Avis du vol entre Fort-de-France et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,
Voici donc, avec une semaine de retard - la rentrée n'a pas été de tout repos et il faut préparer le prochain voyage en… (on fait un pendu ?) - le FR du vol retour. Marquant la fin de mes vacances de 10 jours en Martinique.
Rappel du routing:

1. SXB-ORY, Bombardier CRJ900, Economique, 30 Avril, Air France, AF7303. http://flight-report.com/fr/report-10098.html.
2. ORY-FDF, Boeing 777-300ER, Economique, 30 Avril, Air France, AF848. http://flight-report.com/fr/report-10111.html
3. FDF-ORY, Boeing 777-300ER, Economique, 09 Mai, Air France, AF841. ICI
4. ORY-SXB, ATR 72, Economique, 10 Mai, Air France, AF7306. Pas de FR
5. CDG-DOH, Airbus A380-800, Economique, 05 Juin, Qatar Airways, QR40. http://flight-report.com/fr/report-10514.html
6. DOH-…, LOADING…

Le vol commence mal. L'enregistrement en ligne s'effectue sans problèmes, je me place un rang devant par rapport au vol précédent, à mon siège de prédilection 14A… qui était payant avant l'enregistrement. En revanche, je reçoit deux SMS coup sur coup d'Air France m'annonçant que le vol est retardé à 19h25 puis 19h30:

Bien sûr, je commence à m'inquiéter pour la correspondance vers Strasbourg. C'est la période. Il n'est pas rare qu'à cette période de l'année les vols ORY-Antilles doivent faire face à de forts vents… de face. Beaucoup de vent - et assez peu derrière d'ailleurs - ce qui fait qu'on se retrouve à voler à 800 km/h sur une bonne partie du trajet.
Il n'y a qu'à voir le FR du vol aller, avec 20 minutes de retard à la clé, où il y a deux ans avec Air Caraibes, 1h de retard et un vol de 9 heures.
Ce jour là, la quasi-totalité des vols arriveront avec au moins 1/2h de retard en provenance d'ORY, dont deux avec plus d'une heure.
A L'AEROPORT
Départ 13h du domicile familial au sud de l'île, ayant des amis spotter à revoir, autour d'une belle après-midi spotting donc.
Toujours assez pauvre en cette période de l'année. En dehors des trois compagnies Françaises, seul un B737-800 d'American Airlines et un A320 opérant pour Cubana sont attendus (nous ne verrons jamais ce dernier d'ailleurs… un mystère). Mais il y a deux invités spéciaux: un A340-200 et un A330-200 de la République, François Hollande finissant sa visite ce Samedi avant de s'envoler à 18h vers la Guadeloupe.
Après m'être fait voler 8€ pour laisser mon bagage cabine en consigne et après avoir déposé mon bagage en soute rapidement (il n'y a pratiquement personne à 13h30, dehors de quelques passagers épars devant embarquer pour Cayenne, Pointe-à-Pitre, Miami ou Saint-Martin), direction l'aviation générale pour le spotting:
Ici un TBDM 900, attendant un passager spécial, Victorin Lurel, président du Conseil Régional de Guadeloupe et ex-Ministre de l'Outre Mer.

Et les vols transatlantiques, donc, très en retard. Le vol TX511 décolle pile à l'heure, lui, F-HPTP, A330-300.

F-HZEN, A330-343X de Corsair, arrive quasiment à 18h:

Et voici mon 777-300ER, F-GSQR pour ce soir:

Et voilà pour le bonus spotting, après quelques au revoir, direction l'aérogare à 18h, qui manque par endroit de quelques coup de peinture.

Je me dirige sans attendre vers la salle d'embarquement. La file d'attente aux contrôles est longue, environ 20 minutes, sachant qu'on respire difficilement dans ce espace fermé et petit. Le retard de mon vol n'arrange pas les choses, il embarquera simultanément avec le vol Corsair.

Mais quand il n'y a pas de ZEN, il n'y a pas de plaisir…

Malheureusement pour moi, les vitres sont toujours aussi sales, et l'aérogare toujours aussi peu spotter-friendly. Mon 777 n'est pas parti sans moi, soulagement:

18h30, voici Air Hollande One au départ. Dur de photographier un avion en mouvement dans ces conditions de faible lumière et de vitres sales:

Entre temps, le deuxième vol Air Caraïbes a eu le temps d'arriver. C'est le F-OONE pour ce soir:

Une photo de la salle d'embarquement, à l'extrémité (porte d'embarquement 6). Elle est plutôt-pas-trop-mal, pour faire court, mais on peut vite s'y sentir à l'étroit lors des départs de débuts de soirée.

