Review of Japan Airlines flight from Tokyo to Osaka in Economy

Re-bonjour !

On se retrouve pour la suite de notre quête des contrées hantées de la région du Kinki.


Souhaitons avoir un bon vol, moins variolé que celui de la veille…

HANEDA AUX aurores

Une courte nuit précède notre arrivée au Terminal 1 de Haneda, d’où partira notre destrier.

En dépit de l’heure innombrable, les couloirs du hall de départs sont déjà bien peuples !!

Pour rappel, il est 5h30 du matin et le bâtiment vient d’ouvrir ses portes. Mais aujourd’hui, c’est le début d’un long weekend de vacances (celui de la Silver Week).

Ces lieux-là, quelque peu étriqués, sont un vestige d’une époque révolue où l’on accoutumait à interagir avec des humains lors des enregistrements précédant les vols. 

Sinon, ce sont les machines qui vous attendent dans le couloir. 

On est en pole position du panneau, et notre vol affiche archi-complet dans toutes ses trois classes.
A droite, une notice contre l’abus de pouvoir des clients (kasutamaa harasumento ou ‘customer harassment’), sujet de grande actualité au Japon. 

Voilà une meilleure vue du service matinal au T1, pendant ce samedi de début de vacances.

Les rares places encore disponibles, on les retrouvera là où des triangles sont affichés (dont la First pour Hiroshima ou la classe économique pour Matsuyama, Memanbetsu ou Nanki Shirohama, entre autres).

Nous nous approchons des contrôles de la South Wing destinés au commun des mortels, peu concourus et plus expéditifs que ceux dédiés aux encartés, car équipés de machines dernière génération.

(Désolé pour le flou).

Tout se fait en un clin d’œil.

Dirigeons-nous vers la North Wing, car notre vol partira de la porte 15, rattachée à la lisière septentrionale de ce noyau central séparant les deux longues et fines ailes qui conforment le T1 de Haneda. 

On suit les flèches et les jeunes dames de JAL.

Convoiteriez-vous un ‘massage sans poids’ de 12 minutes et à moins de 2 EUR ?
Vue imprenable sur le tarmac comprise dans le prix !!!

Tiens, il y a de fortes de chances que celle-ci en premier plan soit notre bestiole du jour !

SALON express

Le temps est très, très escompté mais le salon de la North Wing est tout près de notre porte.
Montons voir.

Ceci valide qu’on est sur la bonne voie.

Un DP vaut pour les émerauds (ou passagers en First) et une fleur de cerisier vaut pour, nous, les saphyres.

Un couloir pas vraiment engageant donne suite aux motifs floraux. 

La grande salle nous offre un café matinal et de belles vues de notre oiseau.

Mais l’embarquement est déjà en cours, donc il vaudrait mieux descendre à l’étage.
 
Offrant des vues également sympas de notre protagoniste.

UN AVION comblé

Il parait qu’on n’attend plus que nous.

Le popotier de notre destrier.

Et son intérieur, avec une cabine qui est bien pleine.

Aucune chance de récupérer une place hublot ce matin.

On se contentera avec le couloir pendant ce court vol.
(Qui, pour autant, offre de belles vues extérieures par beau temps). 

Ainsi qu'avec l’écran installé sur le siège devant.
(Ce dernier est suffisamment distancé pour étaler avec confort ses jambes). 

En vue des limitations de notre emplacement il s’avère peut-être propice de parcourir ensemble et en détail l’offre de divertissement que JAL propose dans les routes domestiques majeures, desservies inébranlablement, par des grands porteurs.

Un exercice inaccoutumé car, d’habitude, l’IFE n’attire guère mon attention.
Chez JAL domestique, seulement ses B787 et A350* sont équipés d’un tel système.
 
*sauf exception 

Dont le logiciel semble avoir souffert un coup de rajeunissement.

Beaucoup de langues se sont ajoutées aux 4 offertes (de mémoire) dans sa version primordiale.

Le français succède le coréen et précède l’allemand.

L’offre de films a également été revue à la hausse -auparavant tout se limitait à un film national et autre hollywoodien-.

Hollywood conserve sa présence mais fait des efforts de promotion de la francophonie (ainsi que de la germaphonie ou de l’italophonie).

Des films chouchou de la critique sont aussi de la partie.

La télé est également présente.

Avec sa dose habituelle de légèreté.

L’offre en musique est bien, bien décevante.

Mais il est possible de faire le tour des unes des journaux.

Tant internationaux.

Comme domestiques.
 
Ici, ils nous racontent les multiples décès ayant survenu aux vendanges de Champagne à cause des vagues de chaleur.

Evidemment, il est possible de suivre le parcours de l’avion.

Notez que, au cours de cette période, on a décollé. Que dis-je ? On est prêt à atterrir ! 

Tellement le vol est court !

Un thé vert chaud nous a été offert au préalable.

La cabine somnole, chose tout à fait logique en vue de l’heure excessive de notre départ.

Doucement, on retrouve le tarmac d’Itami.

LA CABINE VIDE

Sans aucun empressement de notre part, on laisse nos compartiments se vider afin d’accroitre le muscle de ce report un peu riquiqui en contenu.

Voici l’arrière de la cabine économique.

Un tier de rangée.

Et leur espacement.

Vu de la même cabine, envers le cockpit.

Par la suite, on présente nos respects à l’équipage, hyper efficace dans un vol où nos JALenettes ont dû servir des boissons à 285 personnes et offrir un repas avec des boissons à 6 personnes, en l’espace d’à peine vingt-cinq minutes.

La passerelle qui nous accueille à Osaka est chouette et lumineuse.

Comme l’est le décor qui s’empare des espaces renouvelés d’Itami.

 Il est possible de faire des adieux à notre destrier.

PETIT déj

Et de faire d’innombrables emplettes, car à ITM, il n’y a pas de différentiation de parcours entre arrivées et départs.

Notre petit déjeuner dans le sac, nous cherchons un endroit calme pour l’ingurgiter avant de se rapprocher du centre-ville.
 
Le food-court est une option. 

Je me demande si le salon l’est aussi…

Un peu de négociation est nécessaire, car les règles empêchent l’accès sans un billet de départ. Mais les dragonnes sont très gentilles et s’accordent à ma requête avec, en plus, un sourire !

Quelle chance !

On prend une place face à notre complice.

Je crois qu’un thé vert se combinera bien avec notre confiserie japonaise fraiche, ainsi qu’avec la vue matinale sur le tarmac kansaïen. 

On complètera notre rupture du jeûne, avec du houblon liquéfié.

Un grand merci précède les adieux aux gentilles dames en charge de l’accueil du salon, qui m’ont offert bénévolement une belle vue ainsi que du calme, pour accompagner mon repas.

SORTIE

Des portiques électroniques et un court couloir séparent la zone de livraison de bagages de celle partagée par départs et arrivées.

Le couloir.

Ainsi que l’agréable salle de livraisons.

Où l’on nous dépeint le vaste éventail des liaisons en bus depuis l’aéroport.

Ce cliché marque la fin de ce récit et le début de notre chasse aux esprits & démons peuplant les forêts de la péninsule de Kii.



Merci d’être arrivés jusqu’ici.

Merci pour vos commentaires.