Bonjour à tous,
Suite du récit de mon retour de Chine par des chemins buissonniers. Je remercie ceux d'entre vous qui se sont intéressés à la première partie de cette découverte de Turkmesnistan Airlines en vol international, si j'en juge du nombre de visites et de commentaires qu'elle a entraîné. Voici le lien vers ce FR, à toutes fins utiles.
Nous nous étions donc quittés au début d'une file d'attente inquiétante dans le circuit "transit international" à l'aéroport d'Ashgabat et sa nouvelle aérogare flambant neuve. Il est alors 10h45 et mon vol suivant, sur lequel il a été impossible de m'enregistrer au départ de Bangkok, part à 11h20…
… mais… miracle à la turkmène : me voilà à 10h50 muni d'une carte d'embarquement en bonne et due forme ! En effet, les pax à destination de Paris ont été invités à bypasser la queue et à aller les premiers aux trois comptoirs ouverts. Cerise sur le gâteau : j'ai pu obtenir une issue de secours.
Quelques secondes plus tard, descente au niveau départs par cet escalator. Incroyable mais vrai : il n'y a pas de PIF transit à ASB. La fouille effectuée à BKK est par conséquent réputée "saine" par les autorités turkmènes. Hormis entre deux aéroports européens, je n'ai jamais vu une chose pareille en passant d'un vol international à un autre !
Je me retrouve alors dans une immense zone déserte, qui est le début de la jetée internationale de la nouvelle aérogare, mise en service quelques semaines plus tôt.
Ce luxe et ce gigantisme plutôt "tape à l’œil" ne sont pas sans rappeler Bakou où j'étais passé un an plus tôt. A la différence près que ce qui est bleu à Bakou est vert à Ashgabat.
Tout a été fait pour que ça fasse "grand aéroport international", même si je doute que la majorité des clients de Turkmensitan Airlines, des européens fauchés allant à Bangkok ou des immigrés indiens rentrant au Royaume-Uni, aient les moyens de dévaliser les luxueuses boutiques, toutes duty free fussent-elles…
Question restauration, tout est prévu aussi. Sachant que l'on mange mal sur T5 mais en quantité raisonnable (deux repas chauds en 7h25 sur mon vol précédent) et qu'il faut changer d'avion au pas de course, pas sûr ici encore que les restaurants de cette nouvelle aérogare recueillent un grand succès.
Une idée de l'ensemble des départs internationaux d'ASB de 8h à 3h le lendemain, dont mon vol vers Paris CDG qui "clignote". Comme vous pouvez le constater, il reste de la place pour qui voudrait opérer ici l'après-midi et le soir, avec une vingtaine de postes de stationnement "au contact" disponibles. Des installations aéroportuaires surdimensionnées par rapport au trafic actuel : c'est comme à Clermont-Ferrand :-) !
C'est vraiment pas la foule des grands jours dans ces couloirs interminables.
Une vue du tarmac avec trois appareils de Turkmesnistan Airlines : deux B737-800, l'un en partance vers Francfort et l'autre vers Paris-CDG, et un B757-200 qui va à Londres-LHR.
Je m'approche de la salle d'embarquement 101…
… tout aussi luxueuse, confortable et… déserte que le reste.
Nous sommes à H-20'. Plusieurs appels sont effectués pour presser les pax à destination de CDG, mais je sais qu'il y en a encore un certain nombre, assis plus à l'arrière que moi dans le B777 en provenance de BKK, qui ne sont pas encore là. A cet instant, un départ à l'heure reste théoriquement possible.
Voici l'avion qui va me ramener au bercail. Ce B737-800 est tout aussi neuf que l'aérogare d'ASB, puisqu'il a été livré à T5 en août 2016. Immatriculation : EZ-A018.
Il est stationné au bout de cette passerelle.
L'aérogare est vraiment impressionnante sous toutes ses formes. Au moment de tenter de prendre une photo du fuselage du B737 depuis l'extrémité de la passerelle, je me fais sermonner pour la première fois par un agent en uniforme : "no photo !"
J'attends donc d'être à bord pour continuer à faire des images tout en me dirigeant vers mon siège au rang 13.
Issue de secours comme indiqué plus haut.
Tiens donc, il y un magazine de bord dans les pochettes des sièges ? On y reviendra un peu plus loin.
La consigne de sécurité est d'un look identique à celle du B777-200LR emprunté précédemment.
