Avis du vol entre London et Paris en classe Economique avec CityJet

FR LCY-ORY
Bonjour,
Premier FR d'une longue série à venir puisque ce vol est le premier de ma série de 5 vols en un peu moins de 3 semaines, cadence qui n'a rien d'exceptionnelle pour bien des membres de ce site mais qui pour moi est presque infernale :)
Bref, pour mon 20e FR et dans le but de compléter mon challenge de transiter par tous les aéroports londoniens, j'ai choisi de partir de Londres City pour rentrer en France pour passer la semaine de Noël. Pourquoi City ? Pour son accessibilité avant tout, mais aussi (et étonnamment)…pour le prix puisque je n'ai trouvé aucun AR Londres-Paris à moins de 200€ aux dates que je recherchais (même sur EasyJet). Il me revenait donc moins cher de prendre 2 AS (sur des compagnies différentes et au départ / à l'arrivée d'aéroports différents, vous en saurez plus prochainement). Je m'en suis ici sorti pour 85€ AS, ce qui reste acceptable à cette période de l'année
Voilà, en route pour LCY. Si cet aéroport est accessible en moins de 30 minutes depuis le centre de Londres via Bank puis le DLR (Metro aérien), j'ai personnellement choisi de m'y rendre en VTC pour éviter le changement à Bank et toutes ses marches en colimaçon.
C'est donc avec AddisonLee que je m'y rends, après une petite demi-heure de route depuis Liverpool Street.
Arrivée sous une pluie battante, heureusement la zone de dépose des taxis/VTC est totalement couverte.
Première impression du hall de départ : c'est petit et il y a beaucoup de monde. L'essentiel des comptoirs d'enregistrement est opéré par British Airways et CityJet, assurément les 2 opérateurs majeurs de LCY.
Impossible de procéder à l'enregistrement à la borne, apparemment parce que je suis arrivé trop tôt à l'aéroport (effectivement j'ai calculé un peu large). Pas grave, direction le comptoir où l'attente est nulle puisque l'on me fait passer en SkyPriority. Cette fois pas de souci et l'employée est très aimable. Elle m'annonce un embarquement à 17h40 (on en reparlera…)

Direction la sécurité à l'étage qui permet de voir le hall de départ avec un peu de hauteur. Le PIF sera passé en une dizaine de minutes malgré une certaine affluence (enfin tout est relatif vu la taille de LCY).

Ensuite direction le hall d'embarquement, qui n'est pas très grand et semble en conséquence un peu bondé, notamment dans les - nombreux - restaurants et cafés. En revanche pas grand monde dans les boutiques du duty free

Malgré tout de nombreux fauteuils et canapés restent disponibles, notamment ces confortables fauteuils bulles.

C'est assis dans l'un d'eux et suite à un coup d'œil machinal au tableau des départs que la mauvaise surprise arrive… Mon vol censé partir à 18h10 est maintenant delayed 19h20 sans qu'aucune annonce n'ait été faite à un quelconque moment ! Pas trace du moindre mail ou SMS d'Air France non plus et le vol est toujours affiché à l'heure sur l'application AF…
Rien d'autre à faire que d'attendre de plus en amples informations… En attendant je change de siège pour pouvoir travailler tout en regardant le trafic local. Les photos de nuit ne sont pas très concluantes…
Embraer de BA

Avro RJ85 que j’ai longtemps cru être le mien qui partira finalement pour l’Irlande

Avion à turboprop’ inconnu en provenance de Guernesey

Pratique, il y a des prises électriques de tous les formats et même des prises USB pour recharger iPhone et autres appareils.

Documents de voyage

À noter par ailleurs que LCY étant à proximité de Canary Wharf (second quartier d'affaire de Londres) et pas si loin de la City, c'est l'aéroport d'affaires par excellence, ce qui se ressent au niveau de la fréquentation : essentiellement des voyageurs seuls, discrets et bien habillés. Par conséquent, rien d'étonnant à ce que l'on trouve un espace Business sponsorisé par Bloomberg et équipé d'écrans permettant de suivre les cours d'a peu près tout ce qui existe. Ici le pétrole et ses dérivés.

