Bonjour, bonsoir à toutes et à tous !
Je suis de retour avec un petit voyage au Canada (première fois pour moi sur continent américain) réalisé durant ces vacances d’été 2016. Adepts du vol direct (mes parents, pas moi !), depuis Genève, c’est Air Canada qui s’impose avec son quotidien GVA-YYZ (via YUL, certes, donc c’est plus vraiment du direct..).
Bref, le routing tient comme ceci :
AC835 || GVA-YYZ via YUL, 13:00-18:15 [vous y êtes]
AC834 || YUL-GVA, 20:35-10:10 [prochainement]
Précision de début de FR, ceci est mon premier vol transatlantique et également mon premier vol long-courrier depuis 2013. Le jugement est donc à prendre comme celui d’un novice..
Aussi, pour le grand plaisir de vos yeux, j’ai enfin troqué mon téléphone portable contre un vrai appareil photo ! La différence devrait normalement bien se faire sentir !
I. Aéroport de départ, GVA
Nous arrivons à Cointrin comme il est de coutume avec le train, aux alentours de 10h.


Une bonne demie-heure passée dans la queue au check-in, l’hôtesse est sympa. L’enregistrement prendra du temps, Swissport est débordé pendant les vacances..

.. et ça se comprend vu le monde qu’il y a.

La sécurité prendra un bon quart-d’heure, les agents sont sympathique comme souvent.
Nous avons tout de même du temps devant nous, direction le bistrot de l’aéroport..

En suite, nous allons rejoindre les portes C d’où partent les vols longs-courrier. Contrôles douaniers plus que rapides.

Le vol est attendu pour 12h50, un peu d’avance chez Air Retard ?

Notre avion est par ailleurs déjà là, caché derrière les travaux

Les vitres sont sales mais il n’y a pas de petits points ! Une petite séance spotting est donc possible, heureusement car il n'y a pas grand chose d'autres à faire de ce côté de l'aéroport. Le trafic est également assez varié dans ce coin du tarmac..
738 El Al

A321 Turkish Airlines

A320 MEA

Bébé A318 AIr France

A320 Royal Jordanian, repartant pour Amman via Zürich.

Les documents de voyage, avec ma toute récente carte LH, qui ne me sert pas plus que le symbolique, ne voyageant pas du tout assez pour obtenir un quelconque statut..

Un dernier contrôle des passeports est effectué avant l’embarquement. L’hôtesse (à laquelle j’attribue la note “super sympa/20”) déposera une étiquette pour les bagages cabine.
L’embarquement débutera à 12h10, petit tour en paxbus qui fait plaisir.

En effet, cela fait plaisir car cela signifie “prise de photos de l’appareil !”



II. En vol
Accueil poli, je remonte tout l’appareil pour me rendre à mon siège 50A. Cette partie de l’avion présente l’avantage d’être plus calme que le reste de l’appareil et.. non en fait c’est le seul avantage qu’elle a.
Un petit coussin et une couverture sont disposés sur le siège.

Zoom sur l’appuie-tête, qui est ajustable.

Le sigle Air Canada décore la cloison.

Le plafonnier, pas dernier cri mais pas vieux non plus.

Vue depuis mon siège

Le pitch, qui me semble un poil moins grand que ce que LX propose sur ses avions moyen-courrier.. sauf que là c’est 8h de vol que nous avons à faire..

La pochette est bien remplie.

Remplie de saleté également. Test Horatius : raté/20.

La cabine n’est en effet pas bien nettoyée, comme en témoignent ces quelques miettes et bouts de papier situés sous le siège de devant.

Passons au point principal d’un long vol de jour : l’IFE.
Taille raisonnable, toute la connectique nécessaire (un port USB par siège, une prise par 2 sièges). Pas de télécommande, tout ce fait au tactile de l’écran, mais j’en reparlerais plus tard.



Prise pour le casque, lumière et boutons d’appel PNC

Nous repousserons à 13h14 sous la pluie au moment ou ce magnifique Dreamliner QR viendra se garer. Le retard sera justifié par le fort trafic de GVA.


Les consignes de sécurité sont alors diffusées en alternance français/anglais et sous-titrées en allemand. A noter que toutes les annonces se feront dans les 3 langues.

D’ailleurs, fiche de sécurité !

Arrivée en bout de piste, et décollage à 13h40.


Qu’est-ce que ça pousse, un A330 plein ! Egalement très bruyant, mais ça doit faire partie des mauvais points d’un siège dans la queue de l’avion..

La phase de croisière étant atteinte, je voulais mettre mon IFE en mode géovision. Et là, c’est le drame !

J’ai à ce moment là décidé de tester la réactivité des hôtesses, mais elles avaient vraisemblablement l’air trop occupées à papoter et rigoler dans le galley pour venir aider (à noter qu’une hôtesse remarquera le problème d’elle-même à la mi-vol, et nous dira que ça arrive souvent et qu’elle s’en excuse. Selon elle, même en redémarrant le système, ça ne change rien).
Je peux donc uniquement vous préciser que le repas sera servi à peu près ici :

Repas que voici ! Forcement, dernier rang rime avec pas de choix, ça sera poulet ou poulet. De toute façon, c’est ce que je voulais.. Le plateau est complet mais les couverts sont en plastique, le pain est froid et les amateurs regretteront le fait qu’il n’y ait pas de fromage.

