Avis du vol entre Dubai et Manama en classe Economique avec Emirates

Bonjour à toutes et à tous !
Une courte série de FR A/R week end dans la région avec… un passage 24h au salon naturellement.
Ce FR fait partie d'une série de voyages de "wrap-up" pour clore définitivement certains éléments que je n'ai pas jusqu'ici pu visiter dans les différents pays du Golfe.
Le premier fut Mascate début février, sa grande mosquée, son musée national.
Le second se trouve à Bahrein, Muharraq plus précisément. Vous le découvrirez en bonus du FR retour.
Le choix des vols est dicté par les salons :
- EK à l'aller pour l'accès au salon F d'EK.
- CX au retour pour l'accès au salon J de GF.
Le tout pris en billets A/S qui reviennent à peine moins cher qu'un A/R sur EK.
Merci CX et ses prix raz les pâquerettes pour ce vol en cinquième liberté.
Mon départ est programmé le vendredi à 21h et quelques. Donc j'arrive à 21h moins 10 minutes… la veille, naturellement !
Un peu d'arabe en passant Rolex translittéré.

En zone d'enregistrement premium du terminal 3.

Les vols Qantas s'enregistrent en deux comptoirs spécifiques pour les rares pax qui prennent le kangourou à la volée à DXB.

La zone F calme plat.

En J, quelques personnes seulement.

Mais j'évite le contact, je me suis enregistré sur mon smartphone, j'ai mon passeport - celui avec mon visa résident, je précise! - et ma résa hôtel "sésame ouvre-toi" !

Le passage Contrôle BP, PAF et PIF se fait donc sans accroc !
Nous sommes le soir et je vais dormir au salon : mieux vaut donc choisir le salon du concourse A.
Sa quiet room étant plus agréable.

Ce qui impose d'emprunter le people mover.

Une fois arrivé, il faut marcher jusqu'aux ascenceurs au fond.

On approche du but.

Je suis tout de même arrivé 4 minutes avant le gong fatidique des 24h d'avant décollage, soit 21 minutes depuis la "minute Rolex". Pas mal.
La cerbère s'imprimera un BP pour son compte afin de ne pas m'imposer de rester à ses côtés pendant ces 4 minutes. Elle le scannera elle-même dès que le système le permettra.
Délicate attention permettant d'éviter un moment d'inconfort…
On passe devant la partie alcools/tabac du duty free in-house.

Puis contrôle ZE au passage, échec au premier stand le long du couloir.

Re, mais cette fois … sur l'étal au coin.

Success ! Pour moi, cela s'est bien fini.

Je vais prendre l'apéritif au fumoir.

Le rosé a fait son retour au salon F ! Faisons lui honneur.
Mais pas de millésimé encore.

Le serveur me propose le menu du restaurant : pourquoi ne pas anticiper le repas avec mon entrée favorite ?
Ce fut d'ailleurs un bon choix, car je passerai 1h30 au téléphone pour régler un problème du boulot inattendu.

Conséquence : je m'attable à minuit…

Alora !

Le menu qui a changé vs mon précédent DXB-MCT.
Les entrées ne sont pas géniales mais entre les noix de Saint-Jacques et les gambasses, on devrait pouvoir ne pas mourir de faim !

Plus de choix appétissant pour les plats.

Les desserts me laissent de marbre comme souvent.

Cette fois-ci, j'espère qu'on me laissera boire mon champagne en paix !

Je redonne une chance à ce Riesling allemand que j'avais déjà croisé il y a quelques mois.

Mais face au Puligny Montrachet (désolé pour le flou de la photo :)…

Ou au second vin de Haut Brion, il ne fait pas le poids.

Corn crusted scallops
Impeccablement cuites et snackées, bel équilibre des saveurs.

On enchaîne sur la Butternut squash soup versée devant vous.

Pour préparer le terrain pour la suite.
Le serveur très sympa qui me demandera comment prononcer correctement "Cosse destoyounelle" ou "Laquelatéhobrione". Il finira par me demander si je suis sommelier à la fin de mon manège !
Not even close !

