Avis du vol entre Amsterdam et San Francisco en classe Economique avec KLM

Bonjour à tous, de retour très très partiel pour une dizaine de jours de vacances en famille dans l’Ouest américain. Voici le routing définitif full Y comme il se doit. Ce ne sont pas tout à fait les billets qu’on a achetés ni les avions prévus, la skyteam ayant pas mal modifié ses plans. A l’origine, on avait prévu un AMS-SEA-SFO sur DL parce que moins cher, moins soumis à la cohue à l’immigration que SFO, A330 DL mieux que 747 KL et un peu de marge à AMS, ce qui se serait avéré utile comme vous le verrez par la suite. AF a aussi fait monter en gamme son NTE-AMS qui passe d’un couple ERJ-145 / ERJ-190 à un CRJ-700 qui deviendra CRJ-1000 le jour J en raison de l’annulation du dernier vol de la veille.
Routing full Y :
- AF1692 NTE-AMS CRJ1000
- KL605 AMS-SFO B747
- VX906 SFO-LAS A319
- AA2270 FLG-PHX CRJ 200 (opéré par US)
- AA695 PHX-LAX A321
- AF65 LAX-CDG A380-800
- AF7724 CDG-NTE A320
En définitive, vous n’aurez qu’un seul FR pour toute cette série sur ce qui est finalement et étrangement le seul vol inédit, même le FLG-PHX a déjà été reporté par le camarade pititom. Du reste, c’est lui qui m’en a donné l’idée, qu’il en soit remercié :
- le NTE-AMS n’est pas très intéressant et s’est passé en mode bien énervé
- le SFO-LAS est un vol low cost (haut de gamme) d’une heure et quelques sans intérêt
- le duo FLG-PHX-LAX, ben c’est du service AA jusqu’au bout des ongles, c’est-à-dire que c’est presque aussi intéressant que le petit livre rouge en VO pour tout flight-reporter qui n’est pas F. Marathon
- le LAX-CDG aurait pu valoir le voyage si anthonytahiti ne nous en proposait pas un tous les deux mois et surtout si mon co-pax ne s’était pas appelé Alain Bago ; j’ai passé le vol archi-shooté à roupiller et je n’ai pas pensé à faire la moindre photo
- le CDG-NTE en 320 euh … peut-être que je vous en ferai un un jour juste pour justifier le fait que je ne le fasse pas le reste du temps !
En carte, ça donne ça :

Bref, on attaque malgré tout par le début de l’histoire, c’est-à-dire l’embarquement à Nantes : à cause de la saturation des taxis le matin, nous arrivons à l’aéroport à 5h30 pour un vol prévu à 6h55, ça commençait fort. Nous prenons un petit déjeuner tranquille et nous nous présentons à la porte d’embarquement à 6h20, soit 5 minutes avant le début théorique de l’embarquement. Nous nous faisons insulter car nous sommes les derniers passagers et on fait attendre le bus ! Aucune annonce n’a été faite et le FIDS indique toujours enregistrement.
Sur le tarmac, nous poirautons vingt bonnes minutes le temps de l’embarquement d’un PMR. Certes, il y a plus simple qu’un CRJ pour ça, mais c’est surtout l’absence de personnel dédié qui pose problème. Saturation de NTE, on vous dit. A 7h55, le commandant prend la parole pour dire qu’il partirait bien mais qu’il n’a pas toujours pas récupéré les papiers du vol… Ceux-ci arrivent à 7h25, mais devinez quoi, on a perdu notre slot à Amsterdam et on va pouvoir décoller à 8h seulement. Rappelons que notre vol vers SFO est à 10h05. Les gens devant nous qui ont une correspondance vers NBO à 9h se décomposent (ils devaient partir avec le vol de la veille annulé…).
Evidemment, à Amsterdam, on s’enfile le triptyque polderbaan, max taxi, bus pas en avance et nous mettons les pieds au terminal à 9h50. Petit sprint dans Schipol, petit grattage familial de tout le monde à la PAF, sécu en porte très très symbolique et le ground staff qui nous suit dans le jet bridge avec la liste des passagers. Portes fermées à 10h06 soit une minute après notre arrivée à bord. Accueil sur très froid sur le mode « you are the very last ones ». Ben à ton avis, je faisais quoi, je trainais à acheter des tulipes au duty free ?
Enfin, nous voilà dans un vénérable 747-400 full pax de KLM dont l’âge sied mieux au whisky qu’à 12h de vol. Tout fait vieux là dedans, le siège, l’IFE plutôt grand malgré tout, les cloisons et les PNC. Nous nous arrachons pesamment du sol quelques minutes plus tard et c’est parti pour 11h. C’est une maison bleue…
Dommage, on n'est pas à Citeaux, sinon je vous aurais présenté le pas de Citeaux (hem) :

Sitôt les PNC libérés, c’est le début du ballet qui commence par la distribution des forts seyants et fort merdiques casques KLM et du menu. Ah non, pour ce dernier, je confonds avec AF, KL ne va pas jusqu’au menu papier.
En fait, la course débute, on dirait que les PNC veulent nous faire avaler leur bouffe de mer… le plus vite possible pour aller discuter au galley arrière tranquilles. Impression largement confirmée par la suite.
La seule personne aimable sur ce vol

