Avis du vol entre Bangkok et Kuala Lumpur en classe Affaires avec Malaysia Airlines

Bonjour à tous,
avant de commencer ce flight-report, je voudrais juste revenir sur la superbe rencontre FR qui a eu lieu dans cette ville surprenante qu’est Bangkok. Un week-end qui m’a permis de mettre des visages sur des pseudonymes, de constater que certains ont une facilité déconcertante à descendre des bières mais également de revoir pour mon plus grand plaisir des veilles connaissances. Je tiens également à remercier les GOs pour cette organisation sans faille ainsi que nos 2 conférenciers, Esteban et Pititom, pour la qualité de leurs interventions. Par contre, je ne félicite pas l’esprit tordu (bien qu’il fait parti des organisateurs) qui a concocté le quizz et notamment la question portant sur la localisation des aéroports !!! Heureusement pour moi, je ne m’en suis pas trop mal dépatouillé et je n’avais à subir l’affront d’être à la table des loosers (je ne citerai aucun nom mais on peut trouver un indice ICI :-) )

Place maintenant au FR avec le début de mon périple pour rejoindre Tokyo avec une compagnie 5* manquante à mon palmarès : Malaysian Airlines. Autant dire que les attentes étaient grandes pour cette partie du voyage et j’ai en plus eu le plaisir de voyager sur ce segment avec Pititom. Je tiens également à m’excuser pour la qualité moyenne des photos car malheureusement mon appareil a été durant tout le voyage sur un mauvais réglage…
Pour mémoire le trajet était le suivant :
- Francfort (FRA) - Amsterdam (AMS), KLM, Embraer 190, business
- Amsterdam (AMS) - Bangkok (BKK), KLM, B777-300ER, business[
- Bangkok (BKK) - Kuala Lumpur (KUL), Malaysian, B737-800, business By Pititom
- Kuala Lumpur (KUL) - Tokyo (NRT), Malaysian, A330-300, business
- Tokyo (HND) - Paris (CDG), Air France, B777-200ER, premium economy
- Paris (CDG) - Francfort (FRA),Air France, Embraer 190, business
Après une dernière matinée au bord de la piscine de l’hotel pour récupérer un peu de la soirée endiablée avec une partie des FRistes, j’ai du me motiver pour me rendre à l’aéroport :-)

De l’Hilton Millenium le moyen le plus simple pour se rendre à l’aéroport est de prendre un taxi que j’ai partagé avec Leadership car son vol partait dans la même plage horaire que le mien. Le trajet fut assez rapide sans avoir à se plaindre du tarif (environ 420 baths). J’ai toujours un peu de mal avec la signalétique que l’on peut trouver à des bords des taxis et je trouve inacceptable de ne pas prendre en charge les animaux à cornes…

Le taxi nous a déposé devant la porte correspondante au comptoirs de Malaysian qui se trouve juste au milieu du terminal.

Dans l’allée correspondante à MH, je ne trouve que CX et après une vérification sur le FIDS, il apparait que MH a déménagé et que la signalétique du terminal n’est pas à jour.

L’accueil sera très agréable et l’employé ne semble pas surprise par le fait que je suis en possession d’un aller simple pour le Japon. Je demande à pouvoir changer de place pour être installer à côté de Pititom mais la cabine est pleine et l’employé malgré son sourire ne peut rien faire pour moi. Elle me remet mes cartes d’embarquements, une invitation pour le fast track ainsi que pour le salon qui est n’est pas un salon en propre mais le bien triste salon Louis Tavern.

Je retrouve Leadership, qui a également terminé de son coté l’enregistrement, pour passer les contrôles de sécurité et de l’immigration. Rien à dire, cela sera extrêmement rapide et nous nous retrouvons devant la fameuse oeuvre d’art de BKK.

Sachant que Cathay, JAL, Qantas et BA ont des salons en propre, il est vraiment dommage qu’il n’y ait pas une meilleur organisation au niveau des salons pour l’accueil des passagers Oneworld. Me voici donc devant le Louis Tavern et malheureusement le CIP lounge ne fait pas référence à ce merveilleux salon que l’on peut trouver à Istanbul. L’accueil est quelconque et on m’invite à rejoindre le salon sans préciser qu’il est nécessaire de prendre un code wifi à l’accueil.

Le salon sans charme est tout en longueur avec un mobilier quelconque et une moquette qui n’a rien à envier aux salons US.

Rien de bien alléchant au niveau de la nourriture avec des viennoiseries (alors qu’il est plus de 15H00 !!!) et des sandwichs variés.

Je n’ai pas eu le courage de soulever les cloches contenant l’offre chaude mais il y avait surtout des nouilles.

Une partie de l’offre des boissons ainsi que celle des glaces.

Justement Leadership teste ce haut lieu de la gastronomie :-)

Il est temps pour moi de partir à la recherche de Pititom qui est visiblement en retard et dont je n’ai pas de nouvelles. Je prends congé de Leadership et vais voir chez les kangourous si c’est un peu mieux. L’entrée me fait déjà une meilleure impression avec un design moderne et épuré.

Le salon est tout en longueur offrant une vue extérieur.

L’offre de nourritures est assez complete mais rien de bien exceptionnel.

L’offre de boissons avec un mousseux californien

J’en profite pour faire la photo corporate tout en contrôlant mes messages dans l’attente de nouvelles de Pititom.

