Bonjour à toute la communauté Friste !
On se retrouve pour l’exploration d’une de ces nombreuses terres sacrées qui parsèment l’archipel japonais.
Shikoku, notre île, peut être inclue dans une telle catégorie, mais cette fois on vise la péninsule de Kii, au sud de révérées contrées telles que Nara, Kyoto ou Ise.
orchestrer
Notre parcours sera issu d’une de ces promotions régulières de JAL sur les vols domestiques, offrant une toute petite réduction sur les prix habituels.
Le passage en caisse nous fournira un aller-retour vers la capitale, sandwiché entre deux allers simples.
Flight routing
- 1JL432 - Economy - Matsuyama > Tokyo - Boeing B737-800
- 2HND > ITM
- 3?!?!? > HND
- 4HND - MYJ
TEASER
Ce vol usité -en ce qui nous concerne- ne sera reporté qu’en raison d’une anomalie.
A suivre plus bas !
NOTE : les complications n’auront pas, pour autant, des conséquences significatives sur le reste du parcours.
ARRIVER A L’aéroport
Le chemin nous est connu. D’abord, allons chercher la gare !

Avec ses spécimens habituels.


Y compris notre émissaire.

Depuis la gare JR Matsuyama, c’est le bus de ligne, dont le prix continue d’augmenter. A l’heure actuelle, il se rapproche ostensiblement de celui des ‘Limousine Bus’ (460JPY vs. 700JPY) alors que le confort est moindre et le trajet plus long (25min vs. 15min).
A l’aérogare, on recharge nos batteries, face aux forces de l’Empire.

Les mouvements sur le plateau sont bien escomptés aujourd’hui.



Pénétrer DANS L’Aéronef
Un passage éclair par le Salon Sakura précède notre embarquement.
Ce dernier se fit sans encombre, comme d’habitude.

Au bout de la passerelle les portes sont en place, et comme d’habitude, elles sont orangées.


La carlingue de notre navire est belle sous la lumière de fin d’été.

Cette même lumière baigne l’intérieur de la cabine Y, qui présente plutôt bien.

Les sièges sont en faux ? cuir et très confortables.

Confort accru par l’ample pas qui sépare les rangées.

JAL fournit encore de la littérature physique dans ses vols.
Le Vietnam est à l’honneur.

Ça tombe bien, car le pays est rentré dans nos radars depuis quelques semaines.
Explorons l’offre culinaire (toujours cruciale lors qu’on parle de voyage au Japon).


Nous sommes prêts à nous envoler.

Il suffit juste de nous aligner sur la piste.

Et Hop !, on regagne la Mer Intérieure du Japon.

CONTEMPLER LES paysages
Quel beau tableau !
L’ île Gogo (à gauche) 興居島fait face aux côtes de Takahama 高浜.

Ci-bas, le port de Matsuyama.

Une vue complète de l’île de Gogo, en face de l’archipel des Kuzuna 忽那諸島.

La mer est bleue et belle aujourd’hui.
Un bout de terre est aussi visible, à l’extrémité gauche du hublot.

Voici le même morceau de terre, mais en grand.

Tout ça est la région de Nanyo 南予地方, au sud de Matsuyama et où l’on va retrouver Uchiko, Ozu ou Yawatahama, ainsi que des grandes montagnes (~900m) qui font face à la mer.

Au centre de la moitié supérieure de l’image, Nanyo s’étire finement envers l’ile de Kyushu à travers la magnifique péninsule de Sadamisaki 佐田岬半島.

En moins de rien, on survole la préfecture de Kochi.
A droite de l’image, le Parc National d’Ashizuchi 足摺国立公園 est couvert par les nuages. Qui, pourtant, laissent entrevoir la ville de Susaki 須崎.

Le fleuve Niyodo 仁淀川 retrouve l’Océan Pacifique.

Profitons du passage au-dessus de la baie de Kochi pour montrer le mode d’emploi du Wi-Fi JALien, qui est gratuit sur les vols domestiques et a tendance à bien fonctionner.
Notez que les appareils plus petits n’en sont pas équipés.
Une très succincte sélection de contenu audiovisuel est également offerte.

Pendant ce temps-là, on est servi de belles vues de la contrepartie géographique du -raté- Cap Ashizuri, le Cap Muroto 室戸岬.

En premier plan, le village de Yasuda 安田町.

Un triangle presque parfait.

