Important : la photo de présentation de votre Flight-Report doit être représentative de votre vol au sens strict : avion, siège, repas, cabine… Les photos hors sujet ne peuvent être acceptées.

LA QUESTION DU JOUR EST LA SUIVANTE: PEUT-ON PUBLIER UN FLIGHT-REPORT QUAND FLIGHT IL N'Y A PAS?
C'était en effet un pari osé. Plusieurs conditions étaient certes réunies, et j'aurais bien reporté! Mais les gentils administrateurs du site m'ont cordialement expliqué que ce qui va suivre ne saurait s'apparenter à un flight report proprement dit puisque le vol n'a pas eu lieu. C'est un peu comme pour un mariage non consommé. Et si certaines vierges le sont restées après bien des gestations, là n'est pas la question. L'okapi est certes fécond mais pas mystique. Dunque?
Solution proposée: mettre le-dit récit en bonus d'un autre vol. Cette solution ne m'enchante guère; je la trouve aussi originale que l’œuf mayo des bistrots parisiens. Je me console toutefois en me disant que je vais pouvoir vous servir un nouveau FR entre Milan et Paris. Je vous avais prévenu, vous allez en bouffer du PAR-MIL à la cantine de l'okapi. Alors, de grâce, si le menu ne vous enchante guère, sentez-vous libres de passer votre chemin. Mais si vous avez un tant soit peu l'âme curieuse d'un aventurier des temps modernes, venez goûter vous aussi, ce genre d'exclusivité dont mon public averti raffole tant.
Et puis, si vous pensiez que la photo de couverture ressemble honteusement à de la publicité mensongère, prenez votre mal en patience, sacrifiez un peu de votre précieux temps libre et vous arriverez au dessert en ayant survolé les Alpes et dégusté une approche de Paris cuite à point. Pour la petite histoire, Alitalia n'a évidemment aucun Airbus A310. Le seul point commun entre cet appareil mythique présenté ici et le niveau de service que l'on peut espérer de la compagnie transalpine peut se résumer en un tweet:

✈
MILAN PARIS À LA SAUCE OKAPI

Donc, nous en étions restés à la légalité ou non de la pratique du 8ᵉ art en espace aéroportuaire, notamment sur les plateformes parisiennes. Après avoir invité les pauvres responsables twitteurs de l'Aéroport de Paris qui nous aime tant à lire un de mes "opus", ils ont pu, en toute exclusivité, subir mes remontrances en matière d'eau potable et de prises électriques. Je crois qu'il faudra bientôt que j'aille prendre mon avion pour Milan depuis Bruxelles. L'okapi en exil en terre Wallonne, ça peut se faire hein, savez-vous?
Fin d'un week-end bien chargé. La fête du gamin fut un succès sans nom! Occuper la marmaille en plein cagnard après un AZ339 qui décolle aux aurores fut un jeu d'enfant si j'ose dire et le samedi matin, l'okapi passait à la télé. C'est toujours mieux qu'à la casserole, non?!

Sans transition, lundi matin, l'empereur, sa femme et le p'tit prince… reprennent donc le chemin de leurs occupations habituelles. L'un ira à l'école, l'autre ira enseigner l'art mussif quant au dernier, de nouveaux maîtres l'attendent de pied ferme au zoo à Paris. Les salutations se feront au large de l'école Française …

…puis direction la maison pour récupérer mon bagage.
La chaleur accablante aura raison de mes économies: je choisis de me rendre à Linate en taxi. Pour les éventuels inconscients désireux d'utiliser ce moyen de transport lors d'une prochaine visite à Milan, voici les tarifs officiels publiés. Préparez l'appoint, on ne paye que très rarement par carte de crédit dans les automobiles blanches…Et surtout, évitez Malpensa (MXP)!

Sachez toutefois que si vous êtes l'heureux possesseur d'une carte de fidélité du programme MilleMiglia d'Alitalia, chaque course vous permettra de cumuler des Miles. Quelle aubaine!