Pour rester léger et dormir moins lourd, Bresse Duckling.

Quelques traces de confit parsème l'accompagnement.

Miam, cuisson rosée comme je l'aime.

Pas d'étal de la crémière comme au concourse B.
On est limité dans son choix par l'énoncé et la mémoire des serveurs.
Mais trois variétés suffisent à cette heure avancée.

Car il est près de deux heures du matin.

Il est grand temps d'aller faire dormir les yeux.

Non sans avoir amélioré l'offre de base du salon.

Un nuit d'une traite et réveil à 7h00 du matin.

Petite visite des lieux d'aisance (je ne vous les ai pas souvent présentés).

Avec la patère et un vrai cintre. On est en F après tout.

Sans attendre de prendre ma douche (il faut gérer et séquencer au plus serré les périodes d'ingestion).
La carte du petit déjeuner, inchangée.

Détail intéressant : les menus sont renouvelés (ou recyclés plus précisément) à un rythme mensuel, il semblerait.

Panier de viennoiseries.

Les boissons.

Je vous avais promis le test des oeufs florentines. Contrat rempli et clin d'oeil à Indianocean qui m'avait challengé sur les "oeufs royale et balik" au petit-déjeuner.

Gorgeous.

J'ai encore de la place pour les gaufres que je finirai à mon grand étonnement.

Et on finit sur un laitage. Papi se fait vieux, il faut penser au calcium !

Pendant ce temps, une queue "fort peu F" se forme pour un vol A380 vers l'Australie.
Raaah, ces freeloaders de QF Platinum sont de la pire engeance !
Pire que des cafards !
Hum, hum,arf…

Je fais un tour pour comprendre la raison de la queue : un contrôle des bagages à main.
Je veillerai à ne pas me faire remarquer, ce qui n'est pas le cas de ce ZE quasiment omniprésent dans le salon.

Puis direction un rafraîchissement du corps.
Les serviettes sont rêches dans le salon (comme la plupart des gens, j'ai cela en horreur).
Pas acceptable en F : ils peuvent mettre les neuves en F et refiler les serviettes usées au salon J, non !^^

Comme au concourse B, les mules se sont volatisées au concourse A.

Puis je vais lounger à l'extrémité du salon. Mais je dois aller à l'autre bout car cet unique carré de la zone ne dispose pas de prise de courant. Et les autres zones ne sont pas très agréables.

Croyez le ou pas, il n'y a qu'un endroit où je me sente bien pour lounger dans ce salon pourtant énorme.
Je suis prêt à le traverser de bout en bout pour y aller.

Encore ZE !

Nous y voilà.

Ne pas oublier : changer le numéro de FFP.

Puis prendre la une. Le wifi ne connaît pas de baisse de service mais à cette heure, je suis quasiment seul au salon.

Docs de voyage.

A 14h sonnantes (il faut bien du temps pour libérer la tuyauterie), je m'attable pour le déjeuner.

Voilà, voilà, voilà…

Les bordeaux blancs sont assez rares chez EK, profitons-en. Même si on sent bien qu'il s'agit d'un second vin.
Il n'est pas au même niveau que le Puligny Montrachet.

King prawns, servies froides mais fort agréables.

Fillet steak pour se faire un fond d'estomac.

La cuisson toujours demandée et respectée

Un peu de gouleyante bien seyante.

Et un plateau de fromage "service de jour" plus fourni que le "service du soir".

Seul dessert de ce LR : Citrus Semolina pudding : aucun intérêt.
Je n'arrive pas à m'expliquer la platitude des desserts alors que le reste de la carte est un bon cran au dessus.

Je passe ensuite l'après-midi à lounger d'arrache-pieds en compagnie d'un Puligny Montrachet…
Et j'enchaîne sur le quatrième et dernier repas de ce séjour avant de prendre le vol (ah bah oui, on est sur flight-report…si vous l'aviez oublié !).

Preuve que les entrées ne m'inspirent guère, je tombe dans la répétition.

