Bonjour à tous,
C'est l'heure du retour de ce premier itinéraire un peu exotique au départ de ma nouvelle "base", Lyon.
Retour donc de Douala au Cameroun, par la triangulaire Bruxelles - Daoula - Yaoundé - Bruxelles de Brussels Airlines. L'occasion de découvrir ou redécouvrir ce que propose la compagnie belge autoplaclamée "boutique hotel in the air" et "spécialiste de l'Afrique", en classe Affaires et sur un retour de nuit. Le tout sera suivi d'un post-acheminement Bruxelles - Lyon, qui n'en sera pas moins intéressant !
Le billet en classe Affaires aura coûté un peu moins de 2000€ aller-retour, soit moins cher que le même trajet en Premium Eco avec Air France via CDG. Ce n'est en revanche pas une bonne opération niveau miles, la classe P ne va me rapporter aucun mile sur ma carte Aegean (et n'aurait rapporté "que" 100% de la distance en miles avec Miles&More, autant qu'un tarif éco moyen).
Flight routing
- 1
- 2
- 3SN379 Douala ✈ Yaoundé ✈ Bruxelles - Affaires
- 4
Mercredi, 10h, site Internet de la Délégation Régionale de la Santé Publique du Littoral, Cameroun.
C'est l'unique moyen pour obtenir son test avant le départ, les résultats étant directement transmis à l'aéroport pour s'assurer de leur authenticité. Après remplissage du formulaire, rendez-vous m'est donné le jeudi entre 7 et 12h dans un centre de santé pour effectuer mon test.

Vendredi soir, les résultats du test sont disponibles sur le même site internet. "Négatif", ouf.
L'enregistrement est également ouvert. J'avais pré-sélectionné le 1K au premier rang, qui dispose d'une grande boîte à pieds pour ce vol de nuit.

Les sièges "premium" sont maintenant libérés pour tout le monde. Mais ces "trônes", hormis le 1A déjà occupé, ont l'inconvénient d'avoir le moins d'espace pour les pieds de la cabine. Pas top pour un vol de nuit. Je garde donc mon 1K.

Samedi, 17h, Aéroport international de Douala.


Hum, la signalétique n'est pas abondante. Bon, ça, ça ressemble au hall où je suis arrivé il y a une semaine. Voyons voir du côté droit…

Voilà que ressemble déjà plus à un enregistrement. Qu'est-ce qu'il y a comme monde ! On dirait que le premier comptoir à gauche est destiné à la Business… et tout le monde semble passer par le guichet où SN nous souhaite la bienvenue. Je vais essayer de me faufiler jusque là d'un air assuré.

— Il me faut votre billet, passeport, résultat du test covid, passenger locator form belge.
Ho, mais ils sont à la pointe de la technologie, ils vont scanner les code barres de tous ces documents ? Même à Bruxelles ils n'étaient pas capables de scanner les certificats covid européens… Ah non, ils font des photos de chaque page, pourquoi pas.

— Votre valise est enregistrée jusqu'à Lyon.
Tiens elle a pris du poids !

Avec toutes ces étiquettes, elle ne devrait pas s'égarer !
— Vous connaissez le salon ?
— Pas vraiment
— Je vais vous faire accompagner, suivez ce monsieur.

Un agent m'aidera naviguer jusqu'au contrôle du vaccin contre la fièvre jaune, puis remplit pour moi le formulaire de sortie du Cameroun, qu'il me laisse quand même signer. Je vous propose de l'appeler Gépéhèsse. PAF, avec retrait du masque pour vérifier que le Nicolas qui sort est bien celui arrivé il y a quelques jours. Et vérification des empreintes digitales, on n'est jamais trop prudents. Mon nouveau GPS, armé de mon passeport et de ma carte d'embarquement, me conduit à l'ultime guichet, dont la fonction m'échappe, mais qui tamponne ma carte d'embarquement, ça doit donc être important.
Et là, demi-tour ! On refait le même chemin à l'envers, jusqu'au hall d'enregistrement !
Il n'est pas un peu en train de buguer, mon vaillant Gépéhèsse ? On a eu LE TAMPON FINAL, tout ça pour rien ?