Discussion sympathique avec le taximan. Il adore Paris. À vrai dire, je n'ai pas encore rencontré de chauffeur de taxi à Milan qui n'aime pas Paris (surtout quand je suis assis dans leur véhicule). Nous arrivons rapidement à l'aéroport et je suis délesté de 35 euros. C'est si agréable de voyager léger! Déposé devant la première porte du niveau des départs, j'entre dans le terminal. Bienvenue en zone Alitalia.
A TAVOLA!!!
À l'heure où l'on peut commander en ligne son repas et se le faire livrer n'importe où par des cyclistes en sueur, j'ai tenté d'utiliser moi aussi, l'outil Internet pour m'enregistrer à distance la veille du départ. Naïf à souhait, j'étais convaincu du fait que partant d'Italie, la procédure Alitalia serait fluide cette fois-ci. Naïf, vraiment. Il me faudra plusieurs tentatives pour obtenir gain de cause.


Ne souhaitant pas vous faire profiter gratuitement d'un cours personnalisé de langage coloré, je vous épargne mes réactions vocales du moment. Je file me coucher en me disant qu'à chaque jour suffit sa peine.
Le lendemain matin, miracle!

Que dis-je? Double miracle!

Vous avez remarqué? Regardez bien, le seul truc marqué en rouge. Je suis devenu passager Sky Priority malgré mon statut Silver. Je ne vais pas me plaindre mais c'est louche. Alors une fois rendu à Linate, un passage au comptoir Sky Priority s'imposait, histoire de savoir pourquoi j'étais miraculeusement upgradé sur le papier nonobstant mon demi-statut. Affaire réglée à l'amiable rapidement et c'est muni de mon BP dématérialisé SP ainsi que de sa contrepartie en papier non-SP que je m’apprête à franchir allègrement les contrôles PIF réservés aux nantis. Le nouveau portillon automatique ne se laissera pas berner par mon sourire. Il n'en a que faire. La dragonne m'interpelle comme un vulgaire resquilleur et après réflexion, elle ne comprend vraiment pas pourquoi Alitalia m'a imprimé un boarding pass sans la mention qui va bien alors que je fais voir mon pdf sur l'écran de mon téléphone. Elle est dubitative et comme je fais semblant de ne pas trop bien parler italien, elle débloque elle-même le système. Trop heureuse de se débarrasser de ce Français potentiellement casse-pieds et de pouvoir retourner au plus vite à sa conversation sur whatsapp.
Aujourd'hui, c'est du rapide: je suis seul au fast track. Et me voici airside illico presto avec plus de temps à tuer que d'habitude. Au moins, je suis au frais. Alors au boulot! Un peu de photos de mon environnement. Ce midi, nous partirons d'une de ces portes que je déteste. Elle a changé depuis, c'est la A15. Promiscuité maximum garantie, de toutes façons, pas besoin de se presser, ce sera du paxbus et le vol s'annonce plein; il est en code-share avec DL. Notez le branding absolu de Meridiana et sa pub pour Marseille, ville qui semblerait offrir bien plus qu'un savon.


Nous aurons droit à un paxbus à effet de condensation, pas de clim à bord ou alors vraiment faiblarde. Last IN first OUT avec un peu de spotting en passant.



L'ANTIPASTO
Nous sommes déposés entre deux avions. Ça va être la course pour monter à bord, tout le monde veut caser son bagage à main et esquiver le cagnard!

La montée des marches se fait derrière un ersatz de Stromae…

…et une star du monde des affaires en costume cravate par 35 degrés. Je compatis…

Vite à bord, sans oublier l'essentiel!

L'accueil est poli, je parcours la très faible distance qui me sépare de mon fond de cale. Le siège est bien connu. La rangée sera pleine, comme la cabine de cet Airbus. Il est temps de commencer l'opération mitraillage. L'hôtesse passe inévitablement au mauvais moment. Je choisis d'ignorer le commentaire en italien. Elle passe alors à l'anglais:

Le ton est donné et ma réponse sera aussi inattendue qu'efficace: la demoiselle me fichera une paix royale pendant tout le reste du voyage. Tant mieux!
Notre voisin, aux couleurs de Brexit Airways ainsi qu'un Gulfstream en arrière plan.

Boarding completed!

Nous allons pouvoir dégager de là. Pas besoin de repoussage sur ce stand. Mise en route approuvée et taxi vers la piste 36 avec le peu de spotting que cet aéroport permet.




Un A319 AZ qui boude dans son coin tandis qu'un de ses collègues s'envoie en l'air…

Gulfstream V américain de 2008

Un Embraer 175 s'élance

Retour en cabine pour un test Horatius

Le pas(ta al dente). C'est aussi serré que les cafés que je bois!

Et nous rejoignons cet A319 Lufthansa qui attend son tour

Cabin crrrrreew, take yooor seat!

