Avis du vol entre Bilbao et Madrid en classe Affaires avec Iberia

Nouveau voyage, cette fois-ci à destination du Costa Rica.
Pas de routing très compliqué. En effet, le billet est issu d'une fare-error de British Airways (ils ont saisis les tarifs Economy sur les classes tarifaires Business) et sur ce type de tarif, il faut aller très vite. Cela ne laisse pas le temps d'étudier en détail les possibilités de complexification du routing. Et de toute manière, le site de British Airways est extrêmement primaire ; sorti de la réservation en aller-simple ou aller-retour, il ne trouve plus aucune option. Tout le contraire du site d'American Airlines qui est extrêmement puissant, mais qui ne proposait pas ce tarif propre à BA.
Pour obtenir ce tarif, le départ devait forcément se faire d'Espagne, il a donc fallu que je me pré-achemine à Bilbao (par choix, j'aurais pu partir de n'importe où en Espagne). Et pour le retour, j'ai préféré repartir de Londres vers la France plutôt que de repasser en Espagne. Le souci est que BA opère le Costa Rica depuis Gatwick, et la seule option pour revenir à Paris est alors EasyJet ; pas vraiment le top pour finir un voyage.
Ce qui donne au final les vols suivants :

1. Paris Charles de Gaulle - Bilbao Loiu, avec Hop! en Economy sur CRJ-1000 (pas de FR)
2. Bilbao Loiu - Madrid Barajas, avec Iberia en Business sur A319 (vous êtes ici)
3. Madrid Barajas - Miami International, avec Iberia en Business sur A330
4. Miami International - San Juan Santamaria, avec American en Business sur B737
5. San Juan Santamaria - London Gatwick, avec British Airways en Business sur B777
6. London Gatwick - Paris Charles de Gaulle, avec EasyJet en Economy sur A319

Un vol sans histoire nous amène le vendredi soir sur Bilbao où nous passons le week-end. La configuration 2-2 des CRJ, et d'autant plus en sortie de secours, est très confortable. La collation est correcte avec un très bon wrap mais je regrette l'absence de vin blanc pendant la saison estivale, remplacée par du rosé.

Je ne vais pas faire un bonus touristique complet, étant donné le nombre de FR récents sur la destination, suite à la rencontre FR informelle qui y a pris place.
Nous étions sans le savoir pendant le week-end des Feria, ce qui valait à la ville une animation impressionante.

Pour l'occasion, des bars éphémères étaient construits tout le long de la rivière, ainsi que des scène de concert et de spectacle.

Seules les rues étaient vidées pour éviter d'être embroché ;)

Direction le Guggenheim, non pas pour ses collections que nous avions déjà faites, mais pour son restaurant.

Conseil aux gourmands et aux gourmets, c'est une table qui vaut vraiment le coup à un prix très raisonnable.

Comme cette épaule d'agneau, purée de noix en trompe-l'oeil de gâteau au chocolat (je ne prends toujours pas de dessert ^^)

Et c'est aussi par le Guggenheim que nous quittons la ville le lundi matin dans le bus de l'aéroport.

Qui nous déposera à destination en à peine un quart d'heure.

Le terminal est désert à cette heure-ci. L'enregistrement (jusqu'à destination finale) et les contrôles de sécurité seront passés en quelques instants.

Nous avons dû franchir les portes du salon moins de 10 minutes après être descendus du bus.

Le salon est géré par l'aéroport. A l'entrée, on trouve les magazines de toutes les compagnies qui utilisent ses services, ainsi qu'un complément de presse.

L'ensemble du salon tient sur cette photo. Les vitres ne donnent malheureusement pas vers la piste, mais laissent entrer la lumière naturelle. Il est juste complété d'une salle de réunion.

L'offre solide est répartie entre le buffet et les réfrigérateurs derrière. Il s'agit uniquement de préparations industrielles emballées. Il n'y a rien de frais.

Ce matin, je me dirigerai plutôt vers les machine Nespresso en libre-service que vers les bouteilles d'alcools classiques.

Ma sélection : un petit-déjeuner tout emballé ;)

Les documents de vol : la classe de réservation R est dûe à l'erreur de tarif qui fait que pour une fois, ce n'est pas la I la moins chère. Avoir émis les billets chez BA, pour une fois, me permettra d'avancer les 4 vols nécessaires à la revalidation du statut BAEC.

L'embarquement prioritaire vu par Iberia…

C'est EC-JDL qui opèrera ce vol. Cette plaque n'est pas anodine et aura sûrement parlé aux connaisseurs d'Iberia (du moins à Moritz ^^)

C'est en effet un des appareils équipés de la Business Club, c'est à dire en configuration 2-2.

Ce qui laisse évidemment beaucoup plus d'espace que la version "siège neutralisé".

Les têtières sont justement issues de cette version et paraissent ridicules sur ce fauteuil.

Les réglages sont à minima. Il s'agit d'un vieux siège.

Ce qui trahit d'ailleurs aussi l'âge de la cabine, ce sont les poignées et les coffres complètement usées là où se posent les mains des passagers et équipages.

On repousse à l'heure.

Consignes de sécurité à la main, pendant le très court roulage.

Et demi-tour au dessus de l'Atlantique avant le début du service. Le vol est très court.

Mais cette très courte durée n'excuse pas complètement cette prestation très "écononomique". J'ai volontairement ouvert le FR avec la prestation Air France reçue l'avant veille à l'arrière de l'avion et qui est la même, au verre près. Certes, la comparaison chez Iberia ne se fait pas puisqu'aucune prestation n'est servie en Economy.

Prestation vite avalée puis il est temps de descendre sur Madrid.

Et nous rejoignons le T4 pour notre transfert vers Miami.