Bonjour à tous,
Je vous retrouve après quelques vols intérieurs en France sans grand intérêt (principalement des Toulouse <-> Paris ou Toulouse <-> Strasbourg) et non reportés, pour un voyage vers Londres de 2 nuits.
Le routing est le suivant :
- TLS - ORY, AF 6129, A321, Éco (non reporté)
- ORY - LCY, AF 5082/WX 0026, Avro RJ85, Éco (vous êtes au bon endroit :-) )
- LHR - CDG, AF 1281, A319, Business
- CDG - TLS, AF 7526, A320-100, Éco flex (non reporté)
Mon vol initial depuis Toulouse était parti en retard mais a atterri avec plus de 10 minutes d’avance. Ça tombe bien, ma correspondance n’est que de 45 minutes donc j’aurais plus de temps pour profiter du salon d’Orly (que je ne connaissais alors pas encore…). Mais au final, nous devrons attendre que notre porte se libère, et nous arriverons pile à 17h au niveau de la passerelle. Dommage.
À noter aussi : le remplissage de l’avion était plutôt bas, de l’ordre de 30%, et malgré les places vides un peu partout nous devions respecter celles indiquées sur les cartes d’embarquement pour des raisons de centrage (et c’est comme cela qu’on se retrouve au rang 15 alors qu’il doit y avoir 15 personnes cumulées du rang 1 au rang 14 !).
Me voilà enfin dans les couloirs d’Orly, direction les « correspondances » (comprendre : retour en zone publique, et débrouille-toi).

Vérification rapide sur le FIDS : mon vol part du Hall 3, let’s go (je vous laisse essayer de le trouver sur la photo).

Une fois arrivé au bon endroit, la file Accès n°1 est fermée. Ceci dit, il n’y a vraiment personne dans la file normale, donc c’est acceptable.

Passage de la PAF : il y a deux agents, l’un des deux (à l’air très antipathique) finit avec une PAX, puis se met à discuter avec sa chef aussi présente dans la cabine, tout en m'ignorant. J’attends que l’autre agent finisse, il me fera signe d’avancer en mode « désolé » et me laissera passer rapidement. Rien à signaler au PIF, passage rapide et agents polis. Globalement, 3 minutes sont nécessaires pour arriver airside.
Direction maintenant le salon AF au premier étage.

Le salon n’est pas très grand, et donne surtout sur le Hall 3.
Je me dirige plein d’espoir vers le buffet.

L’offre liquide est à peu près correcte, avec même du champagne (Drappier), et en vin nous avons du Bordeaux en blanc et du Malepere en rouge.


Attardons-nous maintenant sur l’offre solide : déception ! Il n’y a vraiment rien à se mettre sous la dent…



Voici donc ma maigre sélection…

Le temps passe, et mon vol qui doit partir à 17h45 n’est toujours pas en train d’embarquer (en même temps, j’ai vu l’avion arriver près de la porte après avoir passé le PIF vers 17h15, donc ça sentait dès le départ le roussi !). Finalement, à 17h35, le vol passe en embarquement.
Je descends alors du salon, et surprise il n’y a pas de file SkyPriority, donc je me retrouve bon dernier :(

Passage dans un couloir étroit comme jamais, avec une belle vue.

Rapide coup d’œil en direction de la bête.

Arrivée sur le tarmac, et découverte de l’avion (première fois pour moi sur RJ85).


J’embarque, rapide « Hello » du PNC en porte, et je rejoins ma place.
Bien que l’avion ne soit pas très grand, il est malgré tout configuré en 3x3 et cela se ressent bien dans la largeur du siège, arf.



Le pas/pitch est compliqué avec mon mètre quatre-vingt deux.

Vérification de la pochette : tout va bien !

Les documents de voyage et les consignes de sécurité pour les fans :



Vu que j'y pense seulement à ce moment-là, la photo corporate est faite depuis l'avion ^^

La vue de la fenêtre donne principalement sur un réacteur, et le hublot est sale à un point tel que même moi j’ai du mal à voir (je vous laisse imaginer la galère avec un téléphone pour prendre les photos).

Finalement, on se met à rouler vers 18h05, soit 20 bonnes minutes de retard. Aucune explication donnée à ce sujet.

Pas grand chose à spotter (merci le réacteur), et décollage après un court roulage.
Au début c’est dégagé.


Puis on arrive au niveau de la perfide Albion, et cela se remarque.

La collation est servie, rien d’original : cela a beau être Cityjet qui assure le vole, le catering a tout de Air France (et ce n’est pas un compliment).

Je la mange en regardant le documentaire Les aiguilleurs du ciel passé il y a quelques jours sur France 5 (merci FR pour l'info :-) ).

On arrive à London City Airport avec 20 min de retard, une belle approche gâchée par la météo (quelle surprise !).



Sortie sur le tarmac et accueil par une brise glaciale.


Étant sorti dans les premiers, il n’y a personne devant moi à la PAF et ce sera expédié en un temps record avec un agent raisonnablement agréable (« Hi » et « Thanks » auront été prononcés). Pour les suivants, malgré le nombre de machines permettant le passage avec passeport biométrique européen, il y aura pas mal d’attente.

Il est temps de prendre le train (le DLR) et de rejoindre Londres pour la modique somme de 6£.

À bientôt pour le vol retour, qui lui sera en Business depuis Heathrow !
Merci pour ce FR!
C'est vrai que l'Avro est peu confortable mais ses quatre réacteurs m'ont toujours donné envie de le tester! Sinon c'est un vol très classique avec quand même quelques mauvaises surprises...
Orly est toujours aussi nul pour les correspondances, mais c'est parti pour durer...
A bientôt
Oui l'Avro est vraiment un avion très unique en terme de conception et de design !
Merci pour ce bon FR!
L'Avro reste un appareil à part (plus petit quadriréacteur) mais parfaitement adapté à Londres City. J'avais pas souvenir d'une cabine rétrofiée sur ce type d'appareil la cabine est bien agréable je trouve.
Le catering est moyen mais adaptée à de l'éco en cette heure de fin d'après midi.
A bientôt
Mcfly
Merci beaucoup, c'est vrai qu'un petit avion avec de la puissance au décollage est pratique pour LCY.
Merci pour ce FR :)
Un vol correct à bord de cet Avro (avion que je n'ai jamais testé) malgré 20 minutes de retard.
A bientôt,
Merci Mathieu, en plus le retard n'était pas très dérangeant vu que LCY était ma destination finale.