Vous avez cliqué sur ce FR, attiré par la photo de titre ? C'était le but du choix de cette photo, mais avant de découvrir un bonus pour avgeeks, il faudra lire le récit de mon quinzième FR sur le vol AF1063, que je vous invite à comparer avec celui des 14 vols AF1063 que j'ai déjà reportés ici, car aucun vol n'est vraiment identique au précédent (une incitation éhontée à augmenter le nombre de vues ^^).
Il était clair à l’OLCI à ETD-30h que comme d’habitude, mon vol de retour le vendredi soir allait être complet. AF m’avait préattribué le 17F, un siège au hublot (bon point). Le 10A était libre ; contrairement à la logique générale, j’ai choisi de ne pas prendre ce siège plus à l’avant de l’appareil, car c’est là que se rassemblent tous les PAX Skypriority. Le résultat, c’est qu’il faut se mettre à l’avance dans la queue Skypriority pour trouver de la place dans les coffres à bagages. Être plus en arrière, c’est avoir la certitude de pouvoir caser son bagage à main, au prix d’une modeste attente supplémentaire au débarquement, tout en étant parmi les derniers à rejoindre la queue Skypriority. Et tant qu’à faire, j’ai choisi le 18A, un chouïa moins gêné par l’aile, mais de tout façon, cela allait être un vol de nuit.

Par curiosité, j’ai regardé ce qu’il en était le matin du départ : il ne restait qu’un siège libre en Y, le 18E. (Déjà à ETD-30h, il y avait zéro place libre derrière le rang 18).

Départ par l’Arlanda Express : les jours rallongent à une allure spectaculaire de semaine en semaine

Deux FIDS, des vols au départ à gauche et à l’arrivée, sont situés à l’extrémité de la voie 1.

Le vol AF1062 en provenance de CDG est affiché en retard, avec une ETA repoussée à 18h10

Mais le vol AF1063, le mien, est par défaut affiché à l’heure à 18h35. Vous y croyez ? Pas moi

Remarquez, un vol AF1063 à l’heure, c’est plutôt une anomalie. Faute de mieux, Flightradar24 annonce lui aussi qu’il va être à l’heure ce soir, ce qui n’a été le cas qu’une fois sur cinq sur cet échantillonnage. Mon record à ce jour, c’est le vol du vendredi précédent, dont vous pouvez lire le FR ici - ce spoiler vous dévoile qu'il a atterri largement après minuit.

Le vendredi soir, il y a plutôt du monde dans l’Arlanda Express, mais ce n’est pas pour autant qu’il est plein, le tarif étant suffisamment élevé pour limiter l’impact écologique qu’il prétend avoir.

Arrivée à ARN Sud en vingt minutes (faire circuler un train toutes les 10 minutes en cadence de pointe, ce n’est pas un exploit).

Et détour systématique vers le terminal 3

C’est encore l’hiver, et la nuit à cette heure-là à ARN, même si une pleine lune particulièrement brillante éclaire le tarmac. Un ATR72 SAS est l’objet de toutes les attentions du personnel au sol.

Contrairement à un Bae ATP Nextjet qui est laissé seul

Tout cet autre de l'autre côté

En face, au Terminal 4, il n’y a pas grand monde : deux 738 Norwegian, inhabituellement sans célébrité sur les dérives qui sont blanches.

Et un 737 SAS

Côté Terminal 2, on aperçoit un 757 Privilege Style, un 737 KLM et un A319 Finnair

Et en face du Terminal 2, stationné en zone de fret pendant la journée, le gros porteur Ethiopian Airlines de rigueur, qui est un 777 ce soir-ci.

C’est la fin du spotting landside, je peux remballer mon appareil photo, mais pas avec de l’adhésif de chantier gracieusement offert par ARN, quand même. J’aurais pu imprimer mon BP à l’une des bornes en arrière-plan.

Arrivée au Terminal 2 qui est juste à côté. La queue pour le PIF est longue ce soir, débordant un peu du zigzag de barrières à sangle, mais il ne faut pas s’inquiéter, car elle avance rapidement.

Quinze minutes se sont écoulées entre ces deux photos ; cette queue que vous voyez airside en face de la sortie du PIF est celle de l’embarquement du vol KL vers AMS, et elle aussi avance vite. Un accès Skypriority aurait fait gagner au plus douze minutes. J’apprécie au passage de ce PIF pour PAX lambda de ne pas subir les instructions pour PAX débutant comme à CDG : à ARN, les PAX éco lambda savent prendre l’avion.

