Avis du vol entre Milan et Paris en classe Economique avec Air France

Paris Milan avec Air France, Paris Milan avec Alitalia, Paris Milan avec Vueling. Il est gentil l'Okapi mais il fait pas autre chose que du Paris Milan en ce moment? Ben, si, justement il y a aussi du Milan Paris :-D !!!
Boudiou, quelle diversification, quelle originalité! Alors c'est parti, northbound comme disent les Brexitois!
Rentré de Paris pour le week-end du Salon du meuble avec Vueling (le récit de mon infédélité à l'Alliance peut se lire ICI, je repars vers ma ville natale après un petit week-end en famille et au chaud. Les températures seraient presque estivales pour des gens du nord de la Loire.
Je tiens d'ailleurs à féliciter les gens du marketing de chez Vueling qui savent concocter des emails accrocheurs: "Laissez-nous vous faciliter les choses. Rentrez à Paris". Ce sera pour une prochaine fois, promis!

Bon. Cette fois-ci, c'est depuis l'aéroport citadin de Milan Linate que je décolle avec Air France et le traditionnel babybus, ou A318 pour les intimes. Vol acheté quelques jours auparavant pour une somme modique. Un retour prévu au mois de juin. C'est ainsi que j’enchaîne les vols à plus ou moins long terme. Je renseigne toujours quant à ma préférence de siège bien avant l'enregistrement en ligne depuis l'application mobile. Ça marche presque à tous les coups bien qu'il faille parfois savoir jongler entre les deux applis d'un même groupe pour obtenir ce que l'on veut.
Chez Air France, c'est hublot générique…

Chez KLM, je peux choisir où me poser!

Bonjour ou bonsoir, selon votre fuseau. Les plus assidus d'entre vous auront noté la présence de DEUX sucrés sur l'image d'en-tête. Cela fait suite à une attitude toute mienne bien effrontée que vous pourrez lire ou relire ICI, histoire de vous mettre dans l'ambiance.

L'AVENIR APPARTIENT…

Réveil comme les poules. C'est toujours trop tôt mais pas le choix, faut y'aller.

Je laisse Neil, mon gamin aviateur à l'école française sous bonne garde militaire. Je suis un peu à la bourre par rapport à ce que j'avais prévu mais l'avantage d'avoir un aéroport presque dans la ville, c'est qu'on peut y arriver facilement par les transports en commun. De plus, à €1,50 le ticket, la comparaison "accès" avec Malpensa s'arrête là. Aller au pied des Alpes coûte 10 fois plus cher.

Je profite de mon temps de trajet pour voir où en est l'avion qui arrive de Paris. Un retard est annoncé mais pas sa position exacte.

Planefinder à la rescousse! On fait la course?

Métro plus bus pour une arrivée presque à l'heure de l'embarquement. Ahhhh, si j'étais Gold, j'aurais accès au salon. Et puis, surtout, je passerais sans problèmes au "fast-track" (voir mes expériences précédentes); et bien non! Point besoin d'être Gold. Le Silver suffit amplement ici et j'ai même pu tester l'Ivoire comme passe-partout, merci AF. C'est donc en moins de cinq minutes chrono que j'ai franchi le Rubicon (sans mauvais jeu de mot de joaillier). Quelle heure est-il? Suffisamment tôt pour un vrai café, ristretto cette fois, ne souhaitant pas abuser de mon facteur chance.

L'embarquement n'a pas débuté. Caffè!!!

Mais si le liquide ne déçoit jamais, qu'en est-il du solide? Je vous laisse seuls juges mais avouez que ça a de la gueule! C'est pas chez *bucks qu'on voit un truc pareil.

Le téléphone se met à vibrer pour m'annoncer que l'embarquement a commencé. J'ai encore le temps d'acheter de quoi reconstituer mes réserves parisiennes de tabac à rouler et de filer vers la porte d'embarquement. Je n'avais jamais remarqué que Victoria avait son espace réservé ici aussi alors que c'est pile devant mon nez. Faut dire que je ne suis pas très rouge à lèvres non plus.

Où est ma porte ce matin? A21, tiens, zéro paxbus aujourd'hui? Mais c'est Bizance!

Il y a deux parcours pour y arriver depuis le duty-free mais le plus évident, le plus emprunté, c'est justement le moins pratique. Ah les merveilles de l'Italie: on descend pour remonter. Les architectes Italiens n'ont visiblement jamais lu Robert Frost! Je vous épargne le Duomo en Lego. J'ai mieux pour la prochaine fois. Suivez le guide!

La salle d'embarquement est là, pile devant moi. Linate, ce n'est pas très grand. Mais d'abord, un peu de spotting à travers du verre vert. Un peu space mais ça passe.

