Avis du vol entre Palermo et Milan en classe Economique avec Alitalia

Retour de Sicile après un week-end culturel riche en visites et (re)découvertes gastronomiques. Merci à tous d'avoir lu et commenté le vol aller. "Vol de nuit" avec un départ prévu à 21 heures 25 donc photos limitées. Comme à l'aller, le personnel sera souriant malgré l'heure tardive et une cabine assez pleine.
Nous arrivons à l'aéroport un peu plus de deux heures avant l'heure prévue du décollage histoire d'avoir suffisamment de temps pour passer les contrôles PIF et se restaurer. Mode relax total indispensable quand on voyage en famille. Dépose minute par notre hôte AirBnB super cool. L'aéroport n'est pas encore endormi mais presque.

Ici aussi, le jaune est de mise.

Enregistrés en ligne depuis la veille mais passage rapide par la file Sky Priority totalement vide, au fond à droite, pour récupérer les cartes d'embarquement "papier". Pas de chance sur ce vol, les sièges de la première file sont tous pris. Alitalia les vend à la modique somme de €15 par tête de pipe et, aux dires de Madame, cela n'en vaut pas la peine. J'en conviens et de toutes façons comme ce sera certainement du paxbus à l'arrivée, nous sortirons les derniers de l'appareil donc dépense dépourvue d'utilité.
Bizarrement, AZ ne me reconnait pas comme FB sur AF mais KL. En plus les portes d'embarquement ne seront pas les mêmes pour les deux adultes et le gamin (UM???). Problème résolu lors du passage au comptoir.

Pas de liseret rouge cette fois…

Quelques vues de la zone landside: un peu de pub pour expliquer les travaux en cours, le vol saisonnier de New York qui fut opéré en son temps par Eurofly et repris depuis par Meridiana Fly (dans la série on prend les mêmes et on recommence): "Cédez à la tentation de la grande pomme, ce n'est pas un péché".

Nouvelle zone check-in totalement vide. L'aéroport est super propre.

Du low-cost en veux-tu en voilà, Ryanair pour Dusseldorf Weeze, Pise, Bologne, Londres Stansted et Bergame, easyJet pour Malpensa. Vueling partira plus tard pour Florence. AZ mineur avec Lampedusa et Naples en ATR Etihad Regional et Milan Linate.

PIF franchi assez rapidement. Les passagers type à Palerme ne sont pas vraiment business à cette heure-ci. Des familles avec leurs provisions de pâtisseries, fromages et autres victuailles à déballer. Notez qu'il y a bien un passage fast track au rez-de-chaussée mais l'attente étant supportable, nous passons avec le gros des troupes. Personnel assez aimable, sans plus, sous le regard bienveillant des policiers qui ne donnent pas l'impression de chasser du mafieux à tous vents.

Nous allons squatter le bar restaurant airside histoire d'attendre la fin de l'embarquement de notre vol. Le service est médiocre mais comme c'est la seule option disponible, pas envie de faire les difficiles. Avantage, notre position est stratégique, pile en face de la porte de notre vol.

Je tente une vue de l'appareil qui vient d'arriver de Milan Linate mais sans grand succès, hélas.

L'heure de l'embarquement approche et déjà, les premiers font la queue alors que les derniers passagers de notre Airbus à peine arrivé débarquent encore.

La file est désormais moins conséquente, il est temps d'y aller.

Etant parmi les 20 derniers à embarquer, il y a un "filtre" bagages à main à mettre en soute. Je fais voir ma carte Silver FB et demande au contrôleur un peu poinçonneur si nous devons mettre, nous aussi, nos bagages en soute. Il me répond avec un sourire et en français que ma carte fera office de laissez-passer. Je le remercie chaleureusement et nous entrons dans le finger aveugle qui nous conduit enfin à bord. En passant, AZ fait sa pub pour le Mexique.

Accueil courtois du CC et des autres membres d'équipage tout au long de cet A320. Nous voici finalement bien installés à nos places au fond de l'appareil. Je troque le hublot contre l'iPad avec Neil.

Installation puis visite "pré-vol" de rigueur. Le pas(ta alla Norma) et la dotation littéraire. Test horatius limité à sa plus simple expression. Vérification de la présence de chewing-gum. Chez moi, zéro, chez Neil…1. Beurk, degueu…

La pochette avec ce maillage est vraiment pratique pour éviter tout oubli malencontreux…

Cabine bien pleine ce soir.

Avec six minutes d'avance sur l'horaire, nous sommes fin prêts.

Le CDB prend la parole pour nous souhaiter la bienvenue, en son nom, au nom de son copilote et de l'équipage en cabine, d'ALItalia/Etihad et des compagnies partenaires ainsi que celles de l'alliance Skyteam. Je l'ai déjà dit ici-même, ça fait du monde mais on ne plaisante pas avec le sens de la famille dans ces contrées. Le départ est proche, nous chargeons les derniers bagages et le temps de vol sera ce soir d'une heure et vingt minutes. Cielo sereno sur l'ensemble du parcours et du brouillard à Milan où la température est de 3 degrés. Brrrrrrrrr…
Il est grand temps de vérifier les dires du Commandante…parce que c'est bien beau les promesses mais, qu'est-ce que ça donne en langage non profane?
Au départ…CAVOK

À l'arrivée…GLAGLA

Repoussage

Mise en route, démo sécurité manuelle puis passage en cabine par les PNC pour s'assurer que tout le monde est en position et que les ceintures sont bouclées. Les autres avions attendent leur tour: du classique pour cet aéroport avec Ryanair, Vueling et Alitalia.

