Avis du vol entre Buenos Aires et New York en classe Affaires avec American Airlines

Voici le dernier vol que je distillerai avant de dévoiler l'ensemble du routing. Mais il ne semble pas trop difficile de le reconstruire ;)
Une toute petite nouveauté dans ce FR : les nouvelles cabines American sur B772. Je dis "toute petite" car cette cabine apparait déjà deux fois sur le site, mais dans des FR anglophones. Vous lisez donc, sauf erreur de ma part, le premier FR en français.
Dans le cadre du routing, nous arrivons donc à Buenos Aires en correspondance.

Celle-ci s'effectue en un instant, via un passage dédié aux connexions où il n'y a personne à ce moment.

Nous sommes donc devant les salons moins de 10 minutes après avoir franchi la porte de l'avion.

Je dis "les salons" car celui de LATAM fait face à celui d'American. Je trouve les murs et portes moins engageantes que la façade vitrée, mais je commence tout de même par celui-ci.

Dans les tons et la décoration, on retrouve le thème du salon phare de SCL. Mais la comparaison s'arrête ici.

Pas de lumière du jour ou de belles vues sur les pistes, le salon donne directement sur les couloirs de l'aéroport.

Quant aux buffets, l'offre est drastiquement réduite.

Notamment avec la disparition du Roederer au profit d'un mousseux dont je ne donnerai pas d'avis sur la qualité, ne l'ayant pas testé.

Pareil côté buffets.

Ma petite sélection, juste pour gouter et le temps de faire un relevé de mails. Le vin n'était pas mal du tout. Notez aussi les chargeurs à induction (présents sur toutes les tables).

Nous passons ensuite en face.

Comme dit précédemment, je trouve la façade en verre plus acceuillante. Le reste du salon reste pour autant masquer par le mur qui contient la presse.

A l'intérieur, c'est plus vaste et plus éclairé que chez LATAM.

Mais c'est surtout du côté du buffet que la différence est marquée. Incroyable pour une compagnie américaine, non :) ?

Tiens, on trouve même de la Warsteiner. Peut-être qu'après s'être converti à la classe "P", Numéro_2 se laissera tenter par AA ;) ?

Puis nous prenons la direction de la porte. Les agents en chemise blanche derrière le cordon rouge vont procéder à un examen manuel de tous les bagages cabine. Mesure supplémentaire certainement exigée par les USA.

Cette ultime mesure prenant un peu de temps, les passagers embarquent au compte-gouttes.

Notre appareil, et son voisin émiratie qui fera une escale à Rio de Janeiro (5ème liberté que j'avais d'ailleurs eu l'occasion de reporter ici)

Comme prévu, il s'agit d'un 772 rétrofité, disposant donc des sièges Zodiac "Business Suite" : une espèce de Cirrus mis dos-à-dos plutôt qu'imbriqués les uns dans les autres.

Voyons cela de plus près. Première impression forcément négative pour les phobiques du sens inverse. Et pourtant, cela corrige ce qui est pour moi le défaut majeur du Cirrus : la position allongée. En effet, dans cette position, vous vous retrouvez la tête dans le couloir et les pieds au hublot, ce qui dommage car les organes sensoriels (yeux et oreilles) s'avèrent justement être dans la tête et non dans les pieds. Il est donc beaucoup plus confortable de dormir en présentant ses pieds aux éventuels passages de voyageur et en isolant sa tête, que l'inverse (le cas du Cirrus). Mais finalement l'alternance que propose ici AA est une bonne alternative pour contenter les marmottes et les phobiques pré-cités :)

Un deuxième défaut des Cirrus (correspondants au rang 11 ici) serait une légère promiscuité avec son voisin (notamment lorsque le siège est avancé pour dîner) car les passagers sont dirigés l'un vers l'autre. Un souci qui ne m'a jamais embêté personnellement, car voyageant en couple. L'opportunité offerte par l'alternance de sens est d'offrir au milieu deux sièges qui s'opposent, plutôt que de s'attirer. Ce qui permet à la compagnie d'offrir plus de sièges "individuels" et aux passagers solitaires (on est finalement dans la cible d'une J) de profiter de plus d'intimité.
Au final, je trouve cette configuration plutôt intelligente. Même si AA a finalement dénoncé le contrat avec Zodiac et va désormais se rapprocher de quelque chose plus classique. A voir :)

Revenons à mon siège, tout d'abord avec la vue depuis l'ottoman : utilisable mais pas très confortable.