On sort même de la zone d'enregistrement. Bam, retour dans le premier hall. Gépéhèsse se dirige tout droit vers deux marchands de produits artisanaux, leur marchandise visiblement installée à même le sol contre un mur du terminal.
Il veut que j'achète quelque chose ? Son collègue ne lui a pas dit qu'avec 21kg de bagages, j'ai déjà ce qu'il faut de souvenirs ? Ah non ! Il y a une porte au milieu de la caverne d'Ali Baba. Une petite pancarte dit même VIP Lounge !
— Installez-vous monsieur.
Oui chef.
Vous vous souvenez du terminal 2G à CDG, à ses débuts ? Je suis maintenant convaincu que l'aéroport de Douala en est la source d'inspiration. Deux jetées relativement étroites autour desquelles sont stationnés les avions et comportant des semblants de salles d'embarquement, et un bâtiment central où sont regroupés tous les services. Sauf qu'ici, la place nécessaire pour les différents contrôles relègue les salons au côté ville.
17h25. Mesdames, Messieurs, le VIP Lounge de Douala.

Tiens, le gardien du bar est parti rejoindre la gardienne de nos cartes d'embarquement à l'entrée. Profitons-en pour faire une photo de l'abondante offre. Des chips, des boissons fraîches, quelques alcools. Je vais passer mon tour, j'ai déjeuné il n'y a pas très longtemps, et le vol s'annonce riche en calories.

— Monsieur, voici votre carte d'embarquement. Est-ce que je peux vous servir quelque chose ?
— Je prendrais bien un verre d'eau plate.
…à défaut de pouvoir demander une vue sur les pistes. Les lieux sont au moins climatisés, au calme, et disposent de plus de sièges que de passagers, ce qui n'est pas négligeable. Deux télés nous proposent les programmes d'Ushuaia. On dirait quand même que les portes vitrées à gauche ont un jour donné sur le monde extérieur…

18h30, d'autres passagers arrivent et sont invités à prendre place.
— Le vol a du retard ?
— Oui, il y a du retard.
D'après les Internets, l'avion est parti de Bruxelles… et sur le point d'arriver avec une heure de retard environ. Pas forcément grave, la correspondance dure plus de 4h à Bruxelles, même si j'aimerais bien mettre le temps sur place à profit pour terminer la nuit au salon ! Il me semble avoir vu des "nap rooms" à l'aller…
Les toilettes sont également propres.

19h45, 45 minutes après le décollage prévu, Gépéhèsse est de retour.
— Les passagers pour Bruxelles. On y va.
Nous sommes une dizaine de passagers à le suivre, passeports et carte d'embarquement en main, par le cheminement emprunté à déjà deux reprises un peu plus tôt, jusqu'au comptoir du coup de tampon final où il nous quitte.
Nous sommes alors à l'embranchement des deux jetées façon CDG-2G. Les vols Brussels et Air France partent de celle de gauche, qui commence par un duty free, comme il se doit dans tout aéroport international.

D'après Flightradar, l'avion du jour est OO-SFF, qui avec 11 ans au compteur est le plus jeune A330-300 de Brussels. Il a commencé sa carrière chez Singapore Airlines en 2010, avant de rejoindre SN en août 2019. Les persiennes grillagées permettent d'en apercevoir un bout.

C'est vrai que je n'ai pas encore passé la sûreté. Elle a l'air de se dérouler dans la salle d'embarquement, dédiée à notre vol vu le guichet à l'entrée ( côté droit de la jetée, une autre salle avec un guichet aux couleurs d'Air France). Encore une dizaine de passagers qui font la queue entre le PIF et la porte d'embarquement on dirait.
— Passeport, carte d'embarquement, PLF et test covid s'il-vous-plaît.

Une partie de la carte d'embarquement est prélevée, ça faisait longtemps qu'on ne m'avait pas fait ça. Vite, une photo, tant qu'il me reste ça en main…

20h. Encore un contrôle ? Ah non, c'est la tournée de désinfectant d'accueil.

— Bonjour Monsieur ! 1K, ce sera le premier siège dans le couloir de gauche.
Ah, le galley ne ressemble pas à celui du vol de l'aller, c'est plus petit… Gauche… mais c'est le cockpit ! Ah, c'est qu'on a embarqué par la porte avant ! Ce terminal sans vitres est piégeur ! Allée de gauche après avoir tourné à droite donc. Il y a déjà du monde… certainement une bonne part de passagers qui ont embarqué à Bruxelles et descendent à Yaoundé.

