Bonjour à tous !
Bienvenue dans ce dernier volet de mon aventure andalouse. Il est tristement l'heure du dernier vol retour vers Marseille. Mais pour me consoler, on change de type d'avion : fini la famille A320, dernier vol en CRJ-1000 ! C'est toujours agréable de terminer sur un avion différent, moins commun. Merci AirNostrum :-p . Pour rappel, voici le routing :
Flight routing
- 1
- 2
- 3
- 4IB8752 - Economique - Madrid → Marseille - Mitsubishi CRJ1000
escale à Madrid barajas
Nous nous retrouvons donc devant le FIDS : gate info at 20:10. Il est 19:10, j'ai encore une heure devant moi.

N'ayant pas faim pour le moment, je décide de visiter à pied le terminal.
Sur le trajet, je croise un vol pour Munich qui devrait bientôt embarquer, un vol pour Séville qui vient de commencer son embarquement, …

… laissez-moi rentrer dans l'avion et y retourner … :,-)

… et j'arrive rapidement au bout du terminal, qui n'était pas d'une grande affluence. Tient, ce CRJ m'aurait ramené aussi proche de chez moi.

Deux magnifiques CRJ, arborant tous les deux des stickers.

Cette marche m'a ouvert l'estomac : je décide de retourner vers le centre du terminal pour trouver un endroit pour manger.
Mon choix se portera finalement sur nos amis américains…

A l'heure où je décide de quitter ma table, je reçois une notification :

J'étais parfaitement coordonné ahah. Je vais quand même confirmer auprès d'un FIDS, on ne sait jamais.

Même information, c'est parfait.
Il me reste donc maintenant un peu moins d'une heure. Je décide d'aller chercher un peu de turron, pour ramener un peu d'Espagne à la maison.
Le serveur est très sympa, et me fait goûter différentes variétés de turron et de chocolats. Au final, j'en achèterai du nature.

Suivi par un rapide passage aux toilettes : ils sont très propres.

Je rejoins ensuite l'extrémité nord du terminal, pour me rapprocher de ma porte. Sur le chemin, je croise cet A321, avec un sticker sur les Baléares.

Pas de doutes, mon rendez-vous est bien ici.

Il est 20:30, il me reste donc 30 minutes. Je décide d'aller attendre sur un banc, proche d'une prise.
À 20:50, j'aperçois plusieurs personnes commençant à faire la queue. Je décide d'aller les rejoindre, pour pouvoir être l'un des premiers dans l'avion. Rapidement, je suis rejoint par les autres passagers, et la file grandit vite. Un bagagiste d'Iberia arrive et demande à toutes les personnes possédant une valise cabine s'ils veulent bien la mettre en soute. Procédure standard sur CRJ.

Ma théorie se confirme : les quatre passagers au fond de la queue sont bien les quatre Marseillais que je suis depuis le début. J'espère qu'ils ne perturberont pas trop le vol…
Il est 21:00, mais il n'y a toujours personne au guichet. L'embarquement commence 10 minutes plus tard, à 21:10, mais est efficace. Je suis rapidement enregistré, et j'accède aux escaliers me menant sur le tarmac.

¡ Hasta pronto, espero !

Mon CRJ se rapproche !

Au cas où quelqu'un aurait oublié :

Un long couloir vitré donne accès aux portes K92, K94, K96, et K98.
J'aperçois ce CRJ, avec stickers promouvant la région autour de Vigo, pour Bologne, prêt à repousser. (Ces stickers ont été enlevés depuis, il me semble… ).

J'y suis presque !

À bâbord toute !

Ça ralentit un peu, le temps que les premiers passagers donnent leurs bagages à mettre en soute, mais je suis rapidement au pied de ma deuxième monture du jour.
EC-LOV : un CRJ-1000 (MSN 19019), 11 ans et 8 mois depuis sa sortie d'usine. Petite particularité, il ne possède pas la livrée Iberia sur l'empennage arrière, qui reste blanc, souvenirs de son passé chez MEDOPS.

La vue est magnifique avec ce ciel couchant.
Close up sur le nez de l'appareil.

Fuselage shot !

C'est à moi hihi !

le vol : ib8752
Je suis accueilli par l'une des deux pnc, qui me souhaite un bon vol. Le vol sera parfait si je peux accéder au cockpit à la fin !

