Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Economique avec Air France

C’est le deuxième segment d’un aller-retour de moins de 24h sur place :
CDG – ARN : AF1062 C’est là
ARN – CDG : AF1063 Vous êtes ici
Le trajet commence à la gare centrale, où le terminus de l’Arlanda Express se trouve au bout de cette courte rue

Je pourrais retirer mon BP à l’une des bornes au second plan, au-delà de celles qui délivrent les billets de train, mais comme le panneau en hauteur l’annonce, le prochain train part dans 2 minutes. Autant le faire à ARN.

Au fond, un peu plus loin, il est possible de recharger son téléphone portable avec des génératrices à pédale, petite excuse écologique pour compenser les quintaux de CO2 que représente son voyage en avion

Le train part dans 1’41", et les première voitures sont pleines : il y a même des PAX debout, mais il leur aurait suffi d’aller dans l’une des deux voitures de tête pour trouver un siège.

Je passe sur le trajet pour aboutir directement au premier arrêt de l’Arlanda Express, en prenant non pas la sortie en queue vers les Terminaux 2 et 3, mais celle en tête vers le Terminal 4, ce qui permet de prendre le corridor entre les Terminaux 4 et 3.

Les décorations de Noël pendues devant les baies vitrées rendent le spotting problématique

En choisissant bien son angle et en collant l’objectif aux vitres, ça reste jouable (738 Norwegian)

En voici trois d’un coup, vu d’un peu plus loin dans le corridor

Mais mon penchant turbopropophile m’attire inéluctablement vers ce BAE ATP Nextjet qui arrive

Stationnement auprès du Terminal 3

A330 SK roulant vers la piste

Corridor suivant, tout aussi décoré de guirlandes lumineuses, mais ce n'est pas grave, car il n'y a pas de vitres donnant sur le tarmac

Dans la seconde partie du couloir, illuminés par les décorations de Noël, une série de douze portraits de personnels travaillant à ARN, illustrant autant de métiers différents, commentés en suédois et en anglais. C’est aussi un hymne implicite à la diversité ethnique de la Suède d’aujourd’hui, illustrée par les patronymes et les visages :
- Lazlo Somory
- Jennifer Lien
- Christian Persson
- Barhim Khayati
- Saima Harambasic
- Rustam Salimov
- Milos Kostadinovic
- Mehwish Ahmad Kahn & Kehkisha Ahmad (des jumelles, apparemment)
- Frederick Wachiaya
- Petra Thulin
- Benn Mattsson

Le très vaste (et toujours très vide quand j’y suis) espace d’enregistrement du Terminal 3, où il est possible de s’enregistrer, et dans mon cas de simplement obtenir un BP, sur un vol au départ du Terminal 2.

Identification avec sa carte d’identité ?

J’ai beau essayer, rien à faire ici alors que cela marche à CDG, mais en revanche ma carte FB est reconnue.

BP obtenu, je passe à l’étape la plus intéressante du passage à ARN : le spotting, qui comme mes lecteurs habituels le savent, se pratique idéalement depuis la passerelle aboutissant aux salles d’embarquement du Terminal 3.
C’est d’autant plus vrai que les décorations de Noël sur les baies vitrées de la salle d’enregistrement sont une calamité pour toute photo du tarmac.

Depuis la passerelle, c’est incomparablement mieux. Si vous êtes allergique aux turboprops, je recommande l’usage intensif de la molette de votre souris.
Saab 340 FlyEst, un relatif nouveau venu à ARN

Saab 340 Nextjet

Passage au niveau inférieur pour le revoir de plus bas (pas par l’escalier mécanique à contre-sens, mais par l’escalier au fond). Je vous laisse imaginer l’impact de ces magnifiques flocons de neige sur les tentatives de photo à travers ces vitres qui sont par ailleurs fortement teintées.

Voici le Saab Nextjet

Mais le peu de débattement interdit de voir le Saab estonien en entier

Arrivée d’un A320 Vueling

Mais ce qui m’intéresse le plus, c’est le British Aerospace ATP Nextjet derrière lui

Il va se stationner auprès du Terminal 3

Mieux vaut remonter au niveau de la passerelle, qui offre une vue panoramique des véhicules techniques qui sont arrivés autour de l’appareil, avec de gauche à droite le camion de carburant, le chariot pour les bagages en soute, le groupe électrogène et son véhicule tracteur, le monospace pour l’équipage et le PAXbus. On peut aussi ajouter à la liste l’escalier mobile.

Mise en place du tuyau de carburant et ouverture de la porte d’avitaillement, pendant que descendent les PAX

Départ d’un A320 TAP, qui ne prend pas toute la piste 01L

Alors que curieusement, ce BAE ATP va rouler jusqu’au bout pour s’aligner depuis le seuil de piste

Arrivée d’un ATR72 SAS – un 737 SAS est sur le point de décoller au fond.