Les lieux semblent accueillants. Un seul hublot ? Bon pour un vol de nuit, on fera avec.


Profitons qu'il n'y ait personne à côté pour faire une photo. Ce siège dispose du coffre sous l'écran et de deux étagères (suffisamment grandes pour accueillir une paire de chaussures chacune), mais pas de rangement en hauteur.

— Pour vous, s'il-vous-plaîîît

20h05
— "Flight crew, doors in flight condition and cross check"
— Voici une couverture pour le vol.
Je ne l'avais pas vue à l'aller. Elle a une drôle de tête… on y reviendra.
— Monsieur, une boisson ? Champagne, jus d'orange ou eau ?
— Voici aussi une bouteille d'eau, je vous la met dans son logement.


20h10, repoussage.
Les hublots sont quand même loin. Et embués. Et loin.

— (venant de l'office) "Aaah, ca ne marche pas" - "reset ? " - "déjà fait"
— "Cabin crew! Live demo in three minutes, thank you!"
Three minutes plus tard, le spectacle en direct commence.
Tant pis pour les animaux rigolos de la vidéo… espérons quand même que les IFE seront fonctionnels…

On rejoint et remonte pendant ce temps la piste. Le roulage est prudent.

20h20, décollage.

20h30 on a atteint 10000ft, ça devient un peu turbulent.
— "Conformément à la réglementation locale, nous allons devoir pulvériser un insecticide dans la cabine. Soyez assurés que les produits utilisés sont totalement inoffensifs"
20h35, notre altitude maximale de 12000ft est atteinte.
— "Nous allons commencer la descente vers Yaoundé … notre débarquement s'effectuera rangées par rangées, aussi nous vous demandons de rester assis jusqu'à l'appel de votre rangée"

Voyons voir à quoi ressemble la couverture distribuée. Côté pile, un joli tricot en coton épais. Côté face, un drap blanc tout doux. Original, mais ça n'a pas l'air mal comme concept… on testera ça après l'escale !

20h45.
Ca fait beaucoup de lumières d'un coup, ça pourrait bien être Yaoundé.

On est effectivement posés quelques minutes plus tard. La plupart des passagers en Business débarque, cette fois par la seconde porte, à l'arrière de notre cabine.
Tiens, les coffres à bagages sont différents de l'avion de l'aller, ceux au centre descendent du plafond, comme sur les 777 !

21h20.
Il commence à y avoir du monde dans les allées… ah oui, un équipage tout frais a embarqué. Dont un commandant de bord et une copilote. En plus de l'équipe de ménage qui s'affaire autour des sièges libres. Au sol aussi, ça travaille !

Voici à quoi ressemble un siège, armé directement avec le casque, la bouteille d'eau et une trousse, en coloris beige cette fois-ci.
21h40, les voilà justement ! La cabine sera pratiquement pleine, sauf peut-être un siège ou deux.


— Monsieur, un verre de Champagne ? Jus d'orange ?
— Oula non, merci. Je vais être saoul après tout ce que j'ai bu au salon !
Dans le galley avant :
— "ah notre chef d'escale préféré, tu vas bien ? - Bien et vous ? - … - il y a encore un problème avec la vidéo de sécurité ? - oui le reset a été fait - et un reset complet ? - on essaie ?"
21h55
— "Doors in flight condition and cross-check". Autour des soutes, ça s'active toujours.
"Mesdames, Messieurs, bienvenue à bord de ce vol à destination de Bruxelles. La durée du vol sera de 6h30…"
Revoici les drôles d'oiseaux des consignes de sécurité, le reset semble avoir fonctionné cette fois !


22h10, la copilote prend la parole en anglais, rappelant 6h30 de vol, du brouillard possible à Bruxelles, et qu'on attend l'atterrissage d'un avion avant de pouvoir nous aligner sur la piste.
Un code-barre lumineux apparaît dans le hublot, ça doit être lui !

On est sur la piste, les PNC pas encore attachés ? Ah oui, il faut ramasser les verres.
22h15, on décolle, dans l'obscurité. Espérons que le service soit efficace, pour permettre un peu de repos. Ah mais voilà justement le menu qui est distribué ! On nous ressert une louchée de "boutique hotel ambulant".




