Bonjour,
Je vous invite aujourd'hui à me suivre pour un premier routing un peu exotique, au départ de ma nouvelle "base", Lyon.
Ce vol vers Bruxelles n'est qu'un pré-acheminement, avant un long-courrier vers une destination mystère !
Le tout se fera en classe Affaires pour un peu moins de 2000€ aller-retour, soit moins cher que le même trajet en Premium Eco avec Air France via CDG.
Flight routing
- 1SN3594 Lyon ✈ Bruxelles - Affaires
- 2
- 3
- 4
Il n'est pas encore cinq heures
Lyon s'éveille…ra bientôt
Et j'ai encore sommeil

J'ai prévu de prendre le Rhônexpress de 5h pour ne prendre aucun risque, en ce jour de départs en vacances et vu les multiples contrôles devant être réalisés à l'aéroport.
Celui-ci arrive trois minutes avant l'heure dite, à vide. C'est le deuxième départ de la matinée. Une vingtaine de passagers l'attend, et autant vous dire que l'ambiance est … calme.

Nous partons à 5h pile, le trajet est confortable. Voici les décollages prévus, beaucoup de vols matinaux, le mien n'apparaît pas sur les deux premiers écrans. Côté train, c'est bien moins matinal.


5h30, traversée de la gare TGV. La promesse du Rhônexpress de faire la liaison en moins de 30 minutes est tenue. C'est souvent moins vrai plus tard dans la journée, quand l'embarquement des passagers à Vaulx-en-Velin et Meyzieu et le trafic de la ligne T3 empruntant les mêmes voies peut faire perdre quelques minutes.

Vous aurez reconnu les couleurs de cet uniforme !
Ils se préparent à faire le périple Lyon-Porto-Funchal (Madère), spécialité de la compagnie-grenouille.

Le "petit Charles" propose un honorable programme ce matin.

Le Starbucks a rouvert, et le terminal ne semble pour l'instant pas très peuplé. Il n'y a en effet pas grand monde aux comptoirs Air France.

En revanche, les choses changent au fond du hall, où les enregistrement SN-LH-OS, Transavia, easyJet et quelques autres affichent des files à rallonge !

Voici le début de la file unique Lufthansa (vers Munich et Francfort ce matin), Brussels (notre vol) et Austrian.

Il y a heureusement une file prioritaire bien moins remplie. Je pense qu'il y en avait sinon pour au moins 30 minutes d'attente, si ce n'est plus.


Un agent parcourt les files pour rappeler que le formulaire demandé par les autorités belges doit être rempli avant l'embarquement.
L'enregistrement est rapide, mes sièges ayant déjà été choisis en ligne, et les informations de visa renseignées également. On vérifie également mon test covid, exigé par le pays de destination.
La carte d'embarquement est sobre, aux couleurs de l'assistant en escale local.

Le contrôle de sûreté sera passé en un rien de temps grâce au coupe-file. Il n'en aurait pas été autant sans, la file dépassant les serpentins prévus pour la canaliser.
La liste des départs du moment. Un unique vol Transavia part du hall 1, qui ré-ouvre (très !) progressivement.

Salon ? Hé non. Il n'y a que le salon Air France au terminal 2, et il reste fermé.

Notre porte est située après la PAF.

Voici la zone d'embarquement après la PAF.



L'équipage arrive. Comme l'avion, il a passé la nuit à Lyon pour assurer ce départ matinal.

L'ambiance est particulièrement calme, bien plus que dans la salle au niveau inférieur d'où partent un vol Transavia et les deux Tunisair redeye-de-la-muerte initialement prévus à 4h du matin, mais qui ne sont pas encore partis.
On voit un peu mieux l'avion du jour, malgré les vitres.

Quelques passagers discutent, les destinations évoquées sont variées : Sénégal, Cameroun…
L'embarquement est lancé à l'heure dite, sans file délimitée mais en invitant tout d'abord les passagers de classe affaires et à statut.
Outre la carte d'embarquement et pièce d'identité, les PLF belges sont contrôlés, et l'un des deux exemplaires récupéré pour ceux qui l'ont rempli sur papier. Mais entre ceux qui n'ont pas rempli le document, ceux qui n'ont pas renseigné le bon numéro de vol, ou encore ceux qui ont oublié d'indiquer une adresse, ça prend un temps fou.