Juste un petit test des satays qui ne sont pas bons car trop secs mais j’espère avoir bien mieux rapidement :-)

J’ai enfin des nouvelles de Pititom qui a eu quelques soucis à l’enregistrement et nous nous donnons rendez-vous au salon de Cathay.

Encore Une fois c’est un salon décevant qui est tout petit avec une offre minimaliste mais il faut signaler que les salons de CX sont en travaux.

Le temps de prendre rapidement un verre et de discuter un peu et nous devons rejoindre notre porte pour l’embarquement. Une des particularités de BKK est que la carte d’embarquement est scanné pour pénétrer dans la salle d’embarquement ce qui facilité la gestion du flux des passagers.

Notre avion pour Kuala Lumpur.

L’embarquement commence immédiatement après notre arrivée à la porte avec un respect des priorités.

Des écouteurs ainsi que des journaux sont en libre-service.

A première vue, c’est un appareil très récent avec une cabine business qui s’étend sur 4 rangées avec une organisation 2-2 et un vrai siège affaire typique des configurations régionales que l’on trouve en Asie. Le siège est très confortable avec une bonne assise et un pitch assez conséquent. Un coussin et une couverture sont déjà disposés sur le siège. La bonne nouvelle est que le passager du 3D accepte d’échanger sa place et je peux ainsi m’installer à côté de Pititom.

Version « yellow shark » du pitch

Un IFE individuel est présent et dans le dossier du siège, on trouve un journal ainsi que le menu pour ce vol.

Le menu comprend les repas pour les 2 segments du trajet. A noter qu’il n’y a pas de description pour les alcools disponibles ce qui fait craindre un vol « dry ».

Une boisson d’accueil est proposé avec un choix restreint à des jus de fruit. La PNC nous explique qu’il sera possible d’avoir de l’alcool une fois en vol suggérant une histoire de taxes à payer.

C’est la première froid que je vole à bord d’un 737 avec l’aménagement « Sky Interior » qui est très réussi.

On se met en route à l’heure prévue et après un roulage assez rapide nous prenons notre envol vers Kuala Lumpur.

Rapidement après le décollage, la PNC propose des écouteurs que nous lui rendront rapidement car le temps de vol ne justifie absolument pas l’utilisation de ces derniers et le voyage en duo est fait pour échanger :-)

Le trolley MH fait son apparition ce qui est bien dommage pour une cabine de 16 sièges avec 2 PNCs. Ces derniers ont un style assez proche de SQ.

Le dessus du trolley ne laisse rien augurer de bon avec cette bouteille de vin blanc qui coute moins de 5 euros dans le commerce. Le vin rouge est un syrah australien.

Le plateau arrive avec une salade en entrée, mon boeuf en sauce et un dessert (pour avoir une idée du plat de crevettes, je vous invite à lire le FR de Pititom ICI ). Le plateau et la présentation n’ont rien de bien excitant.

Le protocole de MH est assez bizarre car la PNC après avoir déposer nos plateaux s’occupe immédiatement de l’autre rangée sans rien nous proposer à boire. Il faudra attendre assez longtemps pour étancher notre soif. Elle s ‘acharnera à essayer de mettre mon verre sur le plateau alors qu’il y a de la place sur la mini tablette de l’accoudoir central…

Je prend donc le verre pour le déplacer mais elle va à nouveau essayer de mettre le verre sur le plateau. Bref, pour le service ce n’est vraiment pas top surtout qu’elle part à nouveau s’occuper des autres passagers alors que la corbeille à pains est devant son nez.

Finalement, on arrive à avoir notre plateau prêt pour la dégustation avec le pain et les boissons. La qualité du pain à l’ail est bien loin de celle de SQ.

La salade était fraiche et bonne :-)

Le boeuf baignait dans une sauce revigorant les papilles, disons plutôt que c’était du piment au boeuf :-)

Dessert à base de coco et de riz, rien de transcendant.

Le repas se termine sans que la PNC ne propose du thé ou du café !!
Après ce repas assez moyen et en plus des lacunes flagrantes dans le service, il est temps de souligner les petits détails qui font vraiment taches pour une compagnie 5*.
Les couverts sont peut être siglés MH mais ils restaient des traces du repas précédent.

Peut-être avez vous remarqué sur la photo précédente la grande qualité et l’état du plastique du plateau. C’est lamentable d’oser servir un repas sur un plateau pareil !!!

La PNC viendra nous demander si nous désirons encore un peu de vin. Bien évidemment mon chère voisin a le gosier sec, le seul hic est que la PNC remplira aussi mon plateau sans qu’elle ne s’en rende compte…

L’horreur est à son comble lorsque Pititom baissera le cache hublot révélant des taches qui semblent être la depuis quelque temps.

Sans attendre l’atterrissage et la conclusion de ce FR, je peux déjà dire que la déception est grande. Nous sommes proche de Kuala.

Un dernier tour au toilettes et suite à la présentation d’Esteban je peux vérifier de visu que le système d’armement des toboggans des 737 est vraiment rétrograde. Une discussion avec le PNC me confirmera que c’est assez pénible d’utiliser ce système et qu’il préfère largement celui des A320.

Lors de notre approche finale, nous survolerons les tours Petronas mais malheureusement j’ai lamentablement raté la photo. L’atterrissage se fera à l’heure et nous débarquerons rapidement pour enchainer sur le vol suivant mais d’abord une pause au salon s’impose.