Derrière les PAX qui embarquent pour AMS, il y a la spécialité locale qui est pour beaucoup dans l’acceptation de mes navettes hebdomadaires par Mme (dix lettres, en deux mots, commençant par S), surtout quand j'arrive plus tard que prévu.

Après cet achat garantissant la paix du ménage, on retrouve le 757 de Privilege Style, une compagnie charter espagnole

L’A319 Finnair

Et à défaut de pouvoir voir le 737 KL, il y a le 767 BA pour LHR

En face, pas facile à photographier à fond de zoom 20x faute de lumière suffisante, un Fokker 50 Amapola Flyg.

On fait vite le tour de la question, parce que le Terminal 2 est petit, jugez-en sur plan :

Et le trafic n’y est pas énorme, comme l’affiche ce FIDS qui continue de laisser entendre que le vol AF1063 sera à l’heure.

Mais qu’il n’y ait personne à la porte 67 à ETD-60’ (ce qui m’a permis de photographier le 767 BA) est assez suspect pour la ponctualité de ce vol.

Swedavia, l’exploitant d’ARN, fait son devoir social en ayant des handicapés dans son personnel

A moins qu’il ne s’agisse de deux employés valides attendant confortablement assis les deux PMR du vol AF1062. Ils restent assis et ils ont bien raison.

Contrairement aux PAX Skypriority ou non, qui ont commencé à faire la queue à ETD-30’ parce qu’ils n’ont pas regardé Flightradar24 et constaté que leur avion est encore au sud d’ARN.

Les Scandinaves sont gens ponctuels : l’heure, c’est l’heure, et la porte est donc affichée ouverte.

C’est à 18h19 qu’une dérive à code barre s’immobilise derrière la passerelle et c’est six minutes plus tard qu’un retard de 25’ est annoncé pour la première fois dans le terminal, l’avion étant parti en retard de CDG pour cause de « cabling problems » (sic, je n’en sais pas plus).

Demander de présenter les passeports, c’est bien, mais il faudrait commencer par laisser descendre les PAX du AF1062, ce qui prend d’autant plus de temps qu’à cause d’un souci de passerelle, ils débarquent par la porte arrière en faux contact : c’est annoncé à 18h39, soit ETD+4’.

Ce n’est que quand les premiers PAX commencent vraiment à franchir cette porte qui est prétendue « ouverte » depuis au moins quarante minutes que je me mets à la fin de la queue Skypriority, à18h57.

Ils ont dû résoudre le problème de passerelle (ce qui a facilité le débarquement des deux PMR), car on embarque de manière parfaitement banale.

Est-ce que tous les PAX Skypriority ont la même stratégie que moi pour le choix de leur siège ? Les coffres à bagages étaient vides au niveau du rang 10, et déjà remplis du côté gauche vers le rang 18. Au temps pour ma tactique de limitation de risque à ce sujet.
La moquette est propre

Les sièges ne s’inclinent pas beaucoup, mais avec le pitch réduit à 20 cm (de la limite de l’assise à la poche magazine), cela gêne beaucoup pour utiliser un PC.

On capte le wifi du terminal depuis l’avion

Un peu au loin, un 738 KL pour AMS et un A320 Air Berlin pour TXL


Le CDB et le CC présenteront leurs excuses pour le retard de l’appareil à l’occasion des différentes annonces, dont celle du CDB qui informe les PAX de la nécessité d’un dégivrage, sans guère de surprise pour moi, car j’avais déjà repéré ce camion qui attendait.

Avant que le hublot ne soit maculé de gouttes de liquide, un Saab 340 Nextjet

Dégivrage : la propreté de mon hublot en prendra un coup

Décollage : mon appareil photo et les nuages épars ne me permettent pas de vous montrer Stockholm, mais l’aile luisante de liquide de dégivrage sous la pleine lune.



Le repas, tel que servi en un seul passage environ 40 minutes après le décollage

M. PAX18C, un élégant Britannique francophone grisonnant, n’avait pas vraiment envie de dîner, ni du plat chaud présenté, mais la PNC a vraiment fait le forcing pour lui caser le plateau complet (« vous goûterez… »). Je crois qu’il n’y a quasiment pas touché, mais il a été encombré de son plateau inutile jusqu'au débarrassage; ce n'est qu'après qu'il a pu utiliser son PC.

