Bonjour à tous,
En cette journée ensoleillée de printemps, je vous propose de partager une escapade vers l'île allemande de Borkum, relativement proche de la France par la distance mais faisant partie d'un archipel assez méconnu dans l'hexagone : la Frise orientale.
Inutile de préciser que mes motivations d'origine sont purement aéronautiques. L'aperçu touristique -des plus furtifs- qui accompagnera ce voyage sera donc une découverte imprévue.
En effet, le but de cette journée est simple : voler dans un type d'appareil inconnu de mon "flight-log" et inédit sur ce site, le GA-8 Airvan, sur lequel on reviendra longuement en cours de FR. Tout ça en "formule express", à savoir en effectuant un aller-retour journée depuis Paris avec l'amplitude la plus courte possible. Tout commence bien au départ de CDG2G à bord d'un Embraer 170 de Hop! Décollage vers l'est, le "sens du beau temps" comme chacun sait parmi les spotters parisiens, à destination de Brême.
Qui dit vol matinal dit petit-déjeuner, et celui-ci tient tout à fait la route sur une étape d'une heure trente pour une classe affaires intra-européenne.
Un clin d'oeil à Marathon, dont je n'ai pas le talent pour reconditionner un plateau repas après utilisation, mais l'on constatera que je n'ai pas laissé ma part au chat.
Arrivé à l'heure à Brême (10h), je prends congé de l'équipage fort sympathique qui m'a emmené jusque là et je quitte les lieux sans tarder au volant d'une voiture de location, en direction d'Emden.
130km plus loin, aux alentours de midi, me voici stationné dans le parking (gratuit si vous restez moins de 3h) de l'aéroport de cette petite ville du nord-ouest de l'Allemagne, située à quelques kilomètres seulement de la frontière néerlandaise.
Direction l'aérogare par la porte principale, utilisée tant pour les départs que pour les arrivées.
Pas de risque de se tromper.
Voici le comptoir de la compagnie qui exploite la seule ligne régulière existante à Emden : celle qui permet de se rendre à Borkum, un peu plus au nord.
Il y a au minimum 4 fréquences quotidiennes, la durée programmée des vols étant de 15mn.
Mon billet avait été réservé plusieurs jours à l'avance. La compagnie n'exige pas de pré-paiement. On règle sur place le jour du départ. Notez cependant que la seule carte de paiement possible est la VISA ELECTRON. Si vous n'en possédez pas, c'est cash obligatoire. Et si vous n'avez pas assez de cash, il faut retourner en ville (4km) s'en procurer car il n'y a pas de distributeur dans l'aérogare. Pas pratique du tout !
Et en plus ce n'est pas donné : 163€ l'A/R dans la même journée, dont 3€ de taxe départ facturée séparément, pour deux étapes de 15 minutes…
En dehors de cette ligne tout ce qu'il y a de plus régulière, l'autre option possible est de faire un vol circulaire, à partir de 45€ par personne pour un vol de durée identique.
Plusieurs itinéraires sont proposés, les prix augmentant de manière proportionnelle à la distance parcourue.
Profitons-en pour détailler la présentation de la compagnie OFD. Tout est résumé sur le guide horaires que voici.
Le réseau s'entend sur toute la façade nord-ouest de l'Allemagne et relie diverses îles de la Frise Orientale au continent, ainsi que ces îles entre elles.
La flotte est composée principalement de BN.2A Islander, au nombre de cinq, de deux appareils (Cessna 172 et Piper Seneca II) que l'on retrouve plus fréquemment dans l'aviation générale, et du fameux GA-8 Airvan.
les îles de la Frise orientale sont bien évidemment aussi desservies par bateau. Il existe des tarifs combinés air/mer qui permettent l'aller avec un mode de transport et le retour avec l'autre.
Mon vol part dans un peu plus d'une heure. Je ressors de l'aérogare.
Direction le bar-restaurant adjacent.
