Avis du vol entre Abu Dhabi et Paris en classe Affaires avec Etihad Airways

Suite et fin de mon voyage d'hiver. Si vous avez manqué les premiers épisodes, le lien se trouve quelques lignes plus bas. Pas de routing d'agent secret pour nous : juste un aller-retour en Afrique du Sud avec quelques jours d'arrêt à Abu Dhabi sur l'aller. Le routing complet :
CDG - AUH sur Etihad Airways
AUH - JNB sur Etihad Airways
JNB - CPT sur South African
CPT - JNB sur Kulula
JNB - AUH sur Etihad Airways
AUH - CDG sur Etihad Airways : VOUS ETES ICI
Au bout de ce quatrième vol avec EY sur moins de 3 semaines, forcément les waooouh et les ooooh se font plus discrets, car on s'habitue. C'est une très bonne chose, cela veut dire que le produit EY est constant, qu'il a gagné son appelation de valeur sûre à laquelle on peut faire confiance. Ce vol ne fera pas exception…même si le coeur y est moins. Forcément, retour à la maison..métro, boulot, dodo…
Allez, n'y pensons pas, profitons de ce dernier vol et voyons les choses du bon côté, j'aurais pu être sur AF en 330 tobogan, qui pendant plusieurs mois a été oppéré en 310 HiFly puis 319 Dedicate et qui va bientot fermé (merci à Flavien pour cela ^^) !
Mon vol précédent s'est posé sans retard à 6h45, ce qui rendra l'escale courte.

Pour cette courte attente, direction le salon qui est vraiment bondé à cause de la vague.

C'est la première fois que je passe dans ce salon alors qu'il fait jour dehors. J'en profite pour faire quelques clichés à travers les nombreuses vitres. Vue sur le T1 qui, cela saute aux yeux, n'est PAS le terminal Etihad.

La tour de contrôle de AUH.

J'ai déjà détaillé dans un précédent FR les différents stands de l'offre restauration, qui sont là encore bien garnis mais avec une sélection adaptée au petit déjeuner.

Je fais l'impasse sur le petit déjeuner pour me diriger au spa demander une cabine de douche, qui s'avère libre immédiatement.

Très propre, très jolie, cosmétiques agréables, amenities divers et une agréable musique relaxante qui vous donne envie de rester des heures sous la douche tropicale.

Un bémol néanmoins : aucun porte manteau, même pas une paterre sur les murs ou la porte (pourtant la place ne manque pas). Et bien que la pièce ne soit pas exigüe, pas de chaise. Pas tout à fait sympa de remettre ses chaussettes assis sur les toilettes avec la chasse d'eau infrarouge qui se déclenche toutes les 2 minutes :p

C'est frais et propre que je retourne au salon faire un dernier relevé de mails avec un jus d'orange avant que l'embarquement ne soit appelé.

Internet est aussi disponible dans les salles d'attente du terminal.

Argghhh…comme si revenir à Paris n'était pas assez dur, on va y aller en paxbus ! Enfin, à l'avion, pas à Paris tout de même :)

Le vol est codeshare AA. Etihad, malgré les rumeurs de Skyteamisation auxquelles je prête peu de crédit, est très fortement rapproché des compagnies One World (et cela avant même la prise de part dans Air Berlin, la petite dernière de Un Monde)

Il y a un bus dédié pour les passagers J. Les passagers F ont été amenés à l'avion en voiture.

Il n'y a pas de mauvais boulot. Mais essuie-glace n'est pas non plus le plus sexy du monde ;)

Tiens, surprise. Se dirige t'on vers le A6-AFA que notre Grand Leader Kim Il Flav' avait pris en photo fraichement peint, ou bien juste vers E6-EYD que nous connaissons bien pour l'avoir pris il y a moins de deux heures ??

Aaah le suspens est intense, mais oui, le Cobus 3000 (au moins lui reste t'il quelques années avant d'être frappé de ringardise totale comme le furent en 1999 les Sport 2000, Optic 2000 et consors) nous dépose devant cet avion de couleur pourpre (pas mal pour un retour d'Afrique du Sud).

Quand j'étais jeune, j'étais toujours fasciné et horrifié quand mon boucher plongeait la main dans son hachoir pour me débiter les 400 grammes de steack haché dont je venais de lui passer commande…

A noter que la robe cardinalice s'accompagne d'une winglet bien austère :(

L'ancienne cabine aurait été surprenante dans cet appareil. A notre habitude, nous squattons le cubicle, cette fois ci en rangée 9.

Différence agréable : remplacement de la couverture par une couette. Beaucoup plus à mon goût.

Autre nouveauté dans cet avion, la disponibilité de Wifi et roaming.

C'est cher, vous n'aurez pas la photo de flight-report.com en vol !

Possibilité d'émettre et de recevoir des appels.

Et autre nouveauté de l'IFE de cette cabine, la fonction PIP (picture in picture) qui permet de suivre un programme (par exemple la géovision) en même temps qu'un autre.

Après le décollage, le petit déjeuner est servi. Smoothie et pain perdu, ca change de l'omelette saucisse.

Puis je reprendrai un café…

…en regardant un très grand film. Plus c'est con, plus c'est drôle ^^

Avant le film, le sol était relativement désertique.

Quand le film s'achève, nous survolons la Hongrie, et le sol enneigé fait regretter le retour avant même l'arrivée…

Avant l'arrivée, j'opte pour une petite collation : un panini au poulet. Sur ce vol, je n'aurais jamais vraiment eu l'envie d'attaquer le repas complet donc j'aurais picoré dans la carte snacking.

Très bon, mais trop peu, je rajoute un peu de fromage.

Puis descente sur Paris et retour au Terminal 2A.

Encore un load proche de 100% en classe Affaire, avec un mix moitié tourisme, moitié business.

L'accès n°1…bienvenu à CDG, bon retour à la réalité :)

Et bien sûr, les bagages prendront tout leur temps pour arriver. Néanmoins, l'ordre de livraison est respecté. Près du carroussel, un agent de sol attend les passagers ayant réservé le chauffeur.

Et nous n'étions pas les seuls visiblement !

On en profite pour retrouver l'actualité….Sarkozy est en campagne, Whitney Houston nous a quitté…oué, on était mieux au soleil :)

Merci de m'avoir lu :)