Je suis donc absolument seul dans la passerelle. Difficile de faire semblant de m'occuper sur mon téléphone dans la file,, vous excuserez je l'espère cet instant "presque porte" !



Un steward et une hôtesse absolument charmants nous accueillent, armés d'un flacon pulvérisateur de désinfectant, chaque passager y a droit. Pour autant, l'ambiance est plutôt à la plaisanterie et à la discussion avec chaque passager, ce que est rendu possible par le fait que nous arrivons au compte goutte. Le steward propose spontanément de tenir les affaires qu'on a en main le temps qu'on se frotte les mains, et de discuter pendant ce temps, c'est vous dire si ça n'avance pas vite !
Voici mon siège du jour.

Des annonces trilingues nous invitent à nous installer et à bien ranger nos bagages.
Vue de l'arrière de la cabine, l'éco n'étant séparée de la Business que par un rang vide et ces panonceaux.


7h25, 5 minutes après le départ prévu, des passagers continuent d'arriver et il reste des bagages à charger en soute.

Pendant ce temps, la mécanique Hop semble s'affairer sur l'un des réacteurs de ce Transavia. Pas impossible que ce soit celui de Porto-Funchal de l'équipage croisé tout à l'heure, qui devrait déjà être parti. Ce qui n'est déjà pas forcément rassurant en temps normal doit l'être encore moins sur ce vol avec un long survol maritime et l'approche parfois sportive à Madère !

Une annonce uniquement en anglais est faite depuis le poste de pilotage, indiquant 1h10 de vol, et un temps typiquement bruxellois de "peut-être des nuages, peut-être du soleil, peut-être d'autre chose".
Pas la cata.

Après quelques annonces indiquant qu'on attend les derniers passagers, ralentis par les contrôles documentaires ou le PIF, il se termine finalement à 7h45, et nous repoussons 5 minutes plus tard. Les démonstrations de sécurité sont présentées manuellement.


Décollage à 8h. Nous nous alignons un peu après le début de la piste, en partie fermée ce mois de juillet pour des travaux.

Passage du Rhône

Et on rejoint rapidement l'éternel beau temps

Le lac de Neufchâtel

Voici le plateau proposé, le croissant et le petit pain sont servis tièdes. C'est bon et suffisamment copieux.




Le nettoyage n'est pas irréprochable, un formulaire belge traîne dans le porte-revue. Je n'ai pas osé le sortir de là pour vérifier depuis combien de temps il était là !

Pas le temps de prendre le temps, on est déjà au-dessus du Luxembourg, Bruxelles approche. Les portes des premières correspondances sont annoncées, il y a du Manchester, Hambourg, Moscou, Montréal, New York…
Le copilote fait une nouvelle annonce, toujours en anglais uniquement : notre arrivée en porte est prévue à 9h, sous un temps un peu nuageux. Vue sur l'aéroport de Liège (on devine la ville derrière) :

Qui arrivera à identifier cet aéroport avec des pistes croisées ?


Une vue brumeuse vers Anvers.

Le Nord-Est de l'aéroport.

Terrain en vue !

Et nous atterrissons finalement à 8h53.

Notre porte au milieu de la jetée A nous amène à côté de cet A220 suisse.

Réflexions…

L'équipage prendra à plusieurs reprises le micro pour nous annoncer un débarquement par rangées, et nous demander de rester assis en attendant l'appel de notre rangée. Pendant ce temps, la soute est déjà ouverte, et le catering est prêt à charger une nouvelle ration de plateaux !

Pas d'instant danette donc. Les rangs "un à sept" sont appelés à débarquer.

Débarquement dans le terminal, offrant une belle vue sur l'avion. Des passagers font déjà la queue pour embarquer, l'avion et l'équipage devant poursuivre vers Milan dans 30 minutes.


Je vous laisse deviner où je vous emmène ensuite ?