Le décor rêvé par tout Avgeek : une terrasse au bord du tarmac, sans grillage s'il vous plaît !
L'endroit serait-il un rendez-vous de spotters ? Non, ces messieurs qui sirotent leur bière en ont le look mais sont là dans le cadre d'un déplacement professionnel.
Outre les activités d'OFD, l'aéroport d'Emden héberge en effet plusieurs compagnies d'hélicoptères qui desservent les plate-formes pétrolières voisines.
En plus du ballet incessant de ces hélicoptères, un coup d’œil à droite permet d'apercevoir, au pied de la tour de contrôle, le GA-8 Airvan supposé m'emmener à Borkum un peu plus tard.
Je dis "supposé" car tout d'un coup un BN-2A Islander se pose et vient circuler sous mon nez.
Après avoir fait demi-tour il vient stationner le long de l'aérogare, devant le GA-8.
Est-ce lui qui va finalement assurer le vol vers Borkum ? Un vol en BN.2A OLT serait une "nouvelle entrée" appréciée, mais ce n'est pas mon but aujourd'hui : j'ai déjà volé plein de fois en Islander mais jamais en Airvan…
Je repasse au comptoir dans l'aérogare un peu angoissé afin d'en avoir le cœur net. Mais l'agent de la compagnie me rassure aussitôt : c'est bien l'Airvan qui va partir.
Et pour cause, ce BN-2A fait des vols cargo !!! Ouf !
Bref, pas de lézard. Je tiens là le 147ème type d'appareil différent de ma carrière de passager aérien. Et ce n'est pas le plus courant : de construction australienne (Gippsland Aeronautics devenu GippsAero après son rachat par le groupe indien Mahindra), il s'agit d'un des plus petits avion de ligne au monde. Sa production assez volumineuse (240 exemplaires construits) masque son faible succès commercial parmi les compagnies aériennes, aussi petites soient-elles, ce qu'il fait qu'il est assez difficilement "prenable" sur la planète en tant que passager. En effet, cet avion a surtout séduit des opérateurs de travail aérien, de largage de parachutistes et de surveillance maritime, notamment avec 18 exemplaires placés auprès de la Civil Air Patrol américaine. En Europe, je ne connais pas d'autre exemplaire que celui-ci, immatriculé D-EOLF, en service depuis 2006.
Quelques minutes plus tard, l'embarquement est lancé.
Nous sommes 3 passagers au total.
L'un d'entre eux est arrivé à l'heure où le vol était censé partir (14h), mais il avait visiblement prévenu.
Le pilote accueille lui-même les clients et les aide à prendre place à bord.
L'appareil est commercialisé pour 5 passagers maximum. Contrairement au BN.2A, il y a un couloir central, la configuration étant bien entendu 1+1…
… comme cela apparaît au verso de la consigne de sécurité, qui comporte pourtant un sixième siège au 3é rang gauche, qui n'existe pas en réalité. Pas très "rigueur allemande" tout ça…
Tant que nous y sommes question consigne de sécurité, en voici le recto. Comme on peut le le voir, le GA-8 Airvan porte les titres "OLT" alors qu'en vérité le nom de compagnie exploitante est OFD.
C'est l'occasion de consacrer quelques instants à la marque de cette compagnie : OFD ou OLT ?
A l'origine, c'était OLT et rien d'autre :
- D'abord, Ostfriesische Lufttaxi, taxi aérien de la Frise orientale, fondée en 1958.
- Puis Ostfriesische Lufttransport, à savoir transport aérien de la Frise orientale, rebaptisée ainsi en 1972.
- Enfin, OLT Express Germany (2011), afin de marquer la diversification de la compagnie bien au delà de la Frise orientale, puisqu'elle a notamment exploité des Saab SF-340, Saab 2000 et Fokker 100 en charter et en diverses lignes régulières domestiques et intra-européennes (dont un BRE-TLS dans le cadre d'un contrat avec Airbus), avant de se muer en lowcost après avoir été rachetée par des investisseurs polonais. Ceci a été l'occasion de voir des ATR42, ATR72, A319 et A320 porter les couleurs et les titres "OLT Express", tous sous CTA polonais.