Dîner complet et petit-déjeuner ? Ça ne va pas laisser beaucoup de temps pour dormir, si le service se fait à train de sénateur comme à l'aller… j'ai bien envie de prévenir les autres passagers qu'il est hors de question de faire un malaise ce soir !
La carte des vins et bières est toujours aussi étoffée. Vins français et étrangers, très honnêtes. Bières belges, cela va sans dire.





En allumant la lumière pour vous présenter ce menu, je me rends compte qu'un éclairage de la boîte à pieds et du rangement à côté de la tablette s'allume en même temps.


De bonnes odeurs émanent déjà de l'office. Je profite de l'attente pour aller visiter les toilettes, où aucun souci olfactif n'est à signaler. C'est spacieux, et décoré aux couleurs de la compagnie, et d'une orchidée.


20h40, de retour à mon siège, je force la PNC de mon allée à reculer, elle avait déjà commencé le service. Plutôt efficace tout compte fait, moins de 30 minutes après le décollage pour proposer un plateau servi complet, à l'exception du plat qui arrivera ensuite.
— Avez-vous choisi votre entrée ?
— Le quinoa s'il vous plait.
— Le voici, que puis-je vous proposer à boire ?
— La bière du mois ?
— Oui bien sûr, je vais vous chercher ça ! Autre chose ?
— De l'eau plate, merci !
C'est donc une triple artisanale à 9,3° qui accompagne ce plateau présenté sans plastique ni suremballage.
"Quinoa, feta et purée de carottes / Westmalle et Keiems Bloempje servis avec des fruits secs et des noix (ou sans, aujourd'hui) / Gâteau au fromage, fruits rouges"

C'est vraiment bon, en plus d'être bien présenté.
23h. Plat chaud ou dormir… hum… je vais m'en tenir là, il ne reste plus que 5h30 de vol, et la matinée devrait être riche en petit déjeuners ! Hop, les chocolats et au lit !

23h05, le chariot de plats chauds fait son apparition.

— Je vais passer mon tour, merci.
— Oh, vous êtes sûr ?
— Mmmmm… [Aaah, si elle me prend par les sentiments… non ce n'est pas raisonnable, j'ai déjà fini le dessert, et le temps qu'elle serve tout le monde, je ne suis pas près d'être débarrassé] …'oui ! Je vais essayer de dormir un peu.
— Bon je récupère votre plateau. La bière aussi ? Il en reste un peu, vous l'avez appréciée ? Gardez-là, et si vous en voulez une autre, n'hésitez pas !
Il n'y a pas à dire, le service est vraiment attentionné. Mais pour l'instant, il est temps de transformer le siège en lit et de dormir !

Alors cette couverture ? On a l'impression d'être dans un drap, sympa. Longueur ? Ok. Largeur ? Il y a presque de quoi la plier en deux pour se glisser complètement dedans !
Bon, le lit est bien plat. Hum, c'est quoi cette bosse ? Ha, c'est la courbure du coussin de l'assise dans mes côtes. Si je remonte un peu ? Ha là il y a un trou… et si je remonte encore ? Ha, c'est mieux ! Allez, masque sur les yeux, lumière éteinte, et au lit ! On n'a pour l'instant traversé qu'une frontière, c'est plutôt pas mal !

Gné. Où suis-je ? Ah oui, un avion. On est où ? Dans la nuit. Quelle heure ? Arrivée moins 1h10. 4h30 en heure locale. Aoutch. Bon. J'ai quand même dormi quelques heures d'affilée. Reprenons nos esprits. Une photo du siège pour les FRistes.

Une photo de l'office à l'arrière de la Business aussi. Hum. L'appareil n'est pas bien réveillé. C'est l'intention qui compte ? Le bar n'est en tout cas pas dressé.

Et dehors ? Oh, de la lumière. Ce ne serait pas en France ça ?

Rallumage de l'écran. Ah oui, on est presque à la maison ! Ils vont avoir le temps de servir le petit déj ?

Oui ! 4h45, à pile 1h de l'arrivée, boisson de réveil.
— Bonjour Monsieur, Champagne ou jus d'orange ?
Vous reconnaîtrez évidemment le Champagne avec sa pulpe.