Pour l'instant l'avion est très peu rempli et l'embarquement se poursuit "au compte gouttes". Comme j'étais l'un des premiers pax à débarquer de Bangkok et que ma carte d'embarquement porte la séquence numéro 13, j'en déduis qu'il n'y avait qu'une douzaine de passagers "origine Ashgabat" ou en correspondance depuis d'autres villes, et que la majorité de la clientèle de la ligne ASB-CDG de ce jour est bel et bien constituée de pax en provenance de Bangkok.
L'horaire de départ publié (11h20) est dépassé de plusieurs minutes tandis que les derniers pax arrivent un peu affolés. Ce vol ne sera manifestement pas plein et je me dis que les chances de privatisation du triplace sur lequel je me trouve sont de plus en plus grandes. Je me déplace alors du 13F au 13E.
Bien m'en a pris car l'assise du 13F, comme souvent sur B737 et A320 côté hublot à une issue d'aile, est plus fine et donc moins confortable que les autres.
Fort de ces trois sièges en exclusivité et du pitch généreux de l'issue de secours, je peux donc m'étendre par la droite…
… et par la gauche.
Fin d'embarquement. Les racks à bagages ont été fermés par les PNC et… ô surprise, les démos sécu vont être effectuées par vidéo. Il existe donc des avions de Turkmenistan Airlines sur lesquels les écrans IFE sont en service ! Cela laisse peut-être présager d'un programme de divertissement, tout collectif soit-il, un peu moins… néant que celui que j'ai dû subir lors du vol précédent.
Surtout que les accoudoirs sont équipés comme il se doit pour cela !
On verra bien un peu plus tard. Dans l'immédiat, on a déjà 30 minutes de retard et bien que tout soit en train de s'activer en vue d'un départ imminent, notre avion est toujours au parking.
A 11h55, c'est enfin le push back.
Eh oui, je regarde avec mélancolie le B757-200 qui est stationné à gauche. Il part à Londres-LHR et je regrette amèrement de ne pas être à bord. Ça semble être l'unique B752/T5 actif en ce moment et ça aurait quand même eu une autre gueule de le prendre à la place d'un des sept B738/T5 dans lequel je me trouve, non ?
Mais comme indiqué en intro de mon FR précédent, la vie est une somme de compromis. Me concernant, il valait définitivement mieux regagner le domicile familial en début d'après-midi ce samedi là plutôt que de passer par LHR et n'arriver à la maison que dans la soirée…
C'est l'unique raison pour laquelle je suis dans ce 737, les tarifs BKK-LON sur T5 étant tout aussi dérisoires que ceux de BKK-PAR, même s'il m'aurait fallu rajouter une centaine d'€ de plus, ce que j'aurais fait volontiers et de ma propre poche, s'agissant d'un voyage professionnel, si j'avais dû prendre un LHR-CDG dans la foulée.
Bon, allez, je ne vais pas me lamenter plus longtemps. Un B737 de T5 est quand même une "nouvelle entrée" peu commune. Décollage pour quasiment sept heures de vol !
Survol brumeux de ce mystérieux pays qu'est le Turkmensitan.
On ne peut pas tout avoir… le triplace en exclu aux issues de secours et les photos de l'extérieur sans être gêné par l'aile…
Pas de regret, on va vite franchir la couche nuageuse…
… pour se retrouver au dessus, sous un ciel redevenu bleu.
La nouveauté par rapport à ce que j'ai pu endurer à bord du B777 qui m'avait emmené à ASB depuis BKK la nuit précédente, c'est cet inflight magazine tout beau et tout propre baptisé "Lachyn". 15ème édition datée de décembre 2016. La 16é du printemps 2017 tarderait-elle à paraître, ce qui expliquerait cette rupture partielle du stock ?
La première page est signée par le Président de la République qui se réjouit dans les trois langues du magazine (anglais, turkmène et russe) de diriger un pays possédant une compagnie aérienne aussi performante. No comment…
La suite est classique mais plutôt de bon niveau, avec un panorama de certaines destinations de T5, domestiques…
… et internationales. Franchement, il existe bien pire en matière d'in-flight mag.
Comme aperçu en une de couv, la "cover story" est consacrée au nouveau terminal de l'aéroport d'Ashgabat : 8 pages !
