Bonjour à tous,
Tout d'abord, bonne année à toutes et à tous et mes meilleurs voeux pour 2016 !
Comme promis au cours de la réunion FR du Bourget, je reporte ce vol vers Vienne, prélude à une escapade en Slovaquie. (oui, oui je publie à écoulement des 6 mois, honte sur moi)
Ce qui donne le routing fort simple :
CDG-VIE en éco sur Austrian, avec un billet AF
BTS-BVA en éco Ryanair
Introduction (longue)- (-> Pour ceux qui ne sont pas intéressés, petit bonus avgeek de 14 juillet à la fin ;) )
Étant un utilisateur régulier de la ligne Paris-Vienne, je comptais profiter, comme promis, de ce FR pour faire un petit comparatif des 3 compagnies qui opèrent sur cette ligne. En effet, cette ligne a la particularité d'être proposée en vols directs par les 3 grandes alliances que sont OW, ST et *A.
Cela faisait plusieurs années que je n'avais pas pris un vol Austrian (le champion de *A), donc ce sera l'occasion de faire le point sur leurs prestations (qui ont fait des yoyos pas possibles à la période où la compagnie était en cours de reprise, du boisson seule/zéro presse au catering chaud en Y…) et de les comparer avec celles des concurrents AF (le champion-patron de ST) et Flyniki (le champion-outsider de OW, ancienne low-cost purement autrichienne, désormais intégrée à AirBerlin).
Premier point de comparaison : le billet lui-même.
La justification de ce vol était un tour en Slovaquie d'une semaine, pour lequel le billet de retour (RYR à 40 euros) était déjà booké. Toutefois, n'ayant aucune visibilité à ce moment là sur le début effectif de mes vacances, je ne m'y suis pris que fin mai pour un AS vers Vienne, entre le 10 et le 17 juillet, avec, si possible, un billet facilement changeable.
Du coup, le verdict fut rapide : OS était hors de prix (170 euros AS en Redticket (le plus restrictif)), un gros moins pour *A
Flyniki ne propose que des AS punitifs(300 euros ou plus), ce qui mettait OW hors jeu
AF me proposait un billet jeune (dc changeable) à 110 euros le 14/07 sur le dernier vol du soir en
code-share avec OS.
BILAN : avantage AF (et donc ST) sur ce point, avec mes contraintes.
HORS BILAN : toutefois, si je n'avais pas eu la contrainte du retour booké sur RYR, Flyniki (sur le site d'AirBerlin) était bien plus intéressante, avec un AR à 160 euros sur VIE aux dates en question, comprenant le bagage en soute (+15 euros chez RYR) et économisant la navette BVA-Porte Maillot (17 euros), bien plus chère que celle faisant Vienne centre-VIE-Bratislava centre-BTS à 7,70.
BREF, avantage absolu pour OW et, ce, de façon systématique (sauf Prix Mini AF).
Après cette longue introduction, place au report en lui-même :
L'accès à Roissy : ce bon vieux RER B +, parfaitement fiable pour toute personne douée d'une capacité d'interprétation des horaires en temps réel et alertes trafic des applis RATP ET SNCF, et fine connaisseuse des itinéraires de substitution non surchargés… (tout est dit)

Bref, marge et adaptation sont la règle, après celle d'éviter les vols autour de 8-9h et de 18-19h.
Mais pour les membres de FR qui croient que le CDG-Express constituera la panacée, détrompez-vous, il subira les mêmes incidents graves (pas les retards récurrents de 20-30mn, les interruptions qui vous font rater un avion) que le RER B (ceux-ci se produisant majoritairement entre Gare du Nord et Aulnay) et pour près de 20 euros de plus…
Petit passage par le plus célèbre FIDS d’ADP, mon vol est bien là :