Voici l’ensemble déballé

Le plat chaud est déjà connu de mes lecteurs : ce sont trois raviolis végétariens (probablement épinards et ricotta), collés par le réchauffage qui a aussi séché la sauce tomate et le peu de fromage disposé dessus, sur des petits pois. Présenté comme ça (ou comme chez mon voisin où les petits pois étaient bien visibles), ce n’est pas très engageant, mais c’est passe-partout (sauf chez les gentlemen britanniques), et ça nourrit : le cahier des charges d’un repas en éco va rarement au-delà.
Le marbré au chocolat de 46 grammes est une valeur sûre du vol AF1063, et les 10g de chocolat à 70% de cacao ne déméritent pas

Au total, c’est un repas inclus dans le tarif, et plus nourrissant que le BOB de SAS. Ses emballages ont de plus l’avantage de pouvoir être compactés après consommation du contenu

… et intégralement stockés dans le porte gobelet, le plateau étant glissé dans la poche magazine

… ce qui permet de continuer à travailler pour Flight Report, mon entreprise déconseillant formellement de travailler pour elle dans des conditions aussi peu confidentielles.

L’heure étant ce qu’elle était, j’étais fatigué, d’autant plus que Melle PAC19Abis l’était également, et quand on a moins de deux ans, on exprime sa fatigue de manière assez sonore, malgré les efforts de ses parents.
Atterrissage assez doux à CDG, pas d’utilisation des inverseurs de poussée. Dernier virage

Être au rang 18 plutôt qu’au rang 10 ne m’a fait perdre guère plus de trois minutes au débarquement. Le panneau au centre de la photo annonce le verdict

Exactement une heure de retard à l’arrivée au bloc (Flightradar24 indique un atterrissage à 22h07).

Dernier coup d’œil à l’A318 à une porte voisine

Et à F-GKXT qui n’était pas dans ses meilleurs jours.

Bienvenue au XIX° siècle ? Non, il s’agit de la liste de panneaux de promotion touristique des musées datant de cette époque.

Les sas à l’arrivée dans la zone de livraison des bagages jouent leur rôle de sas : l’afflux de PAX ralentit le passage, parce qu’il faut que la porte amont soit fermée pour que la porte aval s’ouvre

Ce ne sont pas les bagages de ce vol qui tournent sur le tapis 25

La livraison est prévue à partir d’AIBT + 20’

Je n’ai pas de bagage en soute : par ici la sortie !

Pas de gilets bleus (des chauffeurs de taxi orientant bénévolement les PAX vers les taxis légitimes), et des rabatteurs de taxis clandestins pas trop agressifs

C’est nouveau (je crois) : les places de chargement des PAX est séparée en deux zones

Une en aval, où les taxis acceptent les cartes bancaires

Et une autre en amont où c’est argent liquide uniquement. Une employée, ici à l’extrême gauche, demande oriente les PAX suivant qu’ils payent cash ou par carte. Par pure mauvaise foi, mes photos montrent zéro taxi prenant les cartes, et plusieurs prenant le cash, mais j’ai quand même attendu deux minutes de plus pour pouvoir payer par carte.

Un jour viendra où sous la pression d’une plateforme de VTC bien connue, tous les taxis parisiens accepteront les cartes bancaires. Ils n’auront qu’une génération de retard sur leurs confrères nordiques.
Merci de m’avoir lu !
Ah non, je vous avais promis un bonus avgeek…
Il y a des jours où le plafond est très bas à Stockholm comme le lundi de cette semaine-là, mais il a fait beau en milieu de semaine, et quand il fait beau, le ciel est d’un bleu éclatant. C’était une bonne raison pour faire l’impasse sur le déjeuner et aller se promener au départ de la station de métro Solna Strand. Il y a comme partout à Stockholm une piste cyclable et piétons le long du bras de mer,

… franchi par un haut viaduc routier

…d’où l’on a une vue dégagée, sur le chenal frayé par un brise-glace.

Les immeubles de bureaux et les bâtiments industriels du coin ne sont pas très passionnants, mais il y en a un au fond à gauche qui justifie d’être allé là : les avgeeks auront reconnu une tour de contrôle, celle de l'aéroport presque exclusivement domestique de Stockholm Bromma (BMA),

… avec un biturboprop en finale

Bien que cette photo ait été prise à fond de zoom 20x, ça chatouille d’aller voir de plus près, et c’est bien sûr ce que j’ai fait, d’autant plus que mon ami Google avait glissé un plan des points de spot de BMA dans ma poche.
Évidemment, sur le trajet, les avions en montée se succédaient, d’abord à contre-jour comme cet ATR72-600 Braathens Regional.