Une bouteille d'eau et une trousse ont déjà été placées. Le contenu de cette dernière est standard mais rien ne manque.

Revenons à la vue "normale" puisque je dispose d'un siège dans le sens de la marche. L'espace ne manque pas.

En parlant d'espace, je vais faire un tour en Economy, qui se remplit tout doucement suite au contrôle complémentaire.

C'est forcément dense comparé à la J, mais au moins les IFE sont de bonne taille.

Mais revenons au siège J, qui dispose de deux télécommandes à écran : une pour l'IFE et une pour le siège. Des réglages manuels sont disponibles également.

Signe des temps, le siège dispose désormais de 2 prises de courant plus 2 prises USB.

L'IFE est moderne, complet et de très bonne définition.

Le menu était disponible sur le siège. On note un petit effort avec le coq au vin, qui sera présenté comme un simple "chicken" par la PNC plus tard ;)

C'est un vol du soir, j'opterai pour la version "Express" qui propose l'ensemble sur un plateau.

Une fois l'embarquement fini, les lumières sont tamisées pour la décollage.

Vidéo de sécurité, et présence ici de ceintures "double" toujours assez désagréables.

Puis décollage.

Le service commence ensuite assez rapidement, vol de nuit oblige. Le Champagne apparait souvent comme un marqueur de qualité sur les compagnies aériennes, mais sur ce vol entre l'Argentine et les USA, la bouteille ne sera même pas ouverte : personne n'en prendra.

On trouve 2 rouges, 2 blancs, mais aussi plus surprenant 2 vins doux pour terminer.

A noter que le menu est aussi disponible sur l'IFE pour une version plus connectée ;)

Un oshibori "mouchoir" lance les hostilités, suivi d'une nappe trop petite pour ces tablettes. Sauf qu'avec le renouvellement des cabines, AA devrait changer ses nappes puisqu'elles sont désormais trop petites pour…toutes les versions de siège ^^

Je ne toucherai pas non plus au Champagne ;)

Et rapidement, le plateau arrive complet. Notez à mon apéritif le temps très court pour servir la prestation. Cela peut sembler brusque, mais au final, c'est une réponse efficace à la demande d'un service express.

L'entrée est plutôt bonne. La salade fait un peu pitié…

Le plat tient de l'explosade Air France, mais c'est bon. C'est beaucoup trop copieux aussi !

Une fois le repas expédié, il est temps de tester la couette et l'oreiller.

Bonne nuit :)

Je passe une excellente nuit sur un siège très confortable et me réveille 9h plus tard à l'approche de New York.

Le jour se lève doucement et le service petit-déjeuner prend fin. Une PNC, me voyant réveillé alors qu'elle débarasse les plateaux, me demande si je veux le mien.

J'accepte et un plateau m'est amené du galley. Notez la présence séparée du jus et du café à côt²é, certes évidents, mais qui indique un geste de service alors qu'on m'amène un plateau "de dernière minute".

L'omelette était très bonne, le croissant dégueulasse.

Un rappel des procédures "APC" à l'arrivée et un refill de café pour se réveiller. Et nous voilà à l'approche.

Débarquement rapide, et même immigration rapide, ce qui est incroyable à JFK ! En moins de 30 minutes, nous quittons l'aéroport pour tuer la journée dans New York, notre vol suivant n'étant que le soir.

Merci de cette lecture :)