Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Economique avec Air France

C’est le retour sans originalité de routing de ce trajet CDG-ARN, et sans originalité, tout ce qu’AF pouvait m’offrir de flexibilité à ETD-30h, c’était d’être en liste d’attente sur le vol de la veille.

Quatre rangs de J prévus, mais il y en a eu cinq. Je ne surprendrai pas mes lecteurs en ayant changé le siège au couloir en siège au hublot.

Et beaucoup de sièges milieu restés libres

Arrivée à ETD-1’27" sur le quai de l’Arlanda Express.

Un vendredi soir, il est beaucoup plus plein qu’en milieu de journée, ou plutôt beaucoup moins vide, car il est très loin d’être complet.

Vingt minutes plus tard, arrivée à Arlanda-Sud

Et montée vers le terminal

Bonne nouvelle : les décorations de Noël qui généraient des reflets catastrophiques ont été ôtées.

Il n’y avait eu que quelques minuscules flocons de neige en ville, mais ARN était couvert d’une mince couche de neige.

737 SAS en livrée Star Alliance

Qui dit neige au sol dit dégivrage des appareils, qu’il s’agisse d’un jet comme de 738 Norwegian

Ou cet ATR-72 SAS

Arrivée d’un 757 Privilege Style (une compagnie charter espagnole)

… que voici au contact

Repoussage d’un A319 Iberia

Arrivée au Terminal 2

Une fois n’est pas coutume, il y a foule au PIF

Mais cette fois-ci, mon billet en Eco Flex me donne droit au coupe-file Skypriority

Passage rapide du PIF, donc, et arrivée à ce duty free

… où j’ai mission de faire provision de saumon fumé

Encore un peu de spotting depuis le Terminal 2 airside : 737 KL

E-190 Finnair en cours de dégivrage après repoussage

767 BA au contact, en partance pour LHR

777 ET stationné en zone de fret avant d’être remorqué vers sa porte au Terminal 5.

Il n’y a pas grand monde dans le terminal, comme d’habitude

Je ne suis pas resté très longtemps au premier siège proche de prises électriques que j’ai choisi, car elles n’étaient pas alimentées.

Entre temps, mon siège favori un peu à gauche de ce FIDS avait été libéré

Et ses prises étaient alimentées

Un avantage de ce siège, c’est qu’il est un peu loin de l’agitation à la porte tout en ayant vue sur celle-ci.

Ce soir-là, il y avait justement un peu d’animation à la porte, mais une animation silencieuse, car ce qui m’a frappé, c’est le calme des passagers dans le terminal, dans tout ce qui suit.

Le vol allait avoir 2h50’ de retard au départ d’ARN (passant juste sous la barre des 3h de retard ouvrant droit à indemnisation, remarqua plus tard d’un ton assez neutre une PAX manifestement au courant de la réglementation, dans la queue à l’embarquement). L’avion avait dû revenir à sa porte à CDG à peine l’avait-il quitté, en raison d’une panne.

L’annonce bilingue anglais-suédois ne laissait aucun espoir à ceux pour lesquels CDG n’était pas la destination finale : toutes les correspondances à CDG étaient perdues, faute de plan B ex ARN. Les PAX concernés allaient être logés dans un hôtel, à moins qu’ils ne choisissent d’annuler leur voyage.

Un peu plus tard, des bons ont été distribués sur présentation du BP, utilisables dans toute boutique airside. Des bons que j’ai trouvés particulièrement pingres : lorsque ce vol AF1063 avait eu un peu plus de 2h de retard en juin 2016, j’avais reçu un bon de 150 SEK. Mais cette fois-ci, pour presque 3h de retard, AF n’accordait que 100 SEK, et avec ça, on ne va pas bien loin airside à ARN. C’est à peu près le tarif des déjeuners dans les cantines autour de mon bureau, qui sont en concurrence avec les paniers repas préparés à la maison qu’apportent la majorité de mes collègues suédois.

Il était tout au plus possible de s’acheter une entrée, et encore pas n’importe laquelle, si l’on ne voulait pas en être de sa poche.

Certes, comme cette tablée de PAX français,

… j’avais un saumon fumé d’environ un kilo net

Et j’avais aussi de ces paquets de pain suédois présenté en galettes rondes

… comme celui-ci, photographié au petit-déjeuner à mon hôtel (les Français connaissent mieux les tranches rectangulaires et beaucoup plus épaisses, au premier plan).

J’ai préféré ne pas arriver tard ET les mains vides (encore qu’un kilo de saumon sur un kilo de pain dépassait largement mon appétit) et voici ce que j’ai eu de risotto aux champignons pour 155 SEK. Cela permettait à peine de tenir jusqu’au repas dans l’avion, et encore.

Il n’était pas clair s’il était possible d’avoir une carafe d’eau (rétrospectivement, apparemment oui), et l’eau était à 59 SEK minimum. J’ai préféré manger ça vite et aller boire, non pas de l’eau à 37 SEK au linéaire voisinant celui du saumon fumé, mais comme à CDG, au robinet des sanitaires tout aussi propres.

