Avis du vol entre Tallinn et Kuressaare en classe Economique avec TransAviaBaltika

l'introduction

Nous continuons la série de l'été de l'interconfinement par un voyage nordique, très nordique en Estonie avec des amis que je vais rejoindre le temps d'une petite pause en période budgétaire.

L'annulation d'un certain week end à Tallin pour cause de Covid et les faibles perspectives d'y participer ne m'ont pas fait hésiter longtemps. Tallin a la réputation d'être un centre ville médiéval très bien conservé. Et à tout prendre, se balader dans les rues en été est plus plaisant que le faire en plein hiver !

Au routing le plus simple (AY) s'adjoindra une escapade improbable vers une ville de nulle part sur une île tout autant peu connue mais qui répond plus à un impératif avgeek et insolite que touristique.
Nous verrons cela dans les boni.

Place donc au routing qui devrait occuper un peu plus que d'habitude de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux.

Au programme de ce FR : le troisième vol de la journée !, un paxbus et un saut de (grosse) puce en tondeuse pas courante.

LE prelude

A mon arrivée à TLL, je m'empresse de vérifier que le vol que nous allons prendre est confirmé.
C'est bon, tout va bien. S'agissant d'une desserte éminemment locale avec une demande certainement limité, on ne peut pas exclure en ces temps difficiles une annulation. 

Pendant que j'attends l'arrivée de mes amis du centre ville, je pars à l'exploration du terminal.
Bon, on en a vite fait le tour.

C'est donc à l'extérieur que je me rattrape.

Retour à l'intérieur avec la zone de départ.

Air Baltic, compagnie lettone, joue la carte estonienne à Tallin… Malin - vous aurez reconnu les couleurs estoniennes de la livrée !
Le slogan se traduit en "nous volons d'Estonie avec fierté".

Les Polonais ne sont pas en reste avec une promesse client un petit peu capillotractée.
Les décolonialistes noteront la surreprésentation de l'Europe et le vide sidéral des destinations sud-américaines et africaines.

D'autres compagnies opérant de et vers TLL.

Et on aperçoit au loin aussi TK.
L'enregistrement commence à l'heure.

Ma carte d'enregistrement. Le chatoiment des couleurs laisse sans voix.

Le fids de l'enregistrement est plus coloré pour le coup.

Le pif est passé très rapidement, il faut dire qu'il n'y a pas foule à cette heure.
Nous nous engageons dans le duty free. 

En fait de salon, ce ne sera que cette salle d'attente sponsorisée.
Apparemment les estoniens et la loi Evin, cela fait deux. 

Le gros problème de l'Estonie (la Russie et la minorité russe mises à part), est l'absence de masques.
Cela oblige à flouter les visages comme avant ! 

Nous aurons droit à un bus pour rejoindre l'appareil.

Un seul suffit amplement, nous le verrons.

Car c'est à bord de ce moustique que nous volerons.
C'est assez rare de trouver ce genre de petits appareils.

Le copilote fait également office d'agent d'accueil.

J'embarque, attention à la marche.
Ils auraient pu faire en sorte de mettre ce renfort au plafond, cela m'aurait moins dérangé ! 

Le placement est libre donc c'est first served, first come.
Le diagramme est en 1/2. 

Bibi aimant son petit confort, c'est en issue de secours que nous nous installons.
L'espace aux genoux y est tout de même plus humain. Et puis quelle joie de voler ce lebensraum à de grandes asperges ^^ ! 

The notice de sécurité dont les qualités artistiques n'ont rien à envier aux dimensions de l'appareil.

Le vol est plein. Enfin une bonnne nouvelle dans l'aérien !

Surexposition de la vue depuis mon siège.

Je vérifie à tout hasard les conditions de sortie d'urgence, même si marcher sur une aile avec une grosse hélice en mouvement ne fait pas partie des mes loisirs préférés.

Décollage !

L'instant F-OITN !

Et nous voilà en vol.

L'Estonie vue du ciel !

Les sièges ne basculent pas.

Je pousse le vice jusqu'à sortir le gilet de sauvetage. C'est bon la date de consommation est respectée. Me voilà rassuré.

Notons à cette occasion l'absence de bout de l'aile et les turbopropulseur montés sur la partie supérieure de l'aile.
Cela ajoute un charme incontestable à cet appareil, tout britannique soit-il. 

La tablette pour un service inexistant.

Les têtières qui m'évoquent plus Salalah. Voir mes FR sur cette destination peu courrue dans le sultanat d'Oman : 

- SLL-DXB
- DXB-SLL   

Le vol est finalement assez long pour un si petit pays.

Finalement début de descente.

Le plancher des vaches réapparaît.

Le hublot n'aide pas à prendre des clichés nets.

Et on atterrit.

Débarquement.

Dernier coup d'oeil sur l'appareil.

URE est un aéroport international, potentiellement !

Pas de bagages à récupérer.

Et voici URE curbside.

Merci de m'avoir lu et place au bonus.

BOnUS

L'un d'entre nous avait pris soin de réserver un improbable AIr BnB aussi exotique que difficile à trouver.

Mais l'île compte d'autres masures. Le château de Kuressaare étant fermé, on s'est rattrapé comme on a pu.

Authentiquement XVIIIème siècle - pardon maintenant on doit afficher 18ème siècle "pas'que les chiffres romains c'est trop le seum"

La ballade s'achèvera sur cette immortelle vue d'un phare au bout d'un chemin le long d’une route solitaire de campagne, alors qu’on cherchait un raccourci que jamais on ne trouva.

Merci de m'avoir lu et à la prochaine.