Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Economique avec Air France

C’est le retour de ma navette, avec KL à l’aller, mais avec toujours le même vol AF au retour.
CDG – AMS : KL1234 (B737-700) C’était ici
AMS – ARN : KL1117 (B737-800) C’était là
ARN – CDG : AF1063 (A319) Vous êtes ici
Retour par l’Arlanda Express, dont le FIDS n’affiche aucun retard pour le vol AF1063, ce qui bien sûr ne prouve rien.

Pas d’achat de billet sur le quai, puisque j’ai acheté un aller-retour sur le quai à l’arrivée à ARN.

Vingt minutes plus tard, montée vers le terminal 3, qui est justement une étape incontournable d’un départ à ARN, car c’est le plus spotter friendly landside.

Passage d’un 737-600 SAS en arrière plan

Au fond, un 737-800 SAS, et devant un ATR72 SAS qui vient tout juste d’arriver ainsi que le PAXbus.

Les PAX commencent à descendre

Bae ATP Nextjet

De l’autre côté du corridor menant au terminal 3, un Saab 340 lance ses moteurs, sur fond de forêts fantômes dues aux reflets sur les vitres

… et rejoint la piste 01L

Un autre Saab 340 Nextjet au loin, derrière un ATR72 SAS

Arrivée d’un 738 Norwegian Air Shuttle

Un autre au contact au terminal 4

Un C-130 de l’armée suédoise stationné près de la zone de fret, déjà vu la semaine précédente

En zone de fret, il y a les habitués : un 787 Ethiopian Airlines stationné là en journée, deux 757 DHL

Et un 767 UPS

L’allongement de la durée du jour permet de photographier cet appareil BA (767, je suppose) en train d’atterrir piste 01R

Passage d’un Gulfstream 6 devant la zone de fret

De là, on ne voit pas plus du 737 KLM au contact au Terminal 2

C’est tout pour le spotting landside, et je rejoins le Terminal 2

Quand je serai grand, je pourrai sans être accompagné aller au salon dont la baie vitrée domine l’accès au PIF (la majorité est à 18 ans en Suède, mais à 30 segments chez Flying Blue).

Le passage du PIF est rapide : neuf minutes entre les deux photos landside / airside.

Encore un peu de spotting avec le départ d’un A320 Vueling

Ce Saab 340 Nextjet stationné au large se voit mieux d'ici

Le 737 KLM déjà aperçu

Derrière cette baie vitrée, le 767 BA pour LHR

Et incroyable mais vrai, Svedavia (le gestionnaire de l'aéroport) a fait installer les prises (230 V et USB).

Il n’y a encore personne à la porte 67

Et pas grand monde dans l’espace en face

Flightradar24 annonce 11 minutes de retard pour le vol AF1062 qui est encore en route

Le soleil couchant illumine ce 757 DHL, mais un éclairage orangé sur une carlingue jaune ne se voit pas beaucoup.

Arrivée du vol AF1062

Et à peu près au même moment, arrivée du personnel à la porte, avec un petit cafouillage, car elles ont apporté le panneau indiquant Skypriority à droite, et non à gauche. Ah non, les Skypriority doivent avoir le cheminement le plus court, puisque le couloir part à gauche ! L'une va rapporter ce panneau qui est probablement pour KL, et elles rapportent le bon, en déplaçant le gabarit à bagages du côté PAX non Skypriority, qui est manifestement celui où l'on envisage de mettre d'autorité des bagages de cabine en soute. C'est d'ailleurs ce qui va se passer pour deux PAX qui vont très peu discrètement tenter de shunter la file Skypriority avec des bagages en limite de taille : non seulement ils se font remettre à leur place dans l'autre file, mais en plus ils se font sommer de mettre leurs deux plus gros bagages à main en soute. Bref, ils ont tout perdu par leur précipitation brouillonne.
Côté Skypriority, il y a des habitués sur ce vol : au premier plan, le PAX qui rajuste quelque chose dans son sac est TOUJOURS le premier dans la queue Skypriority (et avant cela, il ne cesse de déambuler dans le terminal, en grande conversation qui semble toujours professionnelle).

Moi, au contraire, j'attends que l'embarquement commence pour me mettre au bout de la queue Skypriority, étant raisonnablement sûr d'avoir de la place dans les coffres à bagages, parce que raisonnablement vers l'arrière de l'appareil.

La porte de l’appareil, et le nom complet d’Air France, à défaut d’avoir KLM aussi entier.

Entrée dans l’avion : pas un sourire ni même un regard de la PNC qui est plongé les sourcils froncés sur une liasse de documents. Au-delà de trois rangs de J, arrivée à mon siège, avec un hublot un peu décalé, mais possibilité d’utiliser aussi le suivant.

L’arrière de la cabine

L’aumônière : aïe, ce n’est pas glorieux

Non seulement le soufflet de gauche est déchiré en diagonale, mais ce qui est blanc en dessous est une lingette usagée (de celles qui sont mises à disposition des PAX à l’entrée de l’avion), partiellement dans son emballage

Repoussage, et inévitable dégivrage

Le Saab 340 Nextjet vers Kokkola/Jakobst a repoussé entre temps et partira avant nous.