C'est en tout cas ici que je vous laisse. À bientôt ! ✈

Relire du Wop, ça fait toujours plaisir. Après les deux vols métropolitains, voici venu le temps de l'évasion. Sympathique prestation avec SN. Dommage pour l'absence de rideau mais tant que l'équipage est aux petits soins, qui s'en souciera?
"Je vous laisse deviner où je vous emmène ensuite ?" -> Faut mettre son doigt là?
Bonne continuation et hâte de lire la suite ?
C'est pointu comme réponse ! L'okapi aurait-il eu l'aide d'une taupe, l'airport mi-taupe ?
La suite arrive, et promet bien des surprises !
Merci pour le partage !
Prestation tout à fait adéquate sur un vol de cette durée, pas grand chose à reprocher à SN, AF ne fait pas beaucoup mieux.
A bientôt.
Merci pour ton commentaire. En effet, la prestation est totalement adaptée à l'heure du vol, même si j'aurais pu me contenter de plus léger (comme ça aurait été le cas sur AF) si le salon permet de se rattraper ensuite.
Merci pour ce FR !
Ca fait du bien de revoir des FIDS remplis et des aéroports avec du monde dedans :)
Pifométriquement, je dirais Dakar pour la destination ?
A+
On est d'accord. L'impression de vraiment revoir du monde était encore plus présente à Bruxelles qu'à Lyon, où les apparences sont trompeuses, un terminal entier étant encore fermé.
Bon pari avec l'Afrique, mais ce sera un peu plus au sud !
Merci pour ce FR !
Un vol de pré-acheminement qui fait le job, hâte de lire la suite !
A bientôt !
Merci !
Merci de ce récit d’un premier vol vers … l’Afrique ? Équipage chaleureux et catering sympa pour un vol court dommage pour la vaisselle en plastique . A bientôt pour la suite
Tiens c'est vrai, je m'étais fait la réflexion et je ne l'ai pas écrit, couverts tout en plastique, alors que c'est du métal sur les long-courriers.
On part en effet en Afrique, je publie ça très vite !
Merci pour ce FR.
On va parier sur un prochain vol vers l'Afrique.
Un plateau pour le petit déjeuner qui me convient bien en terme de gout alimentaire.
A bientôt
Merci pour ton commentaire.
Bien vu, j'ai fait confiance à la compagnie autoproclamée "spécialiste de l'Afrique". Bien m'en a pris vu les péripéties qui arrivent...
La suite est en ligne (lien dans le routing) !
Bonjour et merci pour le partage !
Le Rhône express est idéal pour rejoindre LYS, je n'ai subit aucun retard en pleine journée... Dommage que les tarifs soient excessifs.
Heureusement que tu voyages en J, la file d'attente en éco est full, mais on ne va se plaindre après des mois de désaffection...
Salon toujours fermé à LYS, ça en devient risible, de qui se fiche t'on ?
Le personnel de bord SN est souvent très sympa, je me souviens d'un vol en ARJ ou nous étions 17 à bord, avec une PNC très drôle... Nous avions mis 5 heures pour effectuer le trajet entre LYS et BRU, avec escale à Oostende !!!
Je mise une pièce pour l'Afrique, SN étant la compagnie européenne spécialiste de ce continent, ( et je n'ai pas vu la suite publiée ^^ ).
Plateau petit déjeuner correct, quand on sait qu'en Y le service est inexistant, je remarque la classe éco+ a disparue !?
Le CDB ne s'exprimant qu'en anglais ça craint, pour un pays ou le néerlandais et le français sont les 2 langues officielles.
Un vol agréable au final
A bientôt !
Merci pour ton commentaire ! Je découvre St-Ex, c'est vrai que pour l'instant ça manque d'un salon.
5 heures ! Pas mal du tout ! J'ai eu droit à quelques péripéties au retour, sans atteindre ton record.
La question linguistique semble complexe et sensible en Belgique, on pourrait peut-être reprocher au CDB de favoriser une langue s'il ne parle que français ou flamand... du coup presque toutes les annonces étaient suivies d'une traduction par un PNC. J'ai eu des annonces des CDB en anglais uniquement sur les 4 vols, sauf quand les choses se gâtaient, sur le BRU-DLA il a fini par faire le français aussi. Ce qui me surprend plus, c'est que les démonstrations de sécurité ne soient pas du tout traduites.
Un vol tres matinal!
Equipage "compagnie grenouille"-> je valide le joli surnom!!
Effectivement dommage aue le salon soit toujours ferme, je suis passe par l'aeroport de lyon quasiment toutes les semaines et toujours devoir attendre a Brioche doree c'est agacant...
Le repas servit a bord en J est vraiment pas mal pour un petit dej
Merci pour le report!
On partage donc le même aéroport ! Merci pour ton commentaire.