C'est de là qu'est partie la scission donnant naissance à OFD (Ostfriesische Flug-Dienst), revenant aux racines de la compagnie d'origine, à savoir la seule desserte des îles de la Frise orientale avec des appareils de moins de 10 places.
Ceci assura sans discontinuité ces opérations de proximité, car comme chacun sait l'aventure polonaise d'OLT Express s'est achevée par une faillite en 2013.
Et pourtant, les avions d'OFD portent toujours les titres "OLT"…
Cette parenthèse achevée, poursuivons la découverte de l'intérieur du GA-8.
Le cockpit a bien deux sièges, mais celui de droite, qui n'est pas commercialisé, n'est également pas utilisé par un 2é pilote. Et pour cause, il ne comporte quasiment aucun instrument.
Nous roulons à 14h15, avec 15 minutes de retard, l'heure supposée de l'arrivée à destination.
Passage devant la TWR, déjà vue depuis la terrasse adjacente.
Et devant, encore et toujours, des hélicoptères.
On quitte le tarmac pour rejoindre le taxiway…
… avant d'entamer un écart vers la gauche…
… destiné tout simplement à éviter cette grande flaque d'eau, témoin de la météo changeante dans la région. C'était le déluge la veille paraît-il.
Oui, je sais, on me l'a déjà dit : Luke is very Lucky, car aujourd'hui tout se déroule parfaitement. Nous voilà alignés au seuil de piste.
Décollage cap à l'est, avec les installations sur la droite.
Virage à gauche en direction de la mer.
Le paysage défile sous le GA-8. Cap vers le nord-ouest.
Comme vous pouvez le vérifier sur l'altimètre, on n'atteint pas des sommets. Le GA-8 n'est pas pressurisé.
L'altimètre, c'est d'ailleurs le seul élément de la planche de bord dont devrait se contenter un hypothétique copilote, bien que le poste soit équipé d'une double commande.
On atteint très rapidement la côte.
Et nous voilà à présent au dessus de la mer. L'occasion de préciser que le GA-8 a un train fixe.
On devine petit à petit l'île de Borkum.
Non seulement la météo est parfaite, mais les larges vitres du GA-8 se prêtent tout particulièrement à une observation attentive de ce qui se passe dehors.
Traversée de l’île depuis le sud…
… vers le nord.
Puis virage à droite le long de l'immense plage de la façade nord.
Nouveau virage en direction de la piste.
Longue finale.
Voici les installations de BMK sur la droite de l'appareil.
Atterrissage.
Puis roulage sur un taxiway d'une largeur minuscule.
Airbus A380 s'abstenir. L'herbe est toute proche.
On pénètre sur le tarmac dans les instants suivants.
Bloc arrivée à 14h35, après un temps bloc/bloc de 20mn (contre 15mn publiées), soit 20 minutes de retard.
Avant de débarquer, voici une dernière photo de la cabine et du cockpit désertés par leurs occupants.
Le pilote a effectivement quitté son poste de travail principal dès le moteur coupé…
… pour se consacrer à son autre tâche : le handling. Après celui des passagers au départ, voici celui du fret et des bagages à l'arrivée. L'occasion de remarquer la soute additionnelle du GA-8 Airvan, le célèbre "pod" comme il en existait déjà sur DC-4, mais aussi de manière plus contemporaine sur Cessna Caravan ou Jetstream 31/41.
Le reste des bagages a voyagé dans la soute principale, à l'arrière de la cabine, et rejoindra l'aérogare sur ce chariot…
… lequel chariot est poussé à la main par l'unique agent sol présent. Une dame pas spécialement souriante mais remarquablement efficace. Elle cumule les fonction d'agent de vente, agent d'enregistrement, agent d'accueil pax arrivées+départs, agent de trafic, bagagiste, serveuse du bar et caissière de la boutique. Question polyvalence, qui dit mieux ?