Tout ce qui précède (depuis l’obtention de mon BP) était au sud du Terminal 3, côté Terminal 2. Mais ici l’ATR72 est passé au-delà pour passer entre les Terminaux 3 et 4

J’ai toujours trouvé assez pataude la silhouette de face des ATR

Stationnement auprès du terminal 3, côté nord

C’est tout pour ce soir en ce qui concerne les biturboprops. En zone de fret, le paysage est toujours le même à cette heure-là : un 767 UPS, un 787 ET stationné en attente de son vol

C’est l’appareil qui assure le vol ce soir-là est baptisé Meles, du nom de Meles Zenawi, ancien premier ministre éthiopien :les Éthiopiens, comme les Islandais, portent des noms patronymiques - il n’y a pas de nom de famille.

Et toujours en zone de fret, deux 757 DHL

Pour finir, arrivée d’un 737-600 SAS

Ayant épuisé le sujet, et la lumière ambiante baissant dangereusement, il est temps de passer airside au Terminal 2.

Quasiment personne au PIF, ce qui est assez habituel, et passage sans incident

Après l’achat routinier de saumon fumé, il faut revenir aux choses sérieuses avec l’A320 Vueling au contact.

Il est en train d’embarquer, avec une longue queue ordonnée

La plupart des « places à prises » sont des « places prises » aux alentours de la porte 67

Sauf justement celle qui est la place la plus proche de la porte 67, peut-être bien parce que les deux employées qui sont au comptoir parlent beaucoup et très fort, ce qui est assez fatigant.

Exemple typique du mauvais agencement à ce sujet : les deux prises sur le mur d’en face sont trop loin de la banquette pour être utilisables.

Il y aura un PMR débarquant du vol AF1062

Un vol (j’ai oublié lequel) a fini d’embarquer, et la salle s’est relativement vidée, libérant l’une de mes places à prises favorites, sous le FIDS là-bas.

Qui plus est, les deux bavardes employées ont enfin déguerpi, or elles interdisaient l’accès à la vitre idéale pour photographier le 767 BA qui repoussera un peu plus tard.

Voici à quoi ressemble leur poste de travail, qui sera aussi celui des employées gérant l’embarquement à cette même porte de mon vol.

L’embarquement du vol Air Berlin, retardé pour cause d’arrivée tardive de l’appareil, est annoncé en même temps que celui du vol AF, et alors que les PAX de ces deux vols arrivant débarquent.
Résultat : les deux queues vers les deux portes se rejoignent, sont très compactes faute de place, et les PAX qui débarquent, comme cette femme en bleu, ont le plus grand mal à se frayer un chemin pour traverser cet épais cordon de PAX.

Ça se tasse (la situation ainsi que les PAX), et on embarque. Fuselage shot avec beaucoup de reflets.

F-GKXN a fait son premier vol le 15/12/2006

Cette fois-ci, la boîte de lingettes est plus visible qu’à l’aller.

Cinq rangs de J qui s’est bien vendue ce soir

Arrivée à mon rang. On remarquera que le hublot au niveau du rang de siège de droite est fermé : il n’a peut-être pas été relevé pour l’atterrissage.

Vue de l’arrière de la cabine encore presque vide

Toujours pas de rang 13 en vue

La fixation des ceintures de sécurité est étonnamment simple.

La moquette est propre, mais le pinailleur de service notera la présence d’une touillette en plastique, cachée par le montant du siège quand on regarde depuis le couloir.

C’est une cabine SMART, densifiée à 174 sièges, avec un siège élargi à 46 cm entre accoudoirs au détriment du couloir

Mais un pitch réduit à 20 cm de la limite de siège à la pochette à magazine,

…et même 19 cm, car il y a deux exemplaires du même magazine, dont l’un appartient à l’un des sièges voisins

En revanche, les plus attentifs auront remarqué que je n’ai pas de fiche de sécurité. Il n’y en a qu’une pour le demi rang, au siège milieu, et assez abîmée, et je me dispense de la photographier.

La cabine continue de se remplir. Melle PAX19C est le genre de personne qui tient absolument à mettre ses deux pièces de bagage à main dans les coffres à bagages malgré les recommandations de l’équipage. Je ne pense pas que mon saumon fumé et mon tout petit sac à dos soient à blâmer, et je soupçonne qu’elle n’est pas très douée pour optimiser le remplissage d’un coffre à bagages.
Elle est aussi du genre à ne pas se soucier des convenances, et un PNC dont on aperçoit la main se précipite pour lui dire en anglais aussi médiocre qu’explicite que « m'enfin, on ne monte pas sur un siège ! ». Mme PAX20D en arrière-plan trouve manifestement la scène très drôle, Melle PAX19C hausse les épaules, descend d’un cran, époussette vaguement le siège qui n’avait pas été sali et finit par réussir à caser ses affaires en haut. Coïncidence, c’était M. PAX20C qui attendait patiemment qu’elle ait fini, et il est du genre arrangeant, même si le PNC a bien fait sentir devant lui à Melle PAX19C que ça ne faisait pas.
Un bon point au PNC qui ne laisse pas faire n’importe quoi, et un bon point pour M. PAX20C qui ne fait pas de scandale pour un rien. Ils allaient en récolter plusieurs, des bons points.

