Avis du vol entre Paris et New York en classe Premium Eco avec Air France

Bonjour à tous, voici mon premier flight report!
Voilà à présent 2 ans que je suis un lecteur régulier de flight report, et aussi 2 ans que je suis un flight reporteur de l'ombre: en effet j'ai commencé à mitrailler de photos tous mes vols à partir du jour où j'ai découvert ce site, sans réussir à publier mes FR. Voyageant en avion assez régulièrement, mon téléphone qui me sert d'appareil photo s'est vite trouvé surchargé d'images de mes vols. J'ai finalement décidé de passer le pas et je vous présente ici un vol Paris-New York effectué il y a plus d'un an, le jour de Noël. Bien d'autres suivront je l'espère.
Mon frère vivant à New York pour un an, nous décidons de passer Noël en famille et de lui rendre visite. Le choix se porte assez rapidement sur Air France car les tarifs étaient correctes et que mon père cumule flyingblue. Ajoutons à cela que ni ma mère, ni ma soeur, ni moi n'avions emprunté l'A380 et que les nouvelles cabines venaient d'être installées sur la ligne, nous avons réservé le AF006 (A380) à l'aller et le AF009 (nouvelles cabines best sur 772) au retour.

Nous arrivons sur les coups de 11h40 devant le terminal 2E.
Je l'aime beaucoup d'apparence. L'architecture de Paul Andreu n'est pas toujours fonctionnelle mais très audacieuse.

Le tableau des départs avec notre vol (pourquoi tant de vols annulés ce jour là?)

On s'enregistre, pas de signe de surclassement pour l'instant…

On passe la PAF, puis on prend le val car notre vol embarque au hall L
Belles vue depuis le LISA:

Pif à la sortie du lisa, passage devant le duty free mais on se dirige rapidement vers notre porte.
Sur le chemin, ce beau 777-300ER pour Bangkok:

Et enfin notre A380, je vais le prendre pour la première fois, je suis ému!

L'embarquement est repoussé mais il débute finalement vers 13h50 (nous partirons surement en retard).
Le hall L était assez agréable avec de grandes baies vitrées et beaucoup de place, au point que je pensais que l'avion ne serait pas rempli. Mais lorsque l'embarquement est lancé, une longue file se forme, si bien que nous décidons d'attendre avant de nous lancer. Dans la queue, nous nous soumettons à un contrôle des papiers par des agents français des frontières (sécurité renforcée sur ce vol stratégique le jour de Noël). Nous arrivons finalement dans les derniers aux comptoirs, où une hôtesse nous indique un changement de places qui nous agace d'abord car nous sommes séparés. Nous sommes consolés lorsque nous apprenons que nous avons été surclassés en premium! Seul hic, ma mère ayant pris son billet séparément, elle n'est pas surclassée et l'hôtesse essaie de nous aider mais la premium est complète… Nous ferons donc des échanges en vol pour que tout le monde profite du pont supérieur…
embarquement vers le pont supérieur, mais la passerelle a déjà été retirée car nous sommes les derniers.

Ce sera donc un passage par le pont inférieur et les escaliers (très impressionnant dans un avion), passage par le coin écrans/journaux réservé à la business

J'arrive à mon siège, le 82A, au hublot comme j'en rêvais, avec un large espace de rangement à ma gauche. La vue de mon hublot sur un autre A380 en partance pour Shanghai

et la vue sur mon espace de vie pour les 7 prochaines heures

Pushback avec un peu de retard et vues pendant le roulage (principalement du Air France sous la pluie, et du Hop au 2G)

N'oublions pas la photo, enfin la capture d'écran corporate

On décolle et on passe rapidement au dessus des nuages

distribution des menus, très beaux je trouve

Le menu se veut plus "raffiné" qu'en economy… Le foie gras est présent pour Noël.
Arrivée du snack

Puis du repas

Certains éléments sont dignes d'une premium (le foie gras, le gâteau au chocolat, la mandarine), d'autres sont décevants (tartare de concombre, camembert et plat principal)

Voilà le poulet que j'ai choisie, c'est pas mal mais le même plat est servi en éco (dixit ma mère qui a déjeuné au pont inférieur).
La serviette est quant à elle bien présentée et la boite à bonbons est une idée sympathique.

Pour résumer, le repas en n'est pas vraiment digne de ce qu'on attend d'une Y+ mais il y a de bonnes idées, il suffirait de détails (couverts en métal, boites plus élégantes) pour que l'impression soit meilleure. Un verre en verre nous a par exemple été donné mais les boissons servies dans des gobelets, il faudrait revoir le protocole…
Tout cela a été servi par des stewards très sympathiques et très professionnels (j'ai tiré le bon lot à la loterie AF)
La trousse de commodité est très complète, un point fort pour Air France

La carte de sécurité

Je profite de la fin du repas pour me promener et rendre visite à ma mère qui échange sa place avec ma soeur à l'étage d'en dessous. J'emprunte l'escalier et je rencontre ses voisines russes, en correspondance à Paris depuis Saint Petersbourg. Mon voisin, lui, était un américain rentrant chez lui pour les fêtes.
La cabine est mise en mode nuit et j'admire cette bouteille evian, fournie dans un rangement du siège.

Je passe, comme toujours sur les longs courriers, la grande majorité de mon temps sur l'ife, assez grand et bien fourni. Je regarderais 3 films dont Lucy, assez délirant et décevant mais distrayant…

Nous approchons finalement de New York et j'ouvre petit à petit mon hublot.
C'est à ce moment là que le capitaine nous annonce que l'arrivée va être un peu difficile à cause du temps… Nous sommes mis en attentes et patientons au dessus de Long Island…

En effet le brouillard s'épaissit de manière assez impressionnante.

Pendant le début de descente, les stewards responsable de la premium eco ont remercié chaque passager individuellement en leur souhaitant un joyeux Noël, j'ai trouvé ce geste très attentionné.

À la fin on ne voyait même plus l'aile…
Nous atterrissons aussi avec de fortes turbulences.
Nous nous posons finalement sans problème à JFK, et il fait déjà nuit, à cause de l'hiver et surtout des nuages qui épaississent le ciel.

Au roulage, on aperçoit un 767 de la RAM (oui oui dernière la buée je vous assure)

Et on se parque à côté d'un 777 d'Air France, c'est assez drôle de voir deux avions AF côte à côte à 6000km de CDG, on ne voit ça qu'à JFK j'imagine…

À la sortie de la passerelle, nous mettrons pas mal de temps à retrouver ma mère qui est descendue par la passerelle du pont inférieur, ce qui fera qu'on passera la donne dans les derniers des 500 passagers, ce qui nous vaudra une heure d'attente… C'est récurrent à l'arrivée aux Etats-Unis mais toujours aussi énervant après un long vol…
Dans la queue des taxis, nous croiserons le CDB, venus à New York avec sa femme, qui nous dira que nous avons été l'un des derniers avions à atterrir, les autres étant déroutés sur Philadelphie à cause du mauvais temps.