Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Economique avec Air France

C’est le deuxième segment de cet aller-retour à Stockholm :
CDG – ARN : AF1462 C'était là
ARN – CDG : AF1063 Vous êtes ici
J’ai voulu continuer l’essai de menus spéciaux qu’AF propose, à condition de les commander au moins 48 h à l’avance.

Je savais que j’allais devoir certifier à l’OLCI que j’ai 15 ans et plus, donc les menus enfant et bébé n’étaient pas une option viable. (Cela fait des décennies que je certifie avoir dépassé cet âge et cela m’intrigue toujours qu’AF envisage que mon âge puisse diminuer d’un vol au suivant.)

Cette fois ci, j’ai choisi le menu hindou dans sa variante agneau, volaille ou poisson, mais j’ai eu l’impression qu’AF avait un sérieux problème de mémoire cette fois-ci.

Quand j’ai vérifié les données de mon voyage le lendemain, AF avait totalement oublié ce que j’avais mangé à l’aller, et que je voulais manger hindou pour mon retour. Est-ce que parce que c’était un vol retour et non aller ? Rien en tout cas ne permettait de confirmer que cela bloquait pour cette raison, et d’ailleurs, lors du voyage précédent, manger casher à l’aller ne garantissait pas un menu casher au retour.

Bref, à H-30h, OLCI où je préfère conserver un siège au hublot au rang 21, plutôt qu’en exit row, synonyme d’obligation de mettre en coffre à bagage mon PC et de difficulté pour le récupérer après le décollage.

Fin de semaine de travail à Stockholm et trajet en métro vers la gare centrale – il fait nuit noire depuis longtemps à cette heure là. Dans le métro, il y a notamment de la publicité pour Primera Air (une compagnie charter danoise), pour la vaccination contre la grippe et à l’extrême gauche pour le numéro d’appel pour signaler tout cas de violence (physique, psychologique ou sexuelle) envers des femmes.

Passerelle traversant l’avenue devant la gare, avec quelques décorations de Noël – il y en a plus ailleurs.

Ca s’est mal passé en haut des escaliers descendant vers le niveau de la rue pour un quidam entouré de secouristes, mais pas de manière gravissime : une civière sur roulettes arrivait pour l’évacuer.

Pas de souci pour moi pour atteindre le quai de l’Arlanda Express quelques couloirs plus loin

Mais en cas de souci, il ya des boutons d’appel sur le quai

Et à l’arrivée, outre des boutons d’appel, il y a un coffret standard de pansements et autres petites fournitures paramédicales.

C’est le même que dans les bureaux que je fréquente à Stockholm. Les gestes de premier secours à droite sont identiques dans le monde entier.

Le couloir entre les terminaux 4 et 3

Si l’épreuve physique est trop longue, il y a le matériel pour vous maintenir en vie en cas d’arrêt cardiaque

Les gestes de premiers secours, ce sont les mêmes dans le monde entier, et les défibrillateurs aussi.

En tout cas en France comme à Taïwan

Le défibrillateur pour les nuls : formation au secourisme à Taipei
Le couloir continue, et toujours la rassurante signalétique de moyens de secours

Arrivée au terminal 3

C’est trop court pour vous enregistrer à gauche ? C’est mort pour du spotting à droite à cause des guirlandes de Noël ?

Si vous faites un malaise allant jusqu’à l’arrêt cardiaque, il y a là aussi le matériel pour vous sauver la vie.

Il est sous alarme, ce qui n’est pas une mauvaise idée pour alerter les secours au plus vite. Certains modèles destinés à être en extérieur peuvent même fournir automatiquement leur localisation GPS pour guider les secours.

Pour ce qui est du spotting, c’est maigre, avec trois 737 SAS et Norwegian au contact du Terminal 4

Autant aller au Terminal 2 où la queue pour le PIF est assez longue et je n’ai pas d’accès Skypriority.

Mais si le cœur venait à défaillir à la vue de la queue pour accéder au PIF

…ici aussi, je peux être ramené à la vie.

Il n’y avait pas lieu de stresser : six minutes chrono pour franchir le PIF, car tous les PAX étaient efficaces. Sortie en direction de la boutique hors taxe où j’ai mes habitudes.

Un saumon fumé est une recette miracle pour se faire pardonner une semaine d’absence conjugale.