IL PRIMO
Avanti!


Chaud devant!








L'Idroscalo et les campagnes du Parc Agricole Sud Milanais.

IBM, Mondadori et la gare mixte voyageurs-marchandises de Milano Smistamenti. Côté fret, la capacité traitée est de plus de 53000 levages par grues (au nombre de 4, elles sont montées sur pneumatiques) et la superficie s'étend sur 46000 mètres carrés.


La commune de Segrate avec son lac artificiel appelé "Cava Centro Parco", issu de la requalification d'une ancienne carrière de gravier.

Je n'ai quasiment jamais l'occasion de réaliser des air-to-air sur cette route que tout le monde suit de façon parallèle. Nous sommes loin des grands carrefour du centre ou du nord de l'Europe. Aujourd'hui ne sera pas un jour plus fructueux que tous les autres.

Il n'empêche que la montée permet de voir le deuxième aéroport de la ville: Milano Bresso, base de l'aéroclub de référence. Il faudra que j'y retourne un jour pour pondre un bonus digne de ce nom.

En guise de transition, les montagnes se profilent à l'horizon.

Nous suivons l'Autoroute des Lacs qui relie Milan à la Suisse via Côme ou Varese et l'aéroport de Malpensa.

Tandis que les passagers assis sur le côté gauche de l'appareil pourront apercevoir MXP, c'est aux montagnes que nous avons droit.

En zoomant un peu, c'est mieux, non?

La cantine est bien remplie ce midi.

D'ailleurs, comme c'est l'heure du repas, il va falloir songer au solide

Mais d'abord, le liquide: les lacs font leur apparition. Ici, le lac Majeur.

Je vous ai déjà expliqué dans un précédent FR l'utilité du gilet de sauvetage chez Alitalia, un rappel ne fait jamais de mal.

Les Îles Borromées en bas, la jolie ville de Baveno sur la gauche avant l'embouchure du fleuve Toce et en longeant la côte, les villes de Verbania et Intra, reliées par un ferry allant jusqu'à l'autre rive et la ville de Laveno. Je vous conseille la navigation lacustre qui permet de découvrir plein d'endroits fort intéressants.

En remontant le fleuve, direction la Suisse.

L'IFE naturel est disponible, je ne m'en lasserai jamais.

IL SECONDO
Fin d'obligation du port de la ceinture. C'est le moment choisi par l'équipage pour gaver les passagers assis à l'avant de l'appareil.

Un voile devant les yeux permettra donc de préserver l'intimité des participants à ces orgies des temps modernes qu'Alitalia offre aux passagers "happy few".

Le chariot magique et ses hôtesses font leur apparition pour le commun des mortels.

Pendant ce temps, je ne prendrai plus le risque d'identifier cet aéroport que l'on aperçoit en dessous ;-)

Je ne serai pas servi par les deux représentantes du sexe faible. Les passagers de mon rang ont droit à la présence à bord d'un maître de chai dévoué à la cause.

Et quelle cause! Vider les fonds de tiroir.

Le doublé est offert sans contestation. Je crois avoir hérité de la ration du passager au chapeau. Contrairement aux apparences, il n'est pas en train de dormir: il prie pour le sort de cette compagnie en péril. Son abnégation est un exemple pour moi qui ne toucherai donc pas à la pitance. Un passage au distributeur de cochonneries avant le départ m'avait assuré l'en-cas de substitution. Certains travaux sont décidément d'utilité collective!

Je n'ai accepté ces verres de Lambrusco et de grappa que pour documenter ce flight-report.

J'ai d'ailleurs laissé s'évaporer les liquides dans le seul but de pouvoir me livrer en toute impunité à une activité qui contribuera à mon avancée académique: une UV de plus dans la course au diplôme de maîtrise en compactage de déchets alimentaires en environnement aéronautique. Contrairement à certains vols Air France bien trop compliqués sur les plans cultuels et culturels, point besoin de plateau chez Alitalia pour glisser le tout dans l'aumônière.

L'avantage d'une telle prestation gastronomique est incontestable pour l'équipage. Moins de stress, pas de vaisselle à faire, et la note finale ne sera pas trop salée. Le doggy bag est d'une utilité toute relative.