Théoriquement, grâce aux nouvelles technologies, votre vol ne commence plus à l'aéroport mais entre 72 et 24h avant avec l'enregistrement en ligne. Enfin, si cela est possible…
Parce qu’ici :
- AF vous enregistre même automatiquement, avec un siège imposé en Prix mini (mais modifiable gratuitement sur borne à l'aéroport), sièges interchangeables pour les autres et une offre de changement de billet de dernière minute avec le tarif jeune.
- OS, normalement l'enregistrement peut se faire en ligne entre 36h et 1h avant, mais le code-share AF m'a empêché de m'enregistrer en avance, tant chez l'un que chez l'autre, malgré un mail AF pour l'enregistrement en ligne…
- Flyniki vous envoie un mail pour vous enregistrer en ligne 24h avant. Mais là, les choses se corsent : en théorie, il y a 4 niveaux de tarifs : le plus restrictif, pas de bagage soute, choix du siège payant et check-in en ligne uniquement, le 2ème niveau le plus restrictif propose juste le bagage en soute en plus, pour les 2 suivants tout est gratuit et faisable à l'aéroport. En pratique, votre billet ne montre pas quel tarif vous avez et il n'y a aucune table d'équivalence entre code de classe (Y,Z,E) et tarif vendu, disponible en ligne… Seule figure le bagage soute compris ou non. Du coup quand vous vous enregistrez en ligne, pour changer de siège, une seule possibilité achetez le siège de votre choix et pas de bornes, hormis à Vienne. Bref, on voit l'ambiguité du statut de demi-low-cost de FlyNiki…
Arrivé au 2D, n’ayant pas pu faire d’OLCI, je me dirige donc vers les comptoirs. L’enregistrement y est très rapide, c’est à dire sans queue aucune et avec un passage par le comptoir dédié à la business. La préposée est efficace et accède à ma demande de hublot à une place a priori sans voisin, même si elle n’est pas tout sourire et toute amabilité.

Ici, OS et AF sont à égalité, si tant est que vous ne vous serviez pas du code-share. Flyniki est en revanche loin derrière.
Le terminal de départ : avec OS, nous sommes au 2D :

- avec AF, on aurait eu un départ classique du 2F, ce qui donne un bien plus grand choix en terme de shopping, mais aussi le choix de journaux.
- avec Flyniki, on aurait eu un départ du T3, donc on est sur du vol purement utilitaire (grand hangar pour tour-operators et Vueling à 150m de la gare RER) avec pour seules boutiques 2 relays (de part et d'autre du PIF, avec un duty-free light) et embarquement paxbus. En revanche, ce terminal est appréciable, dans la mesure où il est presque vide à l'heure du Flyniki du soir, du coup, contrôle PIF le plus sympa et détendu (MAIS aussi sérieux) de Roissy et masse de sièges et d'espace à cette heure de pointe. De plus, il est au niveau du Roissypôle, du coup, en cas de Fail du RER B, vous n'avez pas à vous déplacer pour avoir des solutions de substitution autres que le Roissybus et les cars AF :)
Bref, pour moi, AF aurait dû adapter le T3 pour un embarquement à pieds au lieu du paxbus, plutôt que de créer le 2G, malaisé d'accès…
Pour les animations et boutiques, nous sommes ici à mi-chemin entre le 2F et son nombre appréciable de boutiques et le T3, mais avec une proximité plus marquée avec le T3. Je trouverai facilement une place pour m’asseoir et je remarque quelques animations sympathiques comme ce piano et ce babyfoot.

Je trouve en revanche cette manie de devoir remplir une fiche de police (à caractère commercial) pour accéder au wifi gratuit horripilante… Je me contenterai donc de ma 4G.
En revanche, le spotting est bien plus varié.



ancien voisin

nouveau voisin et nouveau EZ

Et le FIDS réserve un vol surprenant : YY pour Le Bourget ?