Je m'égare de l'autre côté du tarmac…
… afin de faire la photo réputée parfaite (dans le langage spotter cela s'entend) du GA-8 Airvan plein profil du bon côté de la lumière.
Me voici landside. Comme à Emden, la clôture qui sépare la zone publique du tarmac est plus que symbolique, même si un indispensable panneau rappelle qu'il est verboten d'aller au delà.
L'aéroport d'Emden était particulièrement agréable. Celui de Borkum est carrément un petit paradis.
Il s'en dégage tout de suite une atmosphère extrêmement paisible et détendue, typiquement insulaire. L'aéroport est visiblement un lieu de balade.
A l'intérieur de la minuscule aérogare, quelques souvenirs d'antan.
La façade "coté ville".
De l'autre côté de la rue, un hôtel. L'activité principale de l'île est le tourisme : air pur, soleil, nature et vélo.
Le plan de l'île tel qu'affiché à l'entrée de l'aérogare.
Sur le même support, quelques suggestions pour les visiteurs.
Le résumé des services proposés par OFD, avec, ici comme à Emden, la part belle laissée aux vols panoramiques.
Eh oui, depuis mon arrivée à 14h35 et cette petite balade sur le sol "borkumois", notre GA-8 Airvan a effectué un de ces fameux "sightseeing flights" ou "rundfluge" de 15mn autour de l'île. Le voilà déjà de retour à 15h10.
Entre temps, j'avais été enregistré pour le retour vers Emden sur le vol de 15h30, payé une nouvelle taxe de départ de 3€ (l'A/R m'aura donc coûté 166€ au total) tout en m'étant permis de signaler à la "dame à tout faire" de l'aéroport que j'aurais apprécié qu'on reparte aussi vite que possible, ayant un vol vers Paris à prendre à 17h55 depuis Brême.
Message reçu 5/5. A 15h20, soit avec 10mn d'avance, Madame la "chef d'escale/bagagiste et tout le reste", a "bâché" son vol retour, complet avec 5 pax, et nous mettons en route au delà de toutes mes espérances !
Décollage dans les instants suivants vers Emden, alors qu'un voile nuageux est venu couvrir Borkum.
Je n'aurais donc passé que 3/4 d'heure sur cette île, qui a tout pour séduire le visiteur à la recherche d'une destination insolite.
Dernier coup d’œil avec en contrebas le port d'où partent les ferries vers Emden, et où arrive aussi une ligne de chemin de fer "historique" interne à cette petite île.
J'aimerais beaucoup y revenir en famille à une autre occasion.
Revoici la côte continentale, alors que nous avons retrouvé le soleil.
Le passager assis au siège 2A n'aura pas quitté son téléphone portable de tout le vol, la connexion 3G n'ayant jamais été interrompue.
Quelques vues des alentours de la ville d'Emden, alors que nous avons déjà commencé la descente.
Approche finale.
Une minute de roulage.
On notera que le fronton du hangar de maintenance porte encore la marque "OLT", que personne ne semble visiblement pressé de voir disparaître six ans après la création officielle d'OFD et plus de trois ans après la cession d'activité de la branche polonaise d'OLT Express. Si quelqu'un a une explication, je suis preneur.
Arrivée avec 5mn d'avance, à 15h40, le temps bloc/bloc ayant ici aussi été rallongé de 5mn par rapport au publié.
Grâce à cette ponctualité inespérée, je serai juste à temps à l'aéroport de Brême, parcourant les 130km qui le sépare de celui d'Emden en profitant autant que possible du fait que les limitations de vitesse des autoroutes allemandes ne sont pas aussi strictes qu'en France. Juste avant de rendre la voiture de location, j'aurai même l'occasion de photographier ce splendide Piper Cheyenne III aux couleurs "retro" de Lufthansa, peint ainsi pour célébrer les 50 ans du centre d'entraînement des pilotes situé à côté.