La flotte de Turkmensitan Airlines. On notera que le Boeing 717 est toujours cité même si ce type d'appareil semble ne plus avoir d'activité sur le réseau de T5, ce qui est bien dommage.
La carte du réseau, très peu descriptive, tient sur un tiers de page.
Je cherche en vain les pages consacrées à l'IFE. Il n'y en a point. Pas de chapitre relatif aux ventes à bord non plus, qui ne sont visiblement pas pratiquées par Turkmenistan Airlines. Quant à la pub figurant en 3é de couv, elle ne peut qu'attirer mon attention, même si je ne comprends pas de quoi il s'agit…
Cette lecture achevée, je constate avec satisfaction que les PNC, que l'on n'a pratiquement pas vu depuis la fin de l'embarquement, sont de sortie avec leurs trolleys, sous l’œil bienveillant de Mr Gurbanguly Berdimuhamedov, dont le portrait figure systématiquement sur toute cloison droite (hasard ou tendance politique ?) des appareils de sa compagnie préférée.
On me balance sans regard ni sourire, comme sur le BKK-ASB de la nuit d'avant, ce coffret repas. La seule différence avec celui venant de Bangkok; c'est que celui-ci est siglé Turkmensitan Airlines, de couleur verte comme il se doit.
Les accessoires sont également aux couleurs de la compagnie, ou plutôt à la couleur de la compagnie. A part à St Etienne, je n'ai jamais vu autant de vert de ma vie.
Le contenu du coffret est assez généreux comme vous pouvez le voir. Vu qu'il y a du pain/beurre/confiture et une assiette de fromages/charcuterie en entrée, j'en déduis qu'il s'agit plus d'un PDJ que d'un déjeuner. Pour info, il est alors 13 heures à Ashgabat, mais avec cette compagnie improbable nous ne sommes plus à une curiosité près !
Tout cela est accompagné d'une cassolette chaude, remise "de la main à la main" par les PNC, selon le protocole bien rodé, si l'on peut dire, de T5. L'hôtesse a d'abord essayé de me refiler un bouguiboulgua infâme (à la vue) qui consistait en un tas de riz sur lequel un morceau de voilaille traîanait de manière désuète en insistant sur le fait que c'était 'typical turkmen dish", ce qui a au moins permis de vérifier qu'elle parlait quelques mots d'anglais. Mais je ne me suis pas laissé faire et j'ai obtenu ce "beef" aux pâtes, un peu plus appétissant, quoique…
L'offre liquide se limite à des boissons froides non alcoolisées…
… ainsi que du thé ou du café.
Une fois étalé sur la tablette du siège 13F, ça donne ceci…
… et cela en utilisant celle du 13D.
Les écrans IFE sont restés désespérément en position inactive. Je décrète alors que l'heure du repos a sonné. Je relève les accoudoirs et je m'installe pour une longue sieste. C'est quand même le top de pouvoir s'étaler de la sorte dans un vol aussi long et une compagnie aussi peu avenante question service. Imaginez l'enfer que ça doit être dans un vol complet pour celui qui se retrouve à un siège milieu à l'arrière de l'avion. Bien sûr ni coussins ni couvertures n'ont été proposés, pas plus que dans le B777 précédent. Les petits plus pour améliorer le confort des clients, ce n'est pas le genre de la maison.
Je me réveille plusieurs heures après, sans savoir exactement où se trouvent ces montagnes enneigées puisque de géovision il n'y a point.
Un petit tour aux toilettes, neuves comme l'avion et dans un état correct, est l'occasion de faire cette photo de la cabine depuis les rangs arrière, nettement plus garnis que ceux de l'avant et du milieu. Il devait y avoir une petite centaine de pax à bord, très majoritairement en provenance de Bangkok comme déjà indiqué.
Ne sachant pas à quoi m'en tenir question catering pour la suite du vol, je dégaine ma dernière cartouche : une eau minérale subtilisée lors de mon passage à l’ineffable "Louis' Tarvern" de BKK…
Je ne sais pas si c'est lié à la marque de cette eau, qui devrait être servie sur les vols à destination de Lourdes, mais voilà qu'une collation est servie ! Pas de coffret cette fois-ci mais cela : c'est ma 4é cassolette chaude depuis le départ de BKK une douzaine d'heures auparavant. Elle contient deux chaussons, l'un au fromage et l'autre à la viande, particulièrement infects.