Bilan : clairement, le 2F se détache par ses services et animation, toutefois, ce n’est pas un terminal « express » où l’on peut se permettre d’arriver 10 minutes avant l’embarquement, au contraire du T3. Le 2D ne brille ni par l’un ni par l’autre des aspects et est derrière quels que soient les critères.
L’avion arrive à l’heure et j’embarque parmi les derniers.
La cabine :

Le siège ou plutôt le siège voisin du mien, qui est bien libre (le voisin partira plus tard, ce qui fait que je finirai avec une rangée rien que pour moi (dommage, je n’avais pas sommeil) malgré un bon remplissage) :


Le pas (de valse)
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Test Horatius

Fiche de sécurité


Repoussage pünktlich au possible

Petit tour de Roissy, avec :
le 2B plus vide que jamais

le maitre de séans (warf warf)

un absent du de'file? du matin

la rencontre des fleurons de l'industrie aéronautique nationale (le jour s'y prêtait)
 redim.jpg)
vue du T3 et du concurrent direct qu’est HG

la fin d'une belle livrée et voisin belge

charter inconnue de moi

PIA a? l'atterrissage

Décollage dans les temps avec le PIA au sol

Roissy et l’openfield francilien

La plateforme de Roissy et un peu de air-to-train

La suite

Retour dans la cabine avec inspection de mon espace de vie,

et une aggression visuelle une fois les magazines retirés,

qui s’avèrera être le vomito-bag chiffonné, mais propre.

Le confort général de la cabine est amélioré par la présence du crochet à veste :

Ainsi, la cabine OS est certainement la plus confortable sur la route, avec un confort incomparablement supérieur à celui des planches à repasser des A318 d’AF et marginalement supérieur à celui des Recaro de HG (que je trouve moins tape-fesses que ceux de LH). Les tons employés et la possibilité d’incliner les sièges sans démolir son voisin de derrière sont également appréciables. Les sièges d’OS démontrent aussi que l’on peut avoir des sièges extra-plats qui restent confortables.
Annonce du copilote, description de la route, de la position, de la météo à Vienne ET la satisfaction d’a priori remplir les engagements. Ce qui nous ramène à l’épineuse question du divertissement.
Le divertissement :
Vue d’ensemble de la somme du divertissement proposé par OS sur ce vol :

0 ou presque. Ici, OS perd beaucoup de points face à la concurrence, avec un vol sans presse ni IFE déployé. C’est à ce moment là que le chiotte report s’impose.

Dédicace à Marathon :

Vélléités de vestiaire… En maxibus, bof bof…

Bon, après, la revue n’est pas inintéressante, mais certaines publicités feront, j’en suis sûr sourire une bonne part de la communauté FR.

En comparaison, AF ne propose pas d’IFE, mais il y a au 2F largement moyen de faire une revue de presse française et des grands titres européens plus que conséquente.
Flyniki propose un IFE et une sélection de presse à l’embarquement (des gratuits autrichiens et Kronen Zeitung, un titre comparable au défunt France Soir mais dont le succès est plus proche de celui de Bild)
Heureusement, cette absence permet de faire le FR « en direct » et de le publier plus rapidement ;)
Une fois la photo du winglet effectuée :

Le catering

Dédicace à l’Apfelsaft g’spritzt dans un verre siglé OS

S’il n’est pas fantastique en tant que tel et même pauvre en cette heure de repas, on appréciera le snack-basket qualitatif avec des cloud hoppers en grand format ou une gaufrette Manner (produit emblématique autrichien), mieux que le sucré-salé AF.

