Review of Iberia flight from Marrakech to Madrid in Business

Bonjour à tous,

Nous arrivons au retour de ce séjour au Maroc en début d'année. Aux dates et horaires souhaités, les vols directs étaient tous très chers. Parmi les options les plus abordables, passer par Amsterdam avec AF/KL + Transavia, ou voyager avec l'ibère du groupe IAG. Surprise, le retour est possible en classe affaires pour moins cher qu'en éco. Petite subtilité, ce retour comprend une (courte) nuit à Madrid …nous testerons donc à la fin de ce récit l'hospitalité du terminal 4 d'IB ! Ce sera également l'occasion de vous présenter l'un des salons de Marrakech qui n'a été décrit qu'une seule fois sur le site.

Revoici la jolie façade de l'aéroport. À gauche le terminal datant de 2008, qui accueille les comptoirs d'enregistrement. A droite, la rotonde aux façades cuivres et livrée en 2016 s'inscrit dans son prolongement, sans pour autant constituer un nouveau terminal : on navigue de l'un à l'autre de l'enregistrement à l'embarquement.

C'est donc par la partie linéaire qu'on accède au terminal, avec un contrôle sommaire des documents de voyage et bagages à l'entrée.

Le hall est vaste et lumineux. Il donne à droite sur les comptoirs de la RAM et l'accès aux contrôles tout au fond, via la rotonde…

…et aux comptoirs des autres compagnies à l'autre extrémité, sur la gauche.

Iberia cotoie Transavia et British Airways.

Contrairement à BA, dont le vol ne part pourtant que 10 minutes après l'ibère, il n'y a pas foule à près de deux heures du départ. Surtout au comptoir prioritaire.

"Bonjour Monsieur, vous allez jusqu'à Paris ? Un seul bagage à enregistrer ? Voici vos cartes d'embarquement, et une invitation au salon Pearl". C'est rapide et efficace.

Retraversons ce hall pour atteindre la rotonde et accéder aux contrôles.

L'accès au fast track a été mentionné à la main sur le boarding pass et permet de passer par l'entrée des artistes sur la droite, contrôlée par un agent.

Elle donne sur deux lignes de PIF dédiées et désertes, puis ce couloir au milieu duquel ces imposant piliers me permettent de masquer les deux comptoirs de la PAF de l'accès prioritaire.

On retrouve ensuite le commun des mortels pour atteindre le "centre commercial".

Voici l'entrée du fameux salon Pearl. Des portiques sont en place, je tenterai sans succès d'y scanner ma carte d'embarquement, mais suis rapidement invité à présenter mes documents au comptoir se trouvant à leur gauche.

On arrive dans une grande pièce en enfilade. Une variété de sièges est disponible, dont des espaces semi clos face aux vitres, offrant soit des fauteuils soit des couchettes avec une vue imprenable sur les avions.

Celui-ci aura mes faveurs. Malgré ce que laisse supposer l'écran, il n'y a pas de télécommande à disposition permettant de profiter de Netflix, je n'ai pas cherché à savoir si elle pouvait être demandée.

La vue sur les avions est bien suffisante.

Voici d'ailleurs le nôtre !

Partons découvrir l'offre de boissons et de restauration, qui se trouve dans un coin du salon.

Quelques plats chauds et boissons non alcoolisées sont à disposition en libre-service, tandis qu'il faut commander au bar les rares alcools disponibles, mignardises ou crêpes.

La présence des deux employés derrière le bar m'incitera à dévoiler mes intentions et leur demander l'autorisation de prendre ces photos ! Après une brève hésitation, elle est volontiers accordée… et on m'invitera à refaire les photos une fois le ravitaillement effectué. Voici donc nos deux acolytes en pleine action, et les photos témoin de l'offre de restauration du salon. ;)

Ma petite sélection, pour faire honneur aux efforts réalisés. Il ne faut néanmoins pas se mentir, ce sont des cassolettes réchauffées, à l'intérêt gastronomique limité.

Les toilettes du salon sont propres mais beaucoup d'équipements sont hors-service.

Il commence à être temps de rejoindre la porte d'embarquement.

L'étage où se situe le salon donne sur trois portes "A" avec passerelles et plusieurs commerces

Où on trouve notamment ces quelques sucreries. Je ne peux que vous conseiller les M'kharka qu'on voit tout à gauche ! Une pâte fine, pliée en fleur, frite et nappée de miel et sésame, un véritable diabète délice !

Mais il s'agit de descendre les escaliers pour rejoindre la salle des portes "A", donnant sur une enfilade d'une dizaine de postes avec embarquement à pied. L'embarquement du vol a débuté, et contrastant avec l'organisation presque excessive d'Iberia à MAD ou ORY, aucune file prioritaire ne semble délimitée.

Comme le laissait supposer le tableau des départs, les low-cost sont bien représentées. Qatar est également présente (avion VIP ?).

L'embarquement à pied au soleil couchant et dans un air frais est en tout cas bien agréable.

