Avis du vol entre Arusha et Zanzibar en classe Economique avec Air Excel

Bonjour à tous, suite du routing africain. Après le kilimandjaro et un safari, il était temps de se reposer un peu. Les vacances quoi.
Direction donc Zanzibar, depuis Arusha.
Le vol sera opéré par Air Excel et a été réservé par l'agence de voyage qui s'est occupé du safari.
Petite recherche sur google pour se renseigner sur cette compagnie inconnue :

La recherche va s'arrêter là.
Arrivée à l'aeroport :

Quelques publicités pour les compagnies locales :

Et en route vers le terminal pour enregistrer nos sacs à dos :

La pesée réglementaire :

Puis check in :

Passage par le PIF avec un sketche (oui parce que le BP au dessus c'est normal…) : nous avons des bouteilles d'eau d'1/2 litre sur nous, bien en évidence. Alors que madame peut tranquillement passer avec la sienne, un tip m'est demandé pour emporter la mienne dans l'avion…
Passage par les toilettes…

… dont les ingenieurs concepteurs n'auraient surement pas été reçus au concours général de bon sens :

Puis nous voila airside :

Bien évidemment pas de salon (même si nous nous trouvons dans un lounge).
Quelques gourmandises sont toutefois à disposition moyennant finances :

Toute sortie est définitive :

L’aéroport semble aux normes concernant les passagers à mobilité réduite :

Bien qu'ouvert, il est interdit de fumer dans le terminal :

Un peu de spotting, sur cet aeroport qui recoit exclusivement des turbo propulseurs :

Blague à part, les rotations sont fréquentes sur cette plate forme qui fait un peu office de hub pour les safaris dans le Nord de la Tanzanie, et les atterrissages et décollages se succèdent à un rythme digne de LHR. On voit d'ailleurs très bien sur la photo ci-dessus les avions garés à la queue leu leu sur le tarmac.
Notre avion a un peu de retard. Au moins, ça veut dire qu'il n'est pas sur le tarmac et que ca ne pourra pas être celui-là :

Ni celui-là :

Justement, le voilà qui arrive :

Rebond n°1

Rebond n°2 :

Rebond n°3 :

Pas de numéro 4. Au concours des ricochets, les 737-900 de lion air restent la référence…
Pendant ce temps-là, la petite troupe attend sereinement :

Débarquement de notre machine :

Puis vient notre tour d'embarquer avec environ 30mn de retard. L'embarquement se fait à pieds :

Les camions de pompiers :

Et nous sommes accueillis par le commandant de bord en personne.

L'unique coffre à bagages situé à l'arrière de l'avion :

Un pack de bouteilles d'eau est également situé à l'arrière. Il constitue la seule collation servie à bord. Il est bien entendu évident que c'est un self service…

…qui au vu de la facilité à circuler dans l'allée centrale doit se faire avant le décollage.
Des passagers sont au moins aussi heureux que s'ils avaient bénéficié d'un upgrade :

Il en sera beaucoup moins pour certains au moment du décollage.
Les consignes de sécurité :

Une présentation type PNC sera également faite par le co-pilote. Assis sur son siège, tête tournée à 100° vers nous.
Alignement :

Et c'est parti !

On rentre les volets:

Nouveau point de vue sur le kilimandjaro. Toujours aussi magique :

Petites turbulences :

Ca va mieux!

On approche du niveau 110, encore un peu en dessous de notre altitude de croisière :

Vitesse de croisière : 137 kts

Les ceintures doivent bien évidemment rester attachées!

Revue des équipements : le plafonnier :

Le pas :

En bas, des villages massais :

La descente est entamée : -500 pieds minute, et on prend de la vitesse.

Air to air :

Le train d’atterrissage, qui ne se rentre pas :

La descente continue : on passe sous les 5000 pieds.

Blague à part, c'est quand même la meilleure géo-vision que j'ai pu expérimenter sur un vol commercial régulier.
Le paysage commence à se dessiner en dessous :

Le plancher des vaches se rapproche inéluctablement : 2500 pieds et les volets sont sortis:

Les faubourgs de stonetown, la capitale de zanzibar :

Alignement avec l'unique piste de l’aéroport international de Zanzibar (notez la définition extraordinaire de la caméra du fuselage):

Et landing beaucoup plus soft que ce que le pilote à pu offrir à son arrivée à Arusha :

Sortie de l'avion, digne d'un spectacle de contorsionniste:

Et encore un peu de spotting :

Un dreamliner ethiopian qui dénote un peu au milieu de ces tondeuses à gazon :

Le nouveau terminal en construction :

vs l'actuel :

Le terminal de sortie est unique pour tous les vols. Venant de Tanzanie, pas de contrôle pour nous. Et ce malgré les passagers sortant du vol ethiopian qui vont se mélanger avec nous. Je ne vois pas comment techniquement la différence peut se faire entre ceux devant passer par la case contrôle et les autres…
C'est parti pour la partie plage. Et en bonus, un petit aperçu de ma version du roi lion :
Alain Delon himself

Ces animaux se nourrissent de branches d'arbres équipées de pics qui font environ 5cm… (l'acacias je crois)

Un exemple de tente : légèrement plus grand que pour l'ascension du Kilimandjaro :

La vue depuis la chambre :

Question philosophique : sont-ils blancs rayés noirs ou noirs rayés blanc?
Il est temps de s'hydrater :

Dans le calme s'il vous plait!

Un serval sur le point d'attraper son dîner (une pintade).

Le déjeuner dominical, en famille :

On prend la pose :

L'heure du bain :

Deux vues du cratère Ngorongoro, sorte d'arche de Noé géante, un endroit juste incroyable! Les photos rendent seulement au 1/10000000 la magie du lieu.

Instant méditation massai (ne pas s'y fier, ils ont la fibre très commerçante et la visite du village, bien qu’intéressante, s'apparente un peu à du disneyland).

Bizoux FR!