Et voici le "petit déjeuner léger" qui suit, quelques minutes plus tard.
Le petit pain est tiède, le croissant aussi. Beurre, parfait, confiture de cerise, très bien. Fromage double crème… hum, laissons ce genre d'extravagance pour plus tard…

La salade de fruits dans sa boîte en plastique n'est pas des plus élégantes… j'espère que ce ne sont pas des fruits en conserve. Ah non, c'est frais. Tiens c'est plutôt bon !


"Mesdames, messieurs, nous allons atterrir à Bruxelles à 5h45 [40 minutes de retard… c'est un peu moins que l'heure avec laquelle nous sommes partis]. Les passagers en correspondance pour Paris, embarquement porte B-quelque chose. Pour Francfort, porte B-bidule. Un carton Express Connection vous est remis pour utiliser le coupe-file Les passagers pour Genève sont invités… à se rapprocher du personnel au sol". Mauvais signe pour leur correspondance ?
Le soleil se lève doucement, c'est encore nuageux dehors.

La copilote prend la parole pour nous annoncer la météo à Bruxelles et notre atterrissage dans 20 minutes, en anglais. La langue des pilotes belges, quand tout va bien…
Les plateaux ont été débarassés, et la cabine préparée.
La Belgique commence à apparaître, avec quelques nuages et bancs de brouillard matinaux


Nous sommes maintenant en finale pour la piste 25 gauche (ou "25 left" dans le poste de pilotage)


— Il est 5h40 en heure locale, nous venons d'atterrir à Bruxelles [sous le regard attentif d'avions stationnés…]. Nous vous rappelons que le débarquement se fera rangée par rangée…


C'est encore un peu brumeux ici aussi…

Ce n'est pas par là…

Mais plutôt ici. Tiens, on ne se dirige pas vers les portes "T" des vols Afrique ?

Ah non, nous voilà en compagnie d'une des plus belles livrées spéciales de SN, côté "B", celui dédié aux vols non-Schengen hors Afrique.
…et à toutes les arrivées non-Schengen, comme je vais le découvrir. La PAF entre les portes A et T ne sert en fait visiblement que dans le sens des départs, du coup les avions en provenance d'Afrique se parquent en B, avant d'être tractés vers une porte T s'ils repartent pour l'Afrique.

05h55
— "Cabin crew doors in parking condition and cross check"
— "Les passagers en classe Affaires peuvent maintenant se lever et descendre de l'avion, les autres passagers sont priés de rester assis encore quelques instants".


Tiens une hôtesse cherche les passagers pour Genève, dont il était question plus tôt. Visiblement ils auront droit à un transfert express, bien accompagnés, leur vol étant prévu dans 20 minutes.


Alors, Lyon, Lyon, Lyon… ah oui, en plein milieu du deuxième écran. "Relax" ? Aucun souci, on va faire ça.

Enfin relax, il y a quand même une petite randonnée à faire (environ 1 km du débarquement jusqu'à la prochaine porte… sans compter les quelques aléas qui viendront pimenter le prochain vol !).
Pas d'attente à l'immigration. Pas plus au contrôle de sûreté.
— Vous n'avez plus rien dans les poches ?
— Non… ah si tenez, un portefeuilles. Je ne suis pas bien réveillé !
— Ne vous inquiétez pas, moi non plus.




Des escalators… ah on arrive dans un endroit un peu plus haut de plafond ! On dirait bien qu'on rejoint les passagers au départ au niveau de leur PIF !