Comme le reste de la littérature que l'on commence à bien connaitre d'ailleurs…


Il y a tout de même un article qui me permet un teaser sur un des vols à publier prochainement…




Un peu de lecture sur le temps qui passe fait passer le temps…


Dans ce "menu" les pages #avgeek ne sont pas en reste, évidemment!

Le réseau peau de chagrin ou tout est désormais concentré sur le hub de Fiumicino. Roma caput mundi!



et la dernière trouvaille pour faire enrager les compagnies spécialisées vols vacances, un FCO-MLE, avis aux amateurs!

Et pour finir, il y a même un article sur les 10 personnages super riches de la planète. Aux dernières nouvelles, aucun d'entre eux ne s'est manifesté pour sauver les comptes de la compagnie aérienne qui les met à l'affiche.

Tout cet étalage de papier m'a permis un dernier test plus approfondi de l'aumônière. Concluant cette fois.

De plus, nous en avons avalé des kilomètres puisque le CdB annonce le début de descente. J'en conclus donc que nous avons dépassé Dijon en route vers Troyes.

D'ailleurs un coup d'aile à gauche va nous mettre dans la bonne direction


Cap ouest confirmé!

LE DESSERT
En guise de dessert, ne vous attendez pas à un Baba au Rome (dessert d'origine Napolitaine) ni à un Sabayon aux arômes riches. Le tiramisu n'est pas disponible non plus pour des raisons qui seront évoquées un peu plus loin. Mais vous prendrez bien une approche sur Paris. Le beau temps prédominant dictera un atterrissage face à l'est pour garantir d'agréables vues sur CDG ainsi que la non moins magnifique banlieue nord de la capitale.

Tentative d'air-to-air avec cet A380 TG en plein décollage de la 08L.


Un coup de spoiler…

Et on voit la kermesse en contre-bas!

Saint-Denis et ses lignes ferroviaires, Villetaneuse au nord, et le lac d'Enghien sur la gauche.

Un peu plus loin, le Parc des Chanteraines à Gennevilliers avec son lac artificiel, la gare RER C et de marchandises ainsi qu'entre autres, la Seine, la Francilienne et l’île-Saint-Denis.

Cormeilles-en-Parisis et sa carrière de gypse.

Nous ralentissons au niveau de la Forêt Domaniale de Saint-Germain-en-Laye.

Puis nous virons à droite au cap nord pour aller intercepter l'ILS de la 08R.

Ce qui nous permettra de revoir les "paysages" précédents sous un nouvel angle et un nouvel éclairage.

Le Technicentre SNCF d'Achères.

Établis sur le LOC au niveau d'Epinay-sur-Seine. On voit de nouveau l’île-Saint-Denis.

Le stade de France.

J'arrive!

Gonesse et le Musée de l'Air et de l'Espace.

Paris Nord 2 et son épicerie Suédoise.

La zone cargo.

Puis finalement, l'atterrissage en 08R. Nous quitterons la piste rapidement.

Un peu d'attente, pour laisser passer ce Boeing 777-200ER d'Air France au décollage.

Puis traversée de la 08L.

Et roulage vers notre point de parking au 2F, deuxième jetée.



Derniers virages, ambiance Skyteam.



Fin de ce vol, nous sommes autorisés à nous détacher.

Certains doivent aimer la crème Danette pour le dessert…

C'est en quittant l'appareil, bon dernier comme il se doit que je prends ces derniers clichés de la cabine.


Notez quand même que des deux côtés des Alpes, les superstitions vont bon train, y compris dans un avion. Le 17 porte malheur en Italie (peu de gens aiment voyager un vendredi 17).

Quant au chiffre 13 il est aussi aimé qu'un chat noir.

Enfin libéré. Une marche digestive s'impose.


CAFFé?
Ce "festin" est presque terminé. Une question me trotte dans la tête depuis quelques temps déjà: où est passé le café? Ingrédient essentiel pour un bon tiramisu et aide précieuse à la digestion. Dingue tout de même qu'une compagnie Italienne ne soit pas en mesure de servir une tasse de ce breuvage, même en BoB. Alors je twitte aux concernés.

J'ai bien évidemment obtenu une réponse, vaseuse comme il se doit. La langue de bois cache toujours une vérité bien embarrassante. Alors, pour la vraie réponse, il vous faudra attendre encore un peu. Et vous farcir un autre flight report à la sauce okapi. Mais avant…

LE POUSSE-CAFé?
Ceux d'entre vous qui ont eu l'immense privilège de voler en classe Affaires avec Alitalia auront noté la présence de Limoncello à bord en guise de digestif. Pour ce repas que nous venons de partager, point de spiritueux. Juste un peu de mouvement parce que ça aide la digestion. Et du mouvement, il va y en avoir…

Mais pour cela, encore faut-il sortir de cette aérogare.