Tranche of Scottish salmon comme indiqué sur la carte mariné aux épices tandoori.
Ce qui écrase gustativement la chair.

Glou, glou. Car je suis resté au champagne pour les Scallops.
A noter que dans cette partie du salon, ils ne servaient pas de Puligny Montrachet… bien présent en zone de lounging d'extrémité.
Mais pour faire comprendre cela à une serveuse pour qui Puligny Montrachet et Graves se prononcent "White French wine" indistinctement, il faut se lever de bonne heure.
L'opposé du serveur de la veille qui était curieux, la dinde est complètement bouchée. C'est dans ces moments-là qu'on mesure l'écart de service que l'on peut rencontrer au salon AF vs le salon EK avec des serveurs la plupart pleins de bonne volonté mais guère plus. Témoins, les fautes de service que je relève dans mes FRs (et encore je ne vous les reporte pas toutes !).

C'est original, mais je trouve les épices bien trop présentes. Cela écrase toute autre sensation.

En quittant le salon, je m'aperçois qu'il y avait en tout et pour tout 4 vins blancs tranquilles disponiles à droite à gauche dans le salon..
Rhaaa ! Morale de l'histoire, si vous avez la chance (ou l'argent puisque maintenant on peut payer pour entrer) : au concourse A, faites le tour des popottes avant de faire votre choix !

Bref, c'est parti pour le FR proprement dit.

Il faut retourner au concourse B d'où part mon vol.

Petit balade digestive.

B&C, c'est par où ?

Arrivée en porte en temps et en heure mais pas trop de marge.

Salle de préembarquement un étage en dessous.

La voie est libre et à droite.

L'oiseau du jour.

Fuselage shot.

Ma banquette pour moi tout seul, naturellement.

Voisin sans surprise.

Distribution des formulaires d'immigration. Le Bahrein vient de remodifier son "offre" de visa.
Il est à nouveau possible de prendre un visa single entry pour 5 BHD. L'an dernier il fallait raquer cinq fois plus pour avoir l'immense privilège d'avoir un visa multiple entry. Autant dire que pour le touriste de passage, c'était du vol caractérisé… Ils sont revenus à de plus raisonnables sentiments.

S'ensuit la salutation platinesque de la part du CC Y, Photo d'illustration non contractuelle.

Vous connaissez le pas (de l'oie)

L'écran standard.

Et on décolle.

Avec aucun retard, ce qui me change de ma série précédente vers MCT où l'on passait plus de temps à terre dans l'appareil qu'en vol…

Chose très regrettable : EK ne distribue même plus les lingettes en sachet après avoir supprimé l'oshibori de bienvenue en Y. Un nouveau cost cutting vérifié le surlendemain sur un vol plus long vers RUH tant à l'aller qu'au retour…
AF compense.

En vol.

Distribution des plateaux.

Autopsie d'une poivronnade mortelle pour certaine.

Bahrein en vue !

Starry night. Rigolo mais futile.

Et on atterrit après quelques dizaines de minutes de vol seulement.

J'en ai presque oublié les tests obligés.
Horatius, check.

Marathon, check.

Sortie de l'appareil.

Direction la PAF où l'attente n'excèdera pas 10 minutes. Pensez à l'appoint car les agents PAF n'ont jamais de change…
Une nouvelle fois, on me rend la monnaie en Riyals saoudiens plutôt qu'en Dinars barheinis

Merci de m'avoir lu.

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Mini bonus : repassage au musée national
Pour la nuit, je me suis installé au Novotel Dana, qui présente l'avantage d'être agréable, correctement tarifé, au calme et à mi chemin de mes cibles.
Vue à la sortie de l'hôtel sur le causeway reliant Muharraq et Manama.

La salle des fêtes du village.

Ma première cible : le musée national.
Que je ne saurais trop vous recommander pour sa partie très didactique de l'histoire du pays depuis DIlmun (préhistoire) jusqu'à la période islamique.

Le bonus du FR retour portera sur l'objet de ce mini week-end au Bahrein : ballade dans le Muharraq historique.
Stay tuned !