La cabine est propre. Je rejoins vite mon siège, le 11A, situé à l'avant. Surprise, chose que j'avais oublié sur les CRJ : les sièges ne sont pas des planches à repasser (comme sur A320…), ils sont au contraire bien épais et très confortables ! De plus, le pas est énorme comparé aux précédents avions que j'ai emprunté ! Je risque de passer un bon vol ahah.


Air Nostrum, toujours promouvant la péninsule ibérique. Ici, pub pour la Cantabrie.

Ma vue pour la prochaine heure et demi.

EC-LJX, qui part pour Nice.





EC-MJQ, qui arrive de Nantes.

Alors que l'embarquement se termine, j'entends de l'agitation derrière moi. Je me retourne. Un des fameux Marseillais parle avec son ami, trois rangées devant lui :
- Eh, t'as vu la gueule de l'avion ??
- Ouai, il est minuscule et les moteurs ne sont pas sous les ailes !
- Franchement, il inspire pas confiance, j'espère qu'on va pas se crasher !
- J'suis d'accord, même une montgolfière serait plus sûre pour faire le vol !
- Au moins, si on meurt, on aura bien profité cette semaine !
- Ahahahah !
- Ahahahah …
Eux, rigolent nerveusement, moi, je rigole des bêtises qu'ils racontent !
Toujours le même, se met à appuyer brutalement le bouton d'appel des hôtesses. Une arrive aussitôt, et là, dans un anglais plus qu'approximatif, le marseillais lui demande s'il peut s'allumer un joint pour se déstresser. La pnc, qui a réussi après plusieurs minutes à comprendre sa demande, lui explique calmement qu'il faudra qu'il attende l'arrivée. Au bout de longues négociations, le marseillais se calme et accepte la sentence. Bravo à la pnc pour avoir gardé son calme !
21:30, la porte de l'appareil se ferme … puis se rouvre. En même temps, une camionnette Air Nostrum arrive, et plusieurs mécanos sortent avec des caisses à outils. Espérons que ça ne prenne pas trop de temps…

Finalement, deux minutes plus tard, la porte se referme et les camionnettes s'en vont. Le push commence à 21:34, suivi des consignes de sécurité.

Et c'est parti pour un taxi d'environ une dizaine de minutes, qui me laisse admirer des CRJ-200, des A330/350 Ibéria, et des A330/340 PlusUltra.







Pendant le taxi, la cdb fais une annonce en espagnol et en anglais, nous indiquant l'heure d'arrivée, le temps à Marseille ainsi que les conditions météos pour le vol, puis marque une pause, et se met à rigoler avec l'opl. Enfin, elle termine en nous souhaitant un bon vol.
On arrive à 21h50 en Y2, au bout de la 36R.

Sans s'arrêter, on s'aligne sur la piste et les deux General Electric CF34 vrombissent pour nous faire rapidement arracher le sol.





Je ne suis pas le seul à filmer le décollage.

La brume créée par la chaleur diffuse la lumière, créant un magnifique paysage.

Petit tour des consignes de sécurité :



Le coucher de soleil créer des couleurs magiques.


21:58, 8 minutes après le décollage, le symbole des ceintures de sécurité s'éteint, et les hôtesses font une annonce : il n'y aura pas de passages de bob. Si on veut manger ou boire, il faut consulter le menu (que je n'ai pas pris en photo…) et appeler les hôtesses pour qu'elles vous servent. Je ne prends rien, ayant déjà mangé.
Le vol devient ensuite paisible : lumière faible dans la cabine, aucune turbulence, un coucher de soleil à l'horizon…







… tellement paisible que, chose pourtant rare en avion, je m'endors !
Une brusque turbulence me réveille ; le posé des roues sur la piste ! Je suis bien reposé, mais triste d'avoir raté la descente et l'approche. Je regarde l'heure : il est 22h55, soit 25 minutes d'avance, et un temps de vol de 1h05. Beaucoup plus court qu'à l'aller !
Pendant le taxi, j'aperçois par chance un C17 aux couleurs de Qatar Airways, qui vient chercher un hélicoptère. J'avais vu qu'il s'était posé quelques heures plus tôt, mais je ne pensais pas arriver à le voir !
Le temps que je me réveille bien, et que je récupère mon sac, je suis parmi les derniers à quitter mon siège. Cependant, je n'oublie pas ma passion pour le pilotage : je me dirige vers l'hôtesse qui garde le cockpit, et lui demande si je peux rentrer. Rapide aller-retour pour avoir l'autorisation des pilotes : elle se décale, et m'indique de venir les rejoindre !
Dans le cockpit, les deux pilotes m'attendent : pendant près de dix minutes, ils me parlent du vol (et me confirment que les vents étaient favorables), de l'approche sur Marseille avec une pente à 4 degrés (contre 3 dans la plupart des aéroports), du CRJ1000, … La pilote me dit qu'elle adore prendre des passionnés dans le cockpit, et m'offre une flamme Ibéria. Je ne pouvais rêver mieux !