Les lecteurs les plus assidus de Flight Report connaissent déjà l’intérieur de SE-MKE, car Flight Report vous l’a montré ici dans son reportage sur le salon de Farnborough 2016.

Photo Flight-Report / Flavien
Donc, après avoir franchi (à distance) l’axe de la piste et reçu confirmation par la signalétique routière que BMA était bien vers là (on ne saurait être trop prudent)…

… j’ai eu confirmation que mon ami Google m’orientait vers le bon spot pour un milieu de journée quand c’est la piste 30 qui est en service, car les ATR72 devenaient bien exposés.

Pas besoin d’un plan détaillé pour arriver à ce léger relief dominant le périmètre de BMA, avec une vue idéale sur la piste, à condition d’avoir un bon téléobjectif.

La boule radar sur la colline est ici pile dans l’axe de la tour de contrôle ; je me suis déplacé ensuite vers le deuxième point de spot un peu loin le long de la même clôture et la tour de contrôle ne ressemble plus à un cornet de glace dans une photo ultérieure. Lequel cornet de glace n’aurait pas fondu : il faisait -2°C avec 20 km/h de vent, ce qui était revigorant.

Je ne vais pas vous présenter absolument tous les appareils aperçus, car rien ne ressemble plus à un ATR72 Braathens Regional qu’un autre ATR72 Braathens Regional. Mais là, c’est SE-LTV, un Saab 2000 Braathens Regional, en finale

… pendant que SE-DSP, un Bae Avro RJ100 Braathens Regional, attend pour décoller

Voici le Saab 2000 de profil

Et le RJ100 au décollage




Braathens Regional, la compagnie aérienne locale, se taille la part du lion à BMA, mais elle n’est pas la seule à opérer ici. Il y a des compagnies de vols à la demande comme Waltair Europe, qui exploite notamment ce Beech Aircraft King Air 350 (SE-LLU). Il a décollé beaucoup plus court que les autres appareils plus lourds.



Encore un Bae Avro RJ100 Braathens Regional (SE-DSY)



Arrivée d’un hélicoptère AgustaWestland AW109S, équipé en configuration VIP pour une compagnie aérienne de vols à la demande (Grand - Svenskt Industriflyg AB)

Arrivée d’un étranger : cet ATR72-500 (OH-ATF) appartient à Nordic Regional Airlines

Remarquez que la piste de BMA est en légère cuvette


Et après ? De l’ATR72-600 Braathens Regional, encore (SE-MKH)…



… et toujours (SE-MKD)


Pour changer, une petite revue des jets privés stationnés ce jour là :
A gauche : Cessna 680 Citation (D-CHIP)
A droite : Cessna 560XL Citation (SE-RHJ).

SE-RHJ a perdu la partie supérieure de son capot moteur droit en approche de Farnborough le 29 novembre 2015, subissant des dégats aux bords d’attaque de l’empennage. La partie inférieure était presque entièrement arrachée. L'enquête a conclu à un mauvais serrage des fixations rapides lors de la maintenance précédente.

A gauche : Gulfstream 550 (SE-RDY), European Flight Service
A droite : SE- Hawker Hawker 800XP (SE-RLX), Grafair

Pour les nostalgiques de leurs années d’aéroclub : Cessna F182P Skylane II (SE-GZR)

Et c’est quand j’étais déjà sur le chemin du retour que j’ai été nargué par ce Bae Avro RJ100 de Brussels Airlines, effectuant l’une des très rares liaisons internationales au départ de BMA.

