Avis du vol entre Bologna et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous !
Ce FR relate mon vol de retour après un long week-end passé à Florence en Toscane, juste après nouvel an.
Pour rappel, le routing original est :
- CDG - FLR, AF 1266, A318, Éco (à lire ici)
- FLR? - CDG, AF 1367, A318, Éco (hmmm)
Comme à l’aller, l’avion est relativement peu rempli et AF tentera une nouvelle fois de vendre des upgrade vers la business pour 89€ (et une fois de plus, nous ne céderons pas :-) ).

Petites blagues de AF par SMS la veille du vol… On profitait tranquillement d'un bar Florentin quand ces SMS sont arrivés, alors on ne s'est pas laissé impressionnés !

C’est donc le mardi 05 janvier en fin de matinée que nous quittons notre hôtel et le centre de Florence sous la grisaille et la pluie. Rien de tel que la navette que nous avions déjà pris à l’aller pour rejoindre l’aéroport.

6€ et environ 30 minutes plus tard, notre chauffeuse de bus (qui a passé son trajet au téléphone à engueuler quelqu’un) nous dépose à FLR.

En arrivant, une petite pause technique est nécessaire. Malheureusement, l’endroit n’est pas particulièrement propre et attrayant…

Après cette expérience, étant munis de nos boarding pass, nous nous dirigeons directement vers la sécurité pour rejoindre le salon.

Arrivés devant la cerbère de garde, celle-ci scanne le BP de ma copine et nous refoule dans un anglais impeccable “Paris. No inside. Go information. Check-in”. Malgré nos quelques tentatives pour comprendre (on avait nos BP et une petite valise cabine, donc pourquoi aller au check-in ?), nous devons nous résigner vu que notre interlocutrice ne pouvait formuler plus de phrases dans la langue de Shakespeare…
On se dirige donc vers l’autre côté de l’aéroport.

Petite attente dans la file SkyPriority (avec une charmante blonde devant nous).

L’agente du check-in voit que nous avons bien nos BP, ne comprend pas trop pourquoi on n’a pas pu passer et dans le doute nous file une étiquette “AF Bagage Cabine”, “au cas où c’était ça”.
Très suspicieux, nous retournons donc retenter notre chance à la sécurité, où la cerbérine répétera plus ou moins les mêmes mots qu’au premier passage, puis nous ignorera sans nous laisser passer… Bon…
Retour au check-in, nouvelle agente, qui cette fois-ci nous expliquera que l’avion n’est pas encore arrivé, et ils ne savent pas s’il pourra se poser en raison du brouillard sur FLR. Ah. Heureusement, elle nous informe que le salon est landside, et que nous pouvons donc y patienter avant d’avoir plus d’informations.
Direction donc le lounge (indépendant), où l’accueil sera agréable.
Le salon n’est pas très grand.

Le FIDS indique bien notre vol à l’heure (cool).

Voilà toute l’offre solide de ce salon (sic).

Et l’offre liquide soft (argl).

On se console un peu avec l’alcool…

Ma sélection personnelle italienne.

Photo corporate (sans wifi, qui ne marchait pas bien du tout…), et BP.

Le temps passe, et je vois notre avion qui atterrit sur FlightRadar (“chouette !”).
Je décide alors de faire un dernier arrêt technique dans les toilettes du salon.

Oh, mauvaise surprise en ouvrant, et la chasse ne fonctionne pas… Bon ben tant pis, je vais dehors, et je reviens au salon ensuite.

C’est peu de temps après que le FIDS indique “To the gate”.

Nous nous dirigeons donc de nouveau vers la sécurité, où une nouvelle cerbère refuse toujours de laisser passer les PAX pour Paris… Bon, retour au salon pour attendre : même s’il est pourri, au moins il y a des fauteuils (et à cette heure-là, il est bien désert et calme).
Au bout de 10’, le FIDS indiquera notre vol “cancelled”. Arf, que se passe-t-il ? Un appel à la ligne Platinum m’apprendra que l’avion a en fait été détourné vers Bologne (je me disais bien que l’aéroport ne ressemblait pas à FLR sur FlightRadar :-p ), et que nous sommes rebookés sur le vol de 16h. Après quelques vérifications, aucun rerouting possible qui nous ferait arriver plus tôt… tant pis !
C’est à ce moment-là qu’une annonce est faite en italien puis en anglais invitant les passagers pour Paris à se rendre devant l’aéroport pour prendre un bus AF à destination de Bologne. Aha ! L’agent de la ligne plat m’invitera du coup à voir avec le staff au sol s’il vaut mieux tenter le bus ou le vol de 16h.
Direction donc (seulement pour la 3e fois) le check-in, où les agents nous dirons “Yes, do not worry, take the bus and you will arrive shortly enough in Paris”. Ils finiront cependant par comprendre que nous avions été rebookés sur un autre vol par AF, vérifieront nos dossiers de réservations et conclueront “Ok, easiest thing to do: go take the bus, we’ll sort out things with Paris to have you rebooked on the original flight!”. Dit comme ça, c’est très rassurant :-)
On se retrouve donc dans la navette AF, qui partira rapidement.

En chemin, le temps ne semble malheureusement pas s’améliorer, et je me demande en quoi atterrir à Bologne était différent d’atterrir à Florence… Pourra-t-on partir ?