Et en cas de fébrilité cardiaque excessive à la crainte d’une rupture de stock, pas d’inquiétude : signalé par un panneau ici à gauche…

… il y a un défibrillateur airside aussi

Peu de possibilité de spotting : les appareils en zone de fret sont dans l’obscurité (j’ai vu pour la première fois à ARN un gros porteur KE), les appareils au contact difficiles à photographier.
B767 BA pour LHR

A320 Air Berlin pour TXL

Il y a déjà du monde à proximité de la porte 67

Je vais m’installer en face de la porte, mais le seul siège qui est proche des prises électriques stupidement placées sous le FIDS est occupé par un PAX qui ne les utilise pas (il finira par partir).

Les PAX qui sont assis par terre, ça n’est pas très classe, mais c’est la conséquence direct du choix d’aménagement d’ARN de minimiser le nombre de sièges à proximité des prises électriques.

A 18h05, heure d’embarquement, les queues commencent à se former porte 67, plus rapidement du côté gauche (non-Skypriority).

Mais je sais déjà grâce à Flightradar24 que c’est prématuré : le vol AF1062 ne vas arriver qu’à 18h04.

Vous voyez les deux hommes en noir au fond à droite ? C’est une partie du comité de réception du vol AF1062 ; il y avait aussi deux maîtres-chiens, qui étaient des maîtresses femmes.

Fuselage shot (F-GKXZ, mis en service le 25/11/2009)

Les deux rangs de J, à travers la vitre qui sépare l’entrée de l’avion de la cabine

Mon siège : 21A, avec un hublot bien aligné

L’arrière de la cabine

Mauvaise nouvelle : mon voisin de devant fait partie de ces PAX qui inclinent instantanément leur siège, ne le relevant que pour le décollage et l’atterrissage.

Cela se traduit par une réduction de 7 cm de l’espace vital à la hauteur du dossier

Et aussi par une réduction d’1 cm du pitch mesuré entre assise du siège et poche à magazines, qui passe à 19 cm. Résultat : l’utilisation de mon PC devient beaucoup moins pratique, même en le plaçant sur mes genoux.

Pour une fois, j’ai feuilleté le magazine de vol. Le reportage sur l’Arménie titre sur le Mont Ararat

… incontournable fierté biblique de l’Arménie depuis que l’Arche de Noé s’y serait échouée.

Le Mont Ararat apparait dans deux autres photos

Mais le texte se garde bien de remuer le couteau turc dans la plaie arménienne : au grand désespoir des Arméniens, le Mont Ararat se trouve aujourd’hui en territoire turc, comme le reconnait la carte à la fin de l’article.

Je connais trop mal le Costa Rica pour critiquer sur le fond l’article qui lui est consacré.

Mais quand on ne connait rien au Japon, on s’abstient de le mentionner. L’idéogramme 山 peut se prononcer san ou yama suivant le cas, et 富士山 se prononce Fuji-san. Écrire Fuji-yama, horresco referens, ça fait vraiment ignare. La faute d’orthographe à la ligne précédente ne fait rien pour améliorer les choses (il y a deux f à soufflé, mais un seul à boursouflé).

Ce magazine ayant rapidement cessé de me divertir, j’ai préféré regarder à l’extérieur, avec un Saab 340 Nextjet au loin

Et au contact, le wingtip fence de l’A320 AF, un 737-700 KL pour AMS et un A320 Air Berlin pour TXL

Cet insecte aux vagues allures de mante religieuse est une mauvaise nouvelle pour la ponctualité du vol

L’avion repousse à 19h20,

… et la mante religieuse suit sa proie :

C’est parti pour une petite douche, pas très prolongée et qui ne salit pas mon hublot

C’est une fois que le dégivrage est presque terminé qu’une annonce standard est diffusée, prévenant que l’éventuel bruit contre le fuselage serait normal (il n’y en a pas eu).

Le wingtip fence dégivré et le panneau lumineux en haut du terminal.

Décollage vers le sud – mon APN est trop peu sensible pour immortaliser ARN

Le dîner arrive et M*** ! Mon appareil photo que je n’avais pas remis dans son étui à ma ceinture glisse et tombe au sol. Aucune crainte à son sujet (il en a connu d’autres) en raison de la moquette qui de plus était propre, mais le récupérer alors que j’ai un plateau repas sur la tablette et le siège de devant incliné va être difficile, avec un pitch de 19 cm. Je maudis Best and Beyond My Reach en me faisant un abominable faux mouvement à l’épaule gauche pour tenter d’attraper l’appareil photo et j’attends dix minutes tant la douleur est vive. La deuxième tentative est la bonne et je peux enfin immortaliser le dîner qui a été servi ainsi.

Tiens, une vieille connaissance, le marbré de 46 grammes du vol AF1063 est toujours présent à l’appel ! Et c’est aussi la plaquette de 10 grammes de chocolat à 70%, et non 3 grammes à 68% de l’aller.

