Bonjour, et bienvenue dans la suite de mon routing de Pâques vers Abu Dhabi.
Bref rappel du routing :
CDH-DOH, QR, A350-900, Y : Ici
DOH-AUH, QR, A320 Sharklets, Y : c'est ici
AUH-… : coming soon
…-… : coming next
Nous nous étions quitté face à ce gigantesque écran, situé juste après le PIF de DOH.
Le FIDS est très très rempli et ce n'est pas forcément évident de s'y retrouver, surtout quand il y a plusieurs vols pour la même destination en peu de temps !
Nous avons encore près de 2 heures devant nous, ce qui laisse suffisamment de temps de découvrir l'un des aéroports les plus modernes et les mieux notés au monde. Voyons voir si c'est mérité ;)
Et pour commencer, l'inévitable "ours-lampe" d'Urs Fischer, monstre de bronze pesant près de 20 tonnes. Je m'abstiendrai de donner une opinion sur la beauté de la chose, surtout vu le prix de 12 millions de dollars !
Comme désormais dans presque tous les aéroports sauf CDG, la loterie automobile avec au choix un Boxster (le vrai, avec 6 cylindres sous le capot) ou une McLaren 650S
Le gigantesque Qatar Duty Free où l'on trouve absolument tout et à tous les prix.
Les possessions Qataries ont essaimé à Doha, l'occasion de faire le plein d'English Breakfast chez Harrods
Si la McLaren ne vous suffit pas, une F1 Red Bull vous plaira peut être plus ! Comment ça elle n'est pas à gagner ? ;)
Des iMac sont en libre service à plusieurs endroits, si toutefois l'excellent wifi s'avérait insuffisant. L'aire de jeu pour enfants est design, c'est le moins que l'on puisse dire.
Vue sur les volumes de DOH. Même si cela ne transparait pas forcément sur les photos, j'ai trouvé cet aéroport assez sombre du fait d'un nombre restreint de fenêtres et puits de lumière… Mais sans doute est-ce nécessaire pour limiter les déperditions énergétiques lorsqu'il fait 50° en plein été.
Après un tour dans les boutiques alentours, retour à notre point de départ. De toutes façons, à Doha tous les chemins mènent au nounours ;)
Après avoir essayé une magnifique Tag Heuer à 1500$, il est temps de rejoindre notre porte d'embarquement qui n'est pas tout près. Pour cela rien de tel que les travellators !
Une fois arrivé à la porte, pas l'ombre d'un siège libre en haut. D'ailleurs à Doha comme à Dubai, les salles d'embarquement se situent pour la plupart au niveau inférieur du terminal.
Et la réalité au niveau du tarmac n'est pas la même qu'en haut !
La salle est sombre, bruyante, bondée et bordélique au possible… au point que je n'en ai même pas de photo. Heureusement nous n'y resterons pas bien longtemps puisque l'embarquement est annoncé.
Nouvel aéroport ou pas, les PAXBUS règnent toujours en maître ici semble t'il…et nous n'y couperons pas.
N'étant pas très au fait du règlement local, je n'ai pas tenté le diable en immortalisant notre A320 Sharklets du jour…
Au vu des sièges, en cuir noir surpiqué de vert, et de l'absence totale d'IFE, j'en déduis qu'il était destiné à Al Maha avant que QR ne renonce à s'établir sur le marché domestique saoudien.
En conséquence, le siège est assez dur et le pitch est plutôt restreint.
L'embarquement s'effectue longtemps avant le repoussage chez QR, impression qui se confirmera au retour. Les soutes ne sont pas chargées, et c'est logique puisqu'on attend encore des passagers en correspondance.
Un 777-300ER pour la navette DOH-DXB, pas mal !
Décollage avec vue sur les alentours de DOH. Les PAXBUS n'ont pas tous le droit aux "tentes" pour être à l'ombre comme les voitures.
Un site gazier, avec un départ de pipe-line. Peut être le pipe-line Dolphin à destination des Emirats Arabes unis ?
De nombreux méthaniers viennent prendre livraison de GNL
Je somnolerai à partir de ce moment, bien aidé par l'oreiller que vous avez pu remarquer sur le siège à l'embarquement. D'autant plus qu'il n'y a pas grand chose à voir à part quelques îles éparses, dont certaines sont équipées d'une piste d'atterrissage ! Îles privées ou destinées à l'exploitation du gaz ?
Le petit déjeuner, avec un sandwich soit disant au bacon mais en fait rempli…par une omelette au bacon (de dinde) ! Autant dire que c'est plutôt consistant. Le dessert est bon. Pour un vol d'une heure, la prestation surclasse sans difficulté une quelconque major européenne.
Apres les îles, les plateformes pétrolières / gazières que l'on compte par dizaines dans cette zone.
La cote Dhabienne est en vue.
Emirates Palace, les Etihad Towers, la tour ADNOC et le palais présidentiel
La Corniche
La grande île visible sur cette photo appartient à la famille Al-Nayyan qui règne sur Abu Dhabi. Des fois que l'accès soit un peu juste, mieux vaut voir large avec un beau pont à hauban à 4 voies ;)
Abu Dhabi Convention Center et l'hôtel Hyatt Capital Gate, bâtiment le plus penché au monde.
Un peu à l'écart du luxe de la Corniche c'est beaucoup plus industriel et nettement moins reluisant. Les approches des villes du Golfe sont d'ailleurs toujours assez déroutantes, entre des centre villes futuristes et des alentours qui semblent construits à ras du sol.
Le camélodrome au loin
L'approche se termine au dessus de ces villas puis d'une zone de verdure plutôt inattendue en plein désert.
Posé en douceur.
Le chantier du nouvel aéroport a pris du retard et le nouveau terminal ne sera pas inauguré avant 2019. L'architecture est prometteuse, avec un éclairage adéquat le rendu de nuit s'annonce du même niveau que le superbe pont Zayed.
La tour de contrôle assortie, qui est quant à elle déjà opérationnelle.
Nombre d'appareils d'Etihad ont déjà revêtu la nouvelle livrée, les A380 n'en ayant d'ailleurs pas connu d'autre.
Après une brève attente lors de laquelle nous verrons nos valises être déchargées sans ménagement, nous débarquons dans ce terminal vieillissant.
La moquette à l'intérieur est presque digne de SIN en revanche. Ce qui n'est pas le cas de l'immigration qui est d'une lenteur affligeante…
Au moins on n'attendra pas les valises, ce qui nous laissera juste le temps de sauter dans le bus en direction de la Corniche.
Merci pour la lecture. La suite au prochain numéro, avec une grosse exclu et un bonus touristique !