Toutefois, il est à noter qu’à la même heure, HG propose un sandwich-club poulet ou fromage, comparable à celui des MC de LH et que AF propose des sandwiches baguette rosette ou fromage (qui avait été chargé en quantité plus que suffisante l’année dernière à mon retour de VIE, vu que j’en avais tranquillement eu 3…)
On passe désormais en ambiance relaxante post-collation avec le moodlighting Sky Exterior

Mais aussi une autre ambiance assuré par mon voisin de derrière… Son bébé était plus discret…

Atterrissage ponctuel à VIE, avec une tondeuse étincelante :

et un voisinage typique

Le terminal d'arrivée :
ici, Austrian met au T2, tandis qu'AF et Flyniki sont systématiquement au contact au satellite le plus lointain du T1 (bon à savoir, not. en cas de short-con à VIE entre un vol OS et le dernier vol VIE-CDG du soir, qui est un code-share AF…)

Accès à l'aéroport :
VIE est un aéroport très bien relié par divers moyens de transport, tous assez fiables, les Postbus pour l'ultra-centre, Baden et Bratislava (6,50 pr le centre, ne donne pas accès au métro), la S-Bahn (le RER local) moyennant un ticket Zone 2 (particulièrement intéressant si on prend une carte 24h/48h/72h/semaine/mois puisqu'on peut aller à l'aéroport en se contentant de valider un ticket ou une Streife (sur les Streifenkarten, carte 10 voyages) en supplément, soit 2,20 en plus de la carte).
Sinon, vous pouvez suivre les signes à touristes et prendre le CAT, train direct pour Vienne, qui vous met à la limite du centre, en 5 mn de moins que la S-Bahn, mais avec une fréquence moindre, pour 10 euros, sans possibilité de correspondance avec ledit ticket… Son seul avantage est l'enregistrement des bagages à la gare, lorsqu'on va à l'aéroport.

Maintenant, comme promis un petit double bonus :
D'abord un petit bonus avgeek pour les assidus de CDG et particulièrement des compagnies du T1 ;)
Avec l'A340 de l'Estérel au dessus de Paris en ce 14 juillet 2015 :

Et surtout le but de ce vol, qui était un tour en Slovaquie. Je me concentrerai plus particulièrement ici sur le château de Spiš (Spišský hrad en Slovaque), au Nord-Est de la Slovaquie, magnifique château fort, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, qui, par son emplacement, n'est pas sans rappeler les Krachs des chevaliers (qui sont malheureusement invisitables aujourd'hui, compte tenu de la situation en Syrie) et sur la ville de Banská Bystrica, qui est située au centre, au point de convergence de 3 des 4 chaines de montagne slovaques, les Petites Tatras (à l'Ouest), les Fatras (à l'Est) et les Monts métallifères (au Sud).
Je commence par la ville de Banská Bystrica, puisqu'il y a un deuxième bonus avgeek :

Vous aurez reconnu un avion de la famille des DC-3 Dakota. Les plus entrainés auront remarqué que les moteurs sont intégralement capotés et que les capots moteur sont moins arrondis que sur un DC-3 ou un C-47 (la version militarisée US du DC-3).
En effet, nous sommes face à un Lissounov Li-2, production soviétique sous licence du DC-3 (licence acquise en 1936, qui n'a rien à voir avec les autres licences/importations Lend-Lease de la guerre), adaptée aux conditions locales, dont la caractéristique la plus visible est le changement des moteurs américains pour des moteurs soviétiques.

Cet exemplaire, encore aux couleurs soviétiques, fait partie de l'exposition extérieure du Musée de l'Insurrection Nationale Slovaque.

Ce musée, qui date de l'époque communiste, est un monument à la gloire des maquis, qui combattent les Allemands dans les montagnes slovaques à partir de 1944, avec le soutien des soviétiques (ils ont d'ailleurs alors le statut de 1ère Armée Tchécoslovaque de l'intérieur). Ce musée est d'autant plus important dans l'histoire nationale slovaque, que sa construction dans les années 1970 a constitué une première reconnaissance de l'identité slovaque au sein de la Tchécoslovaquie, alors que jusque là, l'identité nationale slovaque avait été évacuée, le souvenir du gouvernement collaborationniste de Monseigneur Jozef Tiso, chef de cet État Slovaque, fruit des accords de Munich, étant encore trop vif.