Roulage rapide vers la piste 01L

Le terminal 2, devant lequel passe un appareil de la TAP quittant le terminal 5

Décollage

Le hasard m'a assis à la limite d'un groupe d’une quinzaine de PAX, la trentaine, franchement bruyants, et - disons gentiment - un peu lourds : le vol commençait décidément plutôt mal. Mais quand même, j'ai remarqué plus tard lors du service du repas que les PNC (qui n'étaient pas celle vue à l'avant) s'adaptaient spontanément à ces PAX, ce qui était à leur honneur.
Mon voisin, curieux de me voir prendre beaucoup de photos, finit par engager la conversation : ils travaillent dans le monde automobile et rentrent d’un voyage incentive offert aux salariés les plus performants de leur entreprise : trois jours de pilotage sur glace à Arvidsjaur (AJR), dans le nord de la Suède. AJR est LE centre suédois de test de véhicules par grand froid : chaque constructeur automobile y a son propre domaine où ils testent leurs prototypes à l’abri des regards. Mes voisins sont allés dans le seul centre ouvert au public, où la facture est salée : voyage depuis la France compris, ce séjour a coûté 5000 EUR par personne.
ARN-AJR est exploitée par Nextjet en Bae ATP, qu’ils ont trouvé très bruyant. Je leur ai appris à quel point cet appareil est rare (patience, je finirai bien par m’offrir un trajet, mais sans pilotage sur glace !), et ce tout petit sujet de conversation commun me les a rendus beaucoup plus sympathiques. A quoi tient l’image que l’on peut avoir d’inconnus croisés par hasard !
En revanche, celui qui m'était sympathique dès avant l'embarquement, c'est le Flight Reporter suédois qui a suivi mon vol en temps réel sur Flightradar24. Nous voyons notamment que l'A320 de la TAP vu juste avant le décollage nous colle à FL360, lui même suivi un peu plus loin par un 738 Norwegian à destination d'AMS.

Tous les détails du vol

Merci RL777 ! ;)
Le repas, tel que servi

Le plat chaud : quatre morceaux de poulet, des pâtes, une fleurette de brocoli, agrémenté de concentré de tomate. Ce n’est pas une nouveauté : j’ai eu le même le 16 janvier, mais c’est honnête sans plus.

La portion de 10 grammes de chocolat est toujours la même, mais je l’ai trouvée médiocre cette fois-ci, tout comme le café.

En revanche, le pain a changé en bien : il est beaucoup plus moelleux que la pyramide dure du vol de la semaine précédente.

Mes lecteurs savent qu'il est possible de ranger proprement tous les emballages pour les mettre provisoirement dans l'aumônière avant le débarrassage, pour pouvoir continuer la rédaction du FR du vol en cours.

Descente vers CDG avec vue sur l’agglomération parisienne illuminée à droite

Le triangle de la Tour Eiffel derrière l’aile, sous-exposée pour qu’elle soit à peu près nette

Cet A380 KE rentre à ICN (cette photo filée avait toutes chances d’être ratée, mais je la juge quand même présentable)

Arrivée à proximité immédiate du terminal 2F, et longue attente à quelques mètres du point de stationnement, faute de personnel au sol pour guider, dixit le CdB.

Cela n’a pas aidé à la ponctualité du vol. Soit dit en passant à la sortie de l'avion, sourire, ce n’était pas dans les habitudes de la PNC à l’avant de l’appareil, à l’arrivée des PAX comme à leur débarquement.

Arrivée au bloc à SIBT+17’ : c’est quasiment en avance pour un vol AF1063

Un coup d’œil à l’appareil stationné à la porte voisine

Débarquement, et direction, non pas la station de taxis, mais le parking où j’avais exceptionnellement laissé ma voiture.

Tard le vendredi soir, il est presque totalement vide, et ce n’est pas seulement parce que la moitié du niveau -3 est condamnée, et l’était déjà quand j’étais arrivé trois jours plus tôt. Les tarifs pratiqués réservent cette infrastructure à la clientèle d’affaires, et le vendredi soir à 22h, celle-ci est rentrée chez elle.

Merci de m’avoir lu !
Je vous propose maintenant un court bonus sur une promenade nocturne à Stockholm.

Sur plus des trois quarts du trajet, le tour de l’île Södermalm, au centre de Stockholm, est bordé d’allées piétonnières qui en font un itinéraire de jogging très agréable. En face coté sud, ce sont des immeubles d’habitation.

Il est possible de skier dans Stockholm, et si la dénivelée est modeste, le bilan énergétique est moins catastrophique qu’à Dubaï.

Une grue illuminée sur le quai Hammarby

Trois viaducs (routiers et ligne verte du métro) traversent ici le point le plus étroit entre l’île Södermalm et la rive sud de Stockholm, presque collés les uns aux autres.

A droite ci-dessus, cet immeuble de bureaux est dépourvu du moindre rideau, y compris au rez-de-chaussée : la nuit, on a l’impression d’entrer dans cet open space.

Le trajet continue en courant, toujours loin de toute circulation motorisée

Les deux viaducs du chemin de fer (au premier plan) et derrière de la ligne rouge du métro

L’une des passerelles vers la petite île Långholmen

Retour vers le centre ville, avec le Mariahissen, un immeuble néogothique à usage mixte de bureaux et d’habitation, construit en 1885.

En face, c’est notamment la mairie de Stockholm.

Au-delà du niveau de Gamla Stan, mieux vaut monter sur les hauteurs pour profiter de la vue, plutôt que de rester en bas, coincé entre la rive nord de Södermalm et la route 222 qui est très passante.

Dix kilomètres tout juste : c’est en train de devenir mon itinéraire préféré, mais j’ai regretté de ne pas avoir emporté mon appareil photo quand il y avait de la neige fraîche en ce début de semaine : c’était magique. Merci de m’avoir accompagné pendant cette sortie !