Avis du vol entre Casablanca et Paris en classe Affaires avec Air France

Bonjour à toutes et tous,
Voici la suite de mon voyage d'été à travers le Maroc et le Japon.

1. Genève-Rome (Alitalia, Airbus A319, Economy)
2. Rome-Casablanca (Alitalia, Airbus A320, Economy)
3. Casablanca-Paris CDG (Air France, Airbus A320, Business) VOUS ETES ICI
4. Paris CDG-Tokyo HND (Air France, Boeing 777-200ER, Business)
5. Tokyo NRT-Paris CDG (Air France, Boeing 777-300ER, Business)
6. Paris CDG-Dusseldorf (Air France by Cityjet, Avro RJ-85, Business)

Nous avons passé trois très agréables jours à Casablanca, il faut dire que nous connaissions les bonnes personnes (que je remercie au passage), qui nous ont fait visiter les recoins de cette ville chargée d'histoire, telle que nous n'aurions pu l'imaginer en étant simples visiteurs.
Cette fois il est temps de changer radicalement d'atmosphère et de se diriger vers le Japon, via Paris (quoi que niveau température le Maroc était une mise en bouche plutôt douce vu l'été qu'on a eu à Tokyo cette année). Pour ce faire, retour aux choses sérieuses avec Air France en classe Affaires.
Nous séjournions à l'hôtel Moevenpick (histoire de bien faire comprendre que l'on vient de Suisse); hôtel à recommander très certainement au niveau du confort, moins au niveau restauration (1 seul restaurant assez bof et un bar si je me souviens bien).

Arrivée à l'aéroport Mohammed V vers 16h00. Nous avions pris un vol relativement tard, mais été oblige, il fait encore grand jour à Casablanca.

Nous sommes déposés au terminal 1 - qui héberge toutes les compagnies, mis à part les vols internationaux RAM.

Nous nous enregistrons rapidement auprès d'un personnel non Air France. J'ai moins de 24 heures de correspondance à Paris et donc mon bagage aurait pu passer la nuit à Roissy, mais pour des raisons évidentes je demande à la récupérer à CDG, ce qui est autorisé. Cependant, remarque intéressante, malgré le fait que ma mère connecte immédiatement à l'arrivée à Paris, l'agent d'enregistrement m'a demandé si ma mère souhaitait aussi récupérer sa valise à Paris (un non sens vu le court temps de transit, mais le fait de le proposer est intriguant).
Peu après, nous prenons un dernier café en zone landside, avant de quitter nos amis et de se diriger vers le contrôle de police et de sûreté un peu plus loin.

Après une longue marche en salle d'embarquement, nous trouvons enfin le salon RAM qu'utilise Air France pour ses passagers Business et Elite Plus.

Nous attendions cette visite du salon de pied ferme depuis la veille. Au final la première impression est plutôt positive, c'est assez aéré et le mobilier est plutôt de bon goût.

Vue sur l'entrée du salon depuis l'intérieur. On distingue un roll-up 787 de la RAM ce qui montre bien la fierté qu'a la compagnie de posséder ce nouvel appareil.

Les légers rideaux permettent une luminosité adéquate

Des indications concernant le mode de connexion au wifi sont données sur de nombreuses tables tout autour du salon.

Le buffet est bien garni avec des sandwichs, de nombreuses pâtisseries marocaines dont des petites crêpes délicieuses à garnir.

De ce côté ci, des mignardises et des fruits

Du côté des plats chauds, on trouve deux gamelles avec du riz, des épinards, des petites brochettes et autres snacks.

Je n'avais absolument pas faim après un bon déjeuner mais je ne pouvais pas m'empêcher de gouter : tout est bon et je n'ai bien évidemment pas été déçu par le thé marocain (lui aussi en libre service).

Pour clore cette visite du salon, beaucoup de quotidiens marocains pour l'offre de presse.

Il est alors l'heure de se diriger vers l'embarquement qui accusera quelques minutes de retard. Une vue de notre appareil, un A320, F-GKXZ.

Une file Skypriority est présente mais assez bien dissimulée : il faudra jouer des coudes pour y accéder.

Après avoir embarqué, je me dirige vers mon siège 3A pour y trouver une femme qui me demande si ça ne me dérange pas d'échanger avec le 4F. Hublot pour hublot, pas de soucis, d'autant qu'il n'y a pas encore de client en 4D.
Quelques minutes plus tard un homme assez corpulent arrive et s'assoit à côté de moi. Il est escorté par l'agent de porte qui me demande mon boarding pass. En tendant celle ci, je lui notifie que j'ai changé de place avec madame 3A.
Le temps passe et à la fin de l'embarquement, la CC approche le passager en 4D et lui propose de venir s'asseoir en 1C, ce qui libère une fois de plus le siège a coté de moi : j'apprendrai plus tard qu'il s'agissait d'un ministre marocain.

