Avis du vol Air France Montreal → Paris en classe Affaires

Chers membres, passionnés de l'aéronautique.

C'est avec délectation que je publie mon premier Flight Report. Ces dernières années, je me suis régalé à lire tous vos reports (+ de 10.000 je pense), découvert des compagnies éloquentes, des avions tout aussi marquants, dégusté à distance des mets divins. A mon tour, d'amener ma petite pierre à l'édifice.
Je suis un voyageur occasionnel (6 à 7 vols par an), qui me mène sur tous les continents de la planète (à l'exception de l'Amérique du Sud qui manque à mon palmarès).

Ci-dessous, la map de mes derniers voyages…au cours de ce 5 années passées.



Après 2 semaines passées sur le territoire canadien (3ème visite dans ce pays) afin d'assouvir ma passion de l'équitation dans la région de Sherbrooke et ses grands espaces, il est temps de prendre le chemin du retour.



4 heures de transport plus tard, arrivée à l'aéroport Trudeau de Montréal. Je trouve cet aéroport assez convivial même s'il s'agit d'un vol du soir avec de nombreux départs prévus en direction de l'Europe.

Direction les bornes d'enregistrement, qui refuse de m'imprimer mes étiquettes bagages…sans doute à cause d'un trajet suivant étant effectué en TGV AIR. L'hôtesse au comptoir me reçoit très agréablement pour l'enregistrement de ma valise et me remettre mon BP, bien que déjà en ma possession avec l'enregistrement en ligne.



N'ayant pas énormément de temps devant moi, j'en profite juste pour un faire un petit tour au salon (dsl sans photo) et un tour au duty free afin d'exporter quelques denrées alimentaires (hmmm pour le bœuf séché)

Embarquement à l'heure avec les priorités respectées, file dédiée pour un accès à bord par l'avant de la cabine.
L'oiseau du jour est le Boeing 777-300ER FGZNF, âgé de 7 ans…Dommage par contre, il est en configuration COI, donc ancienne cabine, et massifiée en ECO mais au moins peint au nouvelles couleurs AF, à l'inverse du Boeing 777-200 de l'aller qui portait encore l'ancienne livrée AF
Après avoir touché la carlingue avant de monter à bord (un rituel me direz-vous), l'hôtesse charmante m'accompagne jusqu'à mon siège 1E et me débarrasse de ma veste. Pour le moment, nous ne sommes que 2 dans la cabine…qui s'avérera être pleine 15 minutes plus tard.

Remplissage de réservoirs en cours…le commandant prend la parole pour nous annoncer un temps de vol de 06h00 avec un temps quelque peu orageux à l'arrivée et une température de 12°
A la découverte du siège qui même s'il n'est pas tout jeune, reste en bon état malgré quelques miettes dans les interstices.
Je déploie l'IFE qui s'avère de très dépassé de nos jours (à l'inverse du vol que j'ai effectué au mois d'avril dernier pour Séoul avec la B&B)



Toutefois, la télécommande du siège fonctionne comme il faut. Rapidement, un verre d'accueil est proposé, champagne, what else ?



L'avion quitte le parking est se dirige vers la piste rapidement. Les 2 GE90 se mettent en route avec ce bruit si typique des 777 que j'affectionne tant avec une puissance phénoménale au décollage. Diffusion des consignes de sécurité que je trouve très bien (au vu des remarques effectuées) et qui donnent un certain chic à la française.

Alignement sur la piste et c'est parti pour 06h00 de vol. Rapidement, nous atteignons notre vitesse de croisière et toute la fourmilière se met en marche pour assurer un service (il est plus de 23h00). Un oshibori est donné à chaque passager business, un peu trop brûlant !!! puis distribution de la trousse de confort et du menu.



Le plateau est rapidement apporté directement au siège après installation de la nappe



L'entrée au homard s'avère délicieuse, accompagné d'un très bon vin blanc Pouilly Fuissé (que j'utiliserai pendant tout le repas). Une amabilité particulière est portée par l'ensemble de l'équipage qui s'assure à tout moment que le repas se déroule correctement et si je souhaite quelque chose d'autre. Une hôtesse passe me demander si j'ai fait mon choix pour le plat principal et il s'agira du tournedos.
Seul bémol, le sel et poivre dans ce petit récipient plastique, le même qui est donné sur les plateaux traditions, d'autant plus que la PNC passera après la distribution du plat chaud, avec une véritable poivrière…



Comme déjà cité, si le plat est de bonne facture, la viande est trop cuite à mon goût. A ce moment, la conversation est engagée avec la PNC sur l’utilisation d'avion COI sur cette destination et m'explique qu'à cette période de l'année, AF doit utiliser des appareils à forte capacité…et me signale que le déploiement des nouvelles cabines est toujours en cours. Un échange court mais très aimable est de bonne qualité.

Le fromage est englouti rapidement…tout comme le dessert qui s'avère très bon et très frais…le tout arrosé à nouveau du Pouilly Fuissé.
Un petit café est au lit. La PNC vient souhaiter bonne nuit et se retire.

Et Hop, transformation du siège pour un peu de repose, malgré quelques zones de turbulences



Cela aura été plus de l'assoupissement qu'un réel repos réparateur. Mes voisins ronflent…fort !! Vive les bouchons. j'en profite alors pour faire le tour de l'IFE sans rien regarder véritablement. Je me consacre davantage à l'écoute des musiques de films. Je vous conseille un bonne musique au décollage (soundtrack Escape de la BO du petit Prince, un très bon moment)



La PNC est passée plusieurs fois dans la cabine afin de s'assurer que tout se passait correctement. 1h30 avant atterrissage, me voyant réveillé , le petit-déjeuner m'est proposé.



Croissants et chausson au pommes sont au menu avec une coupe de fruits frais. A ce moment, nous allons rentrer sur l'espace aérien français et c'est une zone de turbulences sévères qui nous accueille et le café se vide à moitié sur la nappe. la PNC s'en aperçoit rapidement et me ramène une nouvelle tasse de café.

L'avion fait alors un tour complet au nord de la Bretagne. Mais que se passe-t'il ? On annonce une attente suite au défilé de la patrouille de France au-dessus de Paris et donc une attente avec d'entamer notre descente sur CDG.

Café fini et nous entamons notre descente avec une arrivée prévue à 11h29. Les nuages sont passés et la terre se découvre….Freinage énergique et court puis un long roulage jusqu’à la porte. 1er à sortir de l'appareil, je suis rapidement au parafe puis au tapis à bagages, livraison 20min après atterrissage



Voilà un vol de fait. Maintenant, c'est un nouveau périple qui commence avec la SNCF


En bonus, une vidéo que j'ai faite en 2012, de mon arrivée à Washington et qui reste pour moi, une des plus belles arrivées en A380.



Merci à tous et à toutes pour toutes les publications dont je me fais un régal de lire à chaque fois et désolé si toutes les photos ne sont pas au rendez-vous pour mon premier FR.