Flight-Report a le plaisir de mettre Aeroflot Russian Airlines en Une du site pendant toute la durée du mois d’avril.
La longue histoire de la compagnie russe n’a pas été sans rebondissements, et le chemin parcouru ces deux dernières décennies est immense. Plus grande compagnie aérienne du monde jusque dans les années 80, elle s’est métamorphosée après la chute du Mur de Berlin. Depuis 20 ans, c’est un nouveau visage qu’elle offre aux voyageurs.
Alors qu’elle fêtera le 14 avril prochain les 10 ans de son entrée dans Skyteam, la flotte qu’elle exploite a elle aussi été largement occidentalisée. Près d’une centaine d’Airbus mono-couloirs composent sa flotte moyen-courrier, à quoi s’ajoutent quelques Boeing NG, et 22 A330 permettent la majorité des opérations long-courrier.
Mais l’avion porte-drapeau est aujourd’hui le Boeing 777-300ER, avec un total de 13 appareils en exploitation – et 3 en commande. Ces avions ont la particularité d’être les seuls à proposer trois classes de voyage : Economy, Comfort, Premier. C’est du coup le seul appareil à proposer une classe Premium, mais aussi le seul à proposer la nouvelle classe Business avec sièges full flat.
Cette série de quatre FR va permettre de couvrir l’ensemble des produits de la compagnie : la Business moyen- et long-courrier – avec la nouvelle cabine pour ce dernier ; la classe Premium « Comfort » ; et la classe Economique sur moyen-courrier.
1. Paris (CDG) – Moscou (SVO) – A321 – Business
2. Moscou (SVO) – Bangkok (LAS) – B777-300ER – Business
3. Bangkok (BKK) – Moscou (SVO) – B777-300ER – Premium
4. Moscou (SVO) – Paris (CDG) – A320 –Economy
Le vol pour Paris-CDG partant du terminal D, le mieux est de choisir un salon central : ce sera le « Galaxy Lounge » qui est dans le terminal E.
A l’intérieur, le style diffère largement des autres salons de Sheremetyevo. Ici les tons sont orangés et l’endroit est spacieux avec ce haut plafond. En revanche celui-ci est aveugle, tout comme les autres salons qui ont été testés.
Au fond du salon, il est possible d’avoir un massage thaïlandais. Les options payantes semblent être la norme dans les salons de Moscou.
Au fond, cet espace travail est le seul endroit où trouver des prises électriques.
Retour au centre du salon avec ce pilier central où on trouve un catering sec : chips, cacahuètes etc.
En face, des frigos permettent de trouver sandwichs, salades, poissons ; ainsi que des boissons fraîches.
En sortant du salon on retrouve le grand terminal E, très lumineux malgré la nuit qui est tombé depuis quelques heures.
De nombreuses boutiques et restaurants jalonnent les terminaux D, E et F.
Il y a un même un hôtel capsule : le « Mini Hotel VExpress ». Les tarifs : de 35 à 50€ les 4h, mais il est possible de booker jusqu’à 24h. http://v-exp.ru/en
Une fois arrivé au terminal D, l’embarquement va bientôt commencer. Ce terminal diffère des précédents : moins lumineux et plus coloré. Les trois terminaux sont vraiment hétérogènes dans leur réalisation.
La file SkyPriority concerne les passagers Business ainsi que les membres Elite Plus et Elite des programmes de fidélité de Skyteam.
Code-share bien entendu avec Air France sur la ligne. Aeroflot opère pas moins de 5 vols par jour entre les deux capitales ! Il s’agit ici du dernier de la journée.
L’Airbus attend en porte : ce sera un A320.
A bord de l’avion. La classe Eco est composée de sièges bleus au ton bien plus clair que la Business. On retrouve cependant la têtière orange signature d’Aeroflot. Le siège en cuir offre un confort acceptable, et la présence d’appui-tête réglable est un très bon point par rapport aux compagnies qui les font disparaître.
Sur tous les sièges, une couverture bleue sous blister. Belle attention pour un vol de près de 4h qui se rapproche presque d’un long-courrier.
Face au passager, le siège Recaro avec sa grande tablette ainsi qu’un porte-gobelet, accessoire de moins présent dans les nouvelles tablettes.
Au plafond, on reconnaît aisément le nouvel habillage d’Airbus ce qui indique que cet avion est de conception plutôt récente
Repoussage et les volets sont aussitôt sortis. Plus loin, un A330 d’Aeroflot à bord duquel on retrouve un produit différent de celui des Boeing 777.
Rapidement après le décollage, une boisson est proposée. Quelle qu’en soit la nature, le gobelet est le même et il est sponsorisé par Coca-Cola. Une serviette rafraîchissante est également distribuée.
Le plateau repas est distribué par l’équipage. Si il est de format carré, il demeure très consistant avec de nombreux produits différents : entrée et plat principal…
… ainsi que du beurre, une sauce, et des snacks.
L’entrée : une salade au thon avec fenouil et olives noires
Plat chaud : Bœuf en sauce accompagné de semoule et haricots
Une fois le repas débarrassé, il est possible de garder les snacks pour grignoter le reste du vol. Café en guise de boisson chaude, versé dans un autre gobelet Coca-Cola.
Survol de la Biélorussie puis la Pologne et l’Allemagne. Difficile de ne pas succomber au sommeil après le long vol de jour qui précède.
Quelque part au-dessus de l’Allemagne : peut-être Dresden
Les wing lights seront allumées pendant la descente et le CFM56 s’en trouve éclairé.
Atterrissage en 26L donc le roulage sera rapide pour rejoindre le terminal 2C
Tous les vols à destination du Moyen-Orient sont partis, et passé 22h il ne reste plus personne dans ce terminal. Au 2E en revanche, la dernière plage hub bat son plein
Il est temps de quitter la cabine : elle s’avère confortable, Aeroflot n’a pas négligé sa classe Eco sur mono-couloir et le produit moyen-courrier se situe plutôt dans le haut du panier.
- PRATIQUE
Aeroflot compte une liste impressionnante d’Airbus monocouloirs : 3 A319 ; 64 A320 ; 26 A321 ; 16 B737-800 ; 26 SSJ100.
La moyenne d’âge des A320 et A321 est de 6 ans. Les 737 sont tout récents avec une moyenne d’âge d’à peine plus d’un an.
La moyenne d’âge des A319 encore chez Aeroflot est de 10 ans, mais ceux-ci passent progressivement chez Aurora, filiale d’Aeroflot, basée à Khabarovsk (KHV).
La flotte d’Airbus opère exclusivement pour le réseau moyen-courrier, avec un fort tropisme pour l’Europe. Les Boeing sont eux globalement affectés aux vols plus longs : certains transcontinentaux comme Irkoutsk et Yakutsk ; mais aussi Madrid, Dubaï, Delhi…
Bon bah je n'ai plus rien à dire : SU a remporté le match ;)
Merci Florent pour cette série ! A bientôt !
Merci pour ce bon FR. Belle cabine je trouve. Catering pas mal mais pas exceptionnel.
À bientôt.