Embarquement terminé et bingo ! c’est à notre demi-rangée que se trouve l’un des rares sièges vides.

Je mesure immédiatement l’augmentation d’espace vital, ce qui amuse beaucoup M. PAX20C qui se prend au jeu tout en précisant avec humour qu’il est hors de question que j’accapare tout le terrain. Dans ce délicat exercice de bornage aéronautique, nous nous accordons sur 73 cm chacun. C’est la première fois qu’un voisin me tient mon mètre (Mme Marathon ne compte pas), et c’est un bon point de plus pour M. PAX20C.

En repoussant un peu en avance, le CDB annonce que nous devrions atteindre CDG nettement en avance. Un PNC qui ne reste pas à se croiser les bras, un siège milieu vide, un voisin sympathique, une ETA très en avance : ce vol AF1063 s'annonçait meilleur que tous les précédents (dont je vous encourage à lire les FR pour avoir une référence statistiquement valable ^^)
Dommage que l’éclairage de cabine n’ait pas encore été éteint, car les vues de ce 737-700 KLM et de l’A321 Air Berlin aux portes voisines sont inondées de reflets parasites.

Décollage à 19h31, soit ETD-4’, avec une cabine dans l’obscurité mais un APN bien trop peu sensible.

M. PAX20C allant aux toilettes, je profite pour me déplacer et prendre cette photo depuis l’arrière

Les WC sont signalés par un panneau embossé en braille. Selon les schémas culturels en vigueur chez AF, changer un bébé est une tâche féminine.

Il est interdit de fumer, mais il y a quand même un cendrier pour éteindre la cigarette d’un contrevenant que les annonces standard menacent de poursuite.

Tant les WC que le galley sont très étriqués, et il faudra manœuvrer le chariot pour laisser sortir le PAX des WC.

Ma prise de photos n’est pas restée inaperçue, mais il m’a suffi de préciser que je photographiais tout sauf les PNC, en les floutant au besoin, pour lever les inquiétudes du PNC de tout à l'heure qui allait se révéler très cordial et ouvert à la discussion.

Les menus spéciaux sont généralement distribués avant le service ordinaire, et le temps de revenir à notre siège, un PNC avait déjà déposé sur la tablette le menu halal qu’avait demandé M. PAX20C. Cette collation vous rappelle-t-elle quelque chose ?

Eh oui, il n’y a pas plus halal qu’un wrap aux courgettes et au pesto, et cette collation halal est en fait rigoureusement identique à la mienne !

Qui plus est, servi en avance, ce wrap est froid si on attend une boisson pour aller avec, et le wrap du vol AF1063, c’est pire quand il est froid qu’une pizza commerciale froide.

Je peux vous l’affirmer, car la conversation avec M. PAX20C étant passionnante, j’ai tardé à m’attaquer à cette collation. (M. PAX20C n’a pas touché à la sienne : elle était peut-être halal, mais il avait déjà mangé un casse-croute pour compenser le déjeuner sauté pour raison professionnelle, et ce wrap froid ne lui disait rien qui vaille. Je ne peux pas le critiquer à ce sujet).
Inutile de jouer au jeu des 7 erreurs entre les collations des 7 vols AF1063 que j’ai reportés : il n’y a pas un grain de sel de différence dans les 246 grammes de ces prestations successives.

Là-dessus, arrive le PNC de tout à l’heure, intéressé par ma photographite aigue, et s’ensuit une longue conversation sur l’aménagement de la cabine et autres sujets aéronautiques.
Début de la descente, le PNC revient avec de petites friandises pour mon voisin et moi-même. A dire vrai, j’ai plus apprécié le geste que les cadeaux, et plus encore le contact humain de ce PNC qui montrait qu’on peut être excellent sans avoir l’âge d’un jeune premier.

Et comme le CDB vient de confirmer dans son annonce que nous allions nous poser avec une demi-heure d’avance, le PNC décidément très en verve insiste pour que j’immortalise la chose. Je tempère l’information en prétendant avec humour qu’on peut encore perdre ce temps-là en roulage à CDG.

Il est ici 21h30 (ETA-35’) et le posé des roues est imminent – Flightradar24 l’annonce à 21h31

Arrivée au contact auprès d’un A318, après quelques minutes d’attente à quelques mètres du point de stationnement pour une raison indéterminée.

Débarquement

La cabine J avant de quitter l’avion

Cheminement habituel : il est encore ETA-5’ à l’arrivée en salle de livraison des bagages

Et cette fois-ci, ADP ou la police a dû faire le ménage : les rabatteurs de taxis clandestins sont absents.

C’est la fin de ce FR, à bientôt pour un prochain vol à destination d’une ville que je vous laisse deviner, en 9 lettres commençant par S !