Nous décollerons face à l'est ce soir. Le seuil de piste est atteint en quelques instants. Lumières tamisées pour le décollage. Elles resteront ainsi pendant tout le vol. Appréciable compte tenu de l'heure.

Une fois en l'air, nous apercevons les environs de Palerme sur la droite avant le virage à gauche qui nous mettra d'emblée sur le bon cap. Montée vers notre niveau de croisière, le FL380.

Comme il n'y a rien à voir dehors, profitons de la littérature de bord au pays de Dante et Eco pour n'en citer que deux. Là, le niveau est franchement en dessous mais les pages dédiées aux avgeeks sont quand même présentes.
La carte pour ne pas se perdre, avec tous les membres de la smala!

Paris et Berlin toujours en vedette.

Les cartes d'un club que je ne rejoindrai jamais…

La flotte long-courrier devrait s'enrichir d'un 777-300ER d'ici l'été. Pas si sûr mais sait-on jamais. En attendant c'est l'A330 qui est à l'honneur.

Ça s'active dans le galley arrière. Le chariot est poussé et comme le service commence par le fond et l'avant, nous serons servis parmi les premiers. Ça tombe bien, nous avons soif. Eau pour le gamin et coca+eau+café pour moi. La mamma passe son tour. Le solide ayant disparu des vols domestiques, il ne me reste plus qu'un méchant petit plaisir que je m'impose sur chaque vol que j'ai pu faire au retour de Sicile, une mini-cassata, dessert typique de l’Île, bourré de sucres à en faire crever sur le champ un quelconque diabétique.

On n'est jamais mieux servi que par soi-même, n'est-ce pas?

Il est 22 heures 15 et nous croisons au large de Rome. La photo sera évidemment floue, ne comptez pas voir le Pape, à cette heure-ci il dort. Loin de moi l'idée saugrenue de le déranger pour un selfie pour la pieuse communauté des FR-istes…

Je me prends la tête avec mon fils qui refuse de somnoler un peu. Le week-end a été intense et la journée assez longue; Demain il y école. Sans succès, évidemment. J'en profiterai pour lui repasser quelques notions d'aéronautique, de géographie et jouer à Ruzzle…
Pendant ce temps, nous faisons route vers les côtes de Toscane (Pise) avant de rejoindre la Ligurie, à la hauteur de La Spezia où nous débuterons la descente.

Ding! Il commandante informa… Nous sommes au Top of Descent. Consigne lumineuse allumée et passage des PNC en cabine pour sécuriser le tout.

Ça turbule un peu et nous nous approchons du sol en flirtant avec les lumières tamisées par le brouillard qui règne sur la plaine du Pô. Cela donne lieu a de beaux effets tachetés en flou artistique. Pas aussi surprenant qu'une aurore boréale mais pas moche non plus, admettez-le!

En courte finale dans une vraie purée de pois…

Toucher des roues très doux suivi d'un freinage énergétique, la piste n'étant pas des plus longues à Linate.

Nous quittons la piste pour nous diriger vers notre point de parking.

Au passage, certains Brésiliens qui ne traînent pas le long des avenues mais sont gentiment garés sur le tarmac en attendant leurs clients… du lendemain (c'est universel ce genre de choses!).

Dernier virage et fin de l'aventure.

Good night BA, bonne nuit AF e buona notte à notre fidèle destrier du soir EI-DTK qui ne dormira pas seul lui non plus!

Parking au large. Ce sera donc paxbus et du coup, ma compagne apprécie ma stratégie qui consiste à sortir en dernier pour éviter de se les congeler dans un bus portes ouvertes en hiver (ou d'être la proie des moustiques en été, ça m'est déjà arrivé plus d'une fois…)

Direction la maison en bus puis métro. Les chauffeurs de taxi sont en grève pour protester contre les VTC, ici aussi :-|
Vol genre navette. Ni bon ni mauvais. Il fait le job, c'est tout. PNC qui servent les boissons avec le sourire. À souligner car pas souvent le cas. Peut-être un dernier effort de conquête des derniers passagers susceptibles de verser quelques deniers pour la bonne cause.
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Ci-après, un petit bonus touristique. La ville de Palerme est fantastique, pleine d'histoires: Normands, Arabes, Turcs, Romains, Grecs, Phéniciens… tous ces peuples se sont côtoyés, par fois affrontés mais souvent respectés les uns et les autres et ont su contribuer à la naissance d'une culture et d'une identité riches qui peut s'observer jusqu'aujourd'hui. Si cela pouvait servir d'exemples à tous les excités de la planète. Longue vie à l'aviation dont le seul but ultime sera toujours de connecter les peuples!

Nourrir son esprit autant que son corps. Ma compagne est mosaïste; la richesse des lieux visités ne pouvait que la combler. Mais comme le veut le vieil adage populaire, une journée sans vin est une journée sans soleil. La Sicile, par chance, abonde des deux. Si vous traînez par là , vous irez bien boire un verre de Nero d'Avola dans ce qui fut, jadis, une librairie et qui continue sa noble mission d'étancher d'autres soifs, à des prix plus qu’honnêtes. Piazza Quattro Canti.

Merci de m'avoir lu et à bientôt pour d'autres envols.