Et procéder à un remplissage préventif de bouteille. Le voyage en RER vers la maison ne saurait se faire à sec…

Direction la sortie: J’emboîte le pas de la blonde qui avance au pas de charge. Son bagage est en net contraste avec son habillement. Pas de doute, elle doit travailler comme vendeuse d'avions de chasse ou de missiles!

Zéro bagage à récupérer, je ne m'attarde pas dans ce lieu de perditions!

Voilà, c'était une navette sans prétentions. Un peu comme du fast-food mais comme d'habitude, j'y trouve toujours matière à délire. D'ailleurs, en parlant de délire, ce qui suit devrait vous plaire! Bon vol…
Tout commence par une invitation à laquelle j'ai répondu par l'affirmative.

La liste des membres plus ou moins illustres s'allongent au fil du temps et ce sera alors pour moi l'occasion d'afficher un (indigne) visage sur le tarmac d'un aéroport parisien et de faire la connaissance d'autres membres. Les options de shopping m'intéressent également au plus haut point. Nous y reviendrons ;-)
Lorsque l'on est invité, on ne vient pas les mains vides, ce serait malpoli! Sachez que l'okapi est un animal bien élevé!

Ce samedi matin, le temps est compté et je me permets le luxe de zapper la visite du stand Zodiac pour cause de boulot à livrer avant midi.
C'est en RER que je rejoins notre lieu de pèlerinage. Je vous épargne les photos du moyen de transport, les âmes sensibles apprécieront. Une fois sorti de la gare, pas question d'embarquer dans une des navettes gracieusement mises à disposition par la RATP et chauffées au naturel. Je fais le chemin à pied. Quelques minutes plus tard je franchis le Rubicon muni de mon précieux sésame (encore lui, n'est-ce pas Jules ?) et je pénètre dans ce temple de l'aéronautique. Premiers passages dans les stands pour se mettre en appétit. C'est de la cuisine chinoise que l'on sert ici.



et puis, une fois à l'extérieur, premiers instants de spotting avec sa Majesté Gros Sac 1er…



ainsi que son frère d'armes, Gros Sac 2ème du nom.

et quelques autres spécimens fort invitants…



puis finalement, l'heure de la rencontre sonne mais je ne vois rien venir. Alors, en attendant Godot…


Il faudra un tweet et quelques minutes de patience pour que ce groupe qui apparaît devant moi soit définitivement identifié comme le bon. "Ça sent le flight-report par ici!", lance-je.
"Okapi?" "Exact". S'ensuivent les présentations d'usage. Un dernier membre de ce corps constitué arrive, et pas des moindres, l'amateur de sauces en personne, Monsieur Mogoy! Et hop, nous sommes tous prêts pour la photo officielle. Ce sera cheese ou fromage selon les affinités linguistiques de chacun (j'aurais pu dire mozzarella!) et nous sommes informés que nous avons rendez-vous au pied de l'A310, si tant est qu'un avion de ce genre puisse avoir des pieds. Toujours partant pour l'aventure, je suis donc le petit groupe et nous voilà, tels des platinum de la super élite plus pro machin chose dépassant tout le monde sous les regards envieux. Point besoin de carte d'embarquement pour ce vol.
L'oiseau du jour est enfin l'objet d'une visite. J'en rêvais, flight-report l'a fait!


Gravissons, gravissons! L'habillement de mes co-pax ne fait pas très business ce jour mais qui s'en plaindra?


L'instant nez…

Le fuselage shot…

Et l'incontournable instant porte, probablement le seul consacré à cet avion pour le moins renversant!

Vue sur l'aile gauche avant de pénétrer dans la cage aux folles!

Pour une fois que l'on ne me hurle pas de "NO PHOTOS", j'en profite. D'ailleurs, je ne suis pas le seul à shooter ce midi! Ce reporter reporté ne m'en voudra pas, j'espère.

Faut dire que la vue est belle…

Nous avons droit à un briefing par l'homme de la situation. Chacun écoute et beaucoup poseront des questions, y compris les éminents fondateurs de ce site. Notez le filet qui est censé protéger le reste de la carlingue de nous, les fauves.