Mon "plan B" si j'avais raté ce BRE-CDG de 17h55, qui partira même avec 10mn d'avance, aurait été de poursuivre vers Hanovre, à une centaine de kilomètres plus au sud, afin d'attraper le HAJ-CDG de 20h30.
Mais ceux qui me connaissent personnellement savent bien que gagner trois heures dans un agenda plus que tendu n'a pas de prix, ce qui s'illustrera quelques jours plus tard par la réception de la note de carburant plutôt salée de la part de Hertz, car j'ai dû faire l'impasse sur le refuelling de la voiture avant de la rendre. Allez, ce n'est pas grave, surtout que j'ai économisé dans l'histoire le coût du "one way fee" qui m'aurait été facturé en cas de restitution à Hanovre, tout ceci n'étant que peu de choses par rapport à l'addition plutôt élevée de cette journée…
… dépense que je ne regrette pas un seul instant, tout s'étant déroulé du début à la fin comme sur des roulettes. L'excellente collation qui m'a été servie lors du retour à bord d'un E70 de Hop!, par un équipage aussi sympa que celui du matin, parachevant à merveille cette journée dont l'amplitude CDG/CDG aura tout juste dépassé dix heures.
Tout ça méritait bien de finir sur une bonne coupe !
Merci de votre attention.
Quel avion marrant, on dirait vraiment un jouet ou une maquette !
Les avions non pressurisés donne parfois l'impression d'être construits en Lego. Le Do-228 en est un autre bon exemple :)
Ah c'est sûr que ce n'est pas aussi impressionnant qu'un gros porteur. L'étage en dessous, c'est l'aéroclub ! Merci du commentaire.
Bonjour et Merci pour ce FR !
Une destination et un avion inhabituels comme à vos habitudes !
Le prix est assez exorbitant, mai cela vaut le coup !
A bientôt,
Jérôme :)
Merci !
Oui le prix est très élevé vu la distance. Ce qui m'a encore plus surpris dans la grille de prix affichée au début, c'est que le tarif appliqué aux résidents est tout juste inférieur de 10€. Pour un prix équivalent, les résidents corses peuvent faire un A/R vers Nice qui est quand même à 45mn de vol en ATR. C'est à se demander si ces lignes de la Frise orientale sont subventionnées... ou pas.
A bientôt.
merci pour pour ce fr. L'île donne envie de s'y poser !
Merci du commentaire. Assurément ces îles sont à découvrir sur le plan touristique, surtout que depuis le nord de la France ce n'est pas inaccessible en voiture : environ 500km à partir de la frontière franco-belge.
Merci Luc pour cet excellent FR, comme d'habitude ! Une belle prise que cet appareil unique en Europe en version passagers !
Merci Guillaume. Oui, assez insolite pour un A/R journée depuis CDG mais quand même pas aussi exotique qu'un transit à Ashgabat avec Turkmenistan Airlines, n'est ce pas ? :-)
Haha, un FR sur BMK que j'ai aperçu lors de mes derniers vols CDG-ARN ! Je me suis bien sûr jeté sur ce FR :)
166 EUR l'A/R, ça fait cher de la minute de vol, mais que ne ferait-on pour enregistrer un appareil de plus dans son flight log !
Non seulement il est verboten d'aller sur le tarmac de BMK sans autorisation, mais c'est même streng verboten (rigoureusement interdit).
Les loueurs ont des tarifs de remplissage de carburant particulièrement élevés. J'ai le lointain souvenir d'une réclamation en bonne et due forme lorsqu'un loueur à ORY (Avis ou Hertz? j'ai oublié), à l'issue d'un très court déplacement professionnel, a alourdi ma note de frais d'une quantité de carburant correspondant à une consommation de 30 l/100 km avec la voiture de catégorie A ;)
Merci pour le partage !