Le temps passe et les membres d'équipage semblent être tous aussi absents les uns que les autres. J'apprécie en général les vols moyens courriers en Business sur des destinations moins Premium ou la petitesse de la cabine/faible taux de remplissage est propice à une interaction avec les PNC. Cependant aujourd'hui j'ai perdu à la loterie et le service de l'apéritif sera effectué avec une certaine négligence dans les gestes.
Aucun service d'oshibori ne sera effectué sur ce vol.

Nous repoussons dans l'ombre de la flotte long courrier du maitre des lieux : l'unique 747 de RAM, un 787 au second plan et un 767 en 3è plan.

Une dizaine de minutes plus tard vient notre tour.

Un 737 de retour à la Casa (aucun jeu de mot !)

Au bout de quelques minutes, le Maroc disparait sous les nuages.

Le menu du vol est distribué.

Le tout est plutôt alléchant : sur ce vol nous aurons droit à la fameuse prestation améliorée qui concerne les vols européens (voir définition faite dans le premier FR de la série) les plus longs, l'occasion de faire le point sur les améliorations d'AF. De plus, quelques éléments intéressants de cuisine marocaine (cumin, tajine…), étonnant sur un vol moyen courrier.

Le temps passe en attendant le service, nous survolons maintenant l'Espagne.

Le service commence sur ce très élégant trolley.

Des magasines avaient été proposés par les PNC peu après le décollage. J'avais pris le Time.

Le plateau arrive sans que les couvercles ne soient retirés. Je pense qu'on est tous d'accord sur le fait que le siège neutralisé du milieu devrait pouvoir servir à autre chose que faire poubelle à plastique…
En parlant de plateau, je n'en reviens toujours pas qu'un service puisse se clamer similaire au long courrier avec un plateau comme ca. Le temps de vol de 3h laisse amplement le temps de faire un service détendu. Le comble c'est que sur pratiquement toutes les lignes sur lesquelles AF promeut ce service, la concurrence opte pour un service en plusieurs temps. TK sur IST, SU sur SVO, ou dans notre cas, RAM sur CMN.
L'entrée, des tranches de canard avec de la purée de carottes, est juste correcte, assez insipide.

N'ayant pas eu l'occasion de manger de tajine à Casa, je me dis très naïvement que l'erreur serait peut être réparée en optant pour le plat marocain.
Grossière erreur : le plat est tiède, très insipide, les 3 tranches de poulet auraient pu étouffer l'ensemble du monde chrétien. C'est dommage !

Aucune raison de s'attarder sur le fromage. Le niveau étant déjà pitoyable sur long courrier, ça me fait encore plus mal au coeur de me dire que la RAM en face offre quatre choix de fromages à la découpe.

Ah oui, j'ai oublié de parler d'un truc : la CC distribue du pain. Il a été chauffé, aucun soucis de ce côté là. Mais lorsque je m'en approche pour en prendre une bouchée, j'ai cru à une tentative d'assassinat. Si vous voulez une comparaison, c'est comme si vous mordiez dans un bloc de glace ou les molécules d'eau seraient aussi figées que les usagers de la ligne 13 à Saint Lazare le soir à 18h.
Lorsque la CC me demande si tout a été, je prends le morceau de pain et le coupe en deux devant elle (j'ai du utiliser beaucoup de force afin de ne pas paraitre ridicule en ne réussissant pas à l'ouvrir) en regardant le morceau s'émietter comme une falaise qui s'érode à grande vitesse. Ce après quoi je lui réponds simplement qu'une telle prestation en Business se doit d'être remise en question.
Choquée elle aussi de la scène, elle me propose de me resservir, je décline poliment.
Madrid à notre droite

J'attendais le service du thé pour entamer le dessert. Vient la première (et dernière) bonne surprise de ce repas : le dessert à la mangue reposait sur un croustillant au chocolat qui était délicieux. Des mignardises fauchon seront également distribuées.

J'appelle avec le bouton la CC qui vient sans un mot. Je lui dis alors que j'ai deux demandes, ce à quoi elle me répond par un Oui…… très passif. La première était un verre d'eau, la deuxième de savoir s'il était possible de brancher mon téléphone à bord, Elle me répond du tac au tac Non mais on n'a pas de prises dans l'avion, je lui réponds qu'elle se trompe : il y a des prises de courant aux toilettes, mais peut être y en a il dans un endroit plus sur, vers le galley par exemple. Elle refuse de me croire et lui dis allez voir par vous même dans ce cas. Elle reviendra en s'excusant et en me disant qu'elle ne savait pas qu'il y avait des prises aux toilettes mais que c'est le seul endroit ou il est possible de brancher et que c'était sous ma responsabilité (prévisible).
Documents de voyage.

Nous approchons de Paris et le jour commence lentement à décliner.

Arrivée entre le reste de lumière du soleil et les néons de la capitale.

Nous nous parquons au S3, ou nous serons attendu par un agent AF sol qui nous escortera. Je quitte ma mère au niveau du passage vers les correspondances, pour qu'elle prenne son vol vers Tokyo. Pour ma part, direction le carrousel ou ma valise sera récupérée assez rapidement.

Merci de votre lecture.