L'okapi est attentif mais n'en manque pas une pour se faire remarquer. Élève doué sûrement, mais un peu turbulent. D'ailleurs, il passe beaucoup de temps à photographier ce qui n'aurait aucun intérêt ailleurs que dans un tel avion et à poser des questions en tous genres.

Pronto, casa?

Au cas où quelqu'un souhaiterait sortir, il est encore temps, les secours l'attendent en bas!

Nous sommes finalement autorisés à pénétrer l'antre. L'accueil est solennel.

Alors comme dans tout flight report qui se respecte, après l'instant porte, voici l'incontournable test Marathon.

Pour le ménage, faut pas être trop exigeant…Aucune trace de vomi, c'est déjà ça. Et puis sur une moquette blanche, les miracles de propreté…

Avançons vers notre destin. Tous les passagers sont attentifs lors de cette présentation.

Vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer à bord. Cet avion prépare les futurs astronautes à des missions bien peu routinières.

Du pain sur la planche, il y en a, si j'ose dire!



L'ambiance est studieuse…

Le programme est chargé et le confort spartiate mais si vous avez choisi un siège premium, l'heure est venue d'attacher vos ceintures!

Et n'oubliez pas que l'un des risques les plus communs auxquels sont exposés les voyageurs au long cours, c'est le DVT alors un peu d'activité physique est donc recommandée (ça aide aussi à digérer)

De l'extérieur on peut voir les hublots mais ceux-ci restent bien cachés à l'intérieur de la carlingue: Une inclinaison de 50 degrés, dans un sens comme dans l'autre n'est pas vraiment le meilleur des panoramas comme nous l'a expliqué notre "steward".

La Terre promise?

À bord, tout est là pour lutter contre l'ennui mais force est de constater qu'un vol sans prestations G-astronomiques n'a rien d'intéressant. Quid du catering à bord? Noix de cajou et boisson au citron. Miam!

Cela pourrait ne pas suffire. La recherche scientifique avance à grands pas et les nouveautés ne sont jamais très loin.

D'ailleurs, un illustre reporter s'intéresse de près à ce nouvel appareil: le Mogoyoscope! Entièrement développé par le Centre National de l'Etude du Saumon, il devrait permettre la balikisation rapide de tout salmonidé, même en apesanteur. Divers pays se sont portés candidats pour des tests. Apparemment, l'embargo sur l'exportation de hautes technologies ne permettra pas, dans l'immédiat, de livrer la-dite machine vers la Perse mais des négociations seraient en cours, selon une source (anonyme) proche de l'enquête…

L'ADDITION!!!
L'heure de l'atterrissage a sonné. Ce fut un vol très court mais très enrichissant, surtout pour l'opérateur qui propose la place à € 6000,00 ! Pour ce prix, vous n'hériterez pas d'un jumpseat

mais bien d'une place à fond cale; c'est très confortable, vous verrez!

Derniers instants cabine




La vue en sortie est agréable! Ce vol s'est déroulé à merveille.


Alors, avant le dernier instant porte qui s'impose, un coup d'oeil au cockpit?

En Français et en Alsacien?

Mince, j'ai oublié de demander si il y a des toilettes à bord. Cela peut paraître anodin, voire insignifiant mais en cas de parabole, que se passe-t-il? Et même si, malheureusement, aucune femme n'était présente à bord ce jour-là mais que, par pure imprudence, Air Bretzel, NOLLAIG ou Madame Jack pour ne citer arpentaient l'intérieur de cet avion et qu'elles avaient une envie soudaine de… selfie devant le miroir, comment feraient-elles? Voici une question qui restera sans réponse, au moins jusqu'au PAS2019. Elles seront les bienvenues, pour nous offrir quelques grammes de finesse dans ce monde de…
^^
Bon, c'est bien gentil du statique mais pour se faire une idée de ce que sont les paraboles qui permettent d'accomplir ce genre d'exploit, je vous conseille les vidéos digestives suivantes:
En marge de cette visite, le diner auquel je ne pouvais participer. J'ai quand même été présent au refuelling et ai aussi participé au quizz. Pas de très bonnes notes mais un honorable 12/20 avec l'indication d'un peut mieux faire. À la prochaine!