Avec toujours les mêmes boissons. C'est alors que j'ose demander à la même PNC qui avait déjà tenté de me refiler le fameux plat national au repas précédent si du vin ou de la bière sont disponibles. Dans un anglais toujours aussi rude elle me répond par la négative. Je reste muet mais j'ai sans doute dégagé une expression peu amène genre moue ironique et froncement des sourcils vers le haut, voire un petit hochement horizontal de la tête. Elle m'apostrophe alors dans la foulée en me demandant d'arrêter de prendre des photos car c'est interdit ! Le mystère demeurera entier : m'aurait-elle fait la même remarque si je ne l'avais pas agacée avec le plat chaud et les alcools ? Je pense que non.
Je ne vais quand même pas me laisser impressionner par si peu, et je continue comme si de rien n'était…
… d'autant que nous survolons à présent des terres connues.
Eh oui, c'est déjà la descente vers CDG.
Enfin, quand je dis "déjà", ce n'est pas exactement le mot qu'il faut, car ça fait quasiment 7 heures que j'ai embarqué dans cet avion.
Une semaine après l'avoir quitté quasiment à la minute près, voici de nouveau un environnement aéroportuaire qui m'est familier.
Et voilà, on se pose à 15h15, alors que notre horaire d'arrivée est 15h05, après un vol effectif de 6h15. Un vol aussi long en B737, je pense que c'est un record me concernant.
Le roulage est très lent. Les pilotes de T5 ne sont sans doute pas des experts de la plate-forme de CDG, alors ils sont prudents au milieu du dédale de taxiways.
On sera au bloc 10mn plus tard au terminal 2D. Vingt minutes de retard au final, donc quinze de rattrapées mais on aura quasiment traîné jusqu'au bout la 1/2 heure perdue au départ de Bangkok seize heures plus tôt.
Le but de ce retour vers Paris, baroque mais quand même soumis à quelques contraintes de temps, étant de rentrer à la maison sans trop entamer le weekend, je quitte rapidement les lieux non sans avoir photographié furtivement la classe J de ce B737-800, sous l’œil médusé de la PNC qui m'avait interdit ce genre de pratiques un peu plus tôt. Ma circonspection concernant le produit J de T5 reste identique à celle dégagée du vol précédent : il y a certes des couvertures, vertes cela va de soi, mais qu'est-ce que cela peut bien donner sur le plan catering/boissons ? Et sans IFE car je n'imagine pas un instant que des i-pads soient proposés. Si un FRiste téméraire a le courage de se lancer sur un vol T5 en J pour nous éclairer un peu plus sur le sujet, j'en serais ravi.
La PNC "made in KGB" n'est pas au bout de ses peines. Comment pourrai-je débarquer après deux vols sur Turkmensitan Airlines sans immortaliser le portrait du vénéré Président Berdimuhamedov ? C'est ce que je fais sous son nez, de manière un peu provocatrice je l'avoue, ce qui me vaudra bien évidemment en guise d'au revoir de recevoir une nouvelle volée de "no photo" et autres amabilités du genre. J'attends de poser le pied sur la passerelle télescopique avant de me retourner en lui lançant dans un anglais bien simple qui devrait être à sa portée : "We are in France now, I do what I want".
Ce sera le mot de la fin !
La pub de la 3° de couv ? c'est évidemment pour un fournisseur d'accès internet. (Mon niveau en turkmène est suffisant pour comprendre la page d'accueil du site internet^^)
Je suis rassuré de voir que T5 est suffisamment confiante en son étoile pour avoir un rang 13 dans cet avion, contrairement à certaines legacies européennes.
J'admire ta prise de photos en débarquant, au risque de te faire blacklister par T5.
Merci pour le partage !
Merci de ton commentaire et pour la traduction. Je finis par me demander quelle est la langue parlée (et écrite...) sur la planète que tu ne maîtrises pas ! J'avoue que ne n'aurais pas été aussi téméraire vis-à-vis de l'interdiction de photographier si nous n'étions pas en direction de notre chère République "libertaire, égalitaire et fraternitaire..", valeurs qui ne semblent pas encore avoir imprégné le Turkmensitan, ou tout au moins sa compagnie nationale...