Bref, apéro expédié au pas de course, pas de champagne contrairement à la grande soeur AF. les bites ont été remplacées par 3 ou 4 noix (sans commentaires) dans un sachet toujours plus petit.
Les bites ou les noix, comme à la corrida

Arrive ensuite le plateau en « plastique de Delft ». De loin c’est joli, de près ça pique un peu les yeux. Comme d’habitude avec KLM, c’est le meilleur de la gastronomie néerlandaise qui nous est proposé, à savoir un poulet indonésien ou des pâtes. Enfin, quand ça arrive à mon niveau, ce sont des pâtes ou des pâtes. Je prends donc celles-ci pas vraiment de mon plein gré.
Plateau plastique de Delft

Entrée, salade de trucs plus ou moins frais et mangeables arrosés d’une sauce qui me semble être au jus d’orange. Correct, sans plus

Pâtes pour étudiants, un peu de fromage par ci, un peu de sauce par là. Pas terrible et plus très chaud, un peu épicé voire beaucoup pour les enfants qui ont également bénéficié de l’absence de choix

le dessert qui remplace les traditionnelles profiteroles Rhone-Poulenc. Mousse au citron au coulis de framboise. Immangeable et pourtant je ne suis pas difficile. Au delà de la texture qui rappelle l’isolant phonique du capot de ma voiture, c’est un mélange de goût aspartam-citron-framboise insupportable. Depuis mon siège, je vois qu’à peu près personne dans les rangs visibles n’y a touché.

Un mot sur le pinard, un sudaf correct, curieusement agrémenté d’un triskell.

Séance ciné après. Choix très large et très complet, RAS. Le seul petit reproche qu’on pourrait faire est que l’IFE peut soit disant se configurer en français, mais ça se limite à la page d’accueil. Pas gênant pour moi, mais limite pour les enfants.
IFE en configuré en français, ça donne ça

Ca ne gêne pas des masses les enfants (on notera les couleurs des casques)

Comme d’hab chez KL, la collation d’arrivée est servie plutôt aux 2/3 du vol. Au menu, une espèce de tomate à la mozzarella et au pesto pour commencer. Avec une tomate mure (début avril ?), ça serait surement bien meilleur…

Suivie d’une pizza en boite, tout à fait mangeable

et … et … d’une mousse au soit disant café (américain ??) avec des morceaux de biscuit durs comme les sièges AF planches à repasser d’AF dedans. La mousse présente exactement la même texture si ce n’est le goût de la précédente. A oublier donc.
Descente 2h30 plus tard après que mes voisins soient allés faire leur 108ème tour aux toilettes du vol.
Arrivée à l’immigration où nous ne ferons la queue qu’à peine une heure et quart avant de nous entendre dire qu’on peut aller aux bornes automatiques puisqu’on a déjà utilisé notre ESTA.
Pas de queue pour les bagages puisque ceux-ci sont encore à Amsterdam. A vrai dire, on s’en doutait un peu. Un SMS de KLM nous le confirmera au moment où nous arrivons devant le tapis. Un petit tour au comptoir bagages où nous apprend que les 100€ / personne de compensation des premiers frais feront 200€ pour 4 personnes (le sens des multiplications) et qu’il faudra se faire rembourser au retour. A ce jour, j’attends toujours d’ailleurs…
Plus qu’un petit quart d’heure à la douane à expliquer au douanier que nous ne sommes pas de terroristes sans bagages mais des « naufragés » et c’est parti pour une demi-heure de BART. Nous rejoignons ensuite notre hôtel à pied, n’étant guère encombrés par les fameux bagages. Et c’est le début des vacances, youpi ! Depuis notre hôtel, juste en bas de Lombard Street

Sans rentrer dans les détails des péripéties à venir, il sera intéressant de constater que nos bagages seront livrés 24h après en prenant simplement le vol du lendemain. Au retour, même combat, nous arriverons à Nantes sans nos bagages qui prendront le vol suivant (4h plus tard) et seront livrés 72h après, toujours grâce au handling haut de gamme de l’aéroport de Nantes.
Bonus touristique maintenant après ce FR un peu énervé
San Francisco avec ses inévitables phoques et son Golden Gate Bridge. Vu et revu mais je ne m'en lasse pas, année après année

Valley of Fire, à côté de Las Vegas, à voir pour ses belles balades

Lever de soleil sur Zion

Bryce Canyon. Le clou du voyage pour moi, plus impressionnant que Monument Valley ou le Grand Canyon

Monument Valley, une belle claque quand on arrive

Le Grand Canyon. Brume de pollution qui peut donner des effets sympas en photo mais qui masque un peu la vue quand même

Petite curiosité du vol entre Flagstaff et Phoenix, la sky mamie qui fait essayer son masque à oxygène de démonstration aux enfants !

Désolé d’avoir fait un seul FR pour tout cette série, j'ai moins de temps en vacances avec les enfants que pendant un déplacement pro tout seul :) Je vous retrouve très bientôt pour un routing géographiquement très pititomesque (souvenez-vous de son Paris-Londres via Dubai) qui devrait m’emmener vers les terres de flyingjapans et d’indianocean et une navette vers PEK qui doit vous manquer depuis novembre…