Pour le même prix, l'agent de voyage okapi vous a fait prendre deux avions. Vous pouvez maintenant reprendre le contrôle sur votre temps libre et vos facultés cérébrales pour commenter à votre guise. Je vous laisse sur une note; La note! Elle se veut humoristique puisque la cantine de l'okapi ne coûte pas cher. Mon père n'a rien trouvé de mieux à faire que m'envoyer ceci pour célébrer ce qui devait l'être (explication dans un prochain FR - teaser). Vous constaterez par vous-mêmes que l'humour noir, c'est de famille.

Voilà, c'est tout pour le moment.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈
Merci pour ce FR très complet et plein d'humour qui rappelle dans son bonus de bons souvenirs à ceux présents à la rencontre FR :-)
Je crois connaître le propriétaire du crâne pris en photo ;-)
A bientôt !
Merci pour la lecture et le com' J'ai oublié la photo du refuelling dans le bonus, c'est inclus maintenant.
Je n'ai pas taggé les propriétaires de crane sur les photos, je laisse chacun se reconnaître.
À bientôt!
Excellent !
L'humour a atteint son altitude de croisière maximale.
Et le ''reporter reporté'' a beaucoup apprécié ce Flight Report.
Bravo.
Grazie mille!
Merci pour ce FR et sa dose d'humour !
Pour le taxi, le prix à lui seul, vous laissera un souvenir inoubliable !
Vol Alitalia qui ne vends pas du rêve mais au moins tu es à Paris ! L'aéroport survolé en Suisse devrait être Tourtemagne (Tourtmann en allemand), base aérienne désaffectée depuis 1994.
Joli bonus touristique qui m'a rappelé de bons souvenirs !
A bientôt
Merci pour la lecture et le com'
Je promets de crier "Tourtemagne" lors du prochain survol de la base d'aérokarting helvète. Cela devrait en surprendre plus d'un! En tous cas, merci pour cette précision...suisse.
Les taxis milanais sont comme les trains français: un sport de riches! Je n'ai pas précisé que de Linate au centre ville, les tarifs sont plus abordables. Il avait été question pendant un temps d'établir des forfaits mais cela n'a jamais été appliqué. En comparaison, à FCO, c'est plus simple.
À bientôt!
Bonsoir Guillaume.
Même si le menu n'est pas très varié, mais que la cuisine est excellente, il serait frustrant de se priver de la cantine Okapi.
Un vol pas si mal, en tout cas le remplissage était bon, mais un pitch en mode ristretto.
Absence des rangs 13 et 17 , quid du rang 4 pour la clientèle asiatique ?
Merci de se soucier de la présence féminine au prochain meeting, à cogiter.
A bientôt
Bonsoir Valérie et bienvenue dans ma modeste cuisine.
Ce vol était plein de... fans de l'okapi! Aucun "tetraphobe" à bord à ma connaissance. J'avoue avoir totalement omis cette énième superstition pourtant si présente en Asie. Peut-être que Marathon avec son expérience locale pourrait nous en rapporter davantage. Toutefois, le peu de vols qu'Alitalia opère vers l'Asie ne justifie apparemment pas l'élimination de la file 4. http://corporate.alitalia.it/en/fleet/alitalia-fleet.html
Concept intéressant à approfondir.
La présence féminine est plus que souhaitée. Un regard nouveau ou différent sur un monde essentiellement masculin pourrait se révéler bien avantageux pour tous. N'attendons pas 2019!
Merci de la lecture! À bientôt.
Guillaume
Merci de ton FR en mode humoristique Guillaume . Ou comment parler de ta navette sans lasser ! Vol qui ne restera pas dans les mémoires avec une cabine qui sauve la note globale et confirme la lente agonie d'Alitalia malgré les dollars du Golfe. Jolies photos du bourget à l'arrivée et bonus sympa.
Hello Christophe! Trouver la touche qui va bien avec Alitalia est presque un jeu d'enfant mais j'en ai fais des vols totalement absorbé par un bon livre ou caché sous mon blouson, à défaut de couverture disponible à bord. Finalement, flight report est un excellent remède contre la monotonie de vols banals, au demeurant. Sur quoi l'agonie de la compagnie débouchera-t-elle? Je parierais plutôt sur une chute du gouvernement qu'une faillite pure et simple. Les voies du Seigneur sont impénétrables et les poches des contribuables Italiens de véritables puits sans fond. AZ sera toujours une affaire à suivre...