Il y a foule en porte. C'était prévisible et je ne suis pas en avance. En plus j'ai un bagage à main à caser dans les coffres alors direction le podium. Les vrais SP ont sûrement déjà pu poser leur séant premium à bord. Les Silvers comme moi doivent laisser passer les Élites +++ et ++ et simples + mais embarquent avant la plèbe. Avec ça, j'aurai ma place assurée au purgatoire. Place, faites place, j'arrive! La file de gauche est quasiment vide et c'est avec un sourire narquois que j'admire un petit groupe de parasites se faire refouler poliment. Ne vous en faites pas les amis, on se retrouve à bord.

Pas d'offre presse papier ce matin. Bizarre. De toutes façons j'ai téléchargé de quoi lire dans le RER depuis l'appli AF Press. J'espère que ce n'est pas une nouvelle tendance pour Linate, maintenant que le gros du trafic est dérouté sur MXP. Sinon, ça va faire comme l'histoire du démontage du radar au sol transféré à Malpensa depuis Linate, juste à temps pour l'inauguration du nouveau terminal 1. Il n'aurait pas été inclus dans le budget initial. Du coup, par un jour de brouillard comme tant d'autres à Linate, un MD80 de Scandinavian a fauché au décollage un bizjet qui s'était égaré dans la purée de pois et l'accident avait fait 118 victimes. RIP
Sans transition, je ne bipe pas lors du scan de mon BP donc je resterai cantonné en fond de cabine, mais c'est moi qui l'ai voulu ce siège en 22A. Et puis une fois passée la jaune passerelle, ça se bouscule un peu au portillon.

Je ne sais pas pourquoi mais le couple devant moi…ça va être mes voisin, j'en suis convaincu.

Premier instant porte!

Accueil très courtois de la CC. Et puis je vois un truc rouge qui pourrait bien être photographié vu qu'on ne le voit pas souvent dans les FR:

"Madame, cette photo, c'est pour mon flight-report. J'espère que vous ne voyez pas d'inconvénients à ce que je photographie les détails du vol de ce jour. Flight-report? Mais je connais. Amusez-vous bien et soyez gentil avec nous. Madame, je vous promets de bien me tenir à bord et surtout, d'être le plus franc possible." Après ces préliminaires bienséants, j'avance vers le fond et je rencontre le PNC qui officie au milieu de l'appareil. Salutations elles aussi cordiales auxquelles je réponds et ajoute: "Je crois que c'est bon pour les croissants. Vous pouvez éteindre les fours!" Il en rit et me dit qu'effectivement il fait très chaud à bord de l'appareil. Puis, d'ajouter qu'il n'y aura pas de viennoiseries sur ce vol. À cette heure-ci, c'est biscuit. Je lui réponds qu'à ce rythme ce sera bientôt bonbon. Il y a toujours eu des pains au chocolat ou des croissants sur le 9 heures 55. "Vous êtes un habitué? Un fidèle rapporteur surtout!" puis je continue mon chemin pour retrouver…le couple d'avant dans la passerelle. Deux touristes américains. Sorry, I'm afraid this is my seat. Je m'installe pendant que le reste des passagers continue d'embarquer. Les formalités d'usage avec le siège dont le pas(ris pas cher) est archi-connu.

Tout autant que le contenu de l'aumônière.

Cette manie persistante de coller ses chewing-gums sur le dossier des sièges. Les compagnies aériennes devraient penser à coller une pellicule de protection à défaut de sensibiliser les passagers sur un nécessaire changement de comportement…

Détail des housses sur les sièges

Ou bien détail des sièges sous les housses

C'est une cabine bien remplie ce matin. Beaucoup de passagers en transit à CDG, notamment vers l'Afrique. Le grand réseau AF est populaire ici.

C'est officiel, nous allons pouvoir partir à l'heure. Au moins, l'embarquement a été rapide. Beau ciel bleu dehors.

Je passe en mode avion pile à l'heure. Repoussage avec vue sur un A320Neo de Lufthansa puis consignes de sécurité en mode manuel.

Un peu de spotting pendant le roulage vers la piste 36 et décollage sans beaucoup d'attente.

Les Brésiliens se bronzent au soleil…

et ce Boeing 767-200F de West Atlantic se prélasse en attendant sa prochaine mission cargo pour le compte de TNT.

Derniers contrôles de l'équipage avant le décollage.

Révision mécanique en cours chez les pompiers. Ce n'est pas le moment de prendre feu. Ils pourraient faire leurs cochonneries la nuit pendant que l'aéroport est fermé…

Point d'attente 36

PNC, décollage imminent!