La collection extérieure du musée est d'ailleurs assez emblématique de ce passé troublé, avec l'engin emblématique de la libération dans beaucoup de pays d'Europe centrale et orientale : le T-34-85 (ici un ancien exemplaire tchécoslovaque dans ses couleurs des années 1950)

Un char d'avant-guerre, le Skoda modèle 1938, qui constitua entre 1939 et 1941 une part non négligeable des Panzer qui envahirent l'Europe dans la célèbre stratégie de la Blitzkrieg. Il sera ensuite employé par les troupes de l'Axe pour les opérations de contre-insurrection (ce qui explique sa présence ici, même s'il est dans ses couleurs de 1938)

Sont également exposés les divers moyens mécanisés que les allemands employèrent contre les maquisards tchéco-slovaques. Ici des exemplaires capturés à la fin de la guerre.

Et même un train blindé :

Le musée lui-même est assez représentatif du haut-de-gamme de l'architecture monumentale communiste des années 1970 et de son affection pour les soucoupes volantes.

La cassure (symbole de la cassure entre collaborationnistes et résistants, entre Tchèques et Slovaques, entre la résistance communiste et démocrate ?) abrite un second monument dédié aux victimes du nazisme et à la résistance nationale.

Toutefois, si le musée est situé sur une colline arborée,

en perspective d'un prospekt très soviétique,

la ville de Banská Bystrica n'en demeure pas moins une ville typique de l'espace Habsbourg. En effet, cette ville, alors hongroise est très prospère dès le XVème siècle, grâce à l'activité minière de la région. Elle gagne encore en importance avec le repli des magnats hongrois (les grandes familles du Royaume de Hongrie) pendant toute la période où la plaine hongroise (l'actuelle Hongrie) est occupée par les Ottomans (XVIème-XVIIème siècle), la menace ottomane amène d'ailleurs à une fortification de la ville. Toutefois, son aspect actuel est dû à une restructuration continue entre la fin du XVIIème sècle et le début du XVIIIème siècle, moment où les Habsbourg ont achevé leur reprise en main de l'ancien royaume de Hongrie. La ville devient alors un centre important dans l'administration des mines slovaques (cuivre et métaux précieux), qui représentent alors 1/4 du budget du Saint Empire Romain Germanique (soit l'une des 3 grandes puissances mondiales…). L'administration des mines a d'ailleurs son siège sur la place centrale que voici :

Même si l'habituelle colonne de la peste a été remplacée par une colonne plus récente : (retenez bien l'état du monument aux morts, dans cette ville où la population a vraiment été libérée en 1944 #spoiler du prochain report)

L'enfilade de palais et de bâtiments administratifs, dont la construction s'étale du XVIème au XIXème siècle. Le siège de l'administration des mines est le 4ème à gauche en partant du jet d'eau.

La ville a également conservé ses bâtiments fortifiés du XVème siècle :

à quelques détails près

À cet endroit, on domine le débouché de la vallée du Hron et la séparation les 3 massifs montagneux et :

Je passe maintenant à la deuxième partie de ce bonus, avec le château de Spiš, au Nord Est de la Slovaquie, situé à proximité de la ville de Levo'a (Leutschau en Allemand). Ce château, propriété des rois de Hongrie jusqu’en 1528 (et la disparition du Royaume de Hongrie comme royaume indépendant, puisqu’un Habsbourg est ensuite élu roi) est l’un des plus gros châteaux médiévaux encore debout en Europe centrale. Reconstruit au XVème siècle, il permet de contrôler depuis ce promontoire la «plaine» qui s’étale entre les Tatras (au Nord) et les Grandes Fatras (au Sud) et débouche en Pologne (au Nord-Est) et en Ukraine (plein Est). La proximité du Royaume de Pologne et l’importante route commerciale entre la Saxe et les villes allemandes de Transylvanie justifie son ampleur.

Le château domine le village de Spišské Podhradie, typique de la région.

Il y est d’ailleurs partout visible.

