Avis du vol entre Dubai et Muscat en classe Economique avec Emirates

Bonjour à toutes et à tous.
Voilà maintenant près de deux mois que je n'ai pas eu ma dose de salon F Emirates.
Entre la trêve des confiseurs, la clôture de l'année 2016, la réduction de mon stock de congés non pris et naturellement le boulot, peu d'occasion de planifier une visite de vérification du renouvellement de la carte du salon !
Par ailleurs, il me reste 4 mois de statut Platinum QF. Autant en profiter pour régler quelques loose ends notamment à … Mascate.
Le but du périple est de passer le plus clair de la journée de samedi dans la capitale omanaise afin de visiter un certain nombre de sites qui m'ont échappé. Plus de détails à ce sujet en introduction du bonus qui se trouvera dans cette série.
J'arrive à trouver un tarif à 950 AED, soit moins de 250 EUR qui me permet de passer 24h+ au salon F, le vendredi précédant. Réservation faite à J-1, une fois assurée une certaine garantie de tranquilité pendant le week-end.
Mon vol partant au petit matin du samedi, je me dirige vers DXB, le jeudi soir.
Chose suffisamment rare pour être immortalisée : il pleut !

J'attend le prochain passage du métro à 22h30.

Et 50 minutes plus tard, j'arrive au Terminal 3 de DXB.

Encore peu de monde à cette heure. Mais l'ambiance est frémissante des vols partant vers 2 heures du matin.

Je m'apprête à rejoindre la zone premium, moins d'une heure après être parti. Arrivé au salon à H-27, négociation de la dérogation à prévoir, puisque l'accès salon n'est possible qu'à partir de H-24.

Première constatation : le nombre des BLS a drastiquement diminué.
Cela ne va pas dans le sens de l'histoire.

Deux comptoirs sur trois sont occupés en partie F.
Je n'en ai cure car je me suis enregistré sur mon smartphone.

Idem en business, qui commence à s'activer.

Allons rejoindre la zone de contrôle : BP, PAF et PIF.

Cette fois encore, je suis paré.

Cela passe à nouveau sans problème dès lors que l'on montre une réservation à l'hôtel de l'aéroport.
Je tente ensuite de passer la PAF avec mon egate - l'équivalent du paraphe aux Emirats. A nouveau, c'est un échec.
Pour une raison qui m'échappe, le passage automatisé ne fonctionne que 8 heures avant l'heure théorique de départ.
Du coup, je suis obligé de passer par la PAF manuelle qui en revanche ne connaît pas cette limitation…
Et c'est là que les choses vont dégénérer (et je ne vous parle pas de la queue ci dessous).

Evidemment peu de clichés, mais pas mal d'explications à donner.
Détenteur de deux passeports, j'ai été contraint de laisser mon passeport principal, celui avec mon visa résident UAE, au consulat d'Arabie Saoudite pour renouveler mon visa saoudien. Du coup, je suis muni de mon second passeport lequel n'a pas le visa résident en question.
Or cela pose un problème à la PAF manuelle : ils ont besoin de l'autre passeport. Peu importe, ma egate ou ma carte d'identité de résident qui prouve que je suis résident. Il leur faut le visa pour le scanner. L'administration dans ses contradictions.
Du coup, impossible de passer la PAF… malgré des palabres à fleuret moucheté car ma "manipulación" de la résa hôtel n'est guère du genre à plaire à des PAF men…si d'aventure, elle était découverte. Et je n'ai pas envie de la leur expliquer. Ils risquent de se montrer un tantinet hermétiques à ma logique d'optimisation de ma carte Plat !
Scrogneugneu.
Dès lors, deux solutions s'offrent à moi :
A/ retourner chez moi piteusement en taxi (le dernier métro venant de partir) soit 100 AED. Et revenir à H-8 pour le passage egate avec mon billet initial.
B/ acheter un tout nouveau billet pour le jour même dans les huit heures me permettant de passer la paf avec mon egate. Je me pose, me connecte et je savais qu'il y avait un DXB MCT A/R à 440 AED départ vendredi aux aurores et retour dans la foulée.
Je vous laisse deviner ce que j'ai choisi ^^ !
Pour ne pas susciter les soupçons des PAF men, je m'engage dans le parcours Y de base et Y Silver.

Ce qui me permet de constater qu'il peut y avoir des queues lors d'une des vagues de vols.

Cette fois-ci est la bonne. Pas besoin de résa hôtel et la egate fonctionnera.
J'avais un doute car mon BP portait la mention de mon second passeport tandis que mon egate est enregistrée avec mon premier passeport.
Mais apparemment, ce n'est pas un contrôle automatique.
Je me tape un passage PIF longuet mais c'est le prix de la discrétion.
Puis montons au niveau départ du concourse B.

Direction le salon ! Une fois de plus, mogoy has prevailed !

Ce nouveau vol part à 2h45 du matin en porte C38.
J'ai le temps de prendre un dîner simple et je choisis le salon B dont la carte est plus fournie que celle du salon C.

Récupérage des quotidiens : mais il n'y a que le Figaro.

Au rack des mags, un échec ZE à nouveau.

Le moral remonte quand je vois le renouvellement de la cave : Cos 2004 !
Yeeehhaa !

Je commencerai par une assiette de 7 pièces de balik, engloutie avant de penser à prendre un cliché.
Mais vous me faites confiance maintenant, j'imagine :)

Après l'urgent (le balik), l'important : le changement de numéro de FFP pour cumuler plus de point sur EK que sur QF (c'est QF qui m'ouvre l'accès au salon, étant un nobody sur EK).