À bientôt!
Juste un petit message pour rajouter mes remerciements à ceux plus haut.
Merci à toi de faire d'un FR navette un moment drôle et agréable à lire (à cet exercice personne ne t'arrive à la cheville).
Transformer une navette en narration enlevée sans teaser à tout va et nous tenir en haleine sans être sky priOOOOORity n'est pas à la portée de tout le monde ;)
Merci Stefan pour ce commentaire élogieux mais dans le genre exercice de style, certains se sont illustrés bien mieux que moi. D'où l'inspiration bien rendue. Pour ne pas teaser sur comment je suis devenu Gold et SkyPrioritee (comme on dit chez AF), il faudra attendre encore un peu. Ce sera plutôt amusant car vécu par un passager abusant de mon nouveau statut. Mais avant...chut! Encore de la navette ;-)
À bientôt!
Merci Guillaume pour ce FR !
Les tarifs pour relier MXP sont exorbitants
Un vol AZ qui ressemble aux autres, rien de bien folichon
A bientôt !
"rien de bien folichon" -> Eh! Oh! Et les Scrocchi???
Bon ok, on a perdu une bière mais ce n'est que partie remise, non? Super rencontre, vivement la prochaine!
Merci pour le com' Dottor Giulio.
Effectivement, que ce soit à Milano ou à Paris, ce sera avec plaisir!!!
Je vais plutôt me trouver un vol pour SXB! Cela me rappellera un bon vieux souvenir: TAT en ATR42 entre LIN et SXB, la veille de mon incorporation de service militaire...Ça rajeunit pas tout ça!
Merci Guillaume pour ce nouvel opus en mode okapi.
De belles photos, une belle narration et un produit qui n'offre plus rien mais n'a pas encore eu l'idée de proposer une offre payante.
A bientôt !
En mode okapi! Voilà une excellente formule que j'espère non protégée par des droits d'auteur.
Le BoB faisait partie d'un projet de grande envergure proposé par la précédente direction. On a vu ce qu'il en a été des bonnes intentions. AZ a complètement raté sa correspondance: Si le payant (que je déteste) avait été introduit avant l'été, un surplus financier aurait été généré étant donné que la majeur partie des pax sont des vacanciers déjà habitués avec les low-costs. L'exemple de Joon est frappant. Mais chez Alitalia, ni les employés ni le management n'a une vraie vision des affaires autres que politiques. La gestion actuelle n'est là que pour sauver les meubles et n'a pas vocation à innover. En attendant, AZ m'est bien utile et je continue à en profiter. Au moins, j'ai quelque chose à raconter. Merci pour la lecture et le com'.
À bientôt!
On a rien à rajouter de plus à ce qui a été dit plus haut, chapeau bas Monsieur l'Okapi...
Merci Guillaume pour le partage, à bientôt !
Pas trop bas le chapeau quand même sinon, on va raser la moquette avec ce qui suivra ;-)
A presto!
Merci Guillaume pour ce FR très enjoué comme à ton habitude.
Vol classique AZ où le gang des quémandeur de double ration a encore frappé avec succès. Qu'importe le gain, tant que le succès soit au rendez vous. Joli A2A avec ce TG. La machine à se téléporter serait tout indiqué lorsqu'on va atterrir et qu'un autre appareil décolle.
Très bon bonus du meetup.
Pour être resté si longtemps devant le Mogoyoscope, je te pardonne d'avoir cru que c'était relatif à du Balik. Je le croyais également jusqu'au moment où j'ai compris que les échantillons de produits n'étaient pas la récompense pour avoir enduré ce bien piètre orateur...^^
Pour la mendicité, c'est Jules 67machin qui est le commanditaire, j'ai une bonne excuse.
"La machine à se téléporter serait tout indiqué lorsqu'on va atterrir et qu'un autre appareil décolle." -> Joli, je m'incline!
Faut que tu ailles voir mes derniers tweets du jour. La progéniture lit du Mogoy en devoirs de vacances et ça promet!
Merci pour ce bon FR agréable à lire.
Bonus très sympa. L'aéroport survolé en Suisse pourrait être celui de Sion.
A bientôt.
Hello, merci pour le com'
Un vol presque banal et un bonus qui plait c'est mission accomplie pour moi.
J'ai toujours cru que l'aéroport survolé était celui de Sion mais apparemment, c'est Tourtemagne, transformé en piste de go-kart.
Je contrôlerai mieux lors de mon prochain passage.
À bientôt.