On progressive doucement, au point que l'embarquement est interrompu pendant un instant pour ne laisser passer que les personnes sans valise. J'en profite pour mitrailler !

Me voici finalement à bord, les PNC sont affairés à aider les passagers à ranger leurs bagages. Et voici le 2F qui m'accueillera ce soir, au milieu de cette cabine de trois rangées. Un coussin est disponible et une couverture pour deux.

18h28 "boarding complete".

La cabine est complète en business, et semble aussi l'être derrière. Découverte des alentours… l'armement cabine est un peu disparate, et la propreté imparfaite.

18h32 Porte fermée et lancement dan la foulée du briefing pré-enregistré en espagnol et anglais et arabe et français. Pendant ce temps une forêt de dérives oranges semble pousser un peu plus loin.

On repousse à 18h37 (pour un départ prévu à 18h55), c'est parfait, ça me fera plus de temps de repos à Madrid ! Les démonstrations de sécurité manuelles sont réalisées, sur une bande enregistrée en espagnol et anglais.

18h43 "cabin crew take your seat for take off", et on enchaîne sur un rolling take-off, qui donne une magnifique vue sur le terminal, le sud de Marrakesh puis ses alentours.

Une annonce de bienvenue est effectuée pendant la montée précisant que le wifi et des prises USB sont disponibles. On testera tout ça !

Un coup d'oeil au pitch, très correct. En revanche, qu'est-ce que cette chose dans mes pieds ? Je me prendrai plusieurs fois les pattes dans ce gros câble qui semble partir vers le boîtier IFE …attendez non, il n'y a pas d'IFE …probablement pour les fameuses prises électriques. Ce n'est pas franchement du plus bel effet, on verra lors du vol suivant que c'est pourtant "normal".

19h, deux hôtesses s'affairent pour les passagers de la classe avant, l'une en cuisine, l'autre en cabine pour la prise de commande du plat et de la boisson. Un vin rouge ? Rioja ou Ribera sont proposés. Le pilote nous annonce pendant ce temps une arrivée prévue un peu en avance, à 20h30 sous un peu de pluie.

Ici, pas de pluie, mais il commence à faire sombre au-dessus des plaines marocaines.

Le rideau a été tiré, c'est dans cette intimité que je vous propose de découvrir la littérature fournie.

Le magazine Ronda est complété depuis ce début d'année de quelques centaines de grammes de papier supplémentaires pour les passagers en Business, dénommées "On"

Alors qu'il commence à faire bien nuit dehors, le dîner arrive, servi au plateau directement depuis le galley.

J'ai choisi le steak haché de veau, sauce aux truffes et foie, pommes de terre et artichauts, accompagné de Rioja. Le plateau est bien garni.

Arrive ensuite la sélection de pains chauds, avec choix de beurre ou huile d'olive.

Sans casser trois pattes à un canard, la salade va un peu au-delà de la simple laitue assaisonnée.

Le plat n'est pas non plus extravagant, mais correctement cuit et bien assaisonné, l'ensemble est agréable.

Le vin qui l'accompagne ne correspond pas à la sélection décrite dans le magazine. Il est peut-être différent sur court/moyen et long-courrier ?

Un deuxième passage avec pain et boissons est effectué, alors que j'en arrive au fromage et yaourt tenant lieu de dessert. Il est parfois décrié, mais je le trouve appréciable, d'autant plus que la portion est généreuse et la qualité au rendez-vous.

Un petit chocolat permet de finir sur une note sucrée

Visiblement le BoB à l'arrière n'occupe pas trop les PNC, qui seront à 4 pour débarrasser nos plateaux !

On devine Tanger, et la fin du continent africain. L'Espagne apparaît déjà de l'autre côté du détroit de Gibraltar.

Tandis que mon voisin demande un digestif, pour se préparer au vol transatlantique qui l'attend, je me repose un peu sous la couverture.

Le wifi qui ne fonctionnait jusque là pas est de retour. À 10€ les 30 minutes de vol restantes, je passe mon tour. Les quelques mégaoctets jusque là offerts en business ne semblent plus à l'ordre du jour.

Un tour au toilettes permet de vérifier qu'elles sont propres, avec des lingettes à disposition.

À 20h10, la cabine est préparée pour l'atterrissage.

20h37 arrivée en porte …et au plus près du salon où j'espère passer la nuit, que j'aperçois de mon hublot. L'équipage insiste sur cette arrivée avec une quinzaine de minutes d'avance.

Il est temps de quitter cette cabine, et de débarquer au terminal 4S, celui dédié aux vols hors Schengen, et accueillant également le salon Iberia "Velasquez", le seul ouvert 24h/24.

L'arrivée se fait au-dessus de l'étage des départs, laissant présager un filtrage avant de pouvoir rejoindre le salon.

Il faut en effet franchir un PIF pour accéder au niveau des portes (et du salon), ou partir vers la sortie et les portes K/L/M du terminal 4 (Schengen).

Quelle sera ma direction ? À suivre… ✈️