Bref, ayant profité de cette vue (déformée par un montage panoramique),

… je suis retourné à proximité de la porte 67, et non pas à ma place préférée qui avait été prise entre temps, mais en face de la porte. Ce n’était pas un endroit idéal, car le personnel à la porte parlait particulièrement fort, et une fois mon PC suffisamment chargé, je suis allé dans un endroit plus calme. (Remarquez les PAX assis par terre, au pied de prises électriques, rarement proches de sièges)

L’accès internet à ARN n’est gratuit que pendant 3 heures. C’est mesquin parce que ce sont justement les PAX dont le vol est très retardé ont d’autant plus besoin de cet accès, et c’est stupide, car il m’a suffi d’ouvrir une session avec mon smartphone et de l’utiliser comme hub wifi pour contourner cette limite.

Arrivée enfin de F-HEPC en provenance de CDG. Coïncidence, j’ai déjà volé dans cet A320 dix jours plus tôt. L’avion initialement prévu pour assurer ce vol avait eu une panne d’ordinateur à peine quitté le terminal et avait dû y retourner avant que PAX et bagages ne soient transférés dans un appareil de secours.

Go to gate, mais à dire vrai, il n’y avait pas beaucoup d’autres endroits où aller à cette heure-là.

La longue queue des PAX Skypriority

Fuselage shot. L’accueil est souriant, mais les cernes sur les visages des PNC trahissent leur fatigue, et je ne peux leur en vouloir.

La moquette est propre

Et bonne surprise : le siège milieu va rester vide. Ce ne sera pas le seul : l’avion était complet au départ de CDG, mais revenait avec 127 PAX à bord seulement.

Un escalier descendant vers le tarmac

Cet E-190 est repoussé du terminal

… uniquement pour le dégivrer, puis le ramener au terminal

Sans surprise, l’A320 AF va lui aussi avoir un petit dégivrage avant de partir. Comme la fois précédente, une annonce automatique informe les PAX que l'avion va être dégivré et que le bruit sur la carlingue est normal alors qu'un côté de l'avion est déjà entièrement dégivré. Le CDB avait cependant annoncé cela auparavant, et aussi expliqué que l'avion initialement prévu avait eu une panne d'ordinateur imposant le changement d'appareil.

Un jet privé stationné sur une aire très excentrée, aperçu peu avant d’atteindre le seuil de piste

Décollage à ETA+51’. J’ai bien écrit ETA, pas ETD !

L’avion fait un détour pour laisser dormir les habitants d’Odenslunda. Merci Flightradar24, parce qu’en vrai, le plafond était beaucoup trop bas pour voir quoi que ce soit.

La tablette d’un siège milieu vide entre deux utilisateurs de PC portables est idéale pour accueillir leurs dîners pendant qu’ils terminent leurs sessions respectives, et y poser les plateaux vidés. Mon voisin avait dû manger un vrai dîner à ARN, car il n’a touché qu’à sa bouteille d’eau.

Après déballage et réception d’un verre de jus de pomme et d’un café (certainement instantané, mais que je trouve bon).

Comme toujours, il n’y a pas beaucoup à manger. Ce menu n’est pas une nouveauté pour l’abonné au vol AF1063, je l’ai déjà commenté dans ce FR de mon vol AF1063 du 2 décembre dernier.

On retrouve ce marbré au chocolat de 46g, pas mal

Et ces trois raviolis, présumés aux épinards et ricotta, franchement décevant, accompagnés de petits pois avec lesquels je trouve qu’ils s’accordent mal. L’avantage de ce menu, c’est qu’il couvre aussi la plupart des menus spéciaux pour raison non-médicale proposés par AF, étant probablement végétarien (avec laitages), végétarien indien (avec laitages), hindou, halal, et possiblement casher.

Fin de la descente

Touché des roues à 00h18. C’est mort pour ceux qui veulent rentrer chez eux en RER : le dernier part à 23h50. S'ils veulent éviter le taxi, il leur reste le bus Noctilien : le prochain est à 01;10, pour une arrivée à 02:22 gare de l'Est.

Arrivée au contact auprès d’un A320 Alitalia

Le même, après la sortie de l’avion

Vue générale de beaucoup de gouttes d’eau et des passerelles derrière

Je ne suis pas le seul à prendre cette photo au débarquement, car elle authentifie ce retard de plus de trois heures de ce vol de plus de 1500 km au départ d’un aéroport de l’Union Européenne.

S’il n’y avait pas eu de dégivrage au départ d’ARN, F-HEPC aurait eu ses chances de passer sous la barre des trois heures. Mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas, et cette panne va coûter cher à AF, qui va faire preuve de fort peu de bonne foi à ce sujet, comme la lecture des commentaires vous l'apprendra.
(Ci-dessous, c’est bien sûr un A318 à la porte à côté, pas l’A320 qui m’a transporté)

La salle de livraison des bagages est évidemment déserte

Et c’est jour de fête pour les rabatteurs de taxis clandestins à proximité de la porte 11, celle de la station de taxi, qui insistent lourdement pour orienter les passagers naïfs ou trop fatigués vers la porte 16, celle du dépose-minute. C’est l’un des derniers porteurs de gilet bleu qui m’emmène dans un taxi légitime : une courte recherche sur internet m’a appris qu’ils ne sont nullement des employés d’AdP comme je l’ai écrit plusieurs fois, mais des chauffeurs de taxi qui donnent un peu de leur temps pour faire ce que la police ne fait pas. D’où leur présence un peu aléatoire : on ne peut pas exiger de ces bénévoles une présence permanente.

Je passerai donc l’éponge sur le fait d’avoir subi RMC un peu fort à une heure du matin.
Merci de m’avoir lu !