Merci de ton commentaire. Je ne me souvenais plus de ce survol de BMK lors de tes innombrables vols de et vers ARN dont je lis pourtant les FRs de manière assidue même si je ne les commente pas tous. Borkum se trouve effectivement sur la route Paris-Stockholm, les paysages et l'ambiance qui s'y dégagent m'ayant rappelé certaines îles scandinaves déjà visitées telles que Mariehamn (Aaland, Finlande), Visby (Gotland, Suède) ou Bornholm (Danemark mais proche de la Suède sur le plan géographique). A bientôt.
Pour une vue générale des lieux, mes photos de BMK sont dans mes FR des vols CDG-ARN des 15 et 22 mai 2017 ;)
Merci pour ce FR Luc.
Pas facile de faire du conditionnement à la marathon avec de la vraie vaisselle et de vrais couverts.
EME est tout de même l'aéroport le plus cool qui existe. Certes, le trafic gros porteur est quasi inexistant mais il n'y a pas de PIF et rien de sépare la partie landside de la piste quand on est au bar. Sympa.
Un PNT qui fait aussi le handling. Heureusement que le vol est assez court et l'avion petit pour qu'il fasse aussi PNC.
Merci de ton commentaire et de me donner l'occasion de préciser, ce qui ne figure pas dans le récit, qu'il n'y a effectivement pas de PIF à BMK, ni à EME d'ailleurs. J'avais déjà été surpris par une situation similaire l'hiver dernier en ayant volé sur le Twin Otter de Nordic Seaplanes au départ du port de Copenhague. Comme quoi ce n'est pas une règle absolue en transport public de passagers intra-européen...
A bientôt.
Un grand merci pour cet atypique FR qui me rappelle ce curieux oiseau (VH-NOQ) avec ses hublots "poussés" vers l'extérieur qui ne perdraient rien à bénéficier d'un traitement anti-reflets, ce ne serait pas un luxe pour un appareil d'observation ^^
Certains GA8 comme celui que j'avais emprunté mentionnent des informations relatives à la calibration du fuel côté copilote, de façon à utiliser cet espace très... dépourvu !
Ces aéroports de campagne sont vraiment paisibles et la ponctualité respectée est la bienvenue, sans compter les paysages hors du commun du citadin. Une belle journée qui vaut l'investissement!
(Pour ceux qui sont vers CNS, GSL Aviation https://gslaviation.com.au/cairns/index propose des vols scéniques avec le GA8. Mon expérience était plus que satisfaisante ;) )
Merci beaucoup pour toutes ces précisions et pour le "tuyau" que ne manquera pas d'exploiter tout Avgeek de passage à Cairns.
Selon mes recherches on peut aussi faire du GA-8 Airvan à Hawaii (Air Ventures) et en Nouvelle-Zélande (Air Safaris), donc à chaque fois dans des paysages paradisiaques, ce qui est cohérent avec l'aspect très panoramique de cet avion.
A propos de la compagnie néo-zélandaise Air Safaris, elle exploite aussi un autre type d'appareil de construction australienne devenu rarissime, le GAF N24 Nomad, sur lequel j'avais eu la chance de voler en Europe au siècle précédent avec Air Sea Service (Suisse) et Holland Aero Lines.
Merci encore de vos commentaires.
Merci pour ce FR et le plaisir de lire cette escapade vers une destination peu connue.
Le temps de vol est court sur cet avion atypique mais suffisant pour apprécier les paysages de cette île lors de l'approche.
Tou cela me rappelle un séjour sur les îles Waden côté pays bas qui en effet ne sont pas si loin pour les Nordistes et agréables si on recherche un séjour calme:voiture exclue !
Au plaisir de lire d'autres escapades de Lucky Luke!