L’entrée est pas glop, une sorte de salade de haricots avec des bouts de je ne sais quoi dedans. Non merci.

Une fois déshabillé, le plat principal ressemble à ça. C’est un poulet enrobé d’une sorte de sauce pesto, une purée de pommes de terre et de la ratatouille. Le tout sera très bon.

Mon père aura la chance de bénéficier d’un plat de la business, visiblement il ne charge non pas assez de “choix” mais carrément pas assez de plat pour la Y. Pour lui, ça sera riz cantonnais et un poulet avec une sauce à “on sait pas trop quoi, mais c’est bon”.

Les boissons arriveront dans la foulée.
“-Vous souhaitez un verre ou toute la canette ?”
Bah tiens, je vais décider de prendre seulement le verre, soit environ 3 centilitres, vu la quantité colossale de glaçons mise dans le verre.

Le dessert est un cookie mou aux fruit secs. Très bon.

Au final, le repas était bon, malgré une fausse note sur l’entrée.

J’entamerai ensuite la longue partie du vol avec un film. Pas de découverte détaillée de l’IFE, je m’en excuse, mais j’avais pour ainsi dire la flemmingite aigüe.. Je remarquerai tout de même que le manque de télécommande est un mauvais point, tant le tactile de l’écran est mauvais. La réactivité est aussi pas au meilleur de sa forme. Le choix, tant musical que télévisuelo-cinématographique est également assez limité à mon goût. Estimons-nous encore heureux d’être avec une compagnie d’un pays francophone, car qui ne comprend pas bien l’anglais ou le français sera très vite ennuyé par le manque de choix en films récents.

Je trouverais néanmoins mon bonheur..

.. non pas en la figure locale de flight-report, mais en Avé, César ! que j’avais loupé lors de sa sortie en salle. A noter, les 5 minutes de pub systèmatiques au lancement d’un film.

La distribution des boissons chaudes sera ensuite faite avec mon premier (et dernier..) café nord-américain.

Une fois mon film terminé, je partirais faire un tour à l’arrière de l’avion pour me dégourdir les jambes et pour faire un tour aux WC. Le vol est vraiment plein..

Les toilettes ne sont pas bien propres..


Rangment inferdit

J’irais ensuite me servir un jus d’orange et une hôtesse (officiant dans l’autre couloir) viendra me voir et me demander si je désire quelque chose, grand sourire. Je lui demanderais alors si il reste des cookies du dessert. Elle me demandera mon numéro de siège et me promet de venir m’en amener si elle en trouve..
.. ce qui sera chose faite, 5 minutes plus tard ! Merci m’dame !

Nous atteindrons un peu plus tard le Canada, et le personnel s’active. A noter qu'ils ne sont pas restés les bras croisés durant tout le vol et auront fait quelques passages pour proposer de l'eau à ceux qui en désiraient.

Distribution d’un apéritif

Puis de la collation, avec au choix un wrap végétarien ou un wrap au poulet. Ça sera poulet pour moi

Mauvaise pioche, il a peu de goût et, aux dires de ma mère, le végétarien sera très bon.
Une deuxième boisson est alors distribuée et je prendrais un jus de pomme, qui me servira pour la dédicace de rigueur !

A l’approche de Montréal, les feuilles d’immigration sont distribuées.

L’escale arrive ! L'approche est très mouvementée et ma mère (jamais 100% rassurée en avion) n'hésitera pas à dire que ce fut l'approche la plus terrifiante qu'elle ait fait de sa carrière. Je pense que le fait d'être assis dans la queue de l'avion y était pour quelque chose..

Qu’est-ce qu’une approche sur Montréal sans la vue des installations des JO 1976 ?

Le centre-ville et la banlieue

L’entreprise jaune et bleue qui a conquis le monde

Et atterrissage !

Nous irons nous parquer à côté d’une casserole A310 d’Air Transat.

III. Escale à YUL
Tous les passagers doivent sortir de l’avion et récupérer leurs bagages. Nous sommes priés de ne rien laisser dans l’avion. Le cheminement pour les correspondances/arrivées et moyennement bien indiqué, néanmoins il est beaucoup plus joli qu’à GVA, avec des couloirs lumineux et donnant de belles vues sur les halls des départs.


La douane est, elle, bondée. Nous y passerons 45 minutes.

Puis, une fois sur sol canadien, il faut faut récupérer les bagages puis les amener dans une zone à part d’où ils seront remonter dans l’avion. Nous devons ensuite repasser la sécurité pour retrouver notre avion en porte.

L’embarquement se fera par jetbridge.

A partir de là, plus de batterie sur l'appareil photo ! Les photos suivantes sont donc effectuées avec mon téléphone portable, milles excuses
IV. Retour en vol
Retour au même siège 50A,l’oreiller et la couverture ont été retirés. L’IFE est déjà en route et cette fois, la géovision fonctionne !