Il n'y a rien à dire, les meilleurs sièges dans un avion sont ceux des pilotes.
arrivée à l'aéroport de marseille
L'hôtesse me rappelle : ils m'attendent pour terminer d'éteindre l'appareil. J'abandonne tristement les pilotes, qui reprennent leurs checklists.
Le long fuselage du CRJ-1000

Attention à ne pas rater une marche.

La pilote me fait un dernier au revoir par la fenêtre.

Je m'éloigne de l'appareil : toutes les bonnes choses ont une fin ! Ce vol fut le meilleur du voyage.

A319 AirFrance, qui repartira au lever du soleil.

Merci Sixt de nous remonter le moral quand les vacances sont finies ! :-p

Comme le débarquement a eu lieu au sol, il faut remonter des escaliers.

Nous voilà au niveau de la passerelle.

Tout ça pour au final, redescendre.

Par ici la sortie.

À part les passagers de notre vol, il n'y a personne, et tous les magasins sont fermés ; logique vu l'heure.

Tout droit pour moi.

Puis à gauche. Il faut être attentif pour ne pas rater un panneau, et se perdre dans le labyrinthe des couloirs.^^

Retour au niveau du rez-de-chaussée.

Plus de retours en arrière possible.

Mon téléphone n'aime décidément pas les photos de nuit ; l'info essentielle est que mon bagage arrivera tapis numéro 3.

C'est bien ici.

Seulement 5 minutes à attendre.

Petit tour aux toilettes en attendant mon bagage.

Le voilà qui arrive parmi les premiers, à l'heure.


Valise récupérée, direction la sortie définitive.

Je retrouve de l'autre côté de la porte le même ami qui m'avait emmené à l'aller. On se dirige tout deux vers la sortie.

Ça fait toujours bizarre de voir un hall vide.

On monte dans la voiture, et on reprend la direction de la préfecture de l'Hérault.

Et c'est ici que mon dernier report s'arrête. Merci de m'avoir suivi !
Un des "avantages" de voyager sur Air Nostrum, c'est qu'ils partent toujours de l'extrémité K du terminal donc même si la porte exacte n'est pas indiquée on sait déjà vers où se diriger.
C'est vraiment pas de chance de tomber sur ce groupe sur tous les vols.
Merci pour ce FR
Merci pour le commentaire !
Ils m'auront au moins permis d'avoir quelque chose à raconter ahah...
A bientôt !
Merci pour ce dernier tronçon où les marseillais ont fait très fort pour ce bouquet final. Je n'ose imaginer la même scène au State...
A bientôt
Philippe
Merci pour le commentaire !
Cela les aurait peut-être calmés ...
A bientôt !
Bonjour et merci pour ce report ! J'aime beaucoup le CRK, malgré sa cabine un peu étriquée. Le pas est très bon. Alors, je pense que fumer un joint en vol transforme les doutes de crash en certitude... bref. L'équipage est au top, ce qui n'est pas toujours le cas chez IB ! MRS est un aéroport assez aggréable malgré les travaux et qu'il soit excentré. A bientôt !
Merci pour le commentaire !
Heureusement que l'hôtesse les a arrêtés ahah !
A bientôt !
Merci pour ce récit qui se termine dans le cockpit ce qui est toujours très sympa. Une flamme Iberia ? je suis jaloux ;-)
Merci pour le commentaire !
Une série de flamme unique pour la sortie de Top Gun 2, avec la fameux "remove before flight" d'un côté, et les logos "Iberia x Top Gun 2" de l'autre ! :-p
A bientôt !
Merci beaucoup pour ce dernier morceau.
Décidément c'est plus que de l'amour et haine avec ce groupe de Marseillais pas très futés.
Le CRJ est en effet très confortable, je regrette le temps ou Air Nostrum opérais les vols BRU-MAD sur ce genre d'appareil.
A bientôt
Merci pour le commentaire !