Merci du commentaire. Effectivement il s'agit d'un archipel qui s'étend aussi au large des côtes néerlandaises mais il ne semble pas y avoir de desserte aérienne de ce côté là de la frontière alors que la partie allemande est plutôt bien desservie par les airs, tant par OFD que par d'autres acteurs plus au nord-est. A bientôt.
Merci Luc pour cette nouvelle exclusivité dont tu as décidement le secret ! Tant la destination que l'appareil sont exceptionnels. Très étonnant ce siège de copilote sans instruments !
Superbes plages au sable blond mais ou la température doit être bien éloignée de celle de ton ile !
C'est moi qui te remercie de ton commentaire. C'est sûr qu'une baignade à Borkum en plein mois de juillet doit avoir les mêmes effets vivifiants que dans le Golfe de St Florent un jour de l'an :-)... A bientôt.
Bonsoir Luc
Une journée d'avgeek bien remplie... Et effectivement d'un coût élevé, au diable les varices, nous 'avons qu'une vie !
Je note la présence d'un manche et d'un palonnier côté droit de l'avion, il pourrait être utilisé comme avion école...
Du beau temps pour ce vol vers un petit paradis
Félicitation à la dame polyvalente de BMK, même si le sourire n'y était pas, seul "nicht gut" à mettre à son actif.
Merci pour le partage, à bientôt !
Merci Hervé de tes commentaires toujours fort agréables à recevoir. Voyage express mais objectifs atteints effectivement, à défaut d'avoir eu le temps de plus profiter de la destination, mais j'ai l'habitude... Quant à la dame de BMK son efficacité et sa polyvalence mettraient à mal bien des organigrammes et des accords d'entreprise dans des structures plus importantes :-). A bientôt.
Merci Luc pour ce FR.
Je n'avais jamais entendu parler ni de l'appareil ou de la compagnie !
Tarif naturellement élevé mais vol insolite par excellence.
Je me suis tjrs demandé pourquoi laisser un pax au siège du copi : n'est ce pas un peu plus risqué que d'être assis à l'arrière ? Un faux mouvement et zou en piqué :)
Merci de ton commentaire. Je partage les mêmes interrogations que toi au sujet des avions de transport public avec un seul pilote dont le cockpit est partagé avec un pax. Ce n'était en tous cas pas le cas ici et c'est de plus en plus rare notamment en Europe mais ça arrive encore dans bien des endroits notamment aux USA. Comme quoi...
A bientôt.
Merci pour ce FR ^^
Avion et compagnie qui reflète bien tes vols avgeeks x)
Heureusement que c'était en Allemagne, sinon tu aurais loupé ton vol retour!
A la prochaine ^^/
Merci du commentaire. C'est sûr que le timing était vraiment serré, mais comme tu dis en Allemagne c'était réalisable. A bientôt.
Ah que voici une expérience sympathique et inhabituelle ! Je note que tu approches de ton 150e type d'appareil, mais avec tout ce que tu as déjà pris, difficile de prévoir sur quelle machine. MRJ, C-919 ou MC-21 me semblent toutefois les mieux placés.
Merci Bernard. Tu as raison, j'attends avec impatience les nouveaux avions, notamment ceux que tu cites, pour étoffer un peu ma database en matière de types d'appareils car j'ai en effet quasiment asséché l'existant, à quelques exceptions près dont une remontant à juillet de cette année dont le FR sera bientôt publié. Petit teasing...
C'est avec grand plaisir que je découvre ce FR qui "frise" avec la perfection tant dans son exécution que dans la narration. La passion aéronautique n'a pas de limite autre que le partage dont je remercie l'auteur, bien évidemment.
Merci beaucoup. Le plaisir est largement partagé en retour avec des contributeurs et des commentateurs aussi sympathiques comme l'on peut en trouver sur ce site, qu'ils enrichissent eux-mêmes de leurs expériences les plus diverses en matière de voyage aérien.