Quelques jours après, alors que j'ai déjà été crédité des miles EK du vol suivant, aucune nouvelle des 500 miles de cet A/R de fortune.
Je tente un rétroclaim sur mon FFP EK online, soldé par un échec. Suite à un chat avec un agent EK, il apparaît que mon FFP n'a pas été modifié, confirmant le côté aléatoire de la modif de FFP quelques heures avant d'embarquer. Pour plus de 8 à 10 heures, il semble que cele ne m'ait jamais posé problème.
Heureusement, le crédit n'est pas encore passé à QF, et l'agent rattrappe le coup et me sauve le crédit de miles qui n'aurait rien rapporté sur QF.

Merci Vivian
On attaque les choses plus sérieuses.

Terrine de foie gras en entrée. Ce n'est pas une nouveauté, mais le reste de la carte (que vous verrez dans les prochains FRs) n'est guère engageante. Bref, ersatz de foie gras ou évocation de foie gras pour des palais pas forcément habitué à ce goût et qu'il ne faudrait pas choquer, mais je finirai.

Docs de voyage avec pour une fois la egate, puisque mon passeport ne m'est d'aucune utilité à la PAF de Dubai aujourd'hui.

Filet de boeuf qui s'ensuivra. Cuisson saignante respectée.
La différence avec le salon Al Safwa, prend toute sa mesure dans ces moments là !

La viande est juste *parfaite*. C'est une tuerie thermo nucléaire.

Du coup : Hup hup hup ! Barbatruc !

C'est vraiment trop bon !

Un dernier effort avec un petit plateau de fromage.
Raisonnable.

Et il est temps de quitter le salon pour rejoindre le vol.
J'aurais pu continuer à squatter en ignorant mon billet de fortune mais je n'avais pas envie d'être flaggé no show à DXB.
Les flux entrant et sortant ne se mélangeant pas, tout no show enregistré est un pax qui reste bloqué dans le terminal.
Ce qui doit soulever un certain nombre d'alarme. Autant cela m'amuse de jouer avec les règles EK, autant faire cela avec l'immigration emiratie et la sécurité de DXB me semblerait complètement inconscient.

L'embarquement, prévu à 2h00 du matin, a en fait démarré un quart d'heure plus tôt d'après les FIDS.
C'est pourquoi je ne m'attarde pas plus.

On descend au niveau du concourse C.

Puis on emprunte le repaire à pax bus. Porte C38 : dès le départ je savais que j'avais tiré le mauvais lot.

Dans mon dos, les travaux sont enfin terminés découvrant une toute nouvelle zone de duty free.

J'arrive en last call en porte.

Mais nous ne descendrons vers les bus que deux minutes plus tard.
Bonne coordination, je n'ai pas eu à attendre dans cette salle.

Ramping down.

Misère ! les trajets paxbus sont toujours longs à DXB.

En voiture, Simone !

Un vrai tortilla ce bus, au bas mot 15 minutes de trajet pour rejoindre la ferme à B777 au nord de DXB.
Au loin le concourse D avec un B744 BA qui repousse.

Une fois sorti, le cliché est plus net.

Les pax Y embarquent par l'arrière selon le protocole paxbus d'EK.

Ce dernier s'en va.

Fuselage shot inversé.

Puis dans la cabine.

Je m'installe au 20F. Je n'ai guère eu le temps de modifier mes sièges au salon.
Et je me retrouve ainsi certes à l'avant mais à côté d'une mama locale de l'étape bien enrobée qui empiète sur mon espace vital.

L'IFE panasonic.

Je suis suffisamment à l'avant de la cabine pour avoir une vue sur la J.

Une des PNC me fait remplir l'enquête de satisfaction que je termine avant même de changer de siège et de décoller.
Ce qui ne l'empêchera pas de me demander le formulaire dans la foulée. Tu parles d'un avis documenté mais je lui ai tendu la perche en complétant le tout avant de partir.

Le 20F commence à m'énerver. Même si le 20E reste libre.

Puis je demande la permission de me reseater une fois l'embarquement achevé.
Mon énervement est lié aussi au retard qui s'accumule.
On attend toujours à 3h32 soit 3/4 heure après l'heure de départ théorique.

Tout s'améliore, car j'ai réussi à trouver une rangée de trois sièges plus au fond de la cabine qui me permettra de dormir allongé quelques dizaines de minutes pendant le vol. Ma nuit au salon EK est devenue de la vraie charpie avec ce vol de fortune non prévu.

Puis on finit par repousser.

A 3h40…

Je m'allonge et dors jusqu'à ce que la PNC me réveille pour la distribution du plateau.
J'avais mis le sticker "wake me up for meal" (qui est fourni avec le casque) à cet effet.
Un sandwich, une coupelle d'eau, des noix, c'est tout.

C'est à moitié endormi que je prend ce cliché d'autopsie qui ne restera pas dans les annales de FR !

Puis réendormissement express pour une vingtaine de minutes. J'ai la chance de déconnecter facilement le cerveau (surtout à une heure de barbare et après deux verres de Cos ;-p )

Atterrissage de nuit en mode comatage.
Puis débarquement par l'avant avec passage par la J.

Evidemment paxbus qui me fait débarquer en zone transfer.

Merci de m'avoir lu !