La (longue, surtout en juillet, par 35°C et avec les taons) montée vers le château-fort permet de prendre la mesure de la ville, avec sa synagogue (le bâtiment en bas à gauche, dont la façade crème en trois partie dépasse, son temple luthérien, la grande église, à gauche, l’église catholique, la grande à droite, son église grecque catholique, la petite, au milieu, et le complexe monastique de Spišská Kapitula sur la colline (caché par l’hôtel années 1980).

Une fois entré dans le château l’ensemble est impressionnant (ici, le cœur du château, avec la 1ère enceinte et la résidence).

Ici la 3ème et dernière enceinte.

Depuis le donjon, on prend la mesure du complexe, avec au loin le Sud et les Monts métalifères.


À l’Ouest, la plaine et les Tatras au Nord Ouest.

Tout au Nord, les Tatras, avec derrière la Pologne et l’orage qui arrive (on entendait grésiller les paratonnerres à cause de la charge en électricité statique)

Les bâtiments sont dans cet état suite à l’incendie qui a touché le château au XVIIIème siècle, la famille Csáky l’ayant ensuite abandonné. Cette famille, qui avait succédé aux Thurzo en 1638, est l’une des plus puissante famille hongroise de l’époque, ce qui marque l’importance de la place. Il constitue une récompense de la part des Habsbourg pour leur soutien contre la rébellion des nobles hongrois qui tentent de sortir le royaume de l’escarcelle Habsbourg en élisant un protestant (le roi de Transylvanie). Comme il avait constitué une récompense pour les Thurzo, pour la même raison en 1528, mais ces derniers ont alors fait «l’erreur» de devenir protestants.

Entretemps, l’orage qu’on voyait au Nord s’est abattu avec violence. Si jamais vous avez l’occasion d’entendre un orage s’abattre sur la chapelle gothique d’un château-fort, c’est une expérience impressionnante !
Avant de se répandre en plusieurs cellules dans toute la plaine, non sans avoir au préalable foudroyé le château.