Une douzaine de minutes après, la pointe méridionale de Kii se montre !!
L’on y retrouve le village de Kushimoto 串本町.

Pendant un instant, on longe la côte orientale de Kii, avec le village de Taiji 太地町 en premier plan.


Petit à petit, on s’approche de l’archipel des Izu 伊豆諸, qui préludent les côtes du Kantô tokyoïte.

Les formations nuageuses sont belles et accompagnent bien le coucher du soleil.

Un paysage qui mérite un beau cadre.

Contempler LES NUAGES
Réjouissons-nous de ce spectacle avec les boissons qui ont été servies il y a un petit moment.
Pour moi, un thé vert et un peu de ce Skytime toujours intrigant (eau colorée, à la pèche et au raisin).

Tout ça est, effectivement, très beau.
Néanmoins, j’ai l’impression qu’on est en train de faire des boucles, sans vraiment avancer…



Le tracé de notre parcours enregistré sur les applications spécialisées ne laisse pas place aux doutes.

Finalement, une annonce du cockpit rapporte -seulement en japonais- qu’on suit l’évolution des tempêtes qui secouent l’aéroport de Haneda.

Détournement ?

Une chose est sure, nous ne respecterons pas l’horaire prévu.
Respecterons-nous, au moins, notre parcours d’origine ?

C’est après une demi-heure de boucles qu’on nous confirme laconiquement que nous allons pouvoir accoster l’aéroport international de Tokyo (HND, de son code IATA).

Les côtes orientales de la préfecture de Chiba sont reçues avec soulagement.

De l’autre côté de la Péninsule de Boso 房総半島, on retrouve la ville de Kisarazu 木更津.

Ainsi que les côtes occidentales de Chiba.

Il parait qu’on aura une bonne vue de la partie aérienne de la Tokyo Wan Acqualine.


Les bouchons direction Tokyo semblent considérables… Daijoubuka ?!?

Voici l’ile Umi Hotaru (luciole de mer), sous une lumière palissante.

Elle marque le point où le pont devient tunnel.

Des bateaux s’enfoncent dans l’inconnu…


Les pistes de Haneda ont la même couleur que la baie de Tokyo…


NAVIGUER l’aérogare D’Arrivée
On atterrit avec une heure de retard dans un Haneda bien mouillé.

Toutefois, la grosse perturbation est en fait issue du phénoménale orage électrique qui s’est abattu sur l’aérogare.

Les foudroiements se font plus rares, donnant pied a un décor sorcier, somptueux.

A ce stade, notre grand souci est que notre taxi ne progresse guère…

De nouvelles communications laconiques nous préviennent que nous attendons la libération de places de parking.
On est à l’arrêt et la climatisation est coupée. Cette fois-ci c’est le personnel de cabine qui communique, d’une manière plus douce et claire. Et présente ses excuses.
Néanmoins, la température extérieure avoisine les 30 dégrées Celsius…


Toujours pas d’estimations précises des délais pour rejoindre notre porte.
L’attente commence à être longue.

Mais c’est remarquable comment les passagers gardent le calme.
Personne ne passe nul appel téléphonique. Personne ne se plaigne en haut voix.
Essayons de rester zen en contemplant les douces avancées de nos voisins.

De l’eau est demandée et dûment fournie.

20 minutes après notre posée on précise qu’il nous faudra au moins 25 minutes pour atteindre notre poste de débarquement.

Finalement, plus d’une heure après avoir atterri, nous nous approchons du débarquement.

Effectué par bus.

L’absence de climatisation rendit cette singulière expérience au sol de HND un brin désagréable.
Parmi tous ces malheurs, fortuné d’avoir prévu très, très large (toute une nuitée) pour le transfer entre deux vols non-couplés !
Le tableau des départs montre le bouleversement occasionné par ce temps capricieux.

On franchit le dernier seuil du voyage.

Ainsi, on est libre de rejoindre notre hébergement.
Avant ça, je crois que nous méritons nous régaler. Les himokawa udon, typiques de la préfecture de Gunma, feront l’affaire.

De nouveaux aménagements tout près du terminal 3 (International) de Haneda rendent tout ça possible.
Itadakimasu !

Voici l’approche qui nous a fait tourner la tête cet après-midi.