Entre-temps, je reçois un mail avec le nouveau-ancien routing, et je modifie ma place dans l’appli AF ! En revanche, l’appli va perdre ma carte d’embarquement après me l’avoir montré la première fois (elle vit mal les rebooking successifs je crois…)
Après un peu plus d’1h de route, nous arrivons finalement à BLQ !

Une voiture sympathique est exposée :

Sortis parmi les premiers (aucun bagage en soute, ça aide), nous traçons vers le comptoir AF pour récupérer nos BP.

L’agente sera très sympathique, et nous les imprimera rapidement. Heureusement qu’on a pas trainé, deux minutes plus tard la file s’est sacrément rallongée !!

On marche à travers l'aéroport, en croisant un magasin bien connu des FRistes !

Arrivée à la sécurité de Bologne, pas de file prioritaire :(
Enfin, si, mais elle est réservée aux membres du programme VIP de BLQ… Super.

Avant d’arriver au PIF en lui-même, les pax sont invités à scanner leur BP dans une machine, et à mettre leur bagage cabine dedans, puis à passer la porte qui s’ouvre, et à récupérer leur bagage pour ensuite passer le véritable PIF. Pas compris l’intérêt, si quelqu’un connait ce système ?

Dans notre cas, nous ne serons pas reconnus “NO FLIGHT FOUND”, mais le personnel était déjà au courant et nous laissera quand même passer (que de gentillesse :-) ).
Après avoir traversé le duty-free qui gêne, nous arrivons enfin en porte, qui pue la porte à paxbus à 10 kilomètres. Elle est coincée au milieu d’un couloir, et très vite il deviendra impossible de passer…

Nous attendrons environ 15’. Petite photo du BP final :

Puis, vers 15h, l’embarquement est appelé.

Respect strict des priorités…. Pour finir dans un seul cobus :D

Sur le chemin, on croise un B777 d’une petite compagnie du Golfe.

Et finalement, nous arrivons à notre BabyBus ! F-GUGQ, un petit jeune qui n'a que 9 ans.

Embarquement sous la pluie, accueil poli en cabine, et nous arrivons directement à nos places.

Le pitch n’a pas changé depuis l’aller, et la pochette est propre.

J’entends à un moment durant l’embarquement le CC dire discrètement au passager derrière nous en 4C “quand on partira, ce sera bon pour avancer je pense”. Hmmm.
Embarquement des derniers passagers, et la biz est (comme on pouvait s’en douter), toujours encore vide.
Le CDB viendra faire son speech de présentation en cabine (la classe), s’excuser pour le retard en expliquant que vu la petite piste de FLR, les pilotes refusent généralement de s’y poser sans une bonne visibilité. Notre équipage est arrivé à Florence avec le dernier vol la veille, et ils ont dû atterir à Bologne, prendre un bus pour rejoindre leur hôtel à Florence… pour finalement reprendre un bus dans l’autre sens vers Bologne aujourd’hui, l’équipage leur ayant amené notre avion n’ayant pas non plus pû se poser à Florence :D #poisse
Fermeture des portes et…. oui, le passager du 4C se téléporte en 1D ! Oups, un GP on dirait !

Le CC m’ayant vu faire cette photo (pendant le speech de bienvenue), il viendra me voir à la fin et me fera la morale “Je vous informe monsieur qu’il est interdit de prendre des photos, il faut les effacer, et si l’on voit des passagers, AF porte systématiquement plainte, et c’est 5000€ d'amende”. Je me contenterai de répondre un simple “oui oui”, tout en hésitant à lui demander si le surclassement sauvage une fois les portes fermées est autorisé ou non par AF ^^ Mais bon, autant se taire, inutile de créer une situation délicate.
Vue sur l’extérieur où il ne fait pas très beau…

Push-back rapide, et décollage dans la foulée.
Rapidement il fait bien plus beau avec un magnifique soleil qui se couche.

L’équipage libéré passera distribuer les mêmes sandwichs qu’à l’aller (jambon/fromage ou houmous/légumes grillés). Toujours aussi bon (et oubli de la photo, oups !). Ils passeront faire un 2e service, la plupart des pax étant affamés par l’attente ! Le CC se révèlera tout à fait sympathique à ce moment-là (pendant cependant que monsieur en 1D profite de son plateau repas Biz !).
Après un vol calme, nous sommes déjà en finale sur CDG.
Atterrissage, attente longue en porte pour que la passerelle soit en place, et débarquement. Nous nous ferons coincer dans la passerelle car une porte intermédiaire n’a pas été débloquée… Heureusement au bout de 2 minutes un employé viendra libérer les pax pressés de rentrer !

Passage rapide par la PAF du 2F, où je tomberais sur un policier très sympathique (j'étais le premier passager de l'avion à la PAF) : Ah, vous êtes du vol de Florence ? Bien en retard, hein ? Oui, on peut dire ça Vous n'avez pas de chance, ça fait bien 3 jours qu'un vol sur deux se fait dérouter… Aller, bon retour en France et bonne soirée à vous Monsieur !.
C’est donc vers 17h45 que nous pouvons finalement nous poser dans le RER (au lieu de 15h normalement).

Ironie du sort, le vol AF FLR - CDG de 16h aura bien eu lieu et est arrivé en porte à peine après, vers 17h50 ! Pas de chance !
En bonus, quelques photos de Florence :
Le duomo vu d'en haut (deux jours différents).

Florence vue d'en haut.

Le Palazzio Pitti et ses jardins.

Et le fameux David !