès de ma voisine et lui prévient qu’il revient vite avec le chariot et son plateau.

J'ai choisi le plat indien et ça sent très bon!

Vincent revient me voir avec un verre de champagne avant de partir servir le reste de la cabine.

Chettinad Chicken, coriander rice, tadka dal. Le plat est très bon et pas trop épicé, mon palais remercie.

Un salade un peu particulière comme entrée. 

Le plateau vient avec de l’eau, un verre en verre et un pain chaud proposé depuis une corbeille.

Chocolate orange truffle. Le mélange chocolat/orange est un peu controversé, comme le mélange chocolat/menthe.
Ça ne me plait pas trop mais ça va, le chocolat couvre suffisamment l'orange. 

Le beurre est salé et le breton en moi en est satisfait.

Le plateau est retiré avec 4h45 de vol restants. J’essaye de faire une sieste pour être suffisamment en forme en arrivant.

Je me réveille à l’approche des côtes américaines. Il reste 2h de vol.

De nouveau à la sieste, ce siège est confortable pour une sieste. Je suis réveillé par la collation, une pizza distribuée 1h avant l’arrivée.

L'approche sur Boston est annoncée. La cabine se prépare à l'arrivée et nous sommes mis en attente.
L’américain des sièges centraux ne peut vraiment pas la fermer, maintenant il tape la discute avec une hôtesse. Mais vu qu’elle n’a pas le temps de s’attarder, il re-torture le pauvre allemand.

Après un tour d'hippodrome nous sommes autorisés à atterrir à BOS.

Il est 19h20 et Boston est encore un peu enneigé.

Le roulage est lent, mais lent, et lent… On dirait qu’ils ne savent pas où nous mettre.
Le pilote prend la parole et s’excuse, disant qu’il n’en sait pas plus que nous mais que tout le monde lui donne des instructions différentes. Il y a beaucoup d’activité autour de l’avion d’AF, ce pourrait être la cause?

Le pilote prend tout de même régulièrement la parole, et même si c’est pour dire qu’il n’en sait toujours pas plus mais qu’il s’excuse parce que « je sais que cette attente est la dernière chose dont on a besoin après un vol de 7h depuis Londres », c'est une agréable attention de sa part de nous tenir informé.

À 20h le pilote reprend la parole et débute, avec son bon accent British, par: « so…it appears there’s been a MASSIVE misunderstanding ».
Un passager a un rhume et l’équipage a demandé une équipe médicale à l’arrivée, comme l'indique la procédure (selon eux) et quelqu’un à Boston a pensé qu’il s’agissait de quelque chose de bien plus important qu’un simple rhume et prévoyait de nous mettre en quarantaine le temps d'identifier le vilain virus/bactérie. C’est donc pour ça qu’on a été parqué à l’écart et qu’on a du attendre 30mn, le temps que l'équipe médicale de Boston réalise qu'ils ont réagi de façon excessive.
Maintenant on doit être repoussé pour pouvoir être placé en porte d’embarquement avec la passerelle. Il faut donc attendre un peu plus parce que le camion de repoussage est utilisé par l'A380 d'Emirates.
En tout cas ça a bien fait rire les passagers qui prennent ce retard à la légère.

On est finalement en porte à 20:20, 1h après l’atterrissage. 

Le contrôle de passeport est hyper rapide. Pour la première fois, mon passeport n’a pas été scanné, on ne m’a pas posé de questions. L’agent a prit mon passeport, ouvert une page au hasard et l'a tamponné.
Au moins ça c’est rapide et je retrouve mon ami vers Beacon Hill à 21h.


Merci d'avoir lu et à bientôt pour le retour.