Avec ça, on arrive à la fin de ce récit accidenté.
Merci d’avoir suivi notre périple jusqu’ici.Au plaisir de lire des éventuels commentaires.
Bons vols !
Merci pour ce beau FR ! Je suis assez surprise par la route empruntée, qui part vers le sud et survole la préfecture de Kochi alors que cela ne paraît pas être le chemin le plus court a priori. Mais au moins cela fait de belles vues et me rappelle quelques souvenirs ! Je me demande aussi pourquoi vous avec pris un vol avec escale à Tokyo, je pensais qu'il existait des vols directs pour ITM...
J'ose un pronostic pour l'aéroport mystère : Shirahama ! Je ne vois pas ce que ça pourrait être d'autre vu que vous mentionnez la péninsule de Kii
Merci beaucoup pour le commentaire, Alice !
Elle est la route habituelle pour rejoindre Tokyo depuis MYJ (si on ne compte pas les boucles :-) Les cieux du Japon étant assez transités, j'imagine que elle l'a plus convenable (mais je ne suis pas un expert dans le contrôle aérien).
Bonne question... Le choix semble illogique, mais en prenant compte de la disponibilité (la veille d'un long week-end / vol en E190) ou des prix du MYJ-ITM et d'un dinner avec des copains prévu (tombé à l'eau à cause des incidences), il semble un peu plus justifié... Après, il y a aussi le côté 'otaku' aéronautique...
Bo's vols et à bientôt !
Merci pour ce récit. La cabine de ce Boeing 737 est sobre et chic. Très belles vues au décollage et le long du vol. L'attente à bord à l'arrivée est pénible mais tu en as profité pour photographier le trafic. Ton choix de himokawa hudon m'a donné faim ! dommage que JAL ne serve rien d'autre que des boissons sur ce type de vol.
Merci pout ces mots sympathiques!
Effectivement, l'attente fut pénible, mais au Japon la notion du 'shoganai' est bien répandue. De ce fait, la sérénité de mes copax aida à surmonter ces moments délicats.
N'hésitez pas à explorer les échoppes d'udon lors de votre prochaine visite (pour ça, la préfecture de Kagawa est en pôle position !!)
À bientôt !
Bonjour et merci pour ce FR
Sympa
Ambiance cozy
Devenu rare de nos jours
Oui effectivement, au vu du tracé du vol il se passe quelque chose
Sur la capture de l'écran il est indiqué la date du 15/09, or dans la cartouche vous mentionné que le vol a été fait le 15/07
Nous voilà rassuré
Merci pour ces vues prisent par l'IFE naturel, on ne se lasse pas de contempler ces beaux paysages
Pratiquement le temps du vol
Un petit réconfort bien mérité
A bientôt
Philippe
Bonjour Philippe.
Et merci pour le commentaire détaillé et précis.
Mille excuses pour les imprécisions concernant la date du vol. Elles viennent d'être corrigées.
En effet, l'attente fut longue et pénible, surtout au sol (et sans climatisation). Mais peut-être il était difficile de faire autrement...?!?
Merci encore et bons vols !
Pour un touriste avec des euros, dollars ou pounds, la différence entre 460 et 700JPY est minime.
Jolies vues au décollage et une belle visite guidée de la côte.
Pas le vol le plus agréable mais au moins l’arrivée c’est faite à Tokyo et l’avion n’a pas été forcé de retourner à son point de départ. On se console comme on peut ^^
Merci pour ce Fr
Comme d'habitude, un grand merci pour le commentaire !!
Pour un touriste avec des euros, dollars ou pounds, la différence entre 460 et 700JPY est minime.
Tout à fait correct. On dit qu'une des causes de l'explosion du nombre de visiteurs au Japon (ainsi que de la dégringolade du marché 'outbound') est la faiblesse du yen.
Pouvoir dormir ce soir à Tokyo fut, certainement, un grand soulagement.
Bons vols et à bientôt.
Merci pour ce beau récit de ce vol exotique.
L'introduction pour se rendre à l'aéroport est intéressante et utile pour qui voudrait partir de MYJ
Le parcours aéroport est facile et l'avion confortable.
Une belle visite de la côte au décollage.
Les caprices de la météo sont une des composantes du voyage aérien, c'est toujours bon de prévoir un délai suffisant pour ne pas risquer de désorganiser tout son voyage.
L'attitude des passagers japonais est comme toujours irréprochable par contre, pourquoi couper la climatisation sur le tarmac, L'APU aurait suffi à la maintenir.
Un très bon choix, ce pays est attachant et offre de merveilleuses choses à voir.
A bientôt.