Pushback à 17h30, 53 minutes de vol annoncées, 1h25 porte à porte, soit 40 minutes de retard final. Triple 7 Air France en ancienne livrée.

Puis décollage pour ce court vol domestique.

Collation pour ce vol.

Et approche sur Toronto

Atterrissage et vue sur un beau 787 Air Canada (je pensais qu’ils étaient tous basé à Vancouver et Calgary, ce n’est donc au final pas le cas ?)

V. Aéroport d’arrivée, YYZ
On se gare à l’heure prévue et on sort vite de l’avion pour aller récupérer les bagages..

.. et direction les locations de voitures, qui sont bien indiquées. Que les vacances commencent !
VI. Bonus
Point de bonus touristique étoffé, mes excuses. Je me contenterais seulement de vous faire chercher l'erreur sur cette maquette aperçue dans une vitrine à Québec..

Merci pour ce FR!
Un vol plus que correct de la part d'Air Canada. Le ménage à clairement été négligé mais avec AC, il faut souvent choisir entre le ménage ou la ponctualité. Un catering plutôt correct par rapport à ce qu'on à l'habitude de voir avec eux...
L'immigration à YUL est toujours aussi catastrophique. Lorsque je vol jusqu'au Canada, ma destination se trouve à distance égale de YUL ou YOW et j'ai pris l'habitude de réserver un billet jusqu'à YOW via YUL afin de couper la file d'immigration à Montréal tant elle est longue. J'ai plus vite fait de faire une courte escale à YUL, d'y couper l'immigration et de voller jusqu'à Ottawa, plutôt que de passer l'immigration directement à Montréal...
A plaisir pour le retour,
Merci pour le commentaire !
Merci pour ton FR!
Un premier voyage vers le continent nord-américain est toujours un moment inoubliable!
Le comportement peu réactif des PNC d'AC est dommageable, surtout pour gérer l'IFE qui s'avère essentiel sur un LC (ça reste mon avis).
L'entrée et le dessert ne font pas envie, par contre le plat principal à l'air bon et en quantité.
Peux-être un bonus au vol retour?
Merci et à bientôt
Merci pour le commentaire !
Le problème d'IFE ne concernait fort heureusement que la géovision, le reste était en état de fonctionner..
Concernant le bonus, j'y réfléchis :)
Merci pour ce FR!
Le catering chez Air Canada est bon mais les quantités sont minuscules pour un vol LC. L'IFE conçu par Thales est très vieux! Le WiFi va être installé dès novembre des les B777 ensuites dans les 787 et finalement dans les 333. Air Canada a prévu d'ici fin juin 2017, d'installer la W mais la Y et la J ne vont pas être rénovées. Vol basique pour AC. Le gros problème de YUL à l'arrivée c'est la gestin de la foule aux douanes. La nouvelle jeté internationale est très belle ce qui apporte une touche de luxe à l'aéroport.
À bientôt!
la gestion
Merci pour le commentaire !
La portion n'était en effet pas gigantesque, mais j'ai un petit estomac et ça me convenait parfaitement..
Merci pour les précisions
Merci pour ce joli FR.
Étrange tout de même la réaction de la PNC par rapport à la geo vision de l'IFE...mais bon, si elle était souriante ;-)
AC semble tenir la route, à voir cependant niveau tarif si un LX vers YUL en 777 puis vol intérieur, n'est pas plus agréable
A bientot pour le vol retour !
Merci pour le commentaire
Nous avions hésité avec Icelandair pour le trajet, car le tarif était à peu près identique.. mais le service aurait été carrément inexistant !
Pas cool de devoir passer l'immigration à Montréal lors de cette fausse escale. J'y ai déjà attendu 1h30 un mois de septembre (dans la queue, pas en salle d'embarquement), c'est long !
L'erreur : un 777 Dreamliner ? :) En tout cas l'adjectif ne sied pas aux 777 bétaillères d'AC, où il n'est "pas évident" de dormir en éco.
L'immigration aurait de toute façon du être passée, alors je préfère encore la passer à YUL pour tuer les 2 heures d'escale imposées plutôt qu'à YYZ, d'où nous avons pu partir directement après être sortis de l'avion..
Bien vu pour l'erreur :)
Merci pour ce FR et belles vues sur Montréal, avec le site de l'exposition universelle de 1967 au loin, et les jeux olympiques de 1976.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR!
J'ai eu la chance de participer à un test grandeur nature des portes provisoires C à GVA, avant la mise en service. Le ressenti général était le même, zéro animations. Bon comme quoi, ils n'ont pas jugé à y remédier.
C'est vrai que l'arrière de l'avion peu limité le choix du catering, mais qu'il reste du poulet c'est pas mal, en général à l'arrière j'ai toujours eu droit à : "sorry, seulement pata" ;-)
Arrivée mouvementée à YUL, j'ai toujours eu de la peine à comprendre la façon nord américaine à ne pas faire de "transit" d'autant plus avec la foule à l'immigration. Bon ça fait passé le temps! ;-)
Joli un 777 dreamliner! Pourquoi pas! LOL!
À bientôt!
Merci pour le commentaire !