Nous nous élançons sur la piste dans un vrombissement de moteurs.

C'est à peu près ici que le MD80 de Scandinavian a heurté le Cessna le 8 octobre 2001 susmentionné.

En l'air à 10 heures et 11 minutes

Ciao Milano, à dans quelques jours!

La gare centrale (Stazione Centrale).

L'autre grande gare, Milano Lambrate.

Si proches l'une de l'autre!

L'aérodrome de Bresso dans la banlieue nord de Milan.

Direction le nord-ouest, nous poursuivons la montée en passant proche de Malpensa.

Le Lac Majeur.

Les premiers sommets enneigés.

Sucré ou pas salé?

Alors que le temps se couvre sur les massifs, les PNC sont libérés, leurs chariots aussi.

Voyons comme l'équipage répondra à ma demande de "doublé du jour". Chez Alitalia, cela s'était soldée par une réaction surprenante et peu amusée de l'hôtesse qui me servait mon en-cas. (voir mon FR AZ419 - FRA-LIN) Voyons comment cela se passe chez AF. Nous irons bientôt voir chez KLM et vous pourrez juger par vous-même qui sort vainqueur de ce test.
Aujourd'hui, la politesse est de mise: Monsieur, que puis-je vous servir à boire? J'aimerais un café ET un jus d'orange si'il vous plait. Un biscuit avec ça? Plutôt du salé. Sur ce vol, nous n'avons que du sucré. Soit, alors je veux bien d'un deuxième biscuit, pour accompagner le premier que vous m'offrez si gentiment. Un peu interloqué au départ, le steward se prête au jeu. Voici mon butin du jour. Mes deux voisins d'ailleurs étant certainement plus habitués au régime cacahuètes des compagnies US n'osent accepter. Il insistera pour leur refiler un biscuit à eux aussi. Le gars le met dans son sac, la fille déguste sans retenue. Savourez la Bretagne et son bon beurre braves gens!
Allez, 1 point de marqué pour la note restauration et 1 point pour l'équipage.

J'aurai même droit à un refill de café.

Puis je passe le temps comme je peux. Le gobelet sert d'adaptateur, le diamètre de la mini canette étant trop mini pour tenir dans le porte-gobelet.

Côté divertissements, il y a lecture sous format électronique. Elle n'est pas forcément du goût de tout le monde mais je m'en accommode parfaitement. Certes, l'écran d'un téléphone reste mal adapté à certaines lectures mais les heureux possesseurs de tablettes pourront eux-aussi en profiter.

Les amoureux du papier peuvent encore se consoler avec les papiers de bord.

Merci à Marathon pour m'avoir rappelé récemment que c'est bien à bord des avions Air France qu'il est spécifié, en image, que l'on ne saurait en aucun cas s'allonger sur la moquette, fusse-t-elle propre. Et dire que je l'ai vu des dizaines de fois cette carte plastifiée!

Et je regarde par le hublot ce qui me semble être un Airbus d'Air Berlin.

Confirmation après zoom massif

PNC, DéBUT DE DESCENTE!

Nous ne serons pas restés très longtemps à notre altitude de croisière. Le beau temps qui règne sur Paris promet une approche vers l'est. Et quelle approche! La capitale reste une des plus belles villes du monde, surtout vue de haut, loin des cohues et du tumulte.

Les déchets sont récupérés et l'équipage prépare la cabine pour l'atterrissage. "Mon" steward passera, équipé d'une tablette, informer les passagers en correspondance de leur prochaine étape. Bonne chance au PAF M'sieurs Dames. Vous allez voir, chez ParisAéroport on vous aime tant que tout est fait pour que votre passage aux frontières soit une expérience inoubliable. Voilà de quoi passionner vos proches et amis une fois que vous serez arrivés chez vous. Les longues soirées au coin du feu!

Je crois que c'est ici que les nuages de l'Île-de-France sont fabriqués

Les pistes d'Orly bien visibles et en contre-bas bas, la Seine, la BNF et les tours du quartier des Olympiades, que je connais bien, et pour cause. Je n'ai pas vu le bouton ARRÊT DEMANDÉ sinon, j'aurais pu éviter le RER depuis Roissy.

Nous traversons Paris de part en part pour finir en banlieue ouest avant une virée au cap nord et une captation de l'ILS de la 08R.

Beaucoup de mal avec cette photo, mais un coup de photoshop la rend à peu près regardable.

Les deux tours parisiennes et le Bois de Boulogne

Celle de Versailles n'était pas mieux. Retouchée elle aussi, c'est plus sympa.