Toujours aucune annonce… Je travaille pendant ce temps. Une petite pause le temps de faire la photo corporate grâce au wifi gratuit, illimité et rapide

Un coup d'œil au tableau de départ au cas où… Et il y a du nouveau : encore 20 minutes de retard en plus, c'est cadeau…
Comme le vol est toujours indiqué à l'heure une heure après son heure de départ théorique sur l'application AF, je regarde FlightRadar24 pour voir que le vol d'acheminement de l'appareil décolle tout juste d'Orly avec plus d'une heure et quart de retard…

Cette fois j'exploite le temps qu'il me reste pour un écrire le mail de réclamation que je destine à Air France, qui commercialise ce vol sous code AF bien qu'il soit opéré par CityJet. L'explication me sera donnée un peu plus tard

Tableau des départs : beaucoup de rouge

Une fois mon mail fini, juste le temps d'acheter à boire et un magazine que l'embarquement débute.
Il n'y a pas quelque chose qui cloche avec les horaires sur ce tableau ?!

Le contrôle des passeports se fait dans une salle de pré-embarquement petite et spartiate.

J'en profite pour demander des explications à l'un des préposés aux contrôles : le précédent vol LCY-ORY a été dérouté sur CDG pour cause de conditions météo déplorables à ORY puis a dû attendre l'autorisation de décoller pour effectuer une rotation CDG-ORY avant de revenir sur LCY. Puisque le retard n'est pas imputable à AF-CityJet, il est d'autant plus incompréhensible qu'aucune annonce n'ait été faite…
Bref, ça y est on peut enfin monter dans cet Avro RJ85, aux allures de mini-Antonov

Accueil en cabine souriant et direction le siège A du rang 5, qui offre une superbe vue sur…le moteur !

La cabine n’est pas très pleine, je dirai 55-60% au grand maximum, et j’ai donc 3 sièges pour moi :)

A propos des sièges, ceux-ci sont en cuir noir avec le logo de la compagnie en relief sur les dossiers, c’est plutôt classe.

Le pitch est bon pour un appareil qui effectue essentiellement des vols de moins d’une heure et demie. En revanche la configuration 3-3 fait que l’assise est relativement étroite, ce qui ne me gênera guère toutefois, le faible remplissage y étant pour beaucoup.

Consignes de sécurité et excuses pour le retard mais là encore pas la moindre explication…pour ne pas faire peur aux passagers ?!
Roulage très court et on fait demi-tour directement sur le seuil de piste pour se positionner avec les projecteurs à pleine puissance. Ça braque aussi court qu’une Smart un RJ85 ^^

Décollage plus vigoureux que je le pensais et on passe juste au dessus de l’02 Arena

Puis virage à droite juste au dessus de Canary Wharf

Et ensuite nous allons rester plutôt bas pendant une dizaine de minutes, pour rester en dessous des appareils en attente d’atterrir à LHR je suppose. Dans tous les cas on voit bien Londres la nuit même si les photos ne rendent pas grand chose.
On distingue le Shard et le London Eye

Et les lumières de Winter Wonderland, parc d’attraction temporaire en plein Hyde Park

On commence à monter. Un bel échangeur éclairé pour la route

La collation est servie, gin tonic avec un paquet de chips…

…à moitié rempli d’air !

Compte-tenu du retard, c’est clairement insuffisant. D’autant que l’avion n’étant pas très plein, un second passage ou l’option de prendre 2 paquets directement n’aurait pas été de trop…
Une fois ce copieux diner (sic) expédié, je ressors mon magazine automobile. L’éclairage de la cabine étant faiblard (celle-ci est restée en lumière tamisée à peine plus forte que le mood-lighting du décollage), je passe sur le siège du milieu qui bénéficie finalement de l’éclairage des 3 lampes individuelles tant celles-ci (fixes) sont mal orientées !

Du coup je prends mes aises !

Le vol suit calmement son cours, notre commandant de bord nous annonce que chacun des moteurs donne le maximum de ses 600 chevaux pour essayer de limiter le retard au maximum… Ce n’est plus à 5 minutes près de toute façon !
Safety card

Le cache-hublot est original

Approche finale à Orly et on se pose (enfin !) à 22h15 heure française

Débarquement rapide et direction le PAX bus. Dernière vue sur l’appareil du jour

Contrôle rapide des passeports dans un terminal Ouest désert où manifestement aucun vol n’arrive à cette heure tardive. Heureusement les bagages sont déjà là.

J’arrive à sauter dans le premier car Air France direction l’Etoile dans la foulée, ce qui marque la fin de ce FR !
PS : réponse à ma réclamation reçue quelques jours plus tard, avec 1 000 miles FB à la clé… On va dire que ça compense (et encore) simplement les 5 minutes que j’ai passées à taper le mail.

A très bientôt pour mon come-back londonien :)