Quel vol!!! C'est encore plus vert que chez Alitalia. Voilà une compagnie que j'aimerais bien essayer histoire d'être encore plus caustique. Mille mercis pour ce FR absolument hors-normes. De loin mon préféré dans la longue liste des suites épistolaires des aventures de Lucky Luke. Comme l'a dit Marathon, un rang 13, qui plus est en issue de secours, ça décoiffe. Perso, je suis tenté. By the way, chez AZ ni rang 13 ni rang 17 encore plus porte-malheur que le premier. L'aéroport semble être une réussite architecturale à défaut d'une réussite commerciale. Le catering est lui digne des meilleures...poubelles ou toilettes mais je suppose que l'on ne vole pas sur T5 pour le plateau repas. Dernier kudos pour la réponse franche du berger à la bergère. Et pan dans les dents!
À bientôt! Guillaume
Merci beaucoup pour tous ces compliments. Eh bien si tu es tenté par une aventure similaire sur Turkmenistan Airlines, je ne peux que t'encourager à y aller. Peut-être vont-ils s'améliorer avec le temps car ils disposent au moins de la base pour y parvenir : les cabines tout à fait au goût du jour. Un peu comme Alitalia? une compagnie que j'aime beaucoup mais dont il est vrai que le personnel de bord et au sol est souvent décrié pour son manque d'attention envers les clients... A bientôt.
presque 7h en 737 et sur T5 en plus!
Je connaissais Turkmenistan airlines pour 2 choses: 1- J'ai deja vu des prix (très) attractif d'Europe jusqu'à Bangkok avec eux. 2- J'ai vu plusieurs fois que c'était considéré comme la pire classe economy du monde.
Ce FR confirme bien. Entre les cabines (et les écrans présents mais qui ne servent à rien), la nourriture qui a l'air vraiment mauvaise, et des PNC aussi charmant, sa place de bonne dernière semble méritée.
Ce n'est pas cher mais quitte à payer 200 euros l'aller/simple vers Bangkok autant prendre Norwegian depuis la Scandinavie :P C'est sur que DY est moins attractive d'un point de vue avgeek.
Merci pour ces deux FR!
Merci du commentaire. On est bien d'accord : c'est bien la curiosité du fana d'aviation, et elle seule, qui m'a fait choisir T5 pour ce retour d'Asie car l'axe Bangkok-Europe étant certainement l'un des plus concurrentiels sur le plan tarifaire, on peut trouver bien mieux comme produit à des prix similaires.
Merci pour ce FR qui ne donne pas du tout envie de voler avec Turkmenistan et ses PNC formés par la pénitenciere des Baumettes.
Le catering est présent mais ne donne pas trop envie et l'amabilité des PNC fait peur.Tu as bien fait d'attendre d'être sur la passerelle pour te rebeller ! Toujours la jolie photo kitsch en tête de cabine. C'est une "expérience" à coup sur mais pas sur que j'ai envie de la tenter un jour.
Merci Christophe. Même si j'appelle de mes vœux que d'autres FRistes fassent à leur tour cette expérience, on ne peut pas dire que ces deux FRs fassent une pub très positive à T5. Disons qu'il faut être un peu maso pour tenter ça, mais comme je le dis plus haut à Okapi, ils vont peut-être s'améliorer avec le temps... A bientôt.
Merci Luc pour cette suite (et fin?) à bord de la riante compagnie de SE le Président Berdimuhamedov.
Vu la bienveillante passion de ce Grand Homme pour Sa Compagnie, je suggérerais aux administrateurs de notre site favori de bien vouloir lui décerner un compte de membre d'honneur : ainsi peut-être aurions-nous plus rapidement un reportage en J !
Un 738 pour un vol de 7h : cela me rappelle UU entre RUN et BKK, mais le catering, en Y+ tout au moins, était meilleur.
Les PNC sont de haut niveau : ton attitude d'occidental gâté décadent est à éviter dans le sens CDG-ASB : au risque de te voir bypasser la file d'attente pour d'autres destinations ;=)
En tous les cas, en dépit d'un appareil flambant neuf, ce vol donne l'impression d'un voyage il y a une trentaine d'années.
A bientôt !
Merci à toi d'avoir commenté. Oui, c'est bien parce que je me sentais protégé par un survol de l'UE et une arrivée à Paris que je l'ai un peu ramenée avec cette gardienne de prison qui faisait office de PNC. Dans le sens opposé, j'aurais fait profil bas car le rieur Mr Berdimuhamedov ne l'est sans doute pas autant quand on ose malmener sa belle compagnie et ses zélés employés. Quant au produit en général, tu as raison, on retrouve sur T5 en 2017 ce qu'Aeroflot devait servir dans les années 80 sur un Moscou-Vladivostock... A bientôt.