Cap Nord d'abord, puis à droite au cap 050° pour aller chercher l'axe de la 08R

Les banlieusards experts me corrigeront peut-être mais cela me rappelle Conflans et l'Oise qui se jette dans la Seine

Du côté d'Ermont je crois.

Le CdB invite les PNC à s'asseoir (il a un grand sens de l'hospitalité). Villiers-le-Bel ?

Finale et courte finale

C'est l'heure des départs LC.

Touché, posé, rien de cassé.

Freinage efficace, nous dégageons pour attendre avant de traverser la 08L.

Pour certains, il semblerait que nous sommes déjà en porte. Certaines gens n'ont vraiment aucune idée de l'endroit où ils sont. Certes, l'annonce de bienvenue prête à confusion: Vous pourrez détacher votre ceinture une fois la consigne lumineuse éteinte mais tout de même. Une dizaine de passagers cherche déjà à récupérer leurs bagages dans les coffres! S'ils savaient que ce vol est quasiment toujours destiné à une balade en bus avant l'entrée dans le terminal, ils resteraient assis bien sagement. Deuxième annonce et passage du PNC pour réprimander les agités.
Traversée de la piste d'envol puis roulage au gré du trafic. Vous l'aurez deviné, à chaque arrêt, ce sont toujours les mêmes qui se lèvent. Re-steward dans le couloir pour tancer les pauvres d'esprit. En revenant vers le fond de l'appareil, je lui lance un sourire compatissant en lui disant qu'on ne change pas la nature humaine. Il me répond que c'est à chaque vol la même chose. À mon avis, dis-je, ces gens-là doivent souffrir hémorroïdes! Une franche rigolade suit ma boutade.

Aucun doutes sur l'alliance qui règne en maître ici.

Le 2F en vue et ses voisins

easyJet en force et un 777-200 plus un 320 Olympique d'Air France en terres inconnues

PNC, DERNIER VIRAGE!

Nous voici rendus au point de parking.

Les frustrés d'avant hésitent puis, emboîtant le pas de leurs voisins, ils se lèvent eux-aussi. Pas moi; j'attends bien calmement que tout le monde ou presque soit sorti pour prendre congé de l'équipage.

Je débarque, rigoureusement en dernier lorsqu'il s'agit d'un paxbus. Le rappeur et le banquier me précèdent.

Je salue l'équipage en expliquant au steward le coup du second biscuit et la différence de réaction avec AZ. Il a l'air satisfait que je ne l'ai pas recalé à l'oral. Je partagerai mon opinion avec la CC qui attend en porte: Alors, tout s'est bien passé? Très bien, j'ai même gagné un biscuit! Merci et bonne continuation. Ultime instant porte:

Dernier coup d’œil sur notre avion…

Et encore une réprimande de la part d'une employée au sol. J'y suis abonné. Pas de photo s'il vous plait. Cette fois c'est poliment demandé donc je limite le mitraillage tout en souriant. Je sais qu'avec les vapeurs de kérosène, on cherche toujours à limiter les risques dus aux appareils électronique mais quand même, cette paranoïa est totalement infondée. On peut voir la mégère apprivoisée à qui je fais coucou depuis le bus.

Paxbus ou Airbus, le cockpit est un endroit réservé aux seuls initiés.

Par ici la sortie!

Notre bus nous laisse au pied du 2F. L'architecture du bâtiment reste agréable à cet étage.

Une fois dans le terminal, je suis agréablement surpris de constater que cette fontaine est en ordre de marche. J'en profite pour remplir ma bouteille puis me dirige vers la sortie.

Pas de bagages à récupérer, je file prendre mon RER.

Livraison en attente pour du FCO arrivé à 10 heures 10 ??? C'est des farceurs ou des endormis chez AdP. Quand je vous disais qu'ils vous aiment tant qu'ils ne veulent pas vous laisser partir!

Les minutes gagnées seront gaspillées dans le temps d'attente pour recharger mon pass Navigo. Une queue monstre et l'impossibilité de payer par carte sur bon nombre de machines. Chers amis de la SNCF et de ParisAéroport: À quand des distributeurs de titres de transport dans les zones de livraison des bagages? Ce panneau est certes prometteur mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.

Si l'on peine à voir des ATR sur cet aéroport, d'autres tondeuses ont fait leur apparition. Je trouve l'idée bonne.

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Pour conclure ce FR, voici ma modeste contribution à un autre indicateur semble-t-il important sur ce site. L'indice Campari. Ce précieux liquide est évidemment meilleur marché dans son pays d'origine. L'abus d'alcool est bla bla bla. Perso, je retiens la version aviateur: 24 hours from bottle to throttle.

Merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.