Merci de m’avoir lu !
Joli spotting à la fin et sympa de revoir SE-MKE :D
Merciii pour ce FR-navette !
Indiscutablement, tu fais partie des "lecteurs les plus assidus de FR", et même aussi (surprise !) de mes FR. ^^
Merci pour la visite !
Merci pour ce FR ^^
Vol habituel avec ces retards. x)
Genial le spotting a la fin!
A la prochaine ^^/
L
Ma réponse la plus laconique jamais postée est due à en emmêlement de doigts sur le clavier :)
Mes journées de travail et la durée du jour à cette saison ne me donnent guère de matière pour des bonus touristiques, sauf cette fois-ci.
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce nouvel opus du AF1063.
En effet la gestion des retards est souvent mauvaise et pourtant largement prévisible, et c'est en effet toujours aussi ridicule de voir les pax déjà debout alors que l'avion n'est pas encore là!
Le plateau est clairement le gros plus d'AF sur cette liaison, je m'interroge tout de meme sur la présence du pain car j'ai l'impression qu'il n'y a ni beurre, ni fromage?
Bonus très sympa de BMA, amusant de voir que Brussels Airlines y va, ça me rappelle leur présence historique à Tempelhof jusqu'a la fermeture de l'aéroport.
A+
Je dois à Flight Report et aux FRistes de savoir mieux prévoir et gérer les attentes dans les aéroports, comme cette fois-ci.
Pas de beurre ni de fromage : mon impression est qu'il s'agit d'occuper l'espace du plateau avec un aliment le moins cher possible.
Les horaires d'arrivée et départ à BMA des vols Brussels Airlines sont compatibles avec mon travail à Stockholm, mais il faudrait passer la nuit à BRU à l'aller comme au retour : ni mon entreprise, ni Mme n'autoriseraient un tel routing! ^^
Merci pour le commentaire, et pour ta contribution photographique à mon bonus :)
Bonjour ,
Merci pour ce Fr classic
Il y a toutefois tromperie avec cette très belle photo en presentation du FR...
Il y apparemment peu de vol lc au depart de ARN a regarder le fids ? En tous cas af pourrait faire un petit effort car en retard toutes les semaines , ce n est plus un accident , c est volontaire.
Un jour pour changer un peu pas de projet de passer par AMS ,MXP ou FCO?
Bonne soiree
Bonjour,
L'art de la publicité consiste à attirer avec une photo sexy d'un RJ100 l’œil du lecteur qui ne voit pas les petits caractères annonçant un banal A320. Ce FR avait peu de vues avec sa photo de titre de l'aile luisante sous la lumière de la lune : il a suffi de la changer pour avoir votre commentaire. ^^
En effet, il y a peu de LC à ARN, aéroport secondaire pour SAS dont le hub est à CPH.
AF n'a pas besoin de faire des efforts sur cette ligne : le rapport qualité-prix de SAS est médiocre, le vol Norwegian ORY-ARN arrive à presque minuit, la famille A319/A320/A321 permet d'ajuster au plus juste la capacité des avions au coup par coup.
La politique voyage de mon entreprise ne me laisse que très peu de marge de manœuvre dans mes routings : vol direct, à défaut un compromis temps de voyage / tarifs négociés que je ne maîtrise pas. Qui plus est, mon travail me permet d'anticiper mes déplacements : seuls des vols complets pour cause de cafouillage dans les approbations internes m'ont permis de faire un CDG-AMS-ARN en J début janvier, que j'ai reporté.
Merci pour le commentaire, bonne soirée !
Merci pour ce FR et son bonus !
"il y a la spécialité locale qui est pour beaucoup dans l’acceptation de mes navettes" si à DXB la spécialité locale est l'or, mieux vaut ne pas avoir à y faire de mission !
Tactique gestion de l'embarquemnt et de l'espace des racks qui m'avait semblé bien futé mais en fait pas vérifiée : c'est cela le pb avec les voyageurs fréquents, ils sont plus sophistiqués et on ne peut pas être sûrs à 100%.
Repas visuellement pas engageant, mais plus hospitalier qu'un BoB sur SK.
Non seulement Mme n’aurait pas de bijou en or en cas de navette vers le Golfe, mais elle ne me verrait pas tous les WE. ^^
« Il y a parfois une part d’incertitude dans les jeux de hasard » : cet aphorisme du regretté Morris (Lucky Luke dans Dalton City) s’applique aussi aux navettes aériennes.
AF a creusé l’écart avec SK en améliorant le catering sur ses vols MC fin 2016.
Merci pour le commentaire !
Un petit mot rapide pour te remercier du partage !
Neuf mots pout un petit mot apprécié ! ;)
Merci François de ta poursuite méthodique de la narration de la navette entre ANR et CDG.
Tout comme le produit en neuf lettres assurant la paix du ménage, le retard est bien là.
Agréable visite méridienne à BMA.
A bientôt !
Un ANR-CDG, ce serait un scoop, mais ce n'est qu'une faute de frappe. Même le BMA-BRU est inenvisageable et je ne peux que le regarder décoller.
Merci pour le commentaire !