Merci pour la découverte de ASB, un aéroport au contenant joli mais au contenu bien triste.
Désolé, mais je ne suis pas volontaire pour essayer la J de T5 ^^
Où es-tu allé cherché 1 point pour l'équip... NO PHOTO !
Merci à toi. Très belle aérogare effectivement, qui pourrait justifier un réseau et une flotte de T5 multipliés par 10. Quant au PNC, tu as raison, 1/10 c'est vraiment généreux comme notation. On dira que c'est un point d'encouragement à aller regarder ce qui se fait ailleurs...
A quand un match Saint Etienne-Ashkabad ?
L'aéroport a tout d'un grand... Vide !
On prend les mêmes et on recommence, ce n'est pas la joie avec les PNC
Presque 7h à bord d'un B737, quel beau sacrifice^^
Le mag de bord n'a rien à envier à d'autres, par contre les nuls en géo ne sont pas gâtés !
Le catering est généreux, quoique on en dise...
J'ai bien ri à la fin du report, mitrailler au nez et à la barbe ? de la PNC médusée, elle doit encore te maudire :)
Merci Luc pour ce FR, à bientôt !
Merci Hervé de ton commentaire. Tu as tout résumé... et mieux vaut en effet terminer en prenant tout ça à la rigolade... A bientôt.
Merci Luc pour cet excellent FR !
Miracle lors du transit, vous avez pu court-circuiter la file ! L'aéroport est désert, visent-t-ils d'en faire un hub entre l'Europe et l'Asie vu le dimensionnement ?!?
Merci de vous être sacrifier lors de ce vol en 737 sur cette compagnie ! Le jeu n'en vaut pas la chandelle vu la nourriture, les PNC et l'IFE inexistant !
A bientôt
Merci du commentaire. Question sacrifices de ce genre, j'ai l'habitude et j'en redemande même... !
Pour la file bypassée, j'avais l'avantage d'être parmi les premiers à débarquer du 777 et à aller à CDG qui était le 1er vol en correspondance, ce qui a déclenché le lancement de ce passe-droit bien involontaire. Preuve que le "hub" d'ASB est loin d'être rôdé alors qu'il est ultra moderne dans sa conception et gigantesque par sa taille. Encore faudrait-il que T5 implémente le "through check-in" au départ de ses escales périphériques, pour ne pas avoir à ré-enregistrer tout le monde à ASB pendant le transit. Un signe de plus de l'amateurisme et de l'impréparation de cette compagnie en matière de produit. A bientôt.
Merci Luc pour ce FR.
Plus de six heures à voler à bord d'un monocouloir, c'est hard. Heureusement que tu as eu trois sièges.
Aéroport moderne, rutilant et neuf qui pourrait faire un bon hub mais la compagnie est trop bof bof. Qu'un vol ne soit pas satisfaisant, ça arrive, mais alors deux.
Ne reste plus que les bas tarifs pour attirer les chalands
Merci. Ou tu as raison, le triplace en exclu à l'issue de secours m'a sauvé car ce long vol pour un mono couloir avait tout pour être dans le top ten des pires de ma carrière de pax. Le leader reste dans ce domaine un BKK-OTP en A310 Tarom pendant la guerre de Yougoslavie. Lors de l'escale technique à AUH, 90% des pax, serbes pour la plupart, sont acheté au duty free frigos, fours à micro ondes et autres produits d'électro ménager avec lesquels il a fallu cohabiter en cabine pendant le reste du vol dans des conditions épouvantables. Turkmensitan Airlines à côté, c'est le luxe :-) A bientôt.
Merci Luc pour cet exotique FR !
En voyant le portrait du président, cela me rappelle la Tunisie avec le portrait de Ben Ali affiché un peu partout.
En tout bravo d'avoir osé prendre une compagnie aux services des plus soviétiques et qui ne donne pas envie de voyager avec eux !
A bientôt.
Merci ! Oui, c'est tout à fait ça concernant Ben Ali et d'ailleurs je trouve que les visages des deux personnages se ressemblent assez :-). Sans doute le mimétisme du culte de la personnalité hypertrophiée. Ça fait sans doute encore de l'effet dans les campagnes désinformées mais dans un cadre international comme l'est le transport aérien c'est vraiment ridicule de s'afficher comme ça. En tous cas, même AIr Koryo n'en fait pas autant...