L’ensemble déballé, avec les boissons (jus de pomme et café) qui ont été servis du même chariot par le PNC se trouvant derrière celui-ci. Est-ce que vous remarquez quelque chose d’anormal ?

Eh oui, Noël arrive très tôt en Suède, et une charmante collègue de Stockholm avait tenu à me donner une pâtisserie pour la route, ou plutôt pour le vol. Cela tombait bien, car c’était la quantité de nourriture qui manquait au dîner AF.

C’est à peine croyable, mais le plat chaud n’est pas le même que le vendredi précédent : des raviolis avec de la sauce tomate et des petits pois.

Exactement 3 raviolis – j’avoue ne pas avoir compté les petits pois.

Le pain a aussi changé, en bien : la pyramide qui aurait été saisie au PIF dans la catégorie des armes de jet a changé de forme…

… et surtout de texture : il est devenu beaucoup plus moelleux.

(Les âmes sensibles sont priées de sauter deux photos)
Le gobelet à café standard AF a une marque maximale assez épaisse à 65 mm de haut. Mais j’ai trouvé qu’il était particulièrement peu rempli.

Le café adhérant beaucoup moins à un couvert en plastique que l’huile moteur sur une jauge de métal, le seul moyen de mesurer la quantité de café était ainsi.

34 mm de haut, dans un gobelet légèrement tronconique, ça faisait une demi-ration. Qui plus est, à cause de mon APN tombé à terre et de toutes ces photos, ce café était à peine tiède, mais je ne peux pas incriminer AF pour ça. Les PNC avaient déjà récupéré les plateaux quand je suis arrivé au café. Bah, ce n’était pas une grande perte gustative.

Arrivée dans la zone urbaine de l’Ile de France

Le trait bleuté vertical au dessus de l’horizon, c’est le projecteur de la Tour Eiffel qui était parfaitement identifiable.

Virage pour s’aligner sur le doublet nord de CDG

Posé des roues à 21h45

Guidage vers la porte F04

Arrivée au bloc à 21h54, soit 39’ de retard, et sortie de l’avion à 22h04.

Salle de livraison des bagages vide. A la sortie en zone publique, il y a le pack habituel de rabatteurs de taxis clandestins, mais étant attendu chez moi, je marche trop vite pour qu’ils puissent me harponner.

La station de taxi vide

Ah non, un taxi arrive au bout de deux minutes.

C’est la fin de ce FR, et peut-être aussi de mes navettes suédoises cette année.
Je ne connais pas le salon AF à ARN, mais je suis sûr qu’il n’arrive pas à la cheville du bonus suédois de saison qui suit.

Contenu masqué : Cliquez pour afficher

Noël arrive tôt à Stockholm : il y avait déjà des décorations de Noël à ARN mi-octobre, et le dîner de Noël de notre filiale suédoise a eu lieu fin novembre. Départ à 18h en car en traversant le parking verglacé.

Une collègue distribue à chacun une douzaine de pages photocopiées

Une annonce en anglais plus particulièrement pour les étrangers : le port de la ceinture de sécurité est obligatoire en Suède.

Arrivée au restaurant ; une charmante serveuse verse des verres de vin chaud, appelé glögg ici

Mais pour notamment pour ceux qui repartiront en voiture, il y a deux cruches isothermes, dont l’une a du jus de raisin aromatisé de la même manière.

Une sorte de pain d’épice allait avec

Le buffet est très largement dimensionné, en quantité comme en variété.

Le saumon fumé est évidemment incontournable, tout comme les différentes manières d’accommoder des harengs.

Côté viande fumée, de porc et de renne, ce n’était pas mal non plus.

Pour finir, des confiseries en tous genre et du café dont les Nordiques font une grande consommation.

De la bière sur les tables, et un verre de vin ou de soft drink par personne

Et un jeu de mignonnettes d’alcool

Car le livret distribué avant de monter dans le car était un recueil de chansons à boire.

Bienvenue encore cette année
Êtes-vous prêts ?
Bonjour tout le monde, êtes-vous prêt à commencer la fête ?
Bonjour tout le monde, êtes-vous sûr d’avoir quelque chose dans le verre ?
Un petit verre et un peu de nourriture est juste comme nous le voulons
Levez tous le bras droit et vidons les verres.
SKÅL !
(est-il besoin de traduire le dernier mot ?)
A chaque table, l’un des convives entonne l’une des chansons, fredonnée par toute la tablée, avant de vider tous ensemble un petit verre.

SKÅL !

God Jul !