En tout cas, la Slovaquie est un pays très intéressant historiquement, mais aussi un Havre de nature, avec de magnifique paysages et de nombreuses randonnées, le tout avec des prix de la vie dérisoires.
Merci à ceux qui ont tenu jusque là de m'avoir lu !
La suite prochainement :)
Merci pour ce FR!
OS abuse sérieusement. Il y a 2 ans de celà, sur la même ligne, un sandwich était proposé et la géo-vision activée sur les écrans centraux. La politique actuelle du groupe LH en MC/CC qui se rapproche du low-cost me fait partir vers AF.
EXCEPTIONNEL bonus!!! (je sui fan d'histoire), le T34 qui a permis aux russes de reprendre le dessus dès le passage de l'hiver 43 et surtout la plus grande bataille des chars de mi-43 (Karkow).
J'aime beaucoup aussi la région de Poprad en SLovaquie, et leurs tatras sont plus impressionnantes que la partie appartenant aux polonais.
Bonne journée et à bientôt
De rien :)
Effectivement, l'abus est d'autant plus important que sur les autres vols de la journée, la prestation est meilleure qu'AF, à titre d'exemple, une connaissance a eu une pomme du Steiermark et un verre de Klosterneuburg (du vin à 10 euros la bouteille, en éco MC, c'est rare...), il y a un mois. Toutefois, je me rappelle aussi qu'il y a 6 ans, j'ai encore eu un plat chaud sur le vol qui part à 17h50 de Vienne, en Y...
En revanche, je ne serais pas si en faveur d'AF que vous, le hard-product restant bien meilleur chez OS, et le soft product n'étant pas toujours au niveau sur AF, notamment en journée, ex-VIE (ou quand on a la viennoiserie que vous avez eu en février...).
Ravi que le bonus vous ait plu, celui du vol retour sera consacré aux mines slovaques et à la ville allemande de Levoca. Concernant le T34 en général, il est clair que c'est l'un des meilleurs rapport facilité de production/performance de la guerre et que ce char a eu une grosse influence sur le front de l'Est.
Malheureusement, je n'ai pas eu l'occasion d'aller dans les Tatras, le temps m'étant compté, mais je retiens.
Merci, à vous de même.
Merci pour ce FR et le bonus. Je suis moi aussi un adepte de la ligne CDG-VIE et je l’ai faite avec AF, OS et HG pendant 4 ans, j’ai vécu a Bratislava jusque Septembre 2015.
HG est clairement au dessus du lot que ce soit en termes de prix et de service. Un sandwich systématique est offert gratuitement. La seule contrainte avec Niki je dirais ce sont les horaires (départ hyper tôt le matin de Vienne ou fin d’après midi, départ tôt de CDG ou assez tard selon le vol choisi).
La vie peut paraitre dérisoire en termes de cout en Slovaquie quand on regarde d’un œil extérieur mais il en est tout autre quand on vit la bas, les salaires sont dérisoires (et je ne parle même pas des salaires en dehors de la capitale qui font chuter la moyenne nationale), pour vous donner une idée, un appart a louer a Bratislava coute environs 10 euros le mètre carré (sans les charges). Le salaire moyen slovaque est de 800 euros brut avec une partie importante de la population qui touche bien en delà de ca (400 euros par moi pour un professeur des écoles par exemple).
Un cadre gagne entre 1000 et 1600 euros brut par mois, et jusque 3000 étant cadre senior supérieur.
En tout cas je vous invite a regarder mes FRs sur cette ligne qui sont assez nombreux.
Votre bonus touristique est très joli.
De rien ! Effectivement, vous constituez le benchmark sur la ligne, pour ne pas dire sur OS plus généralement ;)
C'est aussi pour cela que j'ai axé sur la comparaison entre les 3 compagnies et l'actualité des différents produits.
Pour HG, leur seul inconvénient pour moi est le caractère punitif des prix des AS. Les horaires me conviennent eux plutôt bien, vu que je vais généralement du centre de Paris au centre de Vienne, Neustift au plus loin. Je serais plus circonspect (not. pour le vol du soir vers VIE) s'il me fallait aller plus loin, Bratislava compris. Surtout, ce qui est très plaisant est qu'on se sent déjà en Autriche (pour ne pas dire, à Vienne) dans l'avion : la clientèle étant plutôt viennoise et le soft product aussi (Heute en journal, beignet, lorsque j'avais pris l'avion le jour de Mardi-Gras début 2015...).
Effectivement, mon commentaire était bien à comprendre pour le touriste français lambda. Les habitudes de consommation sur place étaient d'ailleurs assez marquantes : à l'Est, y compris à Poprad, les gens achètent surtout des produits de 1ère nécessité au supermarché (sucre, farine..), les autres produits et notamment les fruits-légumes étant manifestement obtenus par d'autres canaux (vente directe, production propre, très visible dans les jardins). C'est d'autant plus marquant que c'est l'une des seules différences visible avec les pays d'Europe occidentale, contrairement à d'autres pays, comme la Roumanie ou certaines parties de la Hongrie, où les différences sont plus nombreuses (et où on peut parfois se sentir avant). Après Bratislava est plus chère que le reste du pays, Petrzalka comprise, je trouve...
Je n'irais pas dire que je les connait par coeur, mais je les ai suivi avec attention ;)
puis cela faisait presque 1 an que vous n'en aviez pas fait un sur la ligne : il faut bien créer de la pluralité :)
Merci : il faut bien ça pour rendre le report plus sexy, je ne fais (malheureusement) pas autant de vols intéressants que vous...
À bientôt sur FR.
Un FR intéressant tout autant que le style d'un auteur que l'on ne voit jamais et que je découvre grâce au commentaire sur un CDG - IKA de Mogoy aujourd'hui.
Quel dommage de ne pas écrire davantage. En tous cas, la comparaison des offres compagnies sur une même route est toujours un moment instructif. Merci pour ce partage à lire et à relire.