Il n'y a plus qu'à aller au salon, faire une petite sieste pour continuer la nuit, un peu courte. Mais ça, c'est pour le prochain épisode. Qui sera tout sauf un banal BRU-LYS. Stay tuned! ✈
Tres beau raport bien documente merci!
Effectivement la prestation business semble vraiment correct.. A essayer donc!
Merci ! À tester et reporter, oui !
Merci pour ce nouveau FR, très agréable à lire avec de l'humour et en plus sur un produit intéressant et peu reporté, j'en redemande!
Produit vraiment très convainquant qui me tarde d'essayer, le réseau SN n'est pas le plus simple par contre.
Les vols retours de l'Afrique sont tous trop courts (sauf ZA) pour profiter du service et du repos.
PS: j'ai rajouté le salon et modifié votre FR
Super pour le salon. On peut peut-être espérer des lignes vers l'Afrique du Sud ou la côte Ouest américaine... un jour ? En tout cas, si on a besoin de voyager en Afrique, cette Business class rend bien service.
Merci pour le partage !
Effectivement les touches d'humour font du bien ! Merci :)
De bien belles prestations encore ici par SN.
A bientôt !
J'ai un peu expérimenté côté rédaction, content que ça plaise ! Une vraie belle prestation dans l'ensemble en effet.
Merci pour cette contribution rondement menée.
On ne peut être qu'admiratif devant tant de prévenance à l'aéroport de Douala, cil s'agit d'un service First Class ^^
Le salon a le mérite d'être ouvert et paraît bien calme.
Très bon service de la part de SN, sauf peut être le petit déjeuner qui semble bien light, TP fait mieux pour un voyage sensiblement de la même durée.
Comme le dit Flavien, dommage que les vols SN vers et en provenance d'Afrique sont courts...
A bientôt.
Merci pour le commentaire. En effet, l'accompagnement est "First Class" ! Il faut juste ne pas être claustrophobe au salon. Je n'ai pas eu faim après le petit déjeuner, je dirais que c'est assez adapté et permet de servir le plateau assez tard. C'est peut-être au salon qu'un peu de chaud serait appréciable.
L'ultime vol de cette saga est maintenant en ligne, avec de nouvelles péripéties, et un photo-bonus camerounais ! Le lien est dans le routing.
Merci pour ce FR.
J'aime bien le "tchéking" sur le site officiel camerounais.
Les distance Covid ne sont guère respectées à DLA, mais on note un enregistrement rigoureux et efficace et un accompagnement nécessaire fort courtois quoique un peu désuet vers le salon.
SN propose une prestation de haut vol : dommage que celui-ci ne soit pas un peu plus long pour en profiter pleinement.
A bientôt !
Ça tcheke, double-tcheke et triple-tcheke ! À bientôt !
Merci pour ce FR très agréable à lire, qui plus est sur un vol et une compagnie pas si reportés que ça; cela fait voyager en ces temps de disette de long-courriers!
J'adore l'accompagnement VIP pour aller au salon, so Chic.
Très jolie prestation de SN de nouveau, après un produit qui semblait déjà fort convaincant à l'aller. Le catering fait envie, l'équipage semble sympa, bref, tout ce que je demande^^
Seule la cabine me semble moins optimale que celle proposée par AF sur ces destinations (en 772 ou 789 si je ne m'abuse), mais au vu de la durée du vol cela reste plus qu'honnête (surtout Vs les 77W en NEV4 qu'AF déploie sur Dakar par exemple).
Bref, je retiens SN pour un prochain voyage vers l'Afrique!
À bientôt!
Merci pour ton commentaire ! L'expérience est clairement très bonne sous tous ses aspects.
Quand j'y étais, AF venait surtout en 330, parfois 772 ou 77W (je ne sais pas avec quelle configuration), c'est du coup un peu la loterie.
Concernent la désert af de Douala on est sur du triple 7 cabine best où des 330 avec les nouvelles cabine récemment rénovée mais les triple 7 300 se font rare au Cameroun .... af s’en tiens surtout à 330 pour Douala et 777-2 sur Yaoundé et quelque fois 330
Que de contrôles! C’est impressionnant. L’accompagnement n’est pas de refus pour naviguer entre tous ces contrôles.
6h30 de vol, ça fait une très courte nuit.
Un plateau léger si on saute le plat chaud. Puis c’est bien présenté, c’est vrai.
Merci pour ce Fr
HAHAHA sur la premiere photo de la cabine le jeune homme avec un casque et une chemise hawaïenne sur la ranger de gauche au 3 k c’était moi ????? je vous est vue prendre une photo de la cabine en entrant je me suis douter qu’il s’agissait d’un flight reporters mais je n’es pas oser venir aborder le sujet je ne savais pas vraiment en tout cas superbe flight report !! Je vais m’efforcer de faire mieux sur le miens aussi !!
C'est vraiment amusant, quelle coïncidence ! Je peux vous envoyer la photo non floutée ;)
Merci pour les précisions sur la flotte et cabines AF sur le Cameroun. Il me semble qu'il y a eu beaucoup de modifications des rotations début juillet, notamment un 777-300ER planifié le lendemain de mon arrivée qui faisait une triangulaire CDG-DLA-NSI-CDG.