Concernant Ben Ali, je me souviens d'avoir volé sur il y a une dizaine d'années sur Sevenair qui avait changé son nom d'origine (Tuninter) juste pour faire allégeance au "grand leader" parce qu'il était monté sur le trône, si l'on peut dire, le 7 novembre 1987. Eh bien leur inflight magazine, encore plus que celui de T5, était une véritable ode au Président, sa vie, son oeuvre...
A bientôt.
Merci Luc pour ces intéressants FR ! T5 et ASB donnent vraiment une curieuse impression d'inachevé : des avions neufs et confortables... mais sans programme sur les IFE et avec des PNC en mode gardiens de prison. Plusieurs services chauds... mais pas bons. Et ASB, espacé et moderne... mais vide. Une expérience AvGeek vraiment à part !
Merci Guillaume. En positivant, on pourrait imaginer que T5 et son hub d'ASB sont toujours en phase de rodage et que la méga compagnie incontournable de demain entre l'Europe est l'Asie est tout au début de sa construction. En tous cas, les installations aéroportuaires et l'achat d'avions neufs et bien équipés pourraient le laisser penser. Reste à savoir si ça se concrétisera un jour... A bientôt.
Merci pour cette suite!
Bon un 737, bien courageux merci du sacrifice ;-)
Une superbe découverte, autant de l'aéroport que de la compagnie.
Mais à nouveau dur dur de faire ces heures sans IFE et le reste...
Au moins c'est exotique! À bientôt!
Merci :-). Comme je le dis plus haut à Gaetan, je suis toujours partant pour ce genre de sacrifice du moment que ça rajoute une "nouvelle entrée" à mon flight log ! Ceci dit, c'est vraiment le faible remplissage qui m'a permis d'échapper à l'enfer... A bientôt.
Merci pour cette suite Luc,
Whaouh quel vol! A part les trois sièges en sortie de secours, pas grand chose de positif...
En plus si T5 st dry, peu de chances que je la prenne même en J.
La toiture de l'aérogare est très belle.
A bientôt
Merci. En tous cas, je vois que la plupart des commentaires vont dans le même sens et que rares sont les FRistes prêts à tenter l'expérience T5 à leur tour. A bientôt.
Salut Luc,
Merci pour ce FR retour Paris avec une compagnie insolite !
Un aéroport gigantesque mais peu utilisé ! Le pays a vu trop grand un peu comme à Astana j'ai l'impression.
Même avec des tarifs attractifs cette compagnie ne m'attire guère :/ Ton FR aura eu le mérite au moins de faire découvrir cette compagnie bien mal connue du grand public.
A bientôt
Alexis
Merci Alexis. Oui, tu as tout à fait raison, je faisais la comparaison avec Bakou et l’Azerbaïdjan mais Astana et le Kazakhstan peuvent tout à fait servir comme référence à ce que les turkmènes ont voulu faire question aéroport. Concernant la compagnie nationale, j'ai cependant trouvé Air Astana très loin devant ses consœurs de la région, bien mieux qu'Azerbaijan Airlines et avec des années lumière d'avance sur Turkmensitan Airlines. A bientôt.
Merci Luc pour ce FR.
Au début je pensais qu'on allait avoir le contre point du vol précédent.
Un passage connection organisé et réactif, un appareil tout neuf, certes MC mais avec écrans collectifs. Tout semblait bien se passer jusqu'à un terminal propre et fonctionnel où il ne faut pas slalomer.
Malheureusement il était écrit que T5 faillirait.
Comme tu l'as dit il n'y a plus qu'à espérer que leur classe J soit stellaire mais j'en doute. Mais ne compte pas sur moi pour tester le salon T5 de ASB. Quoique...vous verrez ds quelque temps que ce serait possible à condition qu'il y ait des choses à voir autre que la statue du Turkmenbashi.
Merci de ton commentaire. C'est vrai que ça semblait pas trop mal parti, mais après ce que j'avais connu sur le 1er tronçon je me disais bien que T5 ne s'était pas métamorphosée en l'espace de quelques heures... et le naturel a vite repris ses droits. Une expérience en tout cas à déconseiller à tout Mogoy qui se respecte :-). A bientôt.