L'embarquement est finalement appelé à 18h45. Etant parmi les premiers rangs, j'embarquerai parmi les derniers. La passerelle est flambant neuve et n'est plus aveugle comme ce fut le cas avant. L'offre de presse n'est plus spécialement fournie, vidée par un troupeau affamé de 400 passagers qui ont tout détruit sur leur passage.

F-GSQR donc, pour ce vol de nuit, avec la nouvelle robe:

A BORD
L'accueil à bord, est normal. Plutôt chaleureux même. Peu de chemin à parcourir pour arriver à mon siège, le vol est archi-plein.
Le pitch est le même, et l'IFE n'a pas changé - à mon grand regret. Ce regret sera d'autant plus profond quand j'ai appris que le F-GZNL opérait ce même jour le PTP-ORY. Il s'est trompé de 300km…

A noter qu'il est déjà activé. La vue est toujours sublime depuis ce siège:

Le casque, est toujours aussi inconfortable et a toujours autant de difficultés à monter dans les aigus ou descendre dans les graves. Dur de suivre un film correctement ainsi.

La couverture - que je n'ai pas testée.

L'oreiller, quant à lui, est de bonne qualité, confortable. Il laisse une bonne impression visuelle. De bonne facture en résumé.

Nous repoussons à 19h40, après que le commandant ait annoncé un temps de vol de 7 heures. Pas une minute de plus. Les terribles vents de face de l'aller nous aiderons donc bien dans ce sens. J'ai rarement connu un temps de vol si court sur ce trajet, cela tourne généralement aux alentours des 7h30 à 7h45. La vidéo du démarrage moteur et du décollage:

Toujours bruyant mais ce n'est pas pour me déplaire - en tout cas au décollage. Ayant déjà voyagé à l'arrière de cet appareil, je confirme qu'il est bruyant, voire très bruyant - comparé à la concurrence (A330, A380…).
Les repas sont servis rapidement. Nous sommes parmi les premiers vu notre position. Le choix est oral: Poulet ou Menu Tradition ? Alors que je n'ai même pas payé les 18€ du plat à la réservation. Dans sa générosité et toute sa sagesse, ma carte me l'a offert. Sans blagues supplémentaires le voici:

La première impression est très bonne. Visuelle il est réussi, bien agencé, les couleurs rendent vraiment très bien. En-dessous du carton, le menu. Dur de le déplier sans qu'il ne retombe, bien entendu:

Les couverts, en métal et signés du logo AF:

Aucun détail n'était laissé au hasard, le sel et le poivre sont rangés dans ce petit compartiment. Tout est travaillé et je suis très satisfait de l'esthétique.

Il est temps de passer à table:

Devant Gravity:

Présentation de l'entrée.
Gésier, salade, haricots verts, amandes, pignons, tomate séchée A noter que ce n'est pas Jacques Villeret que j'ai dans mon assiette (pignons…)

Cette entrée est tout simplement la meilleure que je n'ai jamais mangée en avion. Je l'ai trouvée délicieuse. Le gésier était exquis. Le tout avec un léger côté sucré fort agréable.
Le plat principal.
Confit de canard, cèpes à la bordelaise, pommes de terre sautées

Il était lui aussi excellent. J'ai eu presque aussi bon sur Etihad, mais il est très réussi. Le canard était très bon, et les pommes de terre parfaitement sautées.
Le pain était excellent lui aussi.

En revanche, je n'ai pas touché au dessert. Voici le champ de ruines. Ce n'était pas la guerre de Cent ans ou la Seconde Guerre Mondiale, mais des atrocités y ont été commises, et de graves crimes contre la Canardité, tant c'était bon.

Après ce repas, j'essaie de trouver le sommeil. Il était assez loin de me trouver, lui aussi, car je n'ai pas eu la chance d'avoir le siège du milieu libre comme à l'aller. Le vol était plein à craquer, et la configuration n'aidant pas, je n'ai pu dormir que par intermittences.
Les vols dans ce sens et ce siège offrent toujours un superbe spectacle avec le lever de soleil sur le réacteur.

Champ de coton:

Sublime teinte rose-orangée:

Environ 1h15 avant l'atterrissage, alors que nous faisons la course avec un 767-300ER wingleté d'American Airlines…

La deuxième prestation est servie. Il temps de redescendre du nuage:

Pas mauvais - le chocolat en particulier - mais trop léger. Comme d'habitude.
La descente est entamée peu après. Vidéo de l'approche et de l'atterrissage (j'y ai ajouté la séquence Air-to-Air avec le 767) :

Touché des roues un peu avant 8h45.

Court spotting, avec l'A340 de Cayenne notamment:

Mariage avorté:

Nous finissons au contact à 8h50:

Le débarquement est rapide. Au revoir F-GSQR:

C'est sur cette photo que nous nous quittons.