Bonjour à tous,
Nous poursuivons ce trajet vers le Maroc. Aux dates et horaires souhaités, les vols directs étaient tous très chers. Parmi les options les plus abordables, passer par Amsterdam avec AF/KL + Transavia, ou voyager avec l'ibère du groupe IAG. Surprise, le retour est possible en classe affaires pour moins cher qu'en éco. Petite subtilité, ce retour comprend une nuit à Madrid …nous testerons donc l'hospitalité du terminal 4 d'IB ! Ce sera également l'occasion de vous présenter l'un des salons de Marrakech en exclusivité.
Le routing comporte une flopée d'A320, peut-être l'occasion de tester l'un des neo récemment arrivés dans la flotte de la major espagnole ?
Enchainement de vols
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- 2IB3342 Madrid 16:10 → Marrakech 18:15 (A320, éco)
- 3
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14h20. Je vous avais laissés à la sortie du premier vol, dans la longue jetée constituant le T4 de MAD. Le vol pour Marrakech est clairement indiqué comme partant des portes S, soit le terminal satellite qu'il faut rejoindre par une navette automatique en souterrain. On l'aperçoit derrière EC-HUH, l'A321 qui nous a amené ici.



Un comptoir est des bornes sont disponibles pour assister les passagers, je n'en ai pas besoin, ayant ma carte d'embarquement depuis le départ d'Orly.

Au choix pour rejoindre la navette : l'ascenseur ou une volée d'escalators.


Un plan vient nous rassurer sur le fait qu'on pourra trouver à manger et de quoi faire des emplettes au T4S.

L'organisation des deux terminaux utilisés par Iberia est plutôt claire.

14h50. Après un trajet aveugle de quelques minutes, nous voici au T4S.

Le contrôle de police aux frontières est rapide avec un grand nombre de bornes automatiques, que vous voyez ici après leur passage, à travers la vitre.

Là où le T4 est majoritairement de petits modules, le T4S est le terrain de jeu des gros. Et pas des moindres, à l'instar de ces deux 340, dont un avec la nouvelle livrée de PlusUltra.

L'architecture du terminal est aérée et les places assises sont en nombre suffisant.

Voici la porte où l'embarquement commence dans moins d'une heure.

Et notre avion, EC-LXQ, qui a déjà fait un aller-retour vers Marrakech plus tôt dans la journée.

16h40 l'embarquement est lancé à l'heure prévue. Des annonces sont passées pour appeler chacun des groupes.

Notre petit 320 se trouve entre un 787 de LATAM et un 350 Ibère.



EC-LXQ, ou Peñón de Ifach, du nom d'un rocher et parc naturel situés près de Valence.

Instant porte.

La cabine commence par 5 rangs de Business, qui semble bien se vendre.


Et un peu plus loin dans la cabine, voici mon siège pour les deux heures à venir.


Duel de sharklets !

Comme sur le vol précédent, le pas est minimaliste, et le siège du milieu hérite en plus d'un boîtier destiné aux ports USB.

1559. Embarquement terminé, l'avion est plein.
Test de la patère : ça fonctionne. Le sticker nous promet du wifi et une prise USB, nous ne manquerons pas de vérifier tout cela.

16h08. "cabin crew close doors and prepare cabin for taxi!"
Les "pré-consignes de sécurité" résumant les informations des démonstrations sont diffusées en anglais et en espagnol. Un instant plus tard les démonstrations suivent, sur une bande pré-enregistrée. Le gilet est bien là, en espérant ne pas en avoir besoin. L'occasion de repérer la prise USB, inactive à ce moment.

16h15. Repoussage à l'heure.


BA est connue pour opérer certains vols entre Londres et MAD en gros porteur, à l'image de ce triple 7 qui vient faire un saut de puce entre deux aller-retours vers Singapour.

Voici la piste 36L, située entre le T4 et le T4S, d'où l'A320 arrivant de l'autre côté. Mais nous lui grillerons la priorité, laissant seulement cet A330 de la concurrente s'envoler.


Un virage pour remettre cap au Sud permet de voir Madrid depuis le Nord. On reconnaît la gare de Madrid Chamartin, et un peu plus loin le stade Santiago-Bernabéu du Real Madrid, puis le parc du Retiro.

Alors que nous prenons de l'altitude, voyons ce qu'offre le Wifi promis.
Les informations sur le vol sont très basiques, et gagneraient à être complétées par une carte. La météo n'annonce que du bon à destination.
Voilà pour l'offre gratuite. Pour le reste, c'est 9,99€ pour le vol, offre que je décline.

16h40, le début de l'animation est annoncé, nous sommes invités à parcourir le menu.


Le chariot traversera la cabine sans grand succès. L'offre est proposée à un prix raisonnable pas trop déraisonnable, mais l'heure du vol ne s'y prête pas, surtout qu'un festin nous attend à l'arrivée.

Voici le reste de la lecture proposée, je vous renvoie au vol précédent et aux suivants pour les détails.

Mais pendant ce temps nous avançons, j'ai raté le passage de Gibraltar. Les côtes marocaines apparaissent déjà, et c'est le paysage très vert du Nord du pays qui nous accueille.

Rabat

Un air-to-air avec un Ryanair plutôt proche.

Casablanca.

Et le vert laisse progressivement place à l'ocre au fur et à mesure que nous nous éloignons des côtes, en descendant vers Marrakech. Un virage vers l'Est, et c'est l'Atlas, majestueux, qui apparaît en arrière-plan. Saviez-vous qu'il compte 5 sommets à plus de 4000 mètres, à à peine 50 km de Marrakech ?




La ville finit par apparaître, constellée de minarets.

18h05, atterrissage.


Le débarquement s'effectue à pieds, vers le beau bâtiment de l'aéroport de Marrakech-Ménara, complètement réaménagé et agrandi entre 2005 et 2016. Le soleil se couche, mais il fait encore une vingtaine de degrés, ce qui change de Paris !

18h12. Un dernier regard vers notre avion du jour, avant de poursuivre le cheminement le long du bâtiment.


Les low-cost sont présentes en nombre.


On atteint rapidement le contrôle des passeports où l'attente est très raisonnable


Une photo est prise et mon passeport est tamponné et m'est rendu sans plus de question. 10 minutes après la sortie de l'avion, nous voici en salle de livraison des bagages.

Les contrôles phytosanitaires et de douane à la sortie créent une queue, pour l'instant très longue. On aperçoit à droite un totem rappelant qu'il est interdit de transporter un drone dans ses bagages sans autorisation, au risque de se le faire confisquer le temps du séjour.


Les bagages arrivent rapidement, et la queue s'est heureusement résorbée. Voici le hall des arrivées, et à droite un couloir menant vers le hall des départs.

L'entrée est soigneusement surveillée, mais une fois sortis on se fait rapidement alpaguer par vrais et faux taxis, principal moyen de rejoindre la ville moyennant 70 dirhams… officiellement. Mais les chauffeurs ne manquent pas de prétexter les embouteillages pour demander plus. En prenant tout de suite à gauche en sortant, on peut se diriger vers l'autre option, l'arrêt de bus.

…Et quel arrêt de bus ! Pas un panneau, mais en demandant (pas à un chauffeur de taxi !) on finit par trouver que c'est ici, entre le poste de police à gauche et le comptoir Hertz à droite.

Le prix du trajet vers la ville est de 30 dirhams, avec une fréquence de 30 minutes. C'est au bout de 25 minutes qu'il apparaît, une dizaine de personnes prend place à bord. Pendant ce temps, la nuit est tombée.


Je vous laisse ici, avec un petit avant-goût de Marrakech en bonus. A bientôt pour le retour, en Business cette fois-ci. Il y aura quelques surprises et exclusivités. ✈️
Merci pour le partage avec ce bonus au magnifique ciel bleu !
A bientôt !
Merci !
Merci pour ce FR !
IB reste un moyen logique de se rendre à RAK mais l'absence de prestation à bord la rapproche de l'essentiel du trafic européen de RAK. A savoir les low costs, la correspondance en plus !
Avec un peu (beaucoup ?) de retard, merci pour ton commentaire. Le retour est en ligne, avec (un peu) plus de paillettes.
Merci pour ce FR!
À nouveau un vol correct avec IB, mais ce siège a l'air vraiment inconfortable; je n'aimerais pas y passer plus de 2h30 :(
Le BoB est correctement fourni et les prix sont, comme vous le dîtes, acceptables pour l'Europe. On regrette quand même l'impossibilité de prendre un plat chaud... Je pense que les BoB auraient peut-être plus de succès si, comme sur la plupart des LCC asiatiques, les prix étaient plus bas avec en plus une offre de plats plus consistants.
À bientôt!
Merci pour ce commentaire ! Le siège passe tout juste pour la durée du vol, il ne faudrait en effet pas qu'il dure beaucoup pour longtemps. Je suis tout à fait d'accord pour le BoB, ou